RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Les impacts de la nouvelle phase de l’ALENA au Mexique : sans maïs, il n’y a pas de pays… par Claudia Martinez.








Mercredi 9 janvier 2008.



Le premier janvier 2008, le chapitre agricole de l’Accord de libre échange nord américain (ALENA) est entré en vigueur au Mexique, permettant une ouverture commerciale totale de produits très sensibles pour l’économie et l’alimentation mexicaine, entre autre le maïs et les haricots. Les organisations sociales et paysannes se mobilisent à travers le pays pour dénoncer cette nouvelle attaque à la sécurité alimentaire et à la survie même de la paysannerie.



Depuis l’entrée en vigueur de l’Accord de libre échange nord américain (ALENA) en 1994, entre le Canada, le Mexique et les États-unis, on ne cesse de nous répéter dans les médias de masse, que cet accord convient aux trois partis et que chacun y trouve son compte. Or, lorsque l’on regarde la détérioration de la situation économique et sociale au Mexique depuis 13 ans, force est de constater que l’application des politiques néolibérales a des conséquences catastrophiques sur la qualité de vie des mexicainEs, particulièrement au niveau de la sécurité alimentaire et de la survie de la paysannerie. En fait, l’ALENA n’a bénéficié qu’à une minorité de grands producteurs du nord du pays qui avaient le capital, les instruments, la technologie et les infrastructures pour pouvoir être compétitifs, pendant que se dégrade jour après jour la qualité de vie de l’immense majorité. (...)

Actuellement, plus de 22% des grains de maïs consommés au Mexique sont importés. De plus, la balance commerciale agricole depuis 14 ans présente une perte de 2.5 millions de dollars américains par année. 70% des personnes habitants dans les zones rurales vivent la pauvreté. Le salaire rural s’est détérioré de 60% y jusqu’à maintenant, plus de 2 millions d’emplois ont été perdus dans ce secteur.

{{}}a perte du pouvoir d’achat du salaire minimum depuis 1994 est dévastatrice. Dans le cas de la tortilla, au lieu de 38,2 kilos en 1994, le salaire minimum ne permet aujourd’hui d’acheter que 5,7 kilos. Même chose pour les haricots, on est passé de 8,3 à 3,14 kilos. Dans le cas du lait, on ne peut à présent acheter que 5 litres alors qu’avant l’ALENA, c’est 16,3 litres que l’on pouvait acheter avec le salaire minimum. [3] (...)

-Lire l’ article www.pressegauche.org






Le Mexique sous la coupe des États-Unis, par André Maltais.




Affamer les pauvres. L’éthanol et le prix de la tortilla mexicaine, par Noam Chomsky.



Du maïs US pour le Mexique : vive l’ ALENA ! par André Maltais.



Mexique : une aussi longue ingérence US, par Comaguer.






URL de cet article 5940
  

Dominique Fernandez : Ramon
Bernard GENSANE
(Paris, Grasset, 2008) La lecture des livres de Dominique Fernandez (romans, livres de voyage, photographies) m’a toujours procuré un très grand plaisir. Avec, cependant, deux petits bémols. Pour se rassurer, j’imagine, Fernandez éprouve le besoin d’en faire des kilos, d’écrire jusqu’à plus soif. Dans son très beau livre sur Tchaikovski, par exemple, s’il ne nous décrit pas trois cents rues et artères russes, il n’en décrit aucune. Dans son Ramon, il nous inflige, par le menu (c’est le cas de le dire), (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

"Ce n’est pas de Wikileaks que les Etats-Unis ont peur. Ce n’est pas de Julian Assange qu’ils ont peur. Qu’importe ce que je sais ? Qu’importe ce que Wikileaks sait ? Ce qui importe, c’est ce que VOUS savez." — Julian Assange

La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.