RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Décès de Gilles Perrault : 
le SNJ-CGT perd un ami

Gilles Perrault, de son vrai nom Jacques Peyroles, est décédé le 3 août d’une crise cardiaque, à l’âge de 92 ans, à son domicile de Sainte-Marie-du-Mont, dans la Manche.

L’écrivain qu’il fut aura surtout été connu et reconnu pour son œuvre « journalistique ». Nombre de ses livres sont en effet le fruit d’un long travail d’enquête, bien avant qu’on ne parle de journalisme d’investigation.

On pense évidemment en premier lieu au Pull-over rouge, paru en 1978, dans lequel il remet en cause la culpabilité de Christian Ranucci, guillotiné deux ans plus tôt pour le meurtre d’une petite fille.

En 1990, il publie Notre ami le roi, enquête sans concession sur trente ans de règne d’Hassan II, qui provoqua de fortes tensions diplomatiques entre la France et le Maroc.

Il y en aurait bien d’autres à citer : L’Orchestre rouge, Le grand jour : 6 juin 1944, Les gens d’ici…

Militant contre la peine de mort, il mena aussi un combat très actif contre le Front national, contre l’intolérance, pour la paix et contre les méfaits du capitalisme.

Ses enquêtes lui ont valu de nombreuses poursuites et de profondes inimitiés, mais, fidèle à ses engagements, il n’a jamais cessé de rechercher la vérité.

Son dernier combat, il l’aura mené contre l’indécent projet de création d’un parc d’attractions consacré au Jour J, un « D-Day Land » sur les côtes normandes du Débarquement.

Proche du SNJ-CGT, Gilles Perrault avait appelé à plusieurs reprises à voter pour les candidats du syndicat aux élections à la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP).

Le SNJ-CGT rend aujourd’hui hommage à un homme de conviction et de combat, qui a fait honneur à la profession.

SNJ-CGT
Montreuil, le 6 août 2023.

URL de cet article 38824
  

Dominique Fernandez : Ramon
Bernard GENSANE
(Paris, Grasset, 2008) La lecture des livres de Dominique Fernandez (romans, livres de voyage, photographies) m’a toujours procuré un très grand plaisir. Avec, cependant, deux petits bémols. Pour se rassurer, j’imagine, Fernandez éprouve le besoin d’en faire des kilos, d’écrire jusqu’à plus soif. Dans son très beau livre sur Tchaikovski, par exemple, s’il ne nous décrit pas trois cents rues et artères russes, il n’en décrit aucune. Dans son Ramon, il nous inflige, par le menu (c’est le cas de le dire), (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Si j’étais le président, je pourrais arrêter le terrorisme contre les Etats-Unis en quelques jours. Définitivement. D’abord je demanderais pardon - très publiquement et très sincèrement - à tous les veuves et orphelins, les victimes de tortures et les pauvres, et les millions et millions d’autres victimes de l’Impérialisme Américain. Puis j’annoncerais la fin des interventions des Etats-Unis à travers le monde et j’informerais Israël qu’il n’est plus le 51ème Etat de l’Union mais - bizarrement - un pays étranger. Je réduirais alors le budget militaire d’au moins 90% et consacrerais les économies réalisées à indemniser nos victimes et à réparer les dégâts provoqués par nos bombardements. Il y aurait suffisamment d’argent. Savez-vous à combien s’élève le budget militaire pour une année ? Une seule année. A plus de 20.000 dollars par heure depuis la naissance de Jésus Christ.

Voilà ce que je ferais au cours de mes trois premiers jours à la Maison Blanche.

Le quatrième jour, je serais assassiné.

William Blum

Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.