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Auteur : VILA

les zadistes et le titre de propriété

VILA

Depuis l’avènement du capitalisme, le sujet paraît sérieux : Avez-vous le titre de propriété du bien dont vous jouissez, en poche ? Ou êtes vous un imposteur voire un voleur ? Les zadistes de notre dame des landes remettent, à leur corps défendant, le sujet au goût du jour.

Le sujet est tellement important qu'il a valu un débat épique entre les deux plus grands penseurs du XIXième siècle : Marx et Proudhon. Et l'on peut dire que le point de départ de leur controverse se situe dans la Constitution de 1793 (article 16) : « Le droit de propriété est celui qui appartient à tout citoyen de jouir et de disposer à son gré de ses biens, de ses revenus, du fruit de son travail et de son industrie ». Marx commente : « Le droit de propriété privée est donc le droit de jouir et de disposer de sa fortune arbitrairement (à son gré), sans tenir compte d’autrui, indépendamment de la société, c’est le droit de l’égoïsme. C’est cette liberté individuelle tout autant que ce qui en découle qui forment la base de la société bourgeoise. » Proudhon de son côté ne critique pas de manière aussi exhaustive et radicale les articles principaux de la Constitution de 1793. Il se contente de pointer du doigt le droit de propriété. Proudhon nous explique dans son célèbre ouvrage "Qu’est-ce que la propriété ?" que (...) Lire la suite »
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De NDDL au triangle de Gonesse

VILA

Il s’agit bien sûr de ne pas bouder sa victoire, une victoire historique face à un projet d’aménagement aussi destructeur que stupide. A l’image du Larzac ou de Plogoff, Notre Dame Des Landes restera dans l’histoire comme un exemple de résistance et comme une magnifique possibilité de faire reculer les promoteurs assoiffés de profits.

Cette résistance n’aura été possible que grâce à un long mouvement aussi déterminé que divers. Mais si les vaches pourront continuer à paître dans les 1650 hectares de bocage, il faut rester lucide, ce n’est pas ceci qui stoppera la folle frénésie des investisseurs (les capitalistes) pour bétonner ni bitumer notre terre nourricière. La seule façon de les en dissuader est de les spolier de toutes ressources qui pourraient leur donner la simple idée de recommencer. Tant que cette tâche ne sera pas accomplie, on sera toujours à la merci de Grand Projet Inutile et Imposé. Il est évident qu’une fois les citoyens et les ouvriers aux commandes, ce genre de projet se retrouvera caduc. Mais en attendant, il est inévitable de voir resurgir des ZAD par ci par là. Parmi la multitude de méga-projets stupide, en voici un qui à coup sûr fera parler de lui, même si l’implantation d’une ZAD y sera difficile : A 20 kilomètres de Paris, à la jonction entre Val d’Oise et Seine-Saint-Denis, la filiale immobilière du groupe (...) Lire la suite »
Ce n’est pas la science, mais les intérêts privés qu’il faut incriminer

Vaccin undécavalent *

VILA

En 2018, le nombre de vaccins obligatoires passe de trois à onze pour les nourrissons nés après le 1er janvier. Cette nouvelle poussée vaccinale vient après une période ambiguë où depuis 2012, le vaccin DTPolio seul n’était quasiment plus trouvable dans les pharmacies. Les seuls vaccins disponibles étaient le DTPolio avec 1, 2 ou 3 vaccins supplémentaires.

C’est d’autant plus choquant que cette situation n’était que de la seule initiative de l’industrie pharmaceutique. Et naturellement c’est la Sécu (donc nous) qui s’acquitte du surcoût indu. Dans le souci de conforter les profits de Big Pharma, le gouvernement est donc allé un cran plus loin en rajoutant tous les vaccins sur le marché. Seul celui du cancer de l’utérus n’a pas osé être ajouté, même si le débat a quand même eu lieu. Ceci est la preuve éclatante de la connivence entre l’industrie pharmaceutique et le pouvoir. Passons ainsi en revue les nouveaux vaccins obligatoires : On va d’abord y rajouter la Coqueluche. Historiquement le premier vaccin à cellules entières a été largement administré aux enfants après 1949, c’est à dire bien après que les décès par coqueluche ne baisse de 75%, et c’est bien embêtant pour justifier une quelconque actions des vaccins. En science cela s’appelle la causalité, alors qu’en pharmacie, cela s’appelle une mystification. De plus l’immunité naturelle comme celle acquise par le (...) Lire la suite »
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De l’or au bitcoin

VILA
Le cours du bitcoin vient d'atteindre un nouveau record en dépassant les 17 000 dollars. Cette performance est d’autant plus impressionnante qu’en début d’année son cours n’était que de 860 dollars, soit un facteur vingt. Nombre de commentateurs voient dans cet engouement une bulle qui ne tardera pas à éclater. Le Bitcoin est une invention assez remarquable qui peut se résumer en deux choses. C’est un système qui fonctionne grâce à des clés cryptographiques et grâce à des transactions directes (en pair à pair). Autrement dit, c’est un système qui permet de garantir des transactions financières, en se passant du contrôle des banques centrales, et par la même occasion de leurs taxes et des impôts. Quand Bitcoin a démarré en 2009, il a été vu une énième tentative de monnaie électronique alternative. Sauf qu’en 8 ans, le système a pris de l’ampleur. La création de la monnaie fonctionne selon un processus qui veut qu’à intervalle régulier des Bitcoins soit créés, et quand 21 millions de Bitcoins auront été mis en (...) Lire la suite »

La Catalogne et la question nationale

VILA

La situation actuelle en Espagne mérite que l’on s’y intéresse d’un point de vue marxiste. Aussi, avant de discuter de ce cas précis, est-il important de rappeler ce que l’on entend par les droits des nations à disposer d’elles-mêmes et donc de la question nationale.

Selon Marx « Abolissez l’exploitation de l’homme par l’homme, et vous abolirez l’exploitation d’une nation par une autre nation. Du jour où tombe l’antagonisme des classes à l’intérieur de la nation, tombe également l’hostilité des nations entre elles. » Le manifeste du parti communiste, 1847. L’exploitation d’une classe par une autre a donc tendance à entraîner l’exploitation d’une nation par une autre. La formation des empires s’explique par les tentatives de la classe dominante d’échapper aux contradictions sociales en pillant d’autres pays pour corrompre une partie du peuple et acheter la paix sociale. Le marxisme lie donc la question des classes à celles de l’impérialisme, et affirme qu’il ne peut y avoir d’égalité et de paix entre les nations tant qu’il existe une classe exploiteuse. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut pour autant, négliger les luttes de libération nationales. A l’époque de l’impérialisme, l’internationalisme doit prendre cette forme : le prolétariat de la nation oppressive doit lutter (...) Lire la suite »

Impérialisme et embourgeoisement

VILA
La France a été l'un des premiers pays à entrer dans le capitalisme. De ce fait, ce développement a occasionné l'apparition massive d'un prolétariat urbain et industriel. Aux alentours de 1789, donc au moment de la révolution, ce prolétariat était en plein essor et donc les conditions objectives de la révolution socialiste étaient réunies ! Ce qui manquait, c'était bien sur un parti, avec une théorie révolutionnaire consciente du but socialiste et capable d'entraîner le prolétariat vers la révolution. Or c'est bien cela qui manquait. En effet les conditions objectives de la révolution s'étaient envolées avec la distribution des terres aux paysans en 1789 puis 1792. Ainsi la paysannerie, désormais propriétaire de sa terre, n'avait plus aucun intérêt à une quelconque révolution (bien au contraire elle avait tout à perdre), et donc elle se tournait à chaque fois du côté de la réaction ; or aucune révolution ne peut vaincre si 80% de la population s'y oppose (ce qu'on payé les communards). Cela ne s'arrangea pas (...) Lire la suite »
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Ils appartiennent à une caste où la transgression sociale est quasi inexistante. Pas de noirs, d’arabes, de fils d’ouvriers...

Banquiers d’affaires

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Il n’y a pas de sot métier mais incontestablement, il y a des métiers qui sont plus nuisibles à la société que d’autres, celui de banquier d’affaires en fait parti.

Il reflète en tout point ce que la population doit rejeter par essence : intensification des conditions du travail, condescendance à l'égard du reste de la population, optimisation de l'économie à l'avantage d'une minorité. Le fait que notre nouveau président proviennent de Rothschild ne change en rien à la fonction car le raisonnement serait le même s'il s'agissait de la caisse d'épargne ou de la BNP, mais il n'en reste pas moins que Rothschild est tout de même une symbole fort. Le recrutement en banque d'affaires en dit long sur le métier. Cela répond à une politique ultra sélective. La sélection se fait de manière tacite sur une base sociale. Recrutés à la sortie des grandes Écoles de commerce et d'ingénieurs, les banquiers d'affaires appartiennent à une caste aux codes sociaux bien spécifiques où la transgression sociale est quasi inexistante. Il est très rare de retrouver un fils ou fille d'ouvrier en banque d'affaires. On recrute un banquier d'affaires non seulement sur ses compétences techniques (...) Lire la suite »

Des Croix-de-feu de feu au FN

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Dans ces temps troublés, l’hypothèse fasciste n'est plus à exclure. De la ligne ultra-réactionnaire de Jean-Marie Le Pen a succédé celle, de type nationale-républicaine et populiste de masse, incarnée par Marine Le Pen. Il est très instructif de savoir qu'il y a 70 ans, le même type de transformation s'est opéré lors du passage des Croix-de-Feu en parti de masse, le Parti Social Français (P.S.F) de François de La Rocque. Les Croix-de-Feu avaient un peu plus de 10 000 adhérents, tous anciens combattants médaillés prônant la régénération nationale par la discipline et la hiérarchie, sur une base anti-communiste. C'était le lieu naturel pour l'engagement de La Rocque. Il rejoignit les Croix-de-Feu au printemps 1929, en devient le vice-président en juin 1930, puis président en septembre 1932. Mais il avait compris une chose essentielle, qui va distinguer sa démarche de celle des ligues d'extrême-droite : l'option du coup de force et la prise de commandement de la société par l'Armée est impossible. A contre (...) Lire la suite »

Les Anglo-Saxons rétropédalent

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Avec le Brexit et l’élection de Trump, le monde anglo-saxon vire à 180° sa façon de voir les choses. Après avoir poussé le libéralisme à son paroxysme, il change de cap. Si on reprend la grande histoire du monde, ce n'est pas la première fois qu'il innove et avec un certains succès, d'ailleurs. Il a compris que la période de mondialisation qui a représenté, depuis le début de l’ère industrielle, une sorte de rente de l'occident sur le tiers monde s’achève. Alors que pendant des années, la mondialisation a pérennisé la position dominante de l’occident, elle devient maintenant un boulet. Fini la mondialisation qui a permis pendant des années de se sortir du marasme économique en vivant à crédit sur le dos du reste du monde, fini la mondialisation qui a vu un échange inégalitaire du fait des subventions qui a rendu les agricultures du tiers monde non rentable. Du coup ces forcenés du mondialisme rétro-pédalent pour atténuer le basculement du centre de gravité de la richesse du monde de l'occident vers le reste (...) Lire la suite »

Obama, le Bush Bis

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Il y a huit ans, Obama a été élu, et la population avait placé son espoir en lui surtout que son intronisation s'était effectué en pleine crise financière des subprimes, qui avait décimé de vastes quartiers de grandes villes et fait tituber les banques. Pendant huit ans, Obama n'a agi pour atténuer la crise, qu'en défendant les intérêts des banques, des entreprises, des grandes sociétés d’assurance et de la classe des riches qui les contrôle. Les banques ont été renflouées de sommes énormes aux dépens des contribuables, ce qui a conduit à une expansion de la dette publique à un niveau inimaginable (de 11 à 20 téra de dollars), qui a servi de justification à des coupes budgétaires et des restrictions dans les services sociaux, les services publics et l’éducation. Des écoles de quartier prenant en charge des enfants d’origine ouvrière ont été fermées. Les compagnies du secteur automobile ont été renflouées aux dépens des salaires et des emplois des ouvriers. Les conditions du renflouement exigeaient que les (...) Lire la suite »
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