Le président d’Équateur, Rafaël Correa, a ratifié samedi qu’il ne reprendra pas de relations avec la Colombie tant qu’ « il y aura pas un gouvernement décent avec lequel traiter », un jour après que son homologue Alvaro Uribe exprimait l’intérêt de reconstruire les liens, rompus depuis mars suite à la violation de la souveraineté équatorienne par Bogota.
« Nous ratifions : ces relations diplomatiques avec la Colombie ne seront pas reprises tant qu’il n’y aura pas un gouvernement décent avec lequel traiter », a t-il affirmé.
Sans faire allusion aux mots conciliateurs de son homologue colombien, Correa a affirmé que « sur le plan personnel il n’aurait aucun problème à serrer la main d’Uribe », mais que devant le dédain qu’a montré le gouvernement colombien envers l’Équateur il préfère laisser au point mort cette relation.
« Je représente un pays qui a été attaqué dans son amour propre ! Un pays dont la souveraineté à été bafouée (...) dédaigné par un gouvernement qui ne comprend pas ce qu’est la loyauté, le droit international, le bon voisinage, la paix, la justice, la dignité », a t-il indiqué.
Depuis le Vénézuéla, où il s’est pleinement réconcilié avec le président Hugo Chavez, Uribe a déclaré vendredi qu’il espère « le plus rapidement possible » une reprise du dialogue diplomatique avec Quito.
TeleSUR - Afp/mm - MM
"Lorsque j’ai pris mes fonctions, j’étais déterminé à faire entrer les Etats-Unis dans le 21ème siècle, toujours comme le plus grand facteur de paix et de liberté, de démocratie, de sécurité et de prospérité."
Bill Clinton, 1996
"A travers le monde, chaque jour, un homme, une femme ou un enfant sera déplacé, torturé, assassiné ou "porté disparu", entre les mains de gouvernements ou de groupes politiques armés. Et la plupart du temps, les Etats-Unis en sont complices. "
Amnesty International, 1996