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Evo Morales : les bases militaires des États-Unis en Colombie visent à contrôler l’Amérique Latine

Le président bolivien, Evo Morales a manifesté ce samedi depuis le Collège Militaire Gualberto Villaroel de la Paz (Noroeste) son refus de l’installation de 7 bases militaires étasuniennes en Colombie, considérant qu’à travers elles, Washington tente de contrôler l’Amérique Latine.

"Ce n’est pas possible que dans ce nouveau millénaire il y ait encore des empires qui cherchent à contrôler l’Amérique du Sud, ce n’est pas possible qu’il y ait des invasions avec les bases militaires en Amérique Latine" a déclaré le mandataire au cours d’une cérémonie de commémoration de 199e anniversaire de l’Armée Nationale de Bolivie.

Morales a également ajouté que les États-Unis ne peuvent plus continuer à mener la Bolivie par le bout du nez. "Quand ils ne peuvent plus agir en Bolivie, ils transforment la Colombie en base militaire étasunienne, afin de contrôler et d’exploiter nos ressources naturelles" . Il a répété que l’objectif des bases militaires était de chercher à reverser les gouvernements démocratiques.

Le président bolivien a constaté que l’empire étasunien a dans sa ligne de mire les richesses naturelles de son pays comme le gaz, qui a des réserves pour encore 150 ans, le fer, pour 85 ans et peut-être du lithium.

Au cours de l’événement le Général de Division Ramiro Fuentes a distribué des distincts et attribué des décorations aux cadets, jeunes et soldats de l’Armée bolivienne qui ont rendu hommage à la présence du mandataire national de Bolivie et à son vice-président, à lvaro Garcà­a Linera.

"Sincèrement, nous voulons vous dire, généraux, colonels, cadets de la Force Armée, que nous ne nous sentons pas coupable d’avoir défendu la patrie en expulsant l’ambassadeur des Etats-Unis" , a ajouté le président.

Le 10 septembre dernier, la Bolivie a déclaré persona non grata le représentant étasunien dans ce pays, Philip Goldberg, après l’avoir accusé de soutenir des groupes d’opposition autonomistes qui procédèrent à des blocages de routes, à des occupations de ministères et qui retinrent captif le vice-ministre du gaz naturel au Brésil. Le mandataire pendant son discours s’est souvenu de l’époque où l’Armée Bolivienne était sous contrôle de l’Agence Antidrogue des Etats-Unis (DEA) "Vous savez comment la DEA avait pris sous son aile les Forces Armées. C’est une époque révolue, et révolue pour toujours" .

Morales a annoncé qu’il équiperait l’Armée bolivienne et a indiqué que 40 millions de dollars sont quasiment approuvés par la Chine, et que les discussions d’un autre traité avec la Russie avançaient, pour un montant de 100 millions de dollars. "c’est une obligation du Gouvernement National d’améliorer et d’équiper l’Armée" a-t-il souligné.

Le mandataire a expliqué que cet équipement servira a défendre la souveraineté de son pays "ce ne sera pas pas pour humilier le peuple ni pour provoquer les pays voisins" . Dans ce sens, il a réitéré ses déclarations passées sur le fait que la Bolivie est une nation pacifiste, mais qu’elle a le droit de se défendre face à une quelconque attaque.

Écouter le discours du président Bolivien, Evo Morales

Source : presse Web RNV :
http://www.rnv.gov.ve/noticias/?act=ST&f=3&t=113261

Traduction : Grégoire Souchay pour
http://www.larevolucionvive.org.ve/

URL de cette brève 699
https://www.legrandsoir.info/evo-morales-les-bases-militaires-des-etats-unis-en-colombie-visent-a-controler-l-amerique-latine.html
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