RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

LAWFARE, le nouvel essai néolibéral en Amérique du Sud

Les leaders progressistes latinoaméricains de la dernière décennie subissent aujourd’hui les arguties d’une Justice corporative et au service des intérêts de la droite conservatrice. Cet article est donc bien utile pour comprendre ce qui se passe en France aujourd'hui avec la persécution judiciaro-médiatique contre Jean-Luc Mélenchon et la France Insoumise.

Au XXIe siècle, quand le néolibéralisme mondialisé semblait imbattable, au sein des pays d’Amérique du sud un groupe de présidents a démontré qu’avec des politiques adaptées, un monde de bien-être pour tous était possible.

Ils sont arrivés au pouvoir en respectant toutes les règles du jeu démocratique que les puissances d’Occident disent défendre. Les présidentes et les présidents ont été choisis et réélus par des votes massifs, au minimum le double du chiffre qu’affichent les leaders de la Maison Blanche ou les Présidents ou Premiers ministres européens. Ils ont obtenu des résultats extraordinaires : ils ont sorti des millions de Sud-Américains de la pauvreté ; désendetté leurs pays ; ils ont obtenu la reconnaissance de l’Unesco, qui a déclaré la région « sans analphabétisme », et des Nations Unies qui l’a félicité pour être « une zone unique dans le monde sans guerres », et ont atteint, au niveau national des réussites scientifiques et économiques sans précédents, et tout cela sans les crises et les tremblements de terre institutionnels typiques de l’Amérique du Sud. La période des gouvernements progressistes a été la période la plus longue de stabilité de nos républiques depuis leur naissance au XIXe siècle.

Evidemment pour mettre en œuvre ces politiques de réussite, ils ont eu à défier l’extraordinaire appareil culturel qui légitimait l’orthodoxie du marché comme l’unique modèle économique possible et l’alignement avec les États-Unis, la désunion de nos pays et l’abandon de la souveraineté dans notre politique extérieure.

Ce fut le deuxième grand laboratoire de l’Amérique du Sud des dernières décennies. Podemos en Espagne ; le Parti travailliste de Jeremy Corbyn au Royaume-Uni ; Syriza en Grèce, et la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon ont suivi avec intérêt le processus et l’ont intégré dans leurs politiques. Le premier grand laboratoire fut en 1973 le Chili d’Augusto Pinochet, quand Milton Friedman et ses « Chicago boys » ils ont essayé, à feu et à sang, le néolibéralisme. Ensuite ce modèle a été mis en application mondialement, d’abord par Margaret Thatcher à la fin des années 70, et par Ronald Reagan dans les années 80.

( le site el Correo nous ayant interdit de reproduire ses articles, vous lirez la suite ici : http://www.elcorreo.eu.org/LAWFARE-le-nouvel-essai-neoliberal-en-Amerique-du-Sud )

URL de cet article 33985
  

Même Thème
La Colombie [sans Ingrid ni Pablo] – Un récit de voyage
Cédric Rutter
On ne peut pas évoquer la Colombie sans penser à Ingrid Betancourt ou à Pablo Escobar. Pourtant, les interlocuteurs rencontrés par Cédric Rutter au cours de son voyage n’ont jamais parlé d’eux. Ce pays ne se limite pas au trafic de drogue et à la guérilla des Farc. Cette zone stratégique et magnifique, porte de l’Amérique du sud entre deux océans, abrite des communautés et des individus en demande de paix dans une démocratie fragile. Ils ont tant à enseigner et à dire. L’auteur les a écoutés et nous (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Si les lois de Nuremberg étaient appliquées, chaque président des Etats-Unis de l’après-guerre aurait été pendu.

Noam Chomsky

Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.