
Le vice-président constitutionnel puis destitué, Jorge Glas Espinel, s’est déclaré en grève de la faim illimitée à la suite de son transfert de la prison n°4 de Quito aux quartiers de haute sécurité de Latacunga qui ne garantit pas les conditions minimales de sécurité pour assurer sa vie. Il souffre de graves problèmes de santé qui, ajoutés aux conditions de détention pourraient entraîner sa mort.
Dans une lettre rédigée depuis la prison, il en appelle aux organismes internationaux comme l’ONU, l’OEA, la Cour Interaméricaine, la Cour de La Haye, les juristes du monde entier ou les organisations de défense des droits humains, à se porter à son secours. Il déclare que la judiciarisation de la politique doit être considérée comme un délit de lèse humanité. Ils utilisent les délits comme l’association illicite pour condamner sans preuve. Il demande au monde la révision de son cas, comme celui de Rafael Correa et d’autres compagnons pour qu’ils cessent cette "boucherie politique". Le monde ne peut pas être insensible à la persécution politique contre tout leader progressiste en Amérique Latine, ajoute-t-il.
Il semblerait que la judiciarisation de la vie politique que connaît l’Amérique Latine depuis quelques années ait franchi l’Atlantique ces derniers temps au regard des récents évènements.
Toute notre solidarité avec Jorge Glas. Nous exigeons sa libération immédiate !
Christian RODRIGUEZ