Ton analyse sur la nature de la dette est juste.
Aussi affirmer ceci est un parfait contresens :
L’exigence de Syriza de la restructuration de la dette est donc bien la seule voie possible.
La seule voie possible serait l’asservissement longue durée ?
Nous savons qu’en fin de compte des restructurations qui s’étalent sur de trop longues périodes finissent aux oubliettes, le temps cela aura permis de payer les intérêts et une bonne part du capital, les créanciers se seront refaits ailleurs et seront en fond pour de nouveaux prêts (si ce n’est eux, ce sera donc leurs frères), ils sont parfaitement disposés à quelques concession pour maintenir leur hégémonie idéologique, merci pour eux.
cet avenir dépend maintenant de la pression que les forces solidaires, celle des peuples, seront capables d’exercer sur leurs propres dirigeants face au fléau actuel de l’endettement des États, le principal outil de leur soumission volontaire au capital financier.
Dans ce cas on peut rentrer à la maison et attendre tranquillement l’effondrement du système, car pour opposer telle pression ça demande de l’organisation, et ça on ne sait pas faire, on ne sait que marcher dans la rue et scander des slogans, et encore tout le monde ne sait pas le faire.