"L’analyse dialectique n’est pas seulement "le quand et comment" des choses mais aussi "le pourquoi et pourquoi pas ?".
"Le "système capitaliste" n’est pas parfait mais c’est ce qu’il y a de mieux" (?)
"On est en "démocratie" et tout le monde (?) a le droit de penser et dire ce qu’il veut".(?)
"La lutte des classes est dépassée" (?) Bla ,bla, bla, etc.
L’homme "citoyen" souffre de l’image qu’il a de "lui-même" ; de ses doutes, incertitudes, sentiment d’impuissance et complexe d’infériorité ce qui, en partie, explique sa prépondérance à la docilité crédule, au manque d’engagement et au "laissez-faire" social. Et, pour mieux entretenir et renforcer sa condition, il y a tout l’éventail "d’agents-collabos", lâches, mercenaires opportunistes, "spécialistes" de l’enfumage idéologique et social.
L’excuse de tout ce beau monde, c’est "qu’il faut bien gagner sa vie" même au risque de compromettre leur propre intégrité intellectuelle et professionnelle, pour plaire à leurs "maitres", ce qu’ils réfuteront toujours on nous jureront qu’ils sont "libres" de toutes pressions "politiques ou commerciales". (?)
Le monde "médiatique" (visuel et écrit) n’est qu’une course nauséabonde vers le bas-fonds de la médiocrité, du "choc" de l’image et le "scoop à la une", la banalité, du "meilleur" mesurée par sondages, spectateurs, réussite "commerciale" et promotions publicitaires. Le tout emballé dans un "joli" paquet "d’originalité" ; liberté d’expression, démocratie et objectivité.
Je reste toujours médusé et amusé par une certaine "intelligentsia" éduquée de journalistes, intellectuels et "philosophes", qui passent leurs temps dans l’indulgence de leurs propre vanité et égocentrisme sous guise de "neutralité objective" intellectuelle et idéologique, qui prétendent "réinventer la roue", en nous affligeant avec "leurs" interprétations "objectives", personnelles, de l’état du monde, d’exploiteurs et exploités, et en passant, s’en prend à "leur bête noire", le "Marxisme et le matérialisme dialectique".
Si encore il s’agissait de nous faire avancer, d’éclairer et de maitriser ce "savoir" pour mieux l’appliquer quotidiennement dans la lutte "démocratique et anti-capitaliste", la justice sociale ! Mais en général, que des banalités en guise de "pensées originales", pour mieux "noyer le poisson", rendre "l’analyse dialectique" moins "mordante" on lui arrachent les dents et en lui coupant ses griffes "révolutionnaires".
Libres à eux de choisir leur camp et de "gagner sa vie" mais délibérée ou pas, leur prise de position n’est ni neutre ni objective. Car, pour moi, c’est évident ; "ceux qui ne sont pas avec nous (les exploitées) sont de fait ou tacitement, contre nous" (et pour les exploiteurs, privilégiés).
Il ne me viendrait jamais à l’esprit de donner des conseils à un chirurgien, physicien, chercheur, ingénieur ou même un mécanicien, etc. car je ne suis pas "un spécialiste" des "sciences exactes". Par contre, les "sciences humaines" ; la philosophie, sociologie, économie et politique etc. ne sont pas, à strictement parler, des "sciences exactes" donc facilement malléables et susceptibles d’interprétations, manipulations, pour déboucher sur des analyses et objectifs "sociaux" très divers et mêmes opposés, déterminés essentiellement par l’orientation idéologique (de classe) qu’on veut promouvoir.
"La "neutralité objective" ne peut exister parce que la neutralité idéologique et sociale (de classe) n’existe pas".
Et tous ceux qui prêchent l’ambiguïté, le flou, le désengagement, ne font que renforcer l’immobilisme, doutes et hésitations, le laissez-faire et par conséquent le "statu-quo" social et politique, le contraire de l’analyse "dialectique" qui est censée les "combattre".
Donc, je me méfie des "charlatans" déguisés en "savants", pour qui la "neutralité objective" n’est que leur "potion magique à l’esbroufe", car le "cancer" qu’est le capitalisme, avec toutes ses conséquences d’exploitation et injustices sociales, ne se soigne pas avec des "herbes et tisanes" mais nécessite un traitement chirurgical et thérapeutique, radical.
Peut-on être "objectivement neutre" dans la lutte pour la démocratie et la justice sociale ? Peut-on être "objectivement neutre" vis-à-vis de l’esclavagiste et l’esclave, l’exploiteur et l’exploité, le riche et le pauvre, le bourreau et la victime ? Evidemment que non.
"Si vous voulez connaitre la vérité, allez directement à la source". Sinon, (et vous n’êtes pas pas un capitaliste, évidemment), pour l’essentiel, faites confiance à votre "conscience de classe" et posez-vous la question : "à qui profite le crime ?". A savoir, en quoi et comment, ce qu’on nous dit et propose est censé mieux nous servir, éclairer, libérer et faire avancer les idées et aspirations que nous revendiquons ?
C’est ça la "beauté" de "l’analyse dialectique", universelle et inamovible et par quoi, un jour, on pourra parler d’autres choses, autrement plus fondamentales.
Objectivement (pas toujours) mais jamais "neutre".
ADSkippy