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C’EST COMME VOUS VOULEZ !

Ils ne sont riches que parce que vous êtes pauvres. L’adage suivant lequel « un gagnant est un fabriquant de perdants » prend ici tout son sens : vous êtes les perdants, et le jeu est tellement faussé que vous ne pourrez jamais être gagnant, ni vous, ni vos enfants ou vos petits enfants.

Les fonds d’investissements imposent pour leurs actionnaires une rentabilité à deux chiffres totalement déconnectée de la réalité, et l’État par une batterie de mesures fiscales augmente encore leurs profits. La richesse de ces gagnants est obtenue au prix d’un écrasement sans précédent des salaires, des protections sociales, du pillage de l’État et de la destruction des services publics.

L’actionnaire, via les fonds de pension, peut être considéré comme un parasite, il repère une proie riche et en bonne santé, il se colle à elle et lui pompe toute son énergie, toutes ses ressources. Lorsqu’il s’en va il ne laisse qu’un corps à l’agonie, la misère et la désolation. Ce genre d’actionnaire ne crée rien, il pille et détruit ce qui fonctionne. Il demande et obtient également des aides et des subventions de l’Etat : c’est un « parasite assisté » ! Vous, votre famille, et vos biens, n’êtes que des « proies » !

Les grands groupes du CAC40 distribuent plus de 40% de leur bénéfice à leurs seuls actionnaires, et certains atteignent même les 60% ; il faut ensuite retirer les primes mirobolantes des dirigeants, et ce qui reste est partagé entre les millions de salariés qui ont produit les richesses. Quoi qu’en dise Sarkozy le travail ne paye pas, seule la rente rapporte ! Tout son cynisme est dans sa fameuse phrase : « travailler plus pour gagner plus ». Car toutes les mesures qu’il prend sont en faveur du capital, pas du travail.

Dans un pays ou plus de la moitié de la population gagne moins de 1500 euro net et 80% moins de 2000 euros, la baisse continue du pouvoir d’achat est une mauvaise nouvelle, car 70% de la richesse nationale dépend de la consommation. Mais on dirait que les actionnaires, les financiers et le gouvernement n’en ont cure. Ils sont en train de nous jouer une version de « prends l’oseille et tires toi ». Ce qu’il adviendra après n’est pas leur problème, pour l’instant ils se remplissent les poches !

Porter le salaire minimum à 1500 euros par mois est seulement un choix politique. Il faut qu’une partie des fameux gagnants, gagnent moins, ce qui ne les mettra pas sur la paille, rassurez-vous ! Pour cela il faut un gouvernement qui soit du côté des salariés et non assujetti au capital. La décision vous appartient, si vous préférez voter pour ceux qui vous oppressent : c’est votre choix ! Ils ont amassé tellement d’argent qu’ils sont à l’abri du besoin pour les milles prochaines années, et malgré cela s’ils peuvent vous faire les poches, ils le feront : ce sont de grands malades !

La course au profit est également une mauvaise nouvelle pour la planète, car la rentabilité à tout prix est incompatible avec l’écologie. Ce n’est pas non plus une bonne nouvelle pour les peuples du sud, que l’on va continuer à pressuriser. D’ailleurs certains commencent à se révolter contre nos méthodes avec un slogan : « ne nous apportez rien, mais ne nous prenez rien ». On se demande si finalement le but de l’activité économique ne devrait pas être uniquement de satisfaire les besoins de la population en respectant l’environnement, plutôt que créer des emplois et de la richesse à tout prix. Évidement pour cela il faut repenser nos modes de production et de consommation, et surtout sortir du système capitaliste par une redistribution des richesses et le retour du citoyen dans la vie politique....... mais c’est à vous d’en décider, ne laissez pas les autres choisir à votre place.

Article original publié sur http://2ccr.unblog.fr/

Conscience Citoyenne Responsable

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Histoire et Mystifications. - Comment l’Histoire est fabriquée et enseignée...
Michael PARENTI
Analyste politique progressiste de tout premier plan aux États-Unis, Michael PARENTI, docteur en Sciences Politiques de l’Université de Yale, est un auteur et conférencier de renommée internationale. Il a publié plus de 250 articles et 17 livres. Ses écrits sont diffusés dans des périodiques populaires aussi bien que dans des revues savantes, et ses textes engagés l’ont été dans des journaux tels que le New York Times et le Los Angeles Times. Ses livres et ses conférences, informatives et (...)
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« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

John Swinton, célèbre journaliste, le 25 septembre 1880, lors d’un banquet à New York quand on lui propose de porter un toast à la liberté de la presse

(Cité dans : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, NY, 1955/1979.)

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