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France 2 : Un exemple de Journalisme de "carte postale"

Récemment (21/3/’14), France 2 a fait une "promotion" pour la ville de Melbourne (Australie) qui a été désignée "la ville la plus vivable au monde" par un journal "financier" Britannique. Quels étaient les critères de sélection ? On ne sait pas, mais puisque c’est un journal sérieux "de finances", ça doit être vrai.

Et France 2 nous apprend quoi ?

Qu’a Melbourne, il y a 15 000 ressortissants Français et, que parmi eux, France 2 a choisi comme échantillons "représentatifs" :

- Un dirigeant d’entreprise avec sa famille,
- Un directeur de "festival" culturel.

On ne peut-être plus représentatif que ça !

Et d’après ce beau monde, Melbourne est une ville : cosmopolite, multiculturelle, avec un climat agréable, de l’espace et de la verdure, des plages (évidemment) et une absence de "stress", friction et violence sociale. Madame nous dit même qu’elle n’as pas besoin de fermer sa voiture à clé (référence sous-entendue : comme en France à cause de vous savez qui ?).

"Wow.. le paradis, quoi. Faite vos valises".

Ou bien ces "Français représentatifs" ne sont que des réactionnaire de droite ou d’extrême droite, (très probable, car à Melbourne, la grande majorité le sont) ou ils prétendent être ignorants de la réalité.

"Quand on vend de la "camelote", il faut surtout dire aux gens ce qu’ils veulent bien entendre".

Les Français à Melbourne ont de la chance car ils sont peu nombreux et profitent de la réputation d’une France "chic", de culture et de "savoir vivre" (pas évident chez beaucoup d’entre eux). De ce fait leur arrogance est encore "tolérable". (Contrairement aux "hordes" Italiennes, Grecques, et plus récemment, Asiatiques et Africaines).

On aurait pu nous dire que Melbourne est une ville de 4,5 millions d’habitants, étendue sur un rayon de 50 km du "centre", d’interminables rangées de rues et maisons individuelles, qui se ressemblent toutes. Que plus on s’éloigne du "centre", plus c’est le "far west", la désolation, l’ennui et le manque d’infrastructures essentielles, des "ghettos" économiques et ethniques. Une ville où la voiture est "reine" avec toujours plus de routes et autoroutes et jamais assez de transports en commun.

On aurait pu nous dire que c’est une des villes les plus chères au monde. Que la spéculation immobilière est un "sport" chez privilégiés, des banques et de la finance, encouragée par une fiscalité avantageuse et une obsession culturelle pour la "propriété privée", elle-même entretenue par une absence de logements sociaux, avec comme conséquence directe :

- Les loyers exorbitants.
- L’émergence d’une nouvelle catégorie de "travailleurs pauvres" et sans abris.
- Qu’être "propriétaire", c’est une vie entière d’esclavage envers ses créanciers, banques et institutions financières.

Tout ceci vous rappelle quelque chose ?

A Melbourne règne l’individualisme, l’égoïsme, le chauvinisme et l’ignorance, comme ailleurs, sinon plus. Comme l’ensemble du pays, Melbourne est une ville d’extrêmes contradictions sociales et économiques, souvent imperceptibles par l’isolement et les distances mais surtout grâce à des "medias" qui pratiquent "l’ignorance par désinformation" sélective (ça aussi, vous connaissez).

On aurait pu nous parler de l’alcoolisme, des drogues, du taux de suicides (surtout chez les jeunes), du crime, de la violence, du racisme (surtout constitutionnel envers les Aborigènes), des énormes disparités économiques... qui ne sont que quelques unes des problèmes de la société (mais ça aussi, vous l’avez déjà entendu).

Evidemment, les privilégiés se débrouillent toujours pour se mettre à "l’abri".

France 2 aurait pu faire ses recherches, mais pourquoi faire, puisqu’une "carte postale" suffit.

Ah, les stéréotypes, c’est beau...

Brésil ? "Si tu vas à Rio..."

De même, il y a des Australiens qui s’imaginent qu’en France c’est "la fête au village", tous les jours.

Heureusement qu’on a des "médias" libres et objectifs, sinon on ne saurait rien.

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