RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Des députés du Parlement européen et du Bundestag critiquent la violation des droits de l’homme au coeur de l’Europe et les conditions de vie actuelles de Julian Assange. (heise.de)

Des députés du Parlement européen et du Bundestag sont préoccupés par la sécurité et la santé de Julian Assange, militant de Wikileaks. Il doit être autorisé à quitter son exil à l’ambassade de l’Equateur à Londres pour un pays sûr, demandent-ils dans une lettre publiée dimanche au Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, entre autres. Si l’ambassade d’Assange descendait dans la rue sans protection juridique, l’extradition et éventuellement la réclusion à perpétuité aux Etats-Unis ne pourraient probablement pas être évitées.

"La menace constante et arbitraire que représentent la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, les années d’emprisonnement, la séparation continue de sa famille et de ses amis, la prévention de soins médicaux adéquats et l’isolement récent de M. Assange depuis mars de cette année sont des violations graves et scandaleuses des droits humains au cœur de l’Europe", ont critiqué les parlementaires verts et de gauche.

L’Équateur s’efforce depuis un certain temps de mettre fin à l’asile de l’ambassade qui dure depuis plus de six ans. Le président Lenín Moreno a déclaré qu’Assange pouvait quitter le bâtiment sans danger pour la vie et les membres. Le gouvernement britannique avait assuré que cet homme de 47 ans ne serait pas extradé vers un pays où il risquait la peine de mort. L’avocat d’Assange a souligné que cela ne signifiait pas qu’il n’était pas menacé de poursuites. Les autorités britanniques ont déjà annoncé qu’elles allaient arrêter Assange parce qu’il a violé la loi [les conditions de sa libération sous caution - NdR]

traduction LGS.

»» https://www.heise.de/newsticker/meldung/Parlamentarier-fordern-sichere...
URL de cet article 34216
  

Même Thème
L’affaire WikiLeaks - Médias indépendants, censure et crime d’État
Stefania MAURIZI
Dès 2008, deux ans après le lancement de la plateforme WikiLeaks, Stefania Maurizi commence à s’intéresser au travail de l’équipe qui entoure Julian Assange. Elle a passé plus d’une décennie à enquêter les crimes d’État, sur la répression journalistique, sur les bavures militaires, et sur la destruction méthodique d’une organisation qui se bat pour la transparence et la liberté de l’information. Une liberté mise à mal après la diffusion de centaines de milliers de documents classifiés. Les "Wars logs", ces (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Je l’ai invitée lors d’un prochain séjour à venir jouer avec l’orchestre de Paris et l’Ensemble orchestral de Paris.

Bertrand Delanoe
maire socialiste de Paris, Fév. 2005, en parlant de Condoleezza Rice

Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
"Un système meurtrier est en train de se créer sous nos yeux" (Republik)
Une allégation de viol inventée et des preuves fabriquées en Suède, la pression du Royaume-Uni pour ne pas abandonner l’affaire, un juge partial, la détention dans une prison de sécurité maximale, la torture psychologique - et bientôt l’extradition vers les États-Unis, où il pourrait être condamné à 175 ans de prison pour avoir dénoncé des crimes de guerre. Pour la première fois, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, parle en détail des conclusions explosives de son enquête sur (...)
11 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.