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Colombie : une société qui en a assez de la guerre

Foto Sill Scaroni

Les accords de paix sont actuellement boycottés par l’extrême-droite, bien que les FARC et le gouvernement de Santos continuent d’avancer vers la résolution du conflit. Cependant la principale force qui pousse vers la paix sont ceux et celles qui bougent dans une société qui en assez de la guerre.

On est entré en période pré-électorale. On parle de candidatures et de présidentiables, de réélection du président Juan Manuel Santos ; on parle de la Havane, des accords signés et de ceux en attente, on dit que la paix se profile enfin à l’horizon. En mars, le nouveau Congrès (parlement) sera élu et en mai ce sera le tour la présidentielle.

Le plus important, c’est qu’à la Havane, on a décidé de ne pas précipiter la conclusion des accords de paix avant les élections pour des raisons de calendrier, mais il est évident qu’un nouveau mandat de Santos permettrait de boucler le tout.

On parle, et abondamment, de la résolution récente du Procureur Général de la République qui a destitué et interdit de charges électives pour quinze ans le maire de Bogota, le progressiste Gustavo Petro. Il s’agit du coup le plus rude porté à ce jour aux accords de paix tissés laborieusement par le gouvernement et les FARC depuis un an. Mais la société n’est plus disposée à tolérer des démonstrations d’autoritarisme.

Symptomatique de la nouvelle étape que traverse le pays, l’année 2013 a été l’année de la protestation sociale, qui a vu se mobiliser un large éventail d’acteurs : des paysans et agriculteurs jusqu’aux travailleurs de la santé et aux enseignants. Comme si le début des négociations de paix avait été en même temps le début du dégel d’une société retranchée et craintive, après six décennies de conflit armé.

En novembre, deux évènements sont venus modifier le scénario : on a conclu un accord sur le second point des négociations de la Havane sur la participation politique et le président Manuel Santos a décidé de se porter candidat à la réélection, pour laquelle il part sans conteste favori bien qu’il soit peu probable qu’il gagne dès le premier tour. Et en toile de fond, de grandes manifestations dans tout le pays pour protester contre la violence faite aux femmes.

La Colombie affiche des chiffres très élevés de violence machiste et pas uniquement à cause du conflit armé. Chaque jour, 245 femmes sont abusées, 26 mille se sont retrouvées enceinte par viol entre 2001 et 2009, on compte presque deux millions de femmes déplacées, 30 pour cent ont quitté leur foyer à cause de la violence sexuelle et 25 pour cent ont souffert à nouveau d’abus là où elles se sont réfugiées. Des centaines de milliers d’entre elles descendent dans la rue, sans peur, pour dénoncer les responsables.

Les accords de paix

Le premier accord conclu concerne la terre. Le deuxième, qui vient d’être signé, a porté sur la participation politique, selon les observateurs c’était le plus complexe. Le 6 novembre les FARC et le gouvernement ont publié un communiqué dans lequel ils assurent être parvenus à un consensus sur trois thèmes : droits et garanties pour l’exercice de l’opposition politique, « et en particulier pour les nouveaux mouvements qui naîtront suite à la signature de l’accord final ».

Par ailleurs, ils se sont mis d’accord pour de nouveaux mécanismes de participation citoyenne, "en comptant ceux pour la participation directe aux différents niveaux et sur différents thèmes" ; et des mesures effectives pour promouvoir la participation politique à tous niveaux, en particulier de "la population la plus vulnérable", à conditions égales et avec des garanties de sécurité.

On peut dire que ce sont de belles paroles qu’emportera le pragmatisme politique. C’est possible. Cependant, jamais les parties n’étaient allées aussi loin. L’accord avance lentement, pas à pas, et trace petit à petit les contours ce qu’il définit comme une « ouverture politique » à la fin du processus.

Il met en place la formation de conseils pour la réconciliation et la cohabitation à caractère territorial et, peut-être un point clef, des circonscriptions transitionnelles spéciales vers la paix pour « promouvoir l’intégration territoriale et l’inclusion politique de zones spécialement touchées par le conflit et l’abandon, de façon à ce que pendant une période de transition, ces populations aient une représentation spéciale à la Chambre des représentants ».

Selon l’analyste Juanita León, l’idée de démocratie directe introduite dans l’accord, est le point décisif. Face au schéma de représentation défendu par le gouvernement, les FARC ont proposé que l’on offre des garanties à la participation des mouvements sociaux comme ceux des étudiants, des indigènes et des paysans. [1]

Mais ce sont les circonscriptions spéciales qui peuvent donner une représentation parlementaire aux FARC. Il s’agit de onze zones qui pendant un temps déterminé pourront présenter leurs représentants qui ne seront élus que par les citoyens de ces régions. "Cet accord" ; soutient la directrice du site La Silla Vacía (La Chaise vide), "est très significatif car il peut modifier de puis le « bas » le système électoral lui-même, puisque la participation des gens serait beaucoup plus directe en termes de planification, de supervision, et de choix de ceux qui arrivent au Congrès ».

Certaines zones particulièrement conflictuelles, comme le Catatumbo à la frontière avec le Venezuela, où s’est produit un puissant mouvement paysan il y a quelques mois, et le Cauca dans le sud, base du mouvement indigène Nasa, pourraient faire partie de ces circonscriptions en plus des zones de réserve paysanne.

Parallèlement, le groupe armé aurait accepté la ”remise des armes”, un point plus que délicat dans la mesure où certains chefs de la guérilla ont affirmé en leur temps, qu’on ne verrait pas de photos d’eux en train de remettre leurs armes. Cependant, si les accords de paix garantissent une représentation parlementaire consistante aux FARC, par décret ou par le biais des circonscriptions spéciales, en plus d’une insertion institutionnelle dans les régions où elles ont une présence plus forte, l’abandon des armes pourrait se justifier face à leurs bases paysannes.

Du fait de l’accord trouvé sur le second point, point clef à tous points de vue, le gouvernement se place en position favorable, ce qui a permis à Santos d’annoncer sa candidature à la réélection. Les FARC sont aussi gagnantes, en obtenant l’introduction de changements significatifs qui « garantissent la participation politique de leurs bases sociales ». [2].

Vers la résolution du conflit

Le prochain point à négocier portera sur la substitution des cultures illicites par des cultures légales. Santos a abordé le sujet lors de sa rencontre avec Barack Obama le 3 décembre à Washington. Le président US a exprimé un soutien sans faille au processus de paix. Et Santos a reconnu la veille, lors d’une conférence à l’Université de Miami, qu’il avait proposé de discuter ce thème dans les pourparlers « parce que les FARC ont toujours dit qu’elles ne sont pas par vocation des trafiquants de drogue et qu’elles n’ont utilisé le narcotrafic que comme moyen de financement d’une guerre politique et que si on aboutissait à un accord, elles ne continueraient pas le trafic ”[3].

Du côté de la gauche, le journaliste Alfredo Molano affirme que l’État doit financer la transition de certaines cultures vers d’autres, « parce que non seulement il n’a pas empêché mais facilité le remplacement du café, du maïs et du riz par la marijuana, la coca et le pavot. L’origine de la tragédie qui a fait couler tant de sang, est à chercher dans le renvoi constant de la réforme agraire aux calendes grecques » [4].

Rappelons que ce n’est pas par hasard que le pacte de Chicoral a coïncidé avec le début des cultures de marijuana. En 1972, une réunion entre libéraux, conservateurs et propriétaires terriens éleveurs, producteurs de riz et de bananes a eu lieu dans le département de Tolima, convoquée par le président conservateur Misael Pastrana.

Le but était d’arrêter le nouveau mouvement paysan regroupé dans l’Association nationale des utilisateurs paysans, impulsée à partir de 1968 par le président d’alors Carlos Lleras Restrepo, qui cherchait à faciliter l’accès à la terre pour les paysans dans l’objectif de freiner le mécontentement rural et d’isoler les guérillas.

Molano fait remarquer que le pacte de Chicoral a constitué une contre-réforme agraire qui a permis aux grands propriétaires de réprimer par la force, avec l’aval de l’État, la tentative des paysans d’envahir leurs terres.

À la différence de ses voisins, la Colombie n’a jamais connu de réforme agraire. Il y en a eu au Pérou et en Equateur, réalisées par les gouvernements militaires poussés par des mouvements paysan-indigènes forts. On a fait deux grandes réformes agraires au Mexique et en Bolivie sous l’impulsion de révolutions nationales. Même en Argentine et au Brésil, dans les années 1930, le centre de l’économie s’est déplacé des mains des grands propriétaires vers l’industrie, ce qui a facilité la modernisation du secteur agropécuaire.

Mais en Colombie, l’hégémonie d’une oligarchie foncière réactionnaire et invaincue a poussé les paysans à se défendre par les armes, notamment ceux des zones de colonisation.

Il ne sera pas aisé de revenir en arrière dans cette histoire, comme le fait remarquer le directeur du centre de recherches et d’éducation populaire, Luis Guillermo Guerrero. Il explique que même si la paix doit se faire au niveau national, il est indispensable de la construire « à partir des territoires et régions qui ont connu de façon sévère le conflit armé » ; c’est-à-dire devenir réalité dans « les zones paysannes, les réserves indigènes, les territoires des conseils communautaires noirs, les zones agro-industrielles et énergético-minières, les centres urbains les plus touchés par le conflit urbain » [5].

C’est dans ce sens que Molano relève un double problème : en finir avec l’économie de la coca qui est devenue prédominante dans la région du Pacifique et alimente la guerre, et parallèlement redéfinir les politiques minières et de l’agro-élevage, ce qui aboutit à l’anéantissement du traité de libre-échange Colombie-USA [signé en 2006 mais non encore ratifié par le parlement colombien, NdE]. Pour cette raison, "le gouvernement doit accepter que l’on ne peut régler les choses sans sacrifier quelque chose qui, au regard du problème, est peu de chose". [6]

C’est certain. Mais pour de larges secteurs du patronat, surtout le plus traditionnel lié à la terre, ce qui « est peu » pour l’opinion, est trop pour eux.

Un bon exemple, c’est la non-participation des organisations patronales au « Forum National sur la résolution du problème des drogues illicites » tenu du 24 au 26 septembre à Bogota, dans le cadre des négociations gouvernement-FARC. Plus de mille représentants d’ organisations sociales, non gouvernementales et universitaires y étaient venues de tout le pays. [7]

Ni les entités financières ni les éleveurs n’ont assisté au forum organisé par l’ONU, même si les industriels regroupés dans l’Association Nationale des Entrepreneurs l’ont fait. La Société des agriculteurs de Colombie a manifesté son désaccord avec une médiation de l’ONU lors de la grève agraire d’août et septembre, son porte-parole assurant que « ces grèves sont organisées par les FARC [8]. »

Il est évident qu’une partie non négligeable de la classe entrepreneuriale reste ancrée dans la logique de guerre, d’où son soutien à l’ex-président Alvaro Uribe, qui n’a pu se porter candidat mais dont le poulain présidentiable, Oscar Iván Zuluaga, a prévenu qu’en cas de victoire il suspendrait les négociations de paix. Dès qu’il a eu connaissance que son ex-ministre de la Défense se portait candidat, Uribe a twitté : « Nous nous opposons à ce que le président Santos négocie les lois agropécuaires avec les FARC » [9].

Une société plus autonome

La paix sera possible parce que dans la société colombienne de grands changements se sont produits, au moins à trois niveaux : les classes dominantes, les guérillas et les mouvements populaires. Trois acteurs qui vivent dans un pays majoritairement urbain et de moins en moins rural, avec des classes moyennes alphabétisées et une paysannerie minoritaire.

Un pays de 50 millions d’habitants, avec un PIB par tête de 8000 dollars, qui a enregristré 15 milliards d’ investissements étrangers directs en 2012, plus que le Mexique et l’Argentine, et dont les entreprises ont investi à l’étranger 8 milliards de dollars.

Un des changements majeurs se retrouve chez les entrepreneurs. Des secteurs traditionnels comme ceux du café et de l’élevage ne jouent plus un rôle significatif. Les quatre principaux groupes économiques sont liés aux finances et manufactures industrielles.

Le groupe Santo Domingo, créé à partir de la brasserie Bavaria dans les années 1970 et qui occupe une position dominante dans le pays, s’est étendu à d’autres pays latino-américains et également à l’Afrique du Sud. Le groupe a constitué ses bastions dans le secteur financier et les assurances (Bancoquia, Colseguros), dans le transport aérien (Avianca) et dans les télécommunications (Caracol, Celumovil, El Espectador).

Le groupe de Luis Carlos Sarmiento a fait ses débuts dans le secteur de la construction mais il s’est consolidé par le biais du groupe Aval en tant que groupe économique le plus important du pays avec les banques de Bogotá, Occidente et Popular, en plus des caisses d’épargne et de société immobilières. Il a des participations dans les télécommunications, les assurances et le marché des valeurs.

Forbes le situe 64ème rang des millionnaires du monde et le plus riche de Colombie avec un patrimoine de 14 milliards de dollars. Bloomberg cependant l’a placé au quatrième rang des banquiers plus riches de la planète [10].

Le groupe Ardilla Lulle a démarré aussi dans les limonades et la brasserie mais s’est étendu par la suite aux textiles, à la communication et à l’industrie sucrière. Le groupe entrepreneurial d’Antioquia s’est développé dans le secteur financier, les assurances, la construction, la cimenterie, les aliments et le commerce, en contrôlant Cementos Argos qui est le quatrième plus gros producteur de ciment en Amérique latine avec onze mille employés.

En résumé, il s’agit de groupes complexes, diversifiés, compétitifs à l’échelle mondiale et avec une présence régionale qui s’accroît. Leur richesse, ils ne l’obtiennent pas en volant des paysans pauvres dans des zones rurales éloignées. Ils font des affaires dans les villes, en liaison avec les classes moyennes et les travailleurs. La guerre ne les touche pas directement, comme c’est le cas avec les propriétaires terriens. Ils soutiennent le projet de paix de Santos, mais également le TLC, raison de leur appui au secteur minier et des hydrocarbures.

Côté guérilla, les choses ont également changé. L’offensive des forces armées a provoqué chez les FARC de lourdes pertes, ce qui a rendu leur modèle de guerre non viable et impossible leur projet de prise de pouvoir une fois qu’ils auraient encerclé la capitale.

Elles ne sont pas mises en déroute mais "elles n’ont plus la main pour prendre l’initiative dans la guerre ; elles ont dû repousser leurs lignes vers des zones plus marginales ; elles font une guerre simplement défensive soutenue en grande partie par le déploiement de mines antipersonnel et des tireurs d’élite ; elles ont connu beaucoup de désertions ; dans certaines régions, elles ont perdu le contact avec la population civile ; elles souffrent d’isolement au niveau international et d’un rejet relatif de l’opinion publique ", d’après un essai du chercheur Mario Aguilera [11].

Ce que l’analyste observe, c’est un virage qui a rendu les FARC “plus politiques que militaristes” et, par conséquent, davantage préoccupées par le fait “d’avoir une influence sur les organisations sociales, de tenter de pénétrer les périphéries urbaines et les mouvements de protestation et les conflits sociaux”, plus occupées à travailler avec le Mouvement Bolivarien et le Parti Communiste Clandestin (PC3).

Aguilera constate que c’était la ligne tracée par Alfonso Cano avant de mourir, et défendue maintenant par Timoleón Jiménez (Timochenko), commandant de l’État- Major des FARC. Dans une lettre de décembre 2011, le commandant assure qu’ils ont toujours considéré l’accès au pouvoir « comme une question de foules en mouvement et en agitation », une idée assimilable aux insurrections urbaines qui mettraient la question militaire au second plan.

Il est probable qu’il s’agisse d’un virage influencé par « la perte de leurs ressources stratégiques et d’une grande partie de leur base opérationnelle », comme le suggère Aguilera. Il est aussi probable qu’ils aient renoncé au modèle de révolution qu’ils ont mis en avant depuis la décennie des années 1960.

Le troisième acteur, c’est le mouvement populaire, qui a déjà fait ses preuves de vitalité tout au long de 2013. On ressent un regain d’auto-estime et de puissance chez les gens de la base organisés en mouvements. Ce qui s’est produit au cours du Sommet National Femmes et la Paix, à Bogota entre le 23 et le 25 octobre en est un bon exemple

Esther Polo Zabala a raconté comment un groupe de femmes d’une localité du département de Cordoba, où le plus grand propriétaire terrien est Uribe, ont affronté les paramilitaires de Don Berna, qui séquestraient des garçons pour la guerre et des filles pour la prostitution :

“Lorsque le commandant paramilitaire dit "jambe de bois" a décidé de nous enlever nos enfants, ma mère et moi avons convoqué toutes les mamans et sœurs des jeunes recrues et nous nous sommes dirigées vers le campement où se trouvaient les garçons et n’en sommes revenues que lorsque ceux qui les avaient capturés, nous les ont rendus.

- Qui êtes-vous ? Nous ont-ils demandé.

Nous avons répondu :

- Nous sommes des mères, des grands- mères, des sœurs, des filles, des proches et des amies des garçons que vous, de façon abusive, avez séquestrés en les prenant dans leurs collèges, dans les parcs et les maisons.

Ils nous ont d’abord traitées de folles, mais au bout de plusieurs heures de résistance pacifique, quand nous entonnions des chants et que nous argumentions que nous n’avions pas mis au monde des enfants pour la guerre, ils ont fini par nous les rendre."

Cette conscience et cette auto-estime ne sont plus le seul patrimoine de militants d’organisations d’avant-garde mais de larges secteurs de la nouvelle société colombienne fatiguée de la guerre.

Raul Zibechi

Source : http://www.cipamericas.org/es/archives/11237

Traduit par Pascale Cognet - Edité par Fausto Giudice

»» http://tlaxcala-int.org/article.asp++cs_INTERRO++reference=11121

[1] La Silla Vacía, 6 novembre 2013

[2] La Silla Vacía, 6 novembre 2013

[3] El Espectador, 2 décembre 2013

[4] El Espectador, 30 novembre 2013

[5] Cien Días N° 80, noviembre 2013

[6] El Espectador, 30 novembre 2013

[7] Le Monde Diplomatique, noviembre 2013

[8] Desdeabajo, 20 octobre 201

[9] La Opinión, 24 novembre 2013

[10] El Colombiano, 23 janvier 2013

[11] Análisis Político, janvier 2013


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