40 commentaires

Ces personnalités du monde des arts aiment voir souffrir et mettre à mort des taureaux

Arnaud Agnel, comédien ; Olivier Ansellem, photographe ; Pierre Arditi, comédien ; Bartabas, scénographe ; Charles Berling, comédien ; Dominique Bluzet, directeur de théâtres ; Myriam Boisaubert, poète ; Jean-Paul Capitani, éditeur ; Philippe Caubère, comédien ; Mathieu Cesar, photographe de mode ; Yves Charnet, écrivain ; Anne Clergue, galeriste ; Frédéric Coudron, romancier ; Martine d’Anglejan Chatillon, galeriste et productrice ; Patrick de Carolis, journaliste et écrivain ; Hubert de Watrigant, peintre ; Denis Declerck, ancien directeur de théâtre ; Éric Dupond-Moretti, avocat et auteur ; Jean-Pierre Formica, peintre ; Gil Galliot, comédien et metteur en scène ; Pauline Guerrier, sculpteur ; Georges Heinz, professeur des écoles d’architecture ; Kostia, designer ; Marie-Sara Lambert, productrice de spectacles taurins ; Jacques-Olivier Liby, écrivain ; Jean-Marie Magnan, écrivain ; José Manrubia, peintre ; François Marthouret, comédien et metteur en scène ; Marion Mazauric, éditrice ; Vera Michalski-Hoffmann, éditrice ; Françoise Nyssen, éditrice, Loren Pallatier, peintre ; Ernest Pignon-Ernest, plasticien ; Denis Podalydès, comédien ; Diego Ramos, peintre ; Jean Reno, comédien ; Rudy Ricciotti, architecte ; Patrick Siméon, peintre ; Jean Varela, comédien et directeur de théâtres ; Laurent Weil, journaliste.

Pétition publiée dans Le Figaro sous le titre “ La corrida est un art et nul ne doit en être exclu ”.

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COMMENTAIRES  

18/10/2019 11:48 par Georges SPORRI

Ils auraient obtenu ma signature s’ils avaient dit qu’ils aimaient le mode de vie des taureaux de Camargue, les plus libres, les plus beaux et les plus heureux de France. . Qu’ils sont contre la transformation des manades en ferme auberge pour touristes et celle des gardians en flics à cheval. Que la disparition de la race Camargue, ni bonne pour la viande, ni pour le lait, ne serait pas forcément une bonne chose. Mais là, ils utilisent un argument esthétique qui est une question de goût, alors c’est très méchant ! Je dirais même méçant ! Ils vont faire pleurer Onfray, Bardot et tous les jaïnistes franchouillards. C’est hyper maladroit. Ils auraient dû aller plus loin dans l’argumentation en affirmant péremptoirement que l’interdiction d’un spectacle sadique ne fait pas forcément diminuer le sadisme dans la société. Ajoutons que la disparition des corridas ne ferait pas disparaître les représentations de cet art dans les tableaux et les films, les CD et les Vidéos !
Tient ! Je crois que je vais signer ce truc en ajoutant une phrase contre les taxes santé publique anti fumeurs ! Et une approbation du vandalisme anti radars !

18/10/2019 14:35 par Antonio L.

Je ne suis pas pour l’ouverture d’un débat sur les corridas ici, ni sur le voile, ni sur la morale, ni sur les cigarettes, ni sur les barbecues cancérogènes, ni sur le tri « sélectif » (sic) des ordures. Je lis LGS pour autre chose.
Certes, tout ces sujets sont importants, mais d’autres médias les traitent abondamment, comme sujets de diversion.
Pendant ce temps, Macron nous fait les poches et Trump fait la guerre où il veut (enfin, aux pays faibles et pauvres) et quand il veut.
Les toros  ? choyés, dorlotés toute leur vie jusqu’au moment où ils entreront dans l’arène. Le moment cruel.
Mais pourquoi ne parler que de ce cas ?
Des dizaines de milliers d’animaux sont martyrisés, de leur naissance à leur mort : poussins broyés, poulets, porcs et veaux en batteries dans des conditions horribles, bourrés d’antibios et d’hormones de croissance.
Nous n’avons pas tous vu une corrida, mais nous avons tous mangé un animal torturé.
Le combat des anti-corridas devant les arènes sont des combats de merdeux qui se foutent des hommes qui meurent de faim, des enfants qu’on bombarde, qui se foutent des autres animaux, lesquels sont un million de fois plus nombreux et qui meurent sans jamais avoir été aimés, sans une lueur de bonheur, sans avoir vu le ciel et de l’herbe verte, et sans avoir eu une chance de tuer leur bourreau.
Je suis étonné que les anti-corridas n’écrivent pas en écriture inclusive.

18/10/2019 14:54 par Assimbonanga

Hier en rentrant de nuit, je tombe sur trois marcassins regroupés sur le bas côté de la route, avant l’entrée dans le hameaux de X. Plus loin, 1km après le hameau, nouveau groupe de trois marcassins. Ah mais, bon sang mais c’est bien sûr, c’était jeudi et la battue était affichée. Les chasseurs ont peut-être tué la mère.

18/10/2019 15:28 par CAZA

Où donc le Figaro est il allé pour dénicher un tel attelage de "célébrités" hétérogènes et inconnues dont on se fiche éperdument pour tirer l’attelage de la corrida.
Antonio s’interroge sur la place du l’article de B Gensame dans LGS .
Les commentateurs sur LGS ont du talent et les lire est enrichissant.
Il est cependant possible que des militants anti corrida militent aussi contre l’élevage des poules en cage.
On attend avec impatience dans le Figaro une pétition de célébrités contre l’élevage industriel des animaux.
Sur les poules en cages(article sur LGS il y a une 15aine) on peut se demander comment nous en sommes arrivé là.
Revoir "Adieux paysans" documentaire diffusé il y a quelques années sur la 2 dispo sur le Net et réécoutez "La montagne" de J Ferrat
Ils s’y sont mis à plusieurs pour détruire le monde paysan( Bruxelles Crédit agricole Safer Plan Marchal Remembrement Etc)
Sortez vos mouchoirs

18/10/2019 17:29 par Véronique Ollé

Hélas, on va démarrer une discussion sur la pétition sans que LGS la publie.
C’est un comble !

18/10/2019 17:51 par Geb.

Y a qu’à aller la signer sur le site du Figaro. MdR.

Je signerai les pétitions du Figaro sur les "marroniers" quand le Figaro publiera les pétitions du BDS ou de la République Bolivarienne, ou sur Assange.. Etc..

Et ceci qu’elles soient publiées par LGS ou pas.

Je n’aime pas voir souffrir les animaux mais encore moins voir souffrir les Palestiniens ou Vénézueliens ou ceux qui dénoncent les crimes des "Amis du Figaro"...

Voir un torchon qui a des milliers de litres de sang des Peuples sur ses pages appeler à pleurer sur les toros, ça donne juste envie d’aller se manger une gardiane du même animal aux Saintes-Maries de la Mer.

Alors, comme je suis organisé et n’aime pas perdre mon temps, je commence par les priorités.

18/10/2019 18:50 par Xiao Pignouf

Georges, on pourrait faire des corridas sans tuer ni même mutiler le taureau. Des banderilles qui ne transpercent pas, c’est pas un concept futuriste. Un gars avec un drap rouge qui fait mumuse avec un taureau, c’est cool, et ça fait un peu de sport pour le bovin les week-ends, et c’est signe d’une bonne qualité de vie. Mais le saigner est optionnel surtout s’il n’y a rien à bouffer à part les couilles ou les oreilles. Si certains trouvaient ainsi la corrida moins excitante, ce serait bien là la preuve que c’est la vue du sang qui les excitent, ces salopards.

18/10/2019 19:52 par Pie Niouf

Eh bien moi je suis contre ceux qui sont pour la barbarie de la corrida et pour ceux qui veulent faire de la corrida un art ; je dirais même plus, c’est mon avis et je le partage.
Inutile de me lancer vos banderilles, je suis déjà hors de portée.

19/10/2019 09:40 par Georges SPORRI

@ Xiao Pignouf / On pourrait aussi faire des corrida modernisées style "massacre à la tronçonneuse" avec le sang qui giclerait plus fort et remplacer les taureaux par des rhinocéros élevés dans les 1100 étangs des Dombes grâce au réchauf Klimatik... Munis eux aussi de tronçonneuses, les moralistes pourraient s’interposer...

19/10/2019 10:00 par J.J.

Antonio L@ Nous n’avons pas tous vu une corrida, mais nous avons tous mangé un animal torturé.
Nos ancêtres chasseurs cueilleurs tuaient et étaient par la force des choses obligés, à cause de leurs armes primitives, de torturer plus ou moins leurs proies. Question de vie ou de mort ! Ou je tue pour me nourrir, ou je crève de faim. On a pris la suite, critiquable c’est vrai, mais quelle solution ?
Mais pourquoi tuer ET torturer sous un pseudo prétexte esthétique ou religieux des animaux ?
Il est vrai que vu la cruauté de certains humains, et parmi les plus puissants, envers leurs semblables, on ne peut s’étonner de rien.
Alors les animaux, pour certains, savent-ils seulement que ça existe ?

Sur un autre sujet, n’oubliez pas :
https://www.referendum.interieur.gouv.fr/

19/10/2019 11:30 par latitude zero

Le GS
Je trouve ( suis je le seul ?) que les déformateurs récurrents de pseudo devraient être "modérés" .... supprimés !
En ce moment, un contributeur , que j’apprécie personnellement mais peu importe, en est la cible et il devrait être défendu.
A terme des commentateurs sincères pourraient se dégoûter et quitter le GS , laissant progressivement la place à d’autres personnages peu reluisants !

Je dépose un projet de"loi anti- usurpateur-déformateur de pseudo" , afin de faire évoluer la charte du GS.

19/10/2019 13:08 par François de Marseille

@ Veronique Ollé : le lien vers la pétition est en bas de l’article.

19/10/2019 15:28 par Bernard Gensane

Antonio, lecteur, du GS, écrit – et je suis plutôt d’accord avec lui – « Je ne suis pas pour l’ouverture d’un débat sur les corridas ». Pour moi, le débat est clos depuis ce jour de mon adolescence où j’ai été traîné de force à une corrida où officiait El Cordobés, fou et génial en tant que torero, happé par le franquisme, contrairement à Manolete ou Luis Miguel Dominguin. El Cordobés venait d’un milieu très modeste (son père était un ouvrier républicain), les deux autres de familles relativement aisées. Le front renversé dont je reparlerai plus bas.

Par cette démarche nullement « morale » mais politique, je souhaitais interroger, dans les colonnes du Grand Soir qui est, rappelons-le, un “ Site d’Information ”, une liste de signataires. Contrairement à ce que dit un lecteur, nous ne sommes pas en présence d’un « attelage de “ célébrités ” hétérogènes et inconnues ». Ces personnalités sont connues, au minimum dans leur chapelle. Á commencer par Dupont-Moretti, cet avocat qui sauve plus volontiers des humains coupables que des animaux innocents.

J’ai été également interpellé par le fait qu’une bonne minorité de ces esthètes étaient de gauche, comme par exemple Ernest Pignon-Ernest, ancien membre du parti communiste, cégétiste, mélenchoniste ayant appelé à voter pour la liste Brossat lors des dernières élections européennes. Mais, après tout, Picasso assista à de nombreux massacres de taureaux avant de les sublimer sur la toile ou en des sculptures.

Lorsque j’avais une douzaine d’années, je ne m’intéressais guère aux langues. En revanche, je connaissais bien l’abattoir d’Hénin-Liétard où m’emmenait de temps en temps le père d’un copain, boucher de son état. J’y ai assisté, il y a une soixantaine d’années donc, à des scènes insoutenables. Quand je parvenais à demander pourquoi une telle sauvagerie existait, on me répondait – sans tout de même aller jusqu’à évoquer une démarche artistique – qu’on ne pouvait pas faire autrement. De fait, l’horreur était dans le mot : dans un abattoir, on « abat ». L’anglais va encore plus loin avec slaughterhouse : le verbe to slaughter charrie des notions de massacre, de tuerie, de carnage. L’allemand est bien aussi, avec Schlachthof (même origine anglo-saxonne que slaughter), qui évoque des concepts de combat, de bataille, de guerre. Le simple fait de prononcer correctement schlacht vous arrache la gueule, alors que slaughter est presque doux. Quant à la langue espagnole, elle dit tout avec matadero.

Les combats sont parfois menés à front renversé. Je me souviens comme si c’était hier des premières prises de parole, vers 1960, de Brigitte Bardot, alors au faîte de sa gloire, contre la violence infligée aux animaux. D’être déjà bien à droite ne l’empêchait pas de prêcher dans le désert, tout en laissant entendre au public complètement incrédule que ce combat était plus important que sa carrière d’actrice. Je me souviens également très bien des réactions du bon peuple du genre « occupe-toi de tes fesses », « Brigitte, sois belle et tais-toi ». Dans sa lutte, Bardot fut toujours soutenue par Delon et Belmondo. Comme quoi…

Cela dit, Anne Clergue (la fille de Lucien), Charles Berling, Bartabas (qui préfère ses chevaux aux taureaux et aux intermittents du spectacle), François Marthouret, Philippe Caubère, ça fait tout de même mal aux seins, comme on disait quand j’étais gosse.

19/10/2019 15:50 par Georges SPORRI

@ Bernard Gensane / Les abattoirs sont des hauts lieux de la surexploitation des ouvriers... La solution c’est 8000 sovkhozes dans les 8000 plus petits villages dont 8000 lieux d’abattage. Mais quand je dis ça on me répond avec des niaiseries édifiantes sur l’agriculture familiale et paysanne qui est mucho romantica mais n’est ni communiste, ni la solution.

19/10/2019 16:43 par Assimbonanga

Et allez, ça le reprend ! Georges, communique-nous la liste des villages élligibles à ton projet, té. Ca fera avancer ton schmilblick.
Tu prends en compte aussi le "la terre à ceux qui la cultivent". C’est un classique mais qui peut s’avérer utile dans ton raisonnement : n’oublie pas qu’on parle d’un pays réel, la France, avec des gens réels. Ils existent déjà et se bagarrent avec la vie, comme nous tous. Ce sont des acteurs de la vie quotidienne, des citoyens. Tiens-en compte dans ton projet ! Ou sinon, tu tombes dans le totalitarisme, avec des décrets tombés d’en haut, avec des chiffres totalement absurdes, à la louche. Pourquoi 8000 ? STP, sors du délire ! Le monde paysan existe déjà. Ce n’est pas ton île imaginaire. Ou alors, commence à faire des conférences pour lever des volontaires à ta science fiction !!!
Comment veux-tu qu’on nous prenne au sérieux avec de pareilles divagations ?

20/10/2019 11:55 par Georges SPORRI

@Assimbonanga / Tu crois vraiment que la désertification rurale n’existe pas ? Ignores tu vraiment l’existence d’un système FNSEA + entreprises du BTP + maires de droite qui vérole beaucoup de villages (au moins 8000) ? Pourquoi désires tu que les 5 millions de chômeurs (sur 7 millions) qui n’ont strictement aucune perspective soient stockés dans des banlieues surfliquées ? Et tous ces villages sans école, sans poste, sans point de ravitaillement, sans bar et avec, souvent, une seule exploitation agricole... ça te fait pas flipper ?

20/10/2019 15:17 par cunégonde godot

Sur la même "ligne" qu’Antonio L...
Et que les signataires possèdent ou non telle ou telle "carte" me laisse de marbre...

20/10/2019 18:06 par Assimbonanga

@Georges, je vois que tu t’opiniâtres. Je te remercie de me dresser un tableau descriptif du monde agricole, tu as dû remarquer que je ne savais rien. Ouarf, ;)))
Quel est ton plan ? Comment vas-tu organiser ta colonisation massive de 8000 villages ? Et convaincre les urbains d’y aller se faire ch... ? Tu sembles très avancé dans ton projet. Face à l’appropriation des terres par l’agriculteur survivant qui a agrandi son exploitation, que comptes-tu faire ? As-tu des soutiens fermes , une équipe autour de toi, dans ce formidable retour à la terre ?
Est-ce que tu es abonné à Campagnes Solidaires ? Je te le recommande. Personne ne détient LA solution, ni la science infuse, mais ce magazine offre la possibilité de s’informer sur les gens, ceux qui ne se sont pas soumis à la FNSEA.

20/10/2019 19:40 par Ivan Propez

Cet "article" est du niveau du Monde sur le Venezuela, un titre fielleux tient lieu de "vérité".
Pourquoi aimer les courses de taureau c’est "aimer voir souffrir les animaux" ?
Moi j’aime les courses de taureaux et je n’aime pas voir souffrir les animaux, et je n’aime pas qu’un torero soit blessé et encore moins qu’il meure.
J’admets qu’on n’aime pas les courses de taureaux, mais beaucoup moins qu’on déverse des âneries en permanence sur ce spectacle et ceux qui le goutent.
Et je ne vois pas trop ce que ça vient faire dans le Grand Soir.

21/10/2019 10:51 par Georges SPORRI

@ Assimbonanga / Tu n’as pas l’air de savoir que les maires des villages reçoivent de nombreux courriers de chômeurs, travailleurs précaires, jeunes retraités ... pour s’installer. On répond à ces gens d’aller se faire foutre sauf s’ils ont assez de fric pour se faire construire une saloperie du BTP rural.

21/10/2019 12:14 par guy

@ ivan propez
"....Et je ne vois pas trop ce que ça vient faire dans le Grand Soir."
..un peu comme votre commentaire .....

21/10/2019 12:25 par Assimbonanga

C’est quoi les restaurants gastronomiques étoilés à Arles ? Pardon : en Arles, c’est comme ça qu’il faut dire pour être chic. Ce petit groupe de bourgeois select a pour centre le milieu arlésien, frère jumeau estival de la bourgeoisie parisienne.
Cette pétition sent la fin de banquet qui aurait mal tourné. Certains regrettent peut-être déjà cet élan irréfléchi dans l’empressement d’un t’es pas cap ou chiche qu’on le fait ?

21/10/2019 12:34 par Assimbonanga

Faut-il nécessairement illustrer l’horreur par une photo horrible, sanguinolente ? Nous, lecteurs fidèles, devons nous imposer la vision d’horreur pour être bien certains que des incultes n’ayant jamais entendu parler de corrida et qui passeraient par hasard sur ce site soient tenus informés de la hideur de ce sport culturel, des fois qu’il existe quelque part un imbécile heureux qui ne saurait pas de quoi il retourne ?
Surlignage photographique redondant et subi par un lectorat capable de conceptualiser, comme la plupart des êtres humains d’ailleurs, sans qu’on leur mette la tête dans le caca pour être certain qu’il connaisse l’odeur de ce matériau...
Une vache camarguaise et son veau dans un décor champêtre pourrait tout autant illustrer le propos, voir davantage !

21/10/2019 14:14 par Albert-Nord

La mort rituel d’un "toro" dans une arène ne me choque pas plus que la mort du mamouth assasiné par sapiens dans la toundra il y 30 000 ans.
Ce qui me choque c’est le silence sur les 500 000 enfants irakiens morts parce que « ça en valait la peine » (M. Albright).
Et je ne vous ferai pas l’inventaire macabre sur un siècle des turpitudes du capital.

Perso : j’adore Philippe Caubère
et Arnaud Agnel, comédien ; Olivier Ansellem, photographe ; Pierre Arditi, comédien ; Bartabas, scénographe ; Charles Berling, comédien ; Dominique Bluzet, directeur de théâtres ; Myriam Boisaubert, poète ; Jean-Paul Capitani, éditeur ; Mathieu Cesar, photographe de mode ; Yves Charnet, écrivain ; Anne Clergue, galeriste ; Frédéric Coudron, romancier ; Martine d’Anglejan Chatillon, galeriste et productrice ; Patrick de Carolis, journaliste et écrivain ; Hubert de Watrigant, peintre ; Denis Declerck, ancien directeur de théâtre ; Éric Dupond-Moretti, avocat et auteur ; Jean-Pierre Formica, peintre ; Gil Galliot, comédien et metteur en scène ; Pauline Guerrier, sculpteur ; Georges Heinz, professeur des écoles d’architecture ; Kostia, designer ; Marie-Sara Lambert, productrice de spectacles taurins ; Jacques-Olivier Liby, écrivain ; Jean-Marie Magnan, écrivain ; José Manrubia, peintre ; François Marthouret, comédien et metteur en scène ; Marion Mazauric, éditrice ; Vera Michalski-Hoffmann, éditrice ; Françoise Nyssen, éditrice, Loren Pallatier, peintre ; Ernest Pignon-Ernest, plasticien ; Denis Podalydès, comédien ; Diego Ramos, peintre ; Jean Reno, comédien ; Rudy Ricciotti, architecte ; Patrick Siméon, peintre ; Jean Varela, comédien et directeur de théâtres ; Laurent Weil, journaliste.

21/10/2019 15:29 par Georges SPORRI

@ Assimbonanga / Article sur mai68.org ... http://mai68.org/spip/spip.php?article11618

22/10/2019 09:20 par Assimbonanga

@Georges... Des gens pensent que pour s’installer dans l’agriculture, il faut demander au maire ? Que le maire va faire quelque chose ?

22/10/2019 09:58 par Assimbonanga

Les signataires ci-dessus sont typiquement des bourgeois, animés d’une mentalité particulière et qui se confortent entre eux. Ils devraient se méfier de certains penchants qui les attirent vers la médiocrité. Macron marine dans un petit monde de bourgeois fabricants de macarons. Le cuisiner de l’Elysée vient de s’illustrer lui-aussi dans le genre : traiter les cheminots de feignants. On imagine l’ambiance au château ! Si Macron se laisse bercer par cette fraction du petit peuple, on est mal. Donc oui, on est mal.
Et voir que ce gouvernement laisse s’étriper entre eux flics et pompiers, dans des accès d’autoritarisme et de testostérone, sans guide au sommet, on se demande comment un Etat peut tenir dans un tel relâchement intellectuel, une inconséquence des décisions, une absence d’éthique et de limites.
 Un pompier de Dijon blessé lors d’une manifestation à Paris
 Policiers contre pompiers, Là-bas.
Notons au passage que plaindre des animaux n’est pas incompatible avec plaindre les humains. Michelle Tirone en est justement l’incarnation. En elle, se partagent l’amour des animaux et celui des humains ordinaires.

22/10/2019 11:05 par Georges SPORRI

@ Assimbonanga / Non ! Ils veulent seulement devenir des habitants, avec leurs RSA ou leurs mini-retraites. Ils finissent parfois par y parvenir... Mais c’est compliqué si ils veulent changer de région. Une politique volontariste de réanimation de la ruralité faciliterait ces projets très nombreux (logements meublés ou financement des déménagements par la CAF ...). En général ces gens là ne veulent pas aller n’importe où. Le romantisme type Ardèche - Cévennes n’est accessible qu’aux Lyon - Grenoble - Valence - Nîmes ... Les parisiens, lillois et autres calaisiens viseront la Creuse ou l’Ariège ... Mais les plus réalistes essayeront des régions où ils connaissent quelqu’un quitte à se retrouver autour d’Aurillac ou dans les Vosges !

22/10/2019 12:40 par echoes

De ce point de vue, cad celui de l’article, il est peu surprenant que la clique des saltimbanques, dont Arditi ancien groopie PS converti et zélote Macronien, se soit abstenue de toute manifestation ou réprobation (hormis G Darmon) à la suite des brutalités et mutilations infligées par les milices d’état lors des diverses manifs GJ *,
ceux là même pour qui les pétitions et indignations puissamment relayées par la presse faisaient figure de rite, de passage obligé, au même titre que l’évasion fiscale.

*Manifestants issus du peuple, bétails destinés à des séances dignes de spectacles sado-maso, qu’importe l’odeur ou l’horreur face au plaisirs partagés, la délectation suscitée par la vue du sang.

Ainsi ce massacre à ciel ouvert se justifierait par le maintien d’une race bovine sans quoi elle disparaitrait, ainsi que probablement les éleveurs et organisateurs grassement subventionnés par les deniers publics et européens,
idem les canards et oies gavées sous-produits d’un met recherché et probablement toute la production animale en batterie.

Devons nous en conclure que le libéralisme économique sous toutes ses formes contribue au maintien des prolétaires dans leur condition de plus en plus précaire sans lequel il ne seraient d’aucune utilité ?

23/10/2019 11:02 par Assimbonanga

@Georges, Il existe quelques petits patelins où le maire s’échine à maintenir son école et son appartement social, mais bon, faut y tomber dessus !
Hier, les ploucs de souche cherchaient à se faire re-aimer. Ils étaient en lutte contre "l’agri-bashing". Je ne sais pas s’ils auront réussi auprès de l’opinion publique mais ce qui compte pour eux, c’est de faire pression sur le ministre, Didier Guillaume actuellement, et le président, le très souchien Macron le petit macaron qui envoie des cartes postales anti-migrants depuis Mayotte. La FNSEA, c’est le lobby agro-industriel dépendant aux phyto. Macron et les agriculteurs, quel duo vocal par delà les océans !
L’agribashing, une fable qui freine l’indispensable évolution de l’agriculture

23/10/2019 17:33 par Georges SPORRI

@Echoes / Sais tu que cette année le forum de Davos a décidé de "subventionner" la cause "animale" ? Crois tu vraiment qu’interdire les corridas fera diminuer le sadisme social (management, état policier ...) ? Pourquoi veux tu que tous les spectacles soient propres, doucereux, et sentent bon ? Zèle de purificateur ?

24/10/2019 20:37 par echoes

G
Rien ne rachète on ne justifie rien.
La boxe sous ses diverses formes les arts martiaux, le rugby n’ont rien de doucereux.
Les rites sacrificiels d’animaux sont universels, en Chine durant certaines festivités des animaux sont plongés vivants dans des bassines d’huile bouillante, en Asie du Sud Est il se pratique l’arrachage de tête d’oies suspendues par les pattes, les safaris africains sont une marque de reconnaissance des riches occidentaux,
à chacun ses plaisirs.
La nature de l’espèce humaine possède aussi sa part animale, ceci dit sans la moindre sensiblerie, justifiant conséquemment qu’elle soit traitée comme telle par une partie de ses semblables, l’atavisme se conjugue parfois harmonieusement avec le conditionnement mental.
Les amateurs esthètes devraient solliciter l’ouverture des abattoirs au public afin de satisfaire leurs goûts raffinés,
qu’en pensez vous ?
n.b. La corrida, du moins dans ses pratiques courantes du Sud de l’Europe, est proscrite dans la plupart des pays d’Amérique Latine, depuis de nombreuses années,
ces peuples ont encore des progrès à réaliser au plan culturel avant de nous égaler selon les critères que vous semblez énoncer et défendre.

25/10/2019 18:58 par Xiao Pignouf

@Georges

Le bonheur animal n’a en aucun cas à être lié au bonheur humain. Ce sont deux causes parallèles, pas convergentes. L’un n’est pas davantage conditionné à l’autre. Quoiqu’on ait quand même ce dicton : qui déteste les bêtes déteste les hommes... On peut à la limite considérer que le premier n’a pas l’urgence du deuxième. Mais instaurer une telle hiérarchie ne plaira pas à tout le monde.

Cela étant, la corrida, comme certains sports, est quand même un fort marqueur social. Les prolos n’y vont pas à ce que je sache, sauf à aller ramasser les crottes et nettoyer le sang des pauvres bovins. La corrida serait donc un « sport » (ça l’est en tout cas davantage qu’un art) pour les bourgeois en mal de sensations fortes.

Je plains un des commentateurs précédents qui arrive à vivre à ce point en contradiction avec lui-même : il aime la corrida alors qu’il n’aime pas voir les animaux souffrir et, le comble, verse une larmichette quand le torero meurt (si rarement).

@Albert-Nord

Ce qui me choque c’est le silence sur les 500 000 enfants irakiens morts parce que « ça en valait la peine » (M. Albright).

Ben justement, c’est précisément de cela dont traite cet article : vous qui aimez tant Philippe Caubère qui aime tant voir le sang couler dans une arène, parce que ce n’est qu’un vulgaire quadrupède, l’avez-vous entendu dire quoi que ce soit des enfants irakiens ? Des enfants yéménites ? Des palestiniens ? Des Gilets jaunes éborgnés ?

C’est le silence de cet entre-soi culturel et artistique engraissé par le peuple qui est assourdissant. Feindre de ne pas voir les souffrances des gens de peu (leur public) sans qui ils ne seraient rien tout en se repaissant de celle d’un toro, voilà bien quelque chose de fondamentalement dégueulasse relevant presque de la psychopathologie.

26/10/2019 00:51 par Georges SPORRI

@ Xiao Pignouf / Parmi les signataires = Ernest PIGNON-ERNEST qui a utilisé son art pour protester contre le jumelage NICE - LE CAP, les taudis ...etc. Il a aussi collé des affiches de cadavres de communards sur les escaliers du Sacré Chœur ...etc. Alors il est peut être un artiste bourgeois, mais son œuvre ne fut pas inintéressante (voir ça sur Google Images).
Sinon je fais l’hypothèse, comme Paul LAFFARGUE, que la sensiblerie niaiseuse face à la souffrance animale sert forcément de cache sexe au "sadisme passif" face à la surexploitation des classes exploitées et dominées. Mettre en relation les débats passionnés contre la corrida et l’indifférence abjecte sur des sujets comme les suicides chez France Télécom, les éborgnés, la répression des ZADistes...

26/10/2019 09:50 par Xiao Pignouf

Georges, comme d’habitude, et je soupçonne que ça soit juste par esprit de contradiction, vous faites preuve d’une mauvaise foi à toute épreuve et, stratégie habituelle chez vous, vous raillez votre interlocuteur.

Primo, il n’y a pas de débat passionné sur la corrida ici, on discute, simplement, en donnant son avis. Vous pensez que la controverse sur la corrida est secondaire, soit, et je vais vous dire, je suis même d’accord avec vous. Il y a largement plus urgent que ça. Mais cela n’empêche pas de pouvoir donner un avis mesuré sans que vous vous moquiez systématiquement des mêmes catégories de personnes : celles qui se soucient un chouïa de l’environnement ou de la condition animale. D’une seule et unique manière : en prétextant, au mépris de la moindre connaissance de l’autre, que ces mêmes personnes se soucieraient bien davantage de la faune et de la flore que du malheur humain. D’ailleurs, ces Zadistes, vous les utilisez au gré de vos besoins argumentatifs, car pour vous un coup ce sont des rebelles sans cause, un coup ce sont des martyrs de la répression.

Ensuite, pour étayer votre propos, vous vous référez à Lafargue qui aurait écrit « que la sensiblerie niaiseuse face à la souffrance animale sert forcément de cache sexe au "sadisme passif" face à la surexploitation des classes exploitées et dominées. » Ok. Là, on sourit un brin. Car c’est mot pour mot, ce que vous auriez pu dire, vous. Le problème, c’est que, contrairement à vous, Lafargue a vécu au XIXème siècle et que depuis, la condition animale a beaucoup évolué et cette sensiblerie niaiseuse (comparée à votre taux de testostérone, j’imagine) s’est très largement démocratisée. Il est indéniable que ceux que visait Lafargue, dans ces propos qu’il aurait tenus, c’est la bourgeoisie qui portait plus de soins et d’attention à leurs animaux de compagnie qu’à leurs éventuels employés. C’est une réalité facile à imaginer.

Seulement, aujourd’hui, même les classes populaires ont des animaux de compagnie, auxquels ils consacrent parfois des budgets conséquents. Je pense que parmi eux s’en trouvent certainement beaucoup qui seraient en mesure de s’indigner devant le spectacle de la corrida, même si à la fin de la journée, ce n’est pas la chose la plus importante.

Pourtant, je dois quand même admettre que votre point de vue est sacrément tarabiscoté : les prolétaires (dont je suis) se complaisent en fait dans un genre particulier de masochisme consistant à subir avec un plaisir inavoué leur propre exploitation du simple fait qu’ils éprouvent de l’amour pour leurs chiens ou leurs chats et qu’ils pourraient potentiellement ne pas aimer un genre de tradition aussi virile que la corrida. Je vous dois combien pour cette séance de psy ?

Oui, Georges, Picasso et Cocteau aussi ont adoré la corrida, et je vous rassure, comme il m’en faut beaucoup plus pour renier une oeuvre, je les considère toujours comme de grands artistes.

26/10/2019 13:30 par Georges SPORRI

@ Xiao Pignouf / Le texte de Paul Lafargue est titré "Le sentimentalisme bourgeois", très facile à trouver !

26/10/2019 14:07 par legrandsoir

Il mériterait d’être publié sur LGS, tiens.

27/10/2019 07:14 par Xiao Pignouf

@Georges, merci, je suis allé le lire, et finalement je pense que ce que dit Lafargue est tout à fait applicable aujourd’hui.

Mais cette société qui a si bien réussi à paralyser les travaux des physiologistes anglais n’entend pas intervenir pour troubler les plaisirs des riches. Le pigeon shooting (le tir au pigeon) où l’on blesse et mutile des milliers de pigeons apprivoisés, pour l’amusement de quelques aristocrates imbéciles

Remplacez les pigeons par les toros.

27/10/2019 10:23 par Georges SPORRI

Le tir aux pigeons était une activité ridicule car cet animal se défend à peine plus qu’une poule. Comparaison n’est pas raison !

27/10/2019 18:16 par Xiao Pignouf

ah Georges, faut-il que vous ayez toujours le dernier mot ! Je parlais du texte, sans l’idée de comparer les pigeons aux toros !

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