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L’OTAN pourrait aider les USA pour des frappes aériennes contre l’Iran, S.Baxter, U.Uzi Mahnaimi - The Sunday Times.


The Sunday Times, 5 mars 2006.


Lorsque le Général-major Axel Tüttelmann, chef de la Force de Contrôle et d’Alerte Rapide de l’OTAN, montra un avion Awacs d’alerte rapide en Israël il y a quinze jours, il provoqua un remue-ménage au quartier général à Bruxelles.

Ce ne fut pas tant la démonstration qui déclencha le mouvement, mais ce qu’il a dit au sujet de la possible implication de l’OTAN dans une frappe militaire contre l’Iran. "Nous serions les premiers à intervenir si le Conseil de l’OTAN le décidait," dit-il.

L’OTAN préférerait qu’on ne retienne que le "si", mais les commentaires de Tüttelmann révélèrent que l’alliance militaire pourrait jouer un rôle de soutien si les Etats-Unis lançaient des frappes militaires contre des sites nucléaires en Iran. L’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) confirmera demain la présentation du dossier devant le Conseil de Sécurité de l’ONU pour d’éventuelles sanctions.

L’Iran insiste pour dire que son programme nucléaire est développé à des fins pacifiques mais ces propos sont mis en doute par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, qui croient que qu’il s’agit d’un programme de développement d’armes nucléaires. Les remarques du Président Mahmoud Ahmadinejad selon lequels Israel devrait être "rayé de la carte" ne font que renforcer ces craintes.

Les Etats-Unis et Israël ont averti qu’ils ne toléreraient pas que l’Iran se dote d’armes nucléaires. Si les négociations devaient échouer, les deux pays ont des plans de dernier recours pour frapper les sites nucléaires éparpillés en Iran.

Selon des sources des milieux du renseignement occidentaux cités par les média allemands, Peter Gross, chef de la CIA, a rendu visite à Recep Erdogan, le premier ministre de la Turquie, membre de l’OTAN, à la fin de l’année dernière et demanda le soutien logistique et de renseignement dans le cas de frappes aériennes.

L’hebdomadaire Der Spiegel souligna : "Il semblerait que Washington soit en train d’envoyer des officiels de haut-rang pour préparer ses alliés à l’éventualité d’une attauque."

L’OTAN serait propablement chargée des défenses aériennes en Turquie, selon Dan Goure, un conseiller auprès du Pentagone et vice-président de Lexington Institut, un groupe de réflexion militaire.

Un ancien officiel de haut rang de la Défense israelienne a déclaré qu’il pensait que tous les membres de l’OTAN avaient des plans d’intervention.

John Pike, directeur du groupe US d’études militaires Globalsecurity.org a déclaré que les Etats-Unis n’avaient pas grand chose à gagner d’une assistance de l’OTAN. "Je pense que nous voulons amener l’alliance sur notre ligne politique dans l’éventualité où toutes les options politiques seraient épuisées et que nous fassions sauter leurs sites, nous pourrions ainsi dire "Regardez, nous avions tout essayé".

Un haut fonctionnaire de la défense britannique a dit que les plans pour attaquer l’Iran n’étaient que pure spéculation. "Je ne pense pas que quiconque en soit déjà à ce stade," a-t-il dit. "Nous sommes trop occupés en l’Irak."

On dit que les forces spéciales Israeliennes sont déjà à l’oeuvre en Iran pour tenter de localiser rapidement les sites secrets d’enrichissement d’uranium. "Nous avons découvert plusieurs sites suspects l’année dernière mais il doit en exister d’autres," a déclaré une source des services de renseignement. Selon des sources israeliennes, ces forces sont opérent à partir d’une base située au nord de l’Irak et gardée par des soldats israeliens avec l’approbation des Etats-Unis.

Le commandement des sous-marins nucléaires israéliens a directement mis en garde l’Iran dans un commentaire auprès d’un quotidien Israelien la semaine dernière : "nous sommes capables de frapper les sites stratégiques dans un pays étranger".

Les Israeliens craignent que les Iraniens n’atteignent le "point de non retour" - la capacité d’enrichir suffisemment l’uranium pour un usage militaire - dans les prochains mois. Les Etats-Unis sont plus intéressés par le momement où l’Iran serait effectivement sur le point de fabriquer une bombe, chose qui ne serait pas possible avant au moins trois ans.

Deux groupes d’opposition iraniens ont affirmé ce week-end que l’Iran avait augmenté sa production de missiles Shaab 3, qui ont une portée de 1800 km, distance suffisante pour atteindre Israël.

Il est probable que les efforts diplomatiques contre l’Iran n’avanceront que lentement, étant donné l’opposition de la Russie et la Chine contre toute action punitive. Un officiel du Foreign Office (Ministère des Affaires Etrangères de la Grande Bretagne - NDT) a dit que même si l’AIEA trainait l’Iran devant le Conseil de Sécurité, toute sanction serait appliquée "strictement dans un processus de pas-à -pas".

Sarah Baxter, Washington et Uzi Mahnaimi, Tel Aviv


- Source : www.timesonline.co.uk

- Traduction :Viktor Dedaj



- Lire sur de defensa.org :
Iran : Bolton (et l’Amérique) entre en piste.


[ S’ils n’espéraient pas en tirer un profit quelconque, les États-Unis ne se donneraient pas tant de mal pour amener l’Iran devant le Conseil de Sécurité. ]
Arrêtons la guerre en Iran avant qu’elle ne commence, par Gary Leupp.


Une Troisième Guerre Mondiale, sinon rien : les implications d’une attaque US contre l’Iran, par Heather Wokusch.

Iran : les USA achèvent les préparatifs en vue d’ une attaque, par Wayne Madsen.


Les 130.000 otages de Bush. Pourquoi les Etats-Unis n’attaqueront probablement pas l’Iran, par Andrew Cockburn.



Iran : Les vrais hommes vont à Téhéran, par M. Shahid Alam


[Mais, par une bizarrerie qui n’est qu’apparente, les plus contents à l’heure actuelle sont probablement à Washington. Le Financial Times, insoupçonnable d’anti-américanisme, n’a-t-il pas écrit que les plus durs dans l’administration Bush -les Cheney, les Rumsfeld, les néo et les théo-cons- espéraient une victoire de Ahmadinejab ? ] Le cri de l’Iran, par Maurizio Matteuzzi.


Le projet d’une bourse iranienne du pétrole, par Krassimir Petrov.

Les forces spéciales israéliennes se tiennent « fin prêtes »Chris Floyd, Kurt Nimmo.

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