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Enième tentative de coup d’état en Bolivie

C’est devenu une tradition néo libérale maintenant que d’infiltrer et armer une partie de la population contre les autorités établies.
Que de faire croire à la « Communauté Internationale » qu’il s’agit d’une révolte « spontanée » contre un « méchant dictateur » ou un « incapable », suivant les cas. Avec la « révolte » des « Indigènes » (qui, par ailleurs refusaient toute négociation avec le président Evo Morales !), cette stratégie n’a pas abouti en Bolivie et il a été démontré par la suite que la « Marche des Indigène » prenait ses ordres à … Washington.

Qu’à cela ne tienne, la même stratégie est appliquée, mais avec une autre population, pour destituer un président favorable aux citoyens de son pays : ce sont des policiers, maintenant, qui « se révoltent » ! Comme ce fut le cas en Equateur, lors du coup d’état manqué, où le président Rafael Correa a failli être tué en 2010.

Prensa Latina : Des policiers Boliviens maintiennent leurs position face à l’échec du dialogue

La Paz le 23 juin 2012 - Après l’échec du dialogue entrepris la veille,
la mutinerie des policiers continue aujourd’hui en Bolivie pour faute d’accord avec le gouvernement malgré le rapprochement opéré en ce qui concerne les augmentations salariales.

Le gouvernement a proposé d’augmenter la solde minimum des agents jusqu’à 2 000 bolivianos (environ 287 dollars), mais, après sept heures de négociations, tout était resté au point mort, c’est pourquoi de nouvelles manifestations des forces de police étaient attendues aujourd’hui.

La raison fondamentale du manque de consensus a été le changement dans les revendications des mutins, qui ont d’abord exigé d’avoir un salaire équivalent à celui des militaires, puis une retraite à 100 % de leur dernier salaire, mais après les dégâts occasionnés, ont changé d’apparence.

Ceux qui ont causé la révolte ont nui à sa considération dans différents secteurs de la police, y compris le ministère du gouvernement. Entre autres choses, ils ont brûlé des papiers, des ordinateurs et des meubles. Ces incidents ont fait changer les revendications et la principale de celles-ci fut l’annulation de la loi 101 du Règlement Disciplinaire, afin que les coupables ne soient pas punis.

La position des policiers a été réprouvée par les mouvements sociaux et la population après une journée durant laquelle plusieurs des principales villes du pays sont demeurées sans protection, tandis que fermaient en même temps les commissariats et les autres sections qui contrôlent habituellement les agents de la force publique.

La révolte a commencé au milieu de la journée de jeudi quand quelques 30 agents encapuchonnés et 10 de leurs épouses ont pris par la force l’Unité Tactique des Opérations Policières, (Utop), non loin du Ministère, et à quelques 200m du Palais du Gouvernement et de l’Assemblée Législative.

Au début, il n’y avait pas plus de 40 personnes, mais le nombre s’est accru dans la soirée du vendredi . Ils ont même réalisé une marche comprenant environ 150 personnes, avec des passe-montagnes, dans plusieurs rues de la capitale, pendant que d’autres se postaient avec des armes lourdes au sommet de quelques uns leurs propres bureaux.

Aux mutins se sont ajoutés quelques personnes qui incitaient à continuer par le saccage d’autres institutions même si les leaders de la révolte ont pu maintenir le calme en appelant à la sagesse.

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COMMENTAIRES  

24/06/2012 12:52 par Anonyme

La ministre de la communication de Bolivie, Amanda Dávila, a alerté aujourd’hui sur un possible scénario de coup d’état qui serait mis en place contre le président de l’Etat Plurinational Evo Morales

(…) L’autorité s’interroge sur la participation de l’ex-chef de la police, David Vargas, qui prétend commander cette mobilisation alors qu’il y a d’autres leaders nationaux à l’intérieur des forces de l’ordre. Il rappelle que Vargas a été poursuivi en justice et retiré de la police et qu’il se fait appeler maintenant colonel et commandant par un groupe de policiers en faisant croire qu’il va résoudre les problèmes.

Dans les images de la prise de l’UTOP (…) diffusées par les médias, on remarque (…)Juan Carlos Soraide, président d’une association d’anciens policiers et personne qui s’occupe de distribuer les armes.

La ministre a aussi qualifié de facteurs de déstabilisation et d’incertitude des rumeurs en circulation laissant entendre qu’il serait question de chasser les militaires. « Nous savons avec une certitude absolue qu’une décision de ce type peut provoquer un affrontement, qui est ce que cherchent ceux qui se cachent derrière des passe-montagne, derrière les femmes des policiers et derrière les classes qui réclament une mesure juste. »

(…) S’ils retournent au dialogue ils feront la démonstration que tout ce scénario monté de toutes pièces est un scénario de coup d’état, qu’il était trompeur. Elle a demandé aux policiers et à leurs épouses de reprendre le dialogue sue les demandes légitimes de ce corps et que celui-ci ne soit pas utilisé à des fins politiques par des groupes d’intérêt.

25/06/2012 13:27 par FeuFollet

Bin non, ce fut le président du Parraguay
Fernando Lugo qui tomba
Ces salauds de pauvres ne méritent donc
Que les dictatures ?

27/06/2012 17:53 par Anonyme

Le gouvernement Bolivien parvient à un accord et met fin à la mutinerie des policiers

27 juin 2012 - Un second et définitif accord a été atteint ce matin entre le gouvernement Bolivien et le groupe de policiers entrés en mutinerie depuis six jours, ont affirmés divers médias accrédités dans le pays sud-américain.

L’accord a été signé par les leaders de la protestation, les ministres et chefs de la police, à la place de l’accord souscrit le dimanche qui avait été refusé par la majorité des soulevés.

« Avec cela se termine la mutinerie. L’accord final et consulté par la base est signé et après cette information donnée aux policiers, les services de police seront normaux », a dit aux reporters le sous-officier Esther Corzón qui a sgné cet accord en tant que l’un des représentants des rebelles.

Le ministre du gouvernement, Carlos Romero, n’a pas fait de commentaires immédiatement après l’accord qui est une légère modification de celui qui a été refusé dimanche.

En plus d’augmenter le salaire minimum des pôciciers à un montant équivalent à 300 dollars/

Le document n’a pas fait référence aux dénonciations du gouvernement dont les protestataires qui avait fait partie pour les protestatires d’un plan de conspiration, duquel le gouvernement avait attribué la responsabilité aux secteurs de l’opposition conservatrice.

Information de Terra

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