Le député Jim McDermott a élargi son attaque contre Les projet de guerre de George W.Bush hier, en affirmant que le président l’action militaire en Irak faiit partie d’un complot de Bush pour s’attribuer la couronne d’empereur de l’Amérique.

Critiqué pour des propos tenus lors d’un voyage en Irak au début de la semaine dernière selon lesquels Bush était capable d’induire en erreur le public américain, McDermott, un Démocrate de Seattle, était de retour dans sa circonscription hier face à des partisans qui l’acclamaient. il a dit que Bush projette une guerre pour distraire l’attention des électeurs de problèmes domestiques.

D’aprés lui Bush essaye de noyer les efforts pour reprendre les inspections en Irak afin de se donner un prétexte pour commencer une guerre - une guerre a dit MC Dermott dont le but est en partie de soutenir des intérêts pétroliers américains.

"La question est de savoir si dans ce pays nous ne sommes pas confronté à une sorte de coup non sanglant, silencieux ou pas," a dit McDermott lors d’une réunion à l’hôtel de ville au Foyer municipal du Parc de Jefferson sur Beacon Hill. L’événement était patronné par des Démocrates locaux et d’autres groupes de sa circonscription.

Comme des moutons

Au coeur du débat, a dit McDermott , est la question de savoir qi c’est le Congrès ou le président qui a le pouvoir de déclarer la guerre.

"Ce président essaye de prendre tout le pouvoir de devenir un empereur - pour créer l’Empire d’Amérique," a-t-il dit.

Et il a averti ses partisans, "si vous continuer à marcher comme des moutons voilà ce qui arrivera".

Le président de Parti Républicain D’état Chris Vance a dit les que commentaires de McDermott sur un coup d’état "étaient la chose la plus irresponsable que j’ai jamais entendue un politicien américain dire."

"Parfois les politiciens, comme tout un chacun, disent à brûle-pourpoint des choses qu’ils ne pensent pas" a dit Vance. "Mais cela sonne comme s’il y avait pensé cela soigneusement et sil le croyait vraiment."

La résolution que le Congrès votera la semaine prochaine a été négociée entre les leaders de la Maison Blanche et du Congrès des deux partis.

"Le président n’essaye pas de contourner le Congrès," a dit Vance. "Il défend son projet au Congrès."

"Si le Président Bush est engagé dans un coup alors ses co-conspirateurs sont Richard Gephardt et Joseph Lieberman," a-t-il dit en se référant aux leaders Démocratiques.

Environ 200 personnes ont manifesté lors de la réunion de McDermott au Foyer municipal de Beacon Hill. Presque tous étaient des partisans.

A l’extérieur, quatre ou cinq protestataires portaient des signes s’opposant au voyage récent de McDermott en Irak et à ses commentaires sur Bush et Saddam Hussein.

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Quand McDermott est arrivé, il fut escorté dans le hall par la police de Seattle et suivi par quelques protestataires, l’un d’entre eux a crié "Notre président n’est pas un menteur. Si vous voulez le dire, il faut le dire ici, mais pas aller le dire dans les pays étrangers."

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Stratégie mensongère

Vers la fin de la semaine dernière McDermott a dit qu’il avit peut être exagéré en s’exprimant contre Bush alors qu’il était en Irak. Mais hier il était clair qu’il croit réellement que l’administration de Bush élabore une stratégie mensongère pour justifier une guerre.

Il a dit que Bush instrumenatalise la mémoire des attaques terroristes du 11 septembre et s’en sert comme carburant pour une guerre avec l’Irak.

"Un des dilemmes que nous avons eus depuis le 11 septembre est que ce pays a été continuellement terrorisé par le gouvernement," a dit McDermott. "Chaque semaine ils annoncent une nouvelle menace. "Ajourd’hui c’est code orange" "Ajourd’hui c’est code rouge."

"C’est vrai que c’était un jour terrible. C’était un acte atroce. Personne n’éprouve autre chose que de l’horreur pour ce qui est arrivé ce jour.

"Mais le message qu’il faut tirer de ce jour n’est pas que nous devons soudainement aller en guerre contre le monde entier, et c’est ce que le président dit."

McDermott est convaincu que Bush tient à la guerre contre l’Irak pour distraire l’attention des électeurs d’un marché boursier s’effondrant et d’autres problèmes à la maison.

"C’est le jeu le plus vieux dans les livre," a-t-il dit. "cette guerre est trés utile tant elle permetd’obscurcir les vues des populations sur ce qui arrive à l’intérieur du pays."

McDermott a dit que lui et deux autres membres Démocratiques de Congrès sont allés en Irak voir de première main l’effet des sanctions économiques sur le pays, et aussi pour dire aux leaders irakiens que s’ils n’étaient pas d’accord avec les inspections sur les armes il y aurait une guerre.

Il a dit que la demande d’inspections a été délivrée à 15 ou 20 représentants gouvernementaux, mais pas à Saddam, qu’ils n’ont pas demandé de voir.

"Nous savions il ne servait à rien d’entrer dans une situation où nous aurions serré la main et souri avec quelqu’un ndont nous ne pensons pas vraiment qu’il fait des choses justes pour le pays ou le monde et nous savions que le message lui arriverait."

synthèse des points

Les commentaires de McDermott sont allés beaucoup plus loin que ses interviews à la télévision Irakielne, dans lesquels il a dit que Bush induirait en erreur des Américains pour générer un soutien à la guerre.

Quand quelqu’un lui a demandé si on était censé faire la guerre pour soutenir des intérêts pétroliers américains, McDermott a parlé du profit que les compagnies de pétrole pourraient tirer d’une guerre et a dit, "je ne vais pas connecter les points exactement, mais je pense qu’une ligne pointillée semble certainement dans le royaume de possibilité....

"Le pétrole est certainement une partie de cela mais je ne pense pas que c’est la question sous-jacente." La question sous-jacente, a-t-il dit à plusieurs reprises, est un combat sur le pouvoir Constitutionnel de déclarer la guerre.

"Les gens en qui j’ai confiance disent que si nous ne faisons pas dérailler ce coup d’état qui est en cours, nous allons finir avec un gouvernement dirigé par le président des Etats-Unis (Donc pas par le Congrés, Note du Traducteur)et il ne nous restera plus qu’à nous tenir debout à côté et à nous contenter d’observer ce qui arrive."