C’est d’autant plus choquant que cette situation n’était que de la seule initiative de l’industrie pharmaceutique. Et naturellement c’est la Sécu (donc nous) qui s’acquitte du surcoût indu. Dans le souci de conforter les profits de Big Pharma, le gouvernement est donc allé un cran plus loin en rajoutant tous les vaccins sur le marché. Seul celui du cancer de l’utérus n’a pas osé être ajouté, même si le débat a quand même eu lieu. Ceci est la preuve éclatante de la connivence entre l’industrie pharmaceutique et le pouvoir. Passons ainsi en revue les nouveaux vaccins obligatoires :
On va d’abord y rajouter la Coqueluche. Historiquement le premier vaccin à cellules entières a été largement administré aux enfants après 1949, c’est à dire bien après que les décès par coqueluche ne baisse de 75%, et c’est bien embêtant pour justifier une quelconque actions des vaccins. En science cela s’appelle la causalité, alors qu’en pharmacie, cela s’appelle une mystification. De plus l’immunité naturelle comme celle acquise par le vaccin sont toutes les deux temporaires. Si la vaccination peut prévenir les symptômes cliniques, elle ne bloque pas l’infection, ou la transmission de la maladie. Les gens vaccinés pouvant être silencieusement infectés et transmettre l’infection sans manifester de symptômes (même après avoir reçu cinq vaccins) « l’immunité collective » est forcement une illusion. Mais à la limite engraisser les grandes firmes sans que cela ne porte atteinte à la santé des individus, on se doit d’y être habituer dans un système capitaliste. Mais le vaccin à cellules entières utilisé aux États-Unis jusqu’à la fin des années 1990 était un vaccin extrêmement réactif (fièvre, douleurs, l’irritabilité pour 65% des enfants). Des convulsions et des états de choc se produisaient dans un cas sur 875 vaccinations. L’inflammation du cerveau se produisait dans un cas sur 110.000 vaccinations. Avec des dommages irréversibles au cerveau dans un cas sur 310.000 vaccinations. Finalement en 1996, après quasiment 50 ans de service, ce vaccin a été remplacé par le vaccin acellulaire, toujours aussi peu efficace mais beaucoup moins réactif. Mais le problème n’est pas là, à force de jouer aux apprentis sorciers, des scientifiques ont publié les preuves tangibles qu’au cours des 65 dernières années, la bactérie B.pertussis s’était adaptée efficacement aux deux vaccins. Ces bactéries produisent davantage de toxines qui diminuent le système immunitaire et peuvent provoquer de graves maladies. Par ailleurs la coqueluche est parfaitement traitée par l’antibiothérapie.
Vaccin suivant : l’hépatite B, le célèbre. Lors de la calamiteuse campagne de vaccination des années 90 dans les collèges, Douste-Blazy, a multiplié les interventions intempestives et les mensonges : « 20 000 morts par an, transmission par la salive et le baiser ». La prévalence de la maladie, en France, ne justifiait nullement la généralisation de cette vaccination au-delà des groupes à risque, en particulier les professionnels de santé. Quel intérêt et quel bénéfice, pour un nourrisson, de recevoir un vaccin dont l’utilité pour lui sera nulle, sans parler des complications inévitables, niées mais ô combien réelles. Deux faits avérés et incontestés que les pro-vaccination taisent : l’incidence de la sclérose en plaques est passée de 5,5 (cas pour 100 000) en 1993 à 8,9 en 2003. Il est aussi intéressant de voir que le nombre annuel de doses de vaccin HB vendues en France, suit pas à pas le nombre de SEP post-vaccinales signalées chaque année à l’agence de pharmacovigilance.
Le méningocoque est une bactérie dont il existe plusieurs variantes (on parle de sérotypes) : A, B, C, W, Y etc. Dans la grande majorité des cas, l’infection par ces bactéries ne donne lieu à aucun problème. D’ailleurs la transmission donne le plus souvent lieu à un portage asymptomatique de la bactérie. L’Institut de Veille Sanitaire français reconnaissait en 2011 que 5 à 10% des Français abritent ces bactéries dans le nez ou la gorge, sans être malades. Passé l’âge de 25 ans, 90% des gens sont naturellement immunisés. Dans de rares cas, il peut hélas se produire une infection dite "invasive" qui se manifeste alors dans 70% des cas par une méningite (avec 5 à 6% de mortalité) et dans le quart restant, l’administration précoce d’antibiotiques assure une guérison assez rapide, sans séquelles. La souche C ne représente que 20 % de toutes les infections invasives à méningocoque en France. Naturellement plus on vaccinera contre le type C, plus les autres sérotypes occuperont la niche bactérienne laissée vide ou presque par la vaccination. Contrairement aux affirmations officielles péremptoires selon lesquelles la baisse de l’incidence serait forcément imputable à la vaccination, il s’avère que la différence d’incidence n’est que d’1 cas par million entre un pays comme la Grande-Bretagne qui vaccine systématiquement les enfants depuis 1999 et la France. Dans ce cas là aussi, s’il ne s’agissait que de donner du fric à Big Pharma, à la limite ce ne serait pas grave, mais le problème est que le risque de la vaccination contre le méningocoque C est de 500 fois supérieur à celui de la maladie naturelle. De plus seul un quart des enfants vaccinés conservent réellement des anticorps protecteurs, une fois adolescent. En d’autres termes, cela signifie donc que les autorités font courir à nos enfants des risques tout à fait disproportionnés pour un bénéfice tout à fait négligeable et non durable. Ainsi, comme l’a bien indiqué Virginie Belle : "Vacciner plus de 800 000 enfants français pour en épargner 8 serait une bonne chose, si toutefois, les effets indésirables des vaccins n’existaient pas."
Ensuite l’Haemophilus ! En effet, l’argument promotionnel fut de prendre l’exemple de la Finlande. En Finlande il y avait environ 250 méningites à Haemophilus par an, grâce à la vaccination elles ont été éradiquées. En France, il y a à peu près le même nombre de méningites à Haemophilus, donc en vaccinant on va les éradiquer aussi. Imparable ! Sauf que la population de la Finlande est dix fois moindre que celle de la France, avec, une fécondité de 1,6 enfant par femme en Finlande contre 2,1 enfants par femme en France. Un simple calcul arithmétique montre, donc que le risque de méningite pour un nourrisson français est 18 fois inférieur à celui d’un enfant finlandais.
Le pneumocoque est une des principales bactéries responsables de méningite. Pour cette raison depuis 2003, le Prevenar, vaccin contre 7 types différents de pneumocoques a été recommandé pour tous les enfants de moins de 2 ans. En 2008, 85% des petits de cette tranche d’âge avaient bénéficié du vaccin. Or une enquête pharmaco-épidémiologiste française présentée par le professeur Guillemot le 3 octobre à Chicago lors du congrès mondial sur les maladies infectieuses vient de montrer que loin d’avoir disparu sous l’effet de la vaccination, le nombre de cas de méningite à pneumocoques a augmenté en France. En effet le problème du pneumocoque est qu’il s’agit d’une bactérie qui existe sous plus de 90 formes différentes. Dans beaucoup de pays, le vaccin s’est révélé très efficace, avec une réduction spectaculaire des infections invasives attribuées aux sérotypes qui étaient présents dans le vaccin. Le problème, c’est que d’autres pneumocoques sont venus « coloniser » la gorge des enfants. Les scientifiques savaient que cela allait arriver, mais l’hypothèse était faite que ces nouveaux pneumocoques seraient moins dangereux. Malheureusement, certains l’ont été tout autant que les précédents.
Le vaccin ROR protège contre la rougeole, les oreillons et la rubéole. En vérité, la seule chose qui ait pu être prouvée pour le vaccin ROR, comme pour tous les autres vaccins, c’est qu’il entraîne une augmentation des anticorps vis-à-vis de ces trois maladies. Le Dr Blaylock, neurochirurgien et chercheur, a écrit et donné de nombreuses conférences pour montrer que si la vaccination augmente les anticorps vis-à-vis de certaines maladies, elle dépriment l’immunité cellulaire qui est le type d’immunité le plus important pour la protection contre les maladies. Il a aussi précisé que l’immunité réelle obtenue grâce aux vaccinations, est relativement faible et limitée dans le temps. Dans le passé, on a traité les cas de rougeole, rubéole et oreillons comme des maladies bénignes de l’enfance. L’hystérie généralisée d’aujourd’hui n’existait tout simplement pas. Les enfants restaient simplement quelques jours à la maison jusqu’à ce que leurs symptômes disparaissent. En effet dans les années 1970, la rougeole était considérée (du moins en France) comme une maladie "presque toujours bénigne".
Depuis que les grandes firmes (pharmaceutique ou pas) existent, la logique de concurrence et de maximisation des profits est toujours la même et sera toujours la même. Mais peut-on leur reprocher ? Je ne crois pas. Si ce n’est pas Roche ou Merck qui jouent avec notre santé, ce seront leur concurrent direct qui s’en chargeront et qui les avaleront lors de la prochaine fusion. Ce n’est pas la nationalité des firmes, ni la structure (publique ou privée) qui changera quelque chose. La seule solution pour éviter ces catastrophes sanitaires est la prise de possession des ouvriers et des patients de l’outil de production et de recherche. Eux seuls sauront ce qui est bon pour leur santé. Eux seuls pourront flécher les budgets de la santé publique vers des maladies graves et invalidantes plutôt que perdre du temps dans des maladies imaginaires mais bankable. Il ne faudrait pas remettre en cause la prééminence de la science, y compris avec les vaccins, et de la même manière qu’il serait stupide d’être contre le nucléaire (combat conte le CO2), contre les OGM (voir insuline) ou contre la nanotechnologie, il serait stupide de s’opposer aux vaccins. Les cas sont rares (variole) mais il existe des cas où leur balance bénéfice/risque a été profitable. Et rien ne dit que d’autre vaccins ne pourront être développés mais pour cela, seul l’objectif du bien-être commun devra prévaloir et non celui du retour sur investissement à court terme. Et seule une étude effectuée par des chercheurs soustraits aux intérêts des firmes pourra valider un nouveau médicament.
VILA
* La rédaction du GS a consulté son Grand Robert. Dans "undécavalent", on trouve la racine undecim : onze.