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Guerre médiatique et triomphe de la propagande

Pourquoi un tel pan du journalisme a-t-il succombé à la propagande ? Pourquoi la censure et le détournement sont-elles des pratiques courantes ? Pourquoi la BBC se fait-elle la voix d’un pouvoir rapace ? Pourquoi le New York Times et le Washington Post trompent-ils leurs lecteurs ?

Pourquoi n’enseigne-t-on pas aux jeunes journalistes à analyser l’agenda médiatique et à contester les hautes prétentions et les basses intentions de cette fausse objectivité ? Et pourquoi ne leur enseigne-t-on pas que l’essence de ce qu’on appelle les médias mainstream n’est pas l’information, mais le pouvoir ?

Ces questions sont urgentes. Le monde fait face à un risque majeur de guerre, peut-être nucléaire – avec les États-Unis déterminés à isoler et à provoquer la Russie et finalement, la Chine. Cette vérité se voit inversé et travesti par les journalistes, dont ceux-là même qui firent la promotion des mensonges qui menèrent au bain de sang irakien de 2003.

Les temps dans lesquelles nous vivons sont si dangereux, et l’opinion publique y est si distordu que la propagande n’est plus, comme Edward Bernays l’appelait, « un gouvernement invisible ». C’est le gouvernement. Elle règne directement sans craindre la contradiction et son principal objectif c’est de nous conquérir : notre vision du monde, notre capacité à séparer la vérité des mensonges.

L’âge de l’information est en réalité un âge des médias. Il y a une guerre médiatique ; une censure médiatique ; une diabolisation médiatique ; une vengeance médiatique ; une diversion médiatique – une chaine de montage surréaliste de clichés d’obéissance et d’hypothèses erronées.

Cette capacité à forger une nouvelle “réalité” se construit depuis longtemps. Il y a 45 ans, un livre intitulé « le verdissement de l’Amérique » fit sensation. Sur la couverture on pouvait lire ces mots : « Une révolution arrive. Elle ne ressemblera pas à celles du passé. Elle émergera de l’individu ».

J’étais correspondant aux États-Unis à l’époque et je me souviens de l’accession instantanée au rang de gourou de son auteur, un jeune universitaire de Yale, Charles Reich. Son message c’était que la divulgation de la vérité et l’action politique avaient échoué, et que seul la « culture » et l’introspection pourrait changer le monde.

En quelques années, propulsé par les forces du profit, le culte du “moi” avait tout fait sauf améliorer notre propension à agir ensemble, notre sens de la justice social et de l’internationalisme. Les classes, les genres et les races s’étaient séparés. Le personnel était le politique, et les médias étaient le message.

A la suite de la guerre froide, la fabrication de nouvelles “menaces” vint compléter la désorientation politique de ceux qui, 20 ans plus tôt, auraient constitué une opposition véhémente.

En 2003, j’ai filmé une interview à Washington avec Charles Lewis, célèbre journaliste d’investigation américain. Nous avons discuté de l’invasion de l’Irak, des mois qui précédèrent. Je lui ai demandé : « Et si les médias les plus libres du monde avait sérieusement contesté les affirmations de George Bush et de Donald Rumsfeld, en investiguant, au lieu de se faire les porte-paroles d’une propagande grossière ? »

Il me répondit que si nous autres journalistes avions fait notre devoir “il y a de grandes chances pour que nous n’ayons jamais envahi l’Irak.”

C’est un aveu terrible, et que bien d’autres journalistes de renom, à qui j’ai posé la question, partagent. Dan Rather, anciennement de CBS, me répondit la même chose. David Rose de The Observer, ainsi que journaliste et producteur de haut rang de la BBC, qui souhaitait garder l’anonymat, me répondit aussi la même chose.

En d’autres termes, si les journalistes avaient fait leur travail, avaient remise en question et investigué la propagande au lieu de l’amplifier, des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants seraient encore vivant aujourd’hui ; et des millions n’auraient pas eu à fuir leurs domiciles ; la guerre sectaire entre sunnites et chiites aurait pu ne pas commencer, et le tristement célèbre « état islamique » n’existerait peut-être pas.

Aujourd’hui encore, malgré les millions de manifestants, la majorité du public des pays occidentaux n’a aucune idée de l’ampleur des crimes commis par nos gouvernements en Irak. Encore moins savent que, dans les 12 années précédant l’invasion, les gouvernements des États-Unis et du Royaume-Uni entrainèrent un véritable holocauste en empêchant la population civil d’Irak d’accéder aux minimums vitaux.

Voici les mots d’un officiel britannique de haut-rang responsable des sanctions en Irak dans les années 90 – un siège médiéval qui entraina la mort d’un demi-million d’enfants de moins de 5 ans, rapporta l’UNICEF. Le nom de cet officiel est Carne Ross. Au ministère des affaires étrangères à Londres, on l’appelait « Mr Irak ». Aujourd’hui, c’est un lanceur d’alertes qui nous explique comment les gouvernements mentent et comment les journalistes propagent délibérément ces mensonges. « Nous donnions aux journalistes des informations partielles et formatées par les services de renseignement », m’a-t-il dit, « ou alors nous les excluions ».

Le dénonciateur principal de cette terrible et silencieuse époque, fut Denis Halliday. Alors Sous-Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies et officiel de L’ONU le plus haut placé en Irak, Halliday démissionna plutôt que d’instaurer des règlementations qu’il décrivait comme génocidaire. Il estime que les sanctions tuèrent plus d’un million d’Irakiens.

Ce qui arriva ensuite à Halliday est très instructif. Il fut évacué. Ou fut diffamé. Lors de l’émission “Newsnight” de la BBC, le présentateur Jeremy Paxman lui hurla dessus : “N’êtes-vous qu’un défenseur de Saddam Hussein ? ». Le Guardian décrivit récemment cette scène comme « un des passages les plus mémorables » de Paxman. La semaine dernière, Paxman a signé un contrat d’1 million de £ avec un éditeur.

Les serviteurs de la censure avaient bien fait leur travail. A voir le résultat. En 2013, un sondage ComRes souligna qu’une grande majorité du public britannique pensait que le total des morts de l’Irak était inférieur à 10 000 – une minuscule fraction de la vérité. Une trainée de sang qui s’étend de l’Irak à Londres a été soigneusement nettoyée.

Rupert Murdoch est considéré comme le parrain de cette mafia médiatique, et personne ne devrait douter du pouvoir combiné de ses journaux – au nombre de 127, avec un tirage hebdomadaire de 40 millions, et son réseau Fox. Mais l’influence de l’empire Murdoch n’est pas plus importante que ce qu’elle reflète de l’ensemble des médias.

La propagande la plus efficace ne provident pas du Sun ou de Fox News – mais se camoufle sous un halo libéral. Quand le New York Times publia les affirmations selon lesquelles Saddam Hussein possédait des armes de destructions massives, ces fausses preuves furent acceptées, parce qu’il ne s’agissait pas de Fox News ; il s’agissait du New York Times.

La même chose est vraie du Washington Post et du Guardian, qui ont tous deux joué un rôle critique dans le conditionnement de leurs lecteurs à accepter une nouvelle et dangereuse guerre froide. Ces trois journaux libéraux ont fait passer les évènements en Ukraine pour des agissements malignes de la part de la Russie – quand, en réalité, le coup d’état fasciste en Ukraine était le travail des États-Unis, avec le soutien de l’Allemagne et de l’OTAN.

L’inversion de la réalité est si perverse que l’encerclement militaire de la Russie et son intimidation par Washington n’est même pas contestée. Ça n’est même pas une information, c’est passé sous silence et masqué par une campagne de dénigrement et de peur du genre de celles avec lesquelles j’ai grandi, pendant la première Guerre Froide.

Une fois de plus, un empire démoniaque souhaiterait nous envahir, dirigé par un autre Staline, ou, encore plus pervers, par un nouveau Hitler. Diabolisez un nom, et laissez faire.

La suppression de la vérité sur l’Ukraine est l’un des blackouts médiatiques les plus complets dont je puisse me souvenir. Les nombreuses installations militaires occidentales dans le Caucase et en Europe de l’Est depuis la seconde guerre mondiale sont occultées. L’aide secrète apporté par Washington au régime de Kiev et à ses brigades néo-nazis coupables de crimes de guerre contre la population de l’Est de l’Ukraine est occulté. Des preuves qui contredisent la propagande selon laquelle la Russie serait coupable d’avoir abattu un avion de la Malaysian Airline sont occultées.

Et encore une fois, les censeurs sont les médias supposément libéraux. Ne citant aucun fait, aucune preuve, un journaliste identifia un leader pro-Russe en Ukraine comme étant l’homme qui abattu l’avion. Cette homme, il écrivit, était surnomme « Le Démon ». C’était un homme effrayant qui fit peur au journaliste. C’était ça la preuve.

Ils sont nombreux dans les médias occidentaux à avoir travaillé d’arrache-pied pour faire passer les ethnies russes d’Ukraine pour des étrangers dans leur propre pays, mais jamais comme des ukrainiens cherchant à se fédérer en Ukraine, ni comme des citoyens Ukrainiens résistant contre un coup d’état fomenté par des étrangers contre le gouvernement élu de leur pays.

Ce que le président Russe a à dire n’est d’aucune importance ; il n’est qu’un vilain pantomime dont on peut se moquer en toute impunité. Un général américain de l’OTAN tout droit sorti de Dr Folamour – le général Breedlove – proclame régulièrement que la Russie s’apprête à déclencher une invasion, sans l’ombre d’une preuve. Son incarnation du général Jack D. Ripper imaginé par Stanley Kubrick est proche de la perfection.

40 000 Ruscovs seraient en train de se rassembler à la frontière, selon Breedlove. C’était suffisant pour le New York Times, le Washington Post, et l’Observer – ce dernier s’étant précédemment illustré avec les mensonges et les fabrications qui permirent à Tony Blair d’envahir l’Irak, comme son ancien reporter, David Rose, le fit remarquer.

On y retrouve presque la joie d’une réunion de classe. Ceux qui battent les tambours de guerre au Washington Post sont les mêmes qui déclaraient que l’existence des armes de destruction massives de Saddam était « un fait incontestable ».

“Si vous vous demandez”, a écrit Robert Parry, “comment le monde pourrait entrer dans une troisième guerre mondiale – comme le fit pour la première guerre mondiale il y a un siècle – il vous suffit de jeter un œil à la folie qui s’est emparée de la structure politico-médiatique américaine à propos de l’Ukraine ou un scénario de chapeaux blancs contre chapeaux noirs s’est rapidement imposé et s’est avéré imperméable aux faits et à la raison. »

Parry, le journaliste qui révéla L’affaire Iran-Contra, est l’un des seuls à enquêter sur le rôle clé des médias dans ce « jeu de poulet », comme l’appelle le ministre des affaires étrangères russe. Mais est-ce un jeu ? Alors que j’écris, le congrès des EU vote la résolution 758 qui, pour résumer, dit : « préparons-nous à la guerre contre la Russie. »

Au 19ème siècle, l’écrivain Alexandre Herzen décrivait le libéralisme séculaire comme “la religion finale, bien que son église ne soit pas de l’autre monde mais de celui-ci ». Aujourd’hui, ce droit divin est bien plus violent et dangereux que tout ce que produit le monde musulman, bien que son plus grand triomphe soit peut-être l’illusion d’une information libre et ouverte.

Aux informations, on s’arrange pour que des pays entiers soient occultés. L’Arabie saoudite, source d’extrémisme et de terreur soutenu par l’occident, n’y passe jamais, sauf lorsqu’elle abaisse le prix du pétrole. Le Yémen a souffert 12 années d’attaques de drones américains. Qui le sait ? Qui s’y intéresse ?

En 2009, l’université de l’ouest de l’Angleterre publia les résultats d’une étude sur 10 ans de la couverture médiatique du Venezuela par la BBC. Des 304 reportages diffusés, 3 seulement faisait mention d’une des mesures positives mises en place par le gouvernement d’Hugo Chavez. Le plus important programme d’alphabétisation de l’histoire de l’humanité ne fut mentionné qu’en coup de vent.

En Europe et aux États-Unis, des millions de lecteurs et de téléspectateurs ne savent presque rien des changements remarquable, et dynamiques mis en place en Amérique latine, dont beaucoup furent inspirés par Hugo Chavez. Tout comme la BBC, les reportages du New York Times, du Washington Post, du Guardian, et du reste des respectables médias occidentaux furent criant de mauvaise foi. On se moquait de Chavez jusqu’à son lit de mort. Comment explique-t-on cela en école de journalisme ?

Pourquoi des millions de britanniques sont-ils persuades qu’une punition collective appelé “austérité” est nécessaire ?

A la suite du crash économique de 2008, un système corrompu fut exposé. Pendant quelques instants les banques furent exposées comme des escrocs dans le devoir de réparer les torts qu’ils avaient causés aux gens.

Mais en quelques mois – mis à part quelques restes concernant les bonus excessifs en entreprises – le message fut changé. Les clichés des banquiers coupables s’évanouirent des tabloids et ce qu’on appelait « austérité » devint le fardeau de millions de gens ordinaires. A-t-on déjà vu tour de passe-passe aussi culotté ?

Aujourd’hui, bien des fondements de la vie civilisée en Angleterre se voient démantelés afin de rembourser une dette frauduleuse – la dette des escrocs. Les coupes budgétaires dues à l’« Austérité » s’élèvent apparemment à 83 milliards de £. Ce qui est équivaut quasiment au montant de l’évasion fiscale des banques et des entreprises comme Amazon et La « News UK » de Murdoch. De plus, les banques escrocs se voient subventionnées annuellement à hauteur de 100 millions de £ en assurances gratuites et en garanties – un montant qui pourrait financer le service de sécurité social en entier.

La crise économique est pure propagande. Des mesures extrêmes dirigent maintenant le Royaume-Uni, les EU, la plupart de l’Europe, le Canada, et l’Australie. Qui ose se lever au nom des masses ? Qui raconte leur histoire ? Qui remet les pendules à l’heure ? N’est-ce pas là le rôle des journalistes ?

En 1977, Carl Bernstein, devenu célèbre grâce au Watergate, révéla que plus de 400 journalistes et dirigeants médiatiques travaillaient pour la CIA. Dont des journalistes du New York Times, et des réseaux d’informations télévisés. En 1991, Richard Norton Taylor du Guardian révéla quelque chose de similaire dans ce pays.

Rien de tout ça ne serait nécessaire aujourd’hui. Je ne pense pas que quiconque paye le Washington Post et d’autres médias pour accuser Edward Snowden de soutenir le terrorisme. Je ne pense pas que quiconque paie ceux qui diffament régulièrement Julian Assange – bien qu’il y ait de nombreuses autres formes de récompenses.

Il est évident pour moi que la raison principale pour laquelle Assange est autant diffamé, jalousé et décrié, c’est que Wikileaks ait démoli la façade d’une élite politique corrompue soutenue par des journalistes. En annonçant une ère de divulgations extraordinaire, Assange s’est fait des ennemis en exposant et en humiliant les chiens de garde médiatique, dont ceux qui reprirent et publièrent ses scoops. Il devint non seulement une cible, mais aussi une poule aux œufs d’or.

Des livres furent publiés, des contrats de cinéma hollywoodiens furent signés et des carrières lancées sur le dos de Wikileaks et de son fondateur. Des gens ont gagné de l’argent, beaucoup d’argent, alors que Wikileaks luttait pour sa survie.

Rien de tout ça ne fut mentionné à Stockholm le 1er décembre, quand l’éditeur du Guardian, Alan Rusbridger, partagea avec Edward Snowden le « Right Livelihood Award », communément appelé « prix Nobel alternatif ». Ce qui fut choquant à propos de cet évènement, c’est que Wikileaks et Assange furent totalement ignorés. Ils n’existaient pas. Ils étaient déshumanisés. Personne ne dit mot au nom du pionnier des lanceurs d’alertes qui offrit au Guardian l’un des plus importants scoops de son histoire. De plus, c’était Assange et l’équipe de Wikileaks qui avaient efficacement – et brillamment – porté secours à Edward Snowden à Hong Kong et l’avaient conduit en lieu sûr. Pas un mot.

Ce qui rendait cette censure par omission si ironique, poignante et honteuse, c’est que cette cérémonie se déroulait au parlement suédois – dont le lâche silence sur l’affaire Assange s’était associé à l’échec grotesque de la justice à Stockholm.

“Quand la vérité se voit remplacée par le silence », disait le dissident soviétique Yevtushenko, « le silence devient un mensonge ».

C’est ce genre de silence que nous, les journalistes, nous devons de briser. Nous devons nous regarder dans le miroir. Nous devons faire rendre compte un injustifiable système médiatique qui sers le pouvoir et une psychose qui menace de déclencher une guerre mondiale.

Au 18ème siècle, Edmund Burke décrivait le rôle de la presse comme un quatrième pouvoir tenant en respect les puissants. Cela a-t-il un jour été vrai ? Ça ne l’est certainement pas aujourd’hui. Ce dont nous avons besoin, c’est d’un cinquième pouvoir : un journalisme qui surveille, déconstruise, s’oppose à la propagande et enseigne aux jeunes à devenir les agents du peuple, pas du pouvoir. Nous avons besoin de ce que les russes appelèrent perestroïka – une insurrection de connaissance subjugué. ( ?). J’appellerais ça du véritable journalisme.

Cela fait 100 ans depuis le début de la Première Guerre mondiale. Les reporters à l’époque étaient récompensés et ennoblit pour leur collusion et leur silence. Au summum du massacre, le premier ministre britannique David Lloyd George confia à l’éditeur en chef du Guardian de Manchester, CP Scott : « Si les gens connaissaient la vérité, la guerre serait arrêtée dès demain, mais bien évidemment, ils ne savent pas et ne peuvent pas savoir. »

Il est temps qu’ils sachent.

5 Décembre 2014

http://johnpilger.com/articles/war-by-media-and-the-triumph-of-propaganda

Traduction Nicolas Casaux

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COMMENTAIRES  

08/12/2014 13:03 par Utile

Et ça parle de journalisme avec autant d’irrespect pour la langue écrite de cet article.

Commencez par investiguer et diffuser en masse pour contre balancer, m. Meysan le fait très bien sans (grosses) fautes d’ortho.

08/12/2014 16:14 par Ben Malaki

Pour revenir à la forme, cet article démontre qu’il serait plus utile d’occuper les pus grands médias que n’importe quelle place publique ou institution quelconque. Puisque tous les faits et évènements sont déformés leur objectif ne peut être atteint. Il faut remonter directement aux sources de la "déformation". Les médias sont aujourd’hui les vrais gardiens du temples qui cachent les puissants derrière une désorientation totale de la pensée qu’ils ont crée par une foison d’informations mêlant le vrai du faux et le faux au vrai. Croire aujourd’hui que Poutine à l’intention de s’étendre revient à ne pas savoir lire une mappemonde. L’encerclement dans les faits de la Russie et la Chine par l’Otan est incontestable. De plus l’Ukraine jusqu’à preuve du contraire est frontalière avec la Russie et non les USA. Faire passer Poutine pour l’envahisseur est quelque peu "dissonant" chez celui qui donne l’info mais aussi chez celui qui la reçoit. Le matraquage médiatique à pour objectif de nous empêcher à réfléchir aux "dissonances flagrantes" de plus en plus voyantes des infos. La vérité subit trois étape. Elle est en premier raillé avant de subir une forte opposition ... et ne coule de source que bien des siècles plus tard ...
Avec les moyens de communications actuels (web 2 et 3) à nous d’écourter les siècles jusqu’à quelques minutes ...
Bizarre cette nuit j’ai fait un rêve ... On tirait les oreilles de Pujadas ... Prémonitoire ? ...

08/12/2014 21:11 par gérard

L’Histoire est à l’image d’une scène de théâtre, laissez seulement une partie hors de portée des projecteurs, et il y a de fortes chances pour que vous ne compreniez absolument rien au déroulement de l’action qui s’y joue. Le rôle premier d’un journaliste devrait être justement de les manier ces fameux projecteurs et de ne pas se satisfaire que de bougies.
On sait ce qu’il en est dans la réalité...
Je suis désolé de le dire mais John Pilger n’échappe pas à cette règle, même s’il manie beaucoup plus de projecteurs que d’autres...
Son article en gros est en deux parties et il s’articule à cet endroit :
« À la suite de la guerre froide, la fabrication de nouvelles “menaces” vint compléter la désorientation politique de ceux qui, 20 ans plus tôt, auraient constitué une opposition véhémente ».
[Si quelqu’un peut déjà m’expliquer la signification de cette phrase, notamment "la fabrication de nouvelles menaces" (quoi ? par qui ? comment ?) ainsi que la "désorientation politique"...je suis preneur]
Et ensuite l’auteur passe de la fin de la guerre froide directement en 2003 :
« En 2003 j’ai filmé une interview........etc »
Il a curieusement "oublié" d’installer un projecteur avant 2003, et il continue avec cette question :
« et si les médias les plus libres du monde (sic) avaient sérieusement contesté les affirmations de George Bush et de Donald Rumsfeld, en investiguant, au lieu de se faire les porte-paroles d’une propagande grossière ? »
En voilà une question qu’elle est bonne et qu’elle est capitale pour comprendre la suite !
Mais que nous chante-t-il là John Pilger ?
Il la possède pourtant la réponse à cette question ! Tous les américains la connaisse aussi :
 En 2003 les ruines du Wall Trade Center étaient encore fumantes, et il était alors impensable (et interdit) d’envisager un millionième de seconde la simple notion d’investigation, et d’investigation sur quoi ?
 L’amalgame, contre toute raison, avait été dur comme fer établi entre Irak et "terroristes" du 11 Septembre. Peu importait alors que les preuves d’armes de destruction massive soient vraies ou fausse, l’Irak était un État terroriste qui menaçait les États Unis, il devait être mis hors d’état de nuire.
 La seule possibilité pour tout arrêter, aurait été d’enquêter au-delà de ces fameuses "fausses preuves", et on aurait abouti inévitablement sur les attentats du 11 Septembre.
Inimaginable !
Toute la suite de son article est parfaite, c’est vrai, les projos sont bien installés, il n’y a aucun soucis pour voir l’histoire se dérouler...SAUF, sauf que l’auteur, ne veut pas ou ne peut pas, enfin n’explique absolument pas le pourquoi, l’origine de toute cette suite, et c’est l’élément essentiel de toute cette tragédie.
En cela John Pilger est pareil à tous les autres journalistes, même si j’admets qu’il va, disons au maximum de ce qu’on l’autorise à aller, sinon, on ne l’entendrait plus.

Novembre 2010
Récemment interpellé sur la question du 11/9 à Londres, John Pilger reconnaît que l’explication la plus probable de ces événements est la théorie du "laisser-faire", en anglais "Let It Happen On Purpose" ou LIHOP. Autrement dit, d’après John Pilger, ils savaient, mais n’ont rien fait pour empêcher les attentats de se produire.
La théorie du "laisser faire" !
ben voyons...

09/12/2014 06:30 par gigi

A propos de la conclusion, il est ironique de noter que le grand pere de Ruppert Murdoch s’etait rendu celebre et populaire grace aux articles qui denoncaient le massacre de soldats Australiens pendant le siege de Gallipoli en Turquie durant la premiere guerre mondiale, pour le compte de la couronne britannique
Lors d’une discussion recente avec une connaissance(anciennement journaliste justement pour R Murdoch) m’ a dit que nous etions tous(vous, moi, tout le monde en fait)des prostitues.Je lui ai dit que ce n’etait pas mon cas....Peut_etre ai je de la chance ?

10/12/2014 08:30 par anticons

@gerard les trolls de la 5ème colonne sont de sortie à ce que je vois. C’est très bien. Cela mnotre quel point ces batârds sont en train de chier dans leur froc. Le changement est pour bientôt !

10/12/2014 09:53 par gérard

@ anticons
J’avoue ne pas bien saisir la signification des « trolls de la 5ème colonne », déjà que le terme de "troll" échappe pas mal à mon entendement...
Je n’arrive vraiment pas à interpréter ton commentaire.

11/12/2014 01:43 par Leo Lerouge

@anticons, le bien nommé. En effet, un troll. Un troll qui revient sans cesse sur ses obsessions pour discréditer un auteur tout en lui donnant prudemment des bons point.
Pour le troll obsédé par le 11/09, la crédibilité d’un journaliste de renommée mondiale se mesure au nombre de fois qu’il aura dénoncé les commanditaires présumés du 11/09, même si ce n’est pas son propos.

Pourtant, ce très long article, qui traite de l’attitude des grands médias actuels, aussi bien USaméricains que britanniques, qui ont définitivement abandonné la relation des faits pour ne plus relayer que la propagande gouvernementale, est remarquablement fouillé et dûment étayé.

Et c’est, en effet, en 2003, avec le matraquage orchestré par les médias pour justifier l’invasion illégale de l’Irak par leurs gouvernements, que s’est opéré un changement radical dans les médias des deux pays (et d’autres).
Déjà, ce qu’il faut savoir repérer (à défaut de savoir analyser un texte) pour comprendre le propos d’un auteur, c’est d’où il parle.
Or, s’il écrit en anglais, s’il connait bien la politique et les médias aux US, s’il y a travaillé un certain temps comme correspondant d’un quotidien britannique, s’il dénonce les desseins impérialistes des US et de la GB, Pilger est australien-britannique et habite depuis 1962 en Angleterre.
Or en GB, les attentats de 2001 n’ont, évidemment, pas eu l’impact qu’ils ont eus aux US.
Pour la Grande-Bretagne, c’est, à juste titre, l’attitude de Tony Blair qui les concernait davantage. Surnommé le "caniche de Bush", si on s’en souvient, il avait été le porte-parole de Bush en Europe, participant activement à la campagne mensongère pour justifier l’invasion de l’Irak.
Et c’est également Tony Blair qui, en 1999, avait organisé et présidé la déclaration de la guerre du Kosovo.
On se rappelle peut-être les énormes manifestations contre la guerre en Irak.

Quant à John Pilger, il a été correspondant de guerre au Vietnam, au Cambodge (où il a, non seulement dénoncé les atrocités commises pendant les années Pol Pot, mais a démontré comment les bombardements "secrets" sur le pays ordonnés par Richard Nixon et Henry Kissinger ont permis la montée des Khmer Rouge), en Egypte, en Inde, au Bangladesh et au Biafra.
Il a également couvert la grande grève des mineurs en 1984-85 en Grande-Bretagne depuis les villages de mineurs.
Il a dénoncé la politique d’apartheid que menait le gouvernement australien contre les aborigènes et les conditions épouvantables dans lesquelles ils vivaient.
Il a collaboré à une cinquantaine de documentaires, entre autres, sur le Cambodge, la Palestine, l’Amérique latine, les aborigènes, le Vietnam, le Timor Oriental (dont personne ne parle, ni ne sait ce qui s’est passé) ou les enfants Irakiens.
Et le ½ million d’enfants irakiens morts à cause de l’embargo économique et militaire de 12 ans infligé à l’Irak par l’ONU, ce n’est pas assez dramatique, ça ?
Et l’agent orange, qui a fait des ravages et qui en fait encore, c’est négligeable ?
Pour ne citer que ces atrocités.

Alors, si on sait tout cela, on comprend très bien que Pilger n’en ait rien à faire du 11/09, il a vu bien pire depuis qu’il écume la planète pour dénoncer les guerres impérialistes et les manigances des gouvernements successifs.
Et se permettre de critiquer ce journaliste d’investigation hors norme sur un infime détail de la très longue histoire toujours d’actualité des crimes contre l’humanité commis par l’impérialisme US et ses satellites, c’est indécent et ignare.

Quant aux critiques sur ce qu’aurait dit l’auteur, la moindre des choses, c’est de lire le texte original.

11/12/2014 10:30 par gérard

@ Leo Lerouge
Ah ah !
Mais nous revoilà donc sur ce "fameux" concept de troll et l’explication que tu en donnes ! (j’attendais anticons, mais bon...)
Comme il est bien pratique ce terme pour évacuer tout débat, mais il a aussi le grave défaut d’être aussi indéfinissable que celui de CON, c’est dire ! Et apparemment il paraît tout autant injurieux.
Mais on peut être con sans être troll, et toute ta prose qui suit le prouve (je préfère le "tu" afin de m’adresser directement à mon interlocuteur au lieu d’utiliser des allusions). Désolé d’avoir été obligé de répondre crûment, mais manifestement tu ne m’as pas lu, comme à l’accoutumée d’ailleurs. Et comme à l’accoutumée tu fais un long développement, auquel je n’ai aucun problème de dire que j’adhère, mais qui est, comme à l’accoutumée, à côté du sujet.
Je ne reviens pas inlassablement sur le 11 Septembre "pour faire chier" (c’est bien le but des trolls ?), mais car la thèse que je défends et qui est défendue par un nombre incalculable de "personnes bien informées" aux États Unis et ailleurs, est que c’est l’élément clef de toute la géopolitique des néoconservateurs américains, et que seule la révélation de la "Vérité" sur ces "attentats" aurait des chances de faire réagir le peuple américain, mais pas que lui. Beaucoup pensent même que cela agirait comme un "séisme", je le pense aussi...
Pour revenir à John Pilger, j’ai été très clair : je n’ai rien eu à redire de ses "projecteurs" sur la géopolitique, exception faite de son "refus" que j’estime incompréhensible, d’en braquer un sur le 11 Septembre (c’est la même attitude qu’ont d’ailleurs Chomsky, Bricmont et bien d’autres).
La guerre de destruction, il n’y a pas d’autres terme, contre l’Irak a bien été provoquée sous le prétexte de "guerre contre la terreur" suite aux "attentats" du 11.9. Admettons même, bien qu’elle soit hautement fantaisiste, que la théorie du "laisser faire" soit la bonne, mais c’est d’une gravité extrême ! Cela ne demande pas qu’on s’y attarde dessus ?
Tu dis : « on comprend très bien que Pilger n’en ait rien à faire du 11/09, il a vu bien pire depuis qu’il écume la planète ».
 Premier point, lui c’est d’accord il a vu "bien pire", mais pas le quidam moyen, John Pilger écrit pour qui ?
 Second point, ce "moins pire", il a quand même fait 3000 victimes d’un seul coup, et sur son territoire à lui, près de chez lui au "quidam moyen", et pas à des milliers de kilomètres.
 Troisième point : mettre une échelle de valeur dans "l’horreur", sachant en plus que le nombre de victimes post 11 Septembre explose année après année, cancers après cancers dus aux poussières du WTC, j’estime que c’est tout simplement indécent !
 Quatrième point : toujours "le quidam moyen", c’est terrible à dire, mais il n’en a rien à faire de ce que son armée fait subir au monde entier, c’est à des milliers de kilomètres de chez lui et du domaine de la "politique étrangère". En plus depuis le Vietnam, le Laos, le Cambodge, etc il est oserai-je dire "entraîné", ça devient "banal", et comme c’est "au nom de la démocratie"....
Mais un attentat comme celui du 11 Septembre ce n’est plus de la "politique étrangère". Si en plus il était démontré que c’était un "inside job"....
Je n’arrive pas à imaginer ce qui se passerait alors.
Aborder un tel sujet sous l’angle de "troll", c’est inqualifiable.

11/12/2014 21:50 par Sheynat

A Gérard :
Décréter que « con » est un qualificatif indéfinissable tout en l’utilisant pour qualifier la prose de Léolerouge, c’est drôlement logique ça. Cela t’évite en tous les cas de démontrer ce qui te fait affirmer qu’il ne t’a pas lu et qu’il répond à côté de la plaque.
Pourtant, d’’après sa réponse, il a bien lu que tu félicitais l’auteur pour le choix de ses éclairages, mais il a aussi lu que tu le dénigrais parce qu’il a osé ne pas évoquer ton sujet favori : l’attentat terroriste à New-York et sur le Pentagone.

D’ailleurs, je note au passage qu’appeler ces attentats « le 11/9 » prouve la centralisation exagérée qui est faite sur un endroit précis, comme si NY était le nombril du monde.
Comment alors s’étonner de découvrir que le « quidam moyen » est restreint au voisinage de cet événement ?
Quant aux autres, ils peuvent aller se rhabiller, du moins s’ils existent dans la vision aussi étriquée que tu proposes sur les peuples du monde.

As-tu bien vu ce que te dit le monsieur :

Qu’à la question « Et si les médias les plus libres du monde avait sérieusement contesté les affirmations de George Bush et de Donald Rumsfeld, en investiguant, au lieu de se faire les porte-paroles d’une propagande grossière ? », il lui fut répondu que si nous autres journalistes avions fait notre devoir “il y a de grandes chances pour que nous n’ayons jamais envahi l’Irak.”
Tu trouves cohérent de répondre -sur un ton scandalisé- que les américains habitants dans l’environnement immédiat des attentats de New-York, ces « quidams moyens » qui ont en rien à faire des horreurs qui se produisent à cause de son gouvernement à des milliers de km de chez eux, s’ils avaient su « la vérité » plutôt que la version officielle qui leur a été donnée, ils auraient réagi. Même que cela aurait été peut-être un séisme...

Sauf que, comme tu le dis plusieurs fois, ton « quidam moyen » n’en a rien à foutre de ce qui se passe hors de chez lui.
Donc au final, ton « séisme » n’aurait pas dépassé les frontières des USA (et encore...) et ton quidam aurait continué à participer au terrorisme qu’il organise... ailleurs, ou du moins le soutenir.
Pinaise, ça c’est du changement !

Et avec ça, je suppose que tu considères tes interventions d’une pertinence implacable et tout à fait à propos de ce que dénonce John Pilger...

11/12/2014 22:09 par Sheynat

Corrections de mon commentaire précédent (j’avais oublié de me relire) :
 habitant (sans « s »)
 « son » gouvernement > leur gouvernement
 « comme tu le dis plusieurs fois » > si ce que tu prétends plusieurs fois est vrai
 "ou du moins le soutenir" > ou du moins à le soutenir

12/12/2014 02:09 par Leo Lerouge

Evidemment, c’est bien pratique de dire, pour se donner l’air de comprendre quelque chose, que le "con" qui vous interpelle "refuse tout débat", n’a pas lu ce qui était écrit et qu’il est "à côté du sujet". C’est de la rhétorique tordue, dont vous êtes coutumier.

D’abord, le "débat", n’aurait jamais dû porter sur le 11/9. C’est vous qui, une fois de plus, l’avez remis inutilement sur le tapis.
Le "débat" porte sur la servilité des médias US et britanniques (le Guardian, l’Observer et la BBC sont des médias britanniques ) envers les pouvoirs impérialistes.
Et le détourner pour servir sa propre sauce est retors et malhonnête.
Tout le texte de Pilger (qui n’a pas été lu, probablement) explique que les classes dirigeantes ont constamment manipulé les citoyens pour déclencher des guerres sur toute la planète, en citant de nombreux pays qui en ont été victimes.
Mais c’était marginal, évidemment.

D’autre part, croire que les révélations sur le 11/09 vont changer quoi que ce soit à l’attitude des US américains, cela montre qu’on ne comprend rien à ce qui se passe aux US (et ailleurs, également). Ils voteront pour quelqu’un d’autre, ou ne voteront plus du tout.
Des événements révélateurs – où des citoyens US ont été tués par leur propre gouvernement - ont eu lieu bien avant cela, et ça a donné quoi ?
Les guerres impériales n’ont jamais cessé. La guerre du Vietnam a soulevé l’indignation de la population US mais cela n’a jamais arrêté les classes dominantes de poursuivre leurs crimes de guerres. Elles ont simplement cessé de permettre aux reporters de montrer des images et les ont flanqués de militaires sur les lieux de combats.
Quant à croire que la publication d’un rapport sur le 11/09 secouerait la population US, c’est croire à l’immaculée conception.
Et vous annoncez, dans la plus grande confusion, que le "quidam moyen", lui, il ne supporterait pas de savoir ce qu’a fait son gouvernement, surtout si c’est un "inside job".
Vous croyez quoi ? Que cela va déclencher la révolution ?

Le rapport du sénat qui vient de paraitre sur les détentions et la torture pratiquées par la CIA après le 11/09, et rédigé par la CIA elle-même, est un texte largement censuré, qui a été réduit à 525 pages alors que le rapport original en comporte 6.700, et dont les noms ont été rendus illisibles.
Pas un seul des tortionnaires n’aura à rendre de comptes pour ces crimes contre l’humanité.
Et que va faire la population ? Retourner vaquer à ses occupations quotidiennes, où elle a déjà suffisamment de problèmes à gérer.
Parce qu’elle est impuissante, de toute façon, et ne peut pas plus arrêter le cours des événements que nous ne le pouvons avec l’Europe et avec les dirigeants français.
Pour les raisons que nous explique Pilger, d’ailleurs.

Après avoir lu le rapport sur les tortures, une sénatrice du congrès a déclaré que la CIA se livrait depuis longtemps à des méthodes coercitives lors des interrogatoires et espérait de tout cœur que les autorités US ne permettront jamais plus ça, ainsi que les détentions secrètes illimitées.
Elle oublie au passage qu’il y a à Guantanamo des détenus innocents qui sont enfermés à vie par les US.
Et qu’il y a, parallèlement, des citoyens US qui sont enfermés depuis des décennies et confinés à l’isolement.
Cela devrait secouer les consciences, non ?

Il y a eu plus de soldats US qui ont été tués en Irak et Afghanistan que les victimes du 11/9. Qui cela émeut ?
Dans vos explications confuses, vous osez dire : "mettre une échelle de valeur dans "l’horreur", sachant en plus que le nombre de victimes post 11 Septembre explose année après année, cancers après cancers dus aux poussières du WTC" c’est tout simplement indécent !".
Donc vous ne cherchez même pas à comprendre ce qu’on vous explique et vous extrapolez sur ce qui est dit pour vous donnez le rôle de celui qui a de l’empathie. Méthode pitoyable à la sarkozy.
En plus, c’est vous qui mettez une "échelle de valeur" dans "l’horreur" en revenant sans cesse sur ces 3000 victimes des attentats et en ignorant les autres.
Vous n’êtes pas "américain", que je sache.
Pilger non plus. C’est ce que je vous ai dit dans le premier post, mais vous avez décrété que "j’évacuais tout débat", alors que, de toute évidence, vous ne saviez même pas que Pilger n’était pas USaméricain. C’était pourtant la clé qui permettait de comprendre pourquoi il était évasif à propos des attentats.

Pilger travaille sur du vécu et à partir de déclarations qu’il a recueillies ou recoupées. Ce n’est pas son travail d’écrire des approximations ou des accusations, sur des points concernant un pays étranger, qui plus est, qu’il n’a pas vérifiés et où deux thèses (voire plusieurs) s’affrontent sans qu’on puisse prouver qui a tort et qui a raison.
C’est un journaliste honnête qui perdrait de sa crédibilité s’il le faisait, lui qui dénonce justement les journalistes qui n’enquêtent pas sur ce qu’on leur affirme.
Encore faut-il comprendre ce qu’"honnête" veut dire.

Mais je ne sais pas pourquoi j’explique, on va encore me dire que je suis hors-sujet. Et que ce qui est important, c’est le 11/09 parce qu’on ne connait que ça, et que ces pauvres victimes, c’est l’Amérique entière qui veut venger leur mort.

12/12/2014 10:25 par gérard

@ Leo Lerouge and Co (j’en ai deux pour le prix d’un !)
« Désolé d’avoir été obligé de répondre crûment », je l’ai dit, mais ce n’est pas moi qui ait utilisé en premier un terme largement équivalent à celui de con, celui de Troll.
Vous dites : « le "débat", n’aurait jamais dû porter sur le 11/9 »
C’est votre point de vue, ce n’est pas le mien, mais en aucun cas le terme de troll que vous avez employé est justifiable.
Le titre de l’article de John Pilger est bien "guerre médiatique et triomphe de la propagande".
Si la Version Officielle sur les attentats du 11 Septembre ne rentre pas dans le qualificatif de "guerre médiatique et (de) triomphe de la propagande", je ne sais pas ce qu’il vous faut !
Vous ne cessez de noyer dans vos propos des affirmations mensongères comme celle là :
« vous ne saviez même pas que Pilger n’était pas USaméricain » Où ai je dit ou fait comprendre cela ? Quel intérêt cela a-t-il en plus, puisque dans tout son article l’auteur ne cesse d’analyser la Politique étrangère des USA ? Le 11.9. ne le concerne pas autant que l’Ukraine ?
« Pilger travaille sur du vécu et à partir de déclarations qu’il a recueillies ou recoupées »
On est d’accord et je l’ai reconnu, mais pourquoi ne l’a-t-il pas fait sur le 11.9.? Et je peux affirmer qu’il y a sacrément de quoi s’occuper sur ce sujet...
Le "doigt mouillé" il déclare son adhésion à « la théorie du "laisser faire" » Sur quelles bases ? Mystère !
Et là c’est moi qui affirme que vous ne connaissez pas le dossier, il s’agit, dans ma démarche et de celle de reopen911 par exemple,de ne surtout pas donner une explication à ces événements mais, compte tenu de tant "d’incohérences" contenues dans la Version Officielle, de rouvrir une enquête réellement indépendante & internationale. C’est tout.
Et renseignez vous sur l’ampleur que prennent les mouvements américains pour la "vérité sur le 11.9."[ Pilots for truth, Architects & Engineers for Truth etc].Mais, comme vous dites si "délicatement" :
« Quant à croire que la publication d’un rapport sur le 11/09 secouerait la population US, c’est croire à l’immaculée conception. »
Dernier point s’il en est, vous dites :
« les classes dirigeantes ont constamment manipulé les citoyens pour déclencher des guerres sur toute la planète »
Mais on est entièrement d’accord, et d’ailleurs ce n’est pas pour rien que beaucoup surnomment le 11 Septembre le "nouveau Pearl Harbor". La lutte contre le terrorisme suite au 11.9., a bien été LE prétexte, une fois celui des "armes de destruction massives" possédées par Saddam dégonflé, pour attaquer l’Irak et l’Afghanistan, non ?
Vous dites ...encore :
« croire que les révélations sur le 11/09 vont changer quoi que ce soit à l’attitude des US américains, cela montre qu’on ne comprend rien à ce qui se passe aux US (et ailleurs, également) »
Là, c’est totalement un postulat. Je n’ai qu’une seule réponse à formuler : un sujet qui aurait si peu d’importance et qui porterait si peu à conséquences, pourquoi ferait-il à ce point l’objet de tant de dissimulations, de tant d’agressions dès qu’il est abordé etc, etc...
Pourquoi un tel texte comme la Version Originale sur les Attentats du 11.9., qui ne pourrait résister à l’analyse de tout esprit un tant soit peu logique, niveau collégien...pas plus, parvient-il à résister depuis plus de 13 ans ?
Grâce à la guerre médiatique et au triomphe de la propagande...

12/12/2014 14:20 par mandrin

il serait intéressant d’avoir un comparatif géographique des bases militaire US avant 11/9 jusqu’ a aujourd’hui et surtout là ou elles se positionnent, a coup sur que se soit un élément de réponse.

14/12/2014 23:53 par Leo Lerouge

@Mandrin
C’est une bonne remarque, ce serait, en effet, un moyen efficace de connaitre les desseins de l’empire.
Hélas, c’est tellement complexe et fluctuant que cela ne renseigne en rien sur la réalité, et il est, donc, impossible de trouver un document récapitulant scrupuleusement les bases US et la chronologie de leur utilisation ou abandon.
D’autre part, les chiffres varient, entre les chiffres donnés par le Pentagone et ceux des journalistes d’investigation ou historiens, qui se perdent aussi en conjectures.
Enfin, outre les bases US, l’armée opère dans les pays étrangers et sur ses territoires d’outre-mer dans toutes sortes d’infrastructures plus ou moins importantes (avant-postes, checkpoints, etc.), ainsi que les "sites noirs", tenus évidemment secrets.
Nick Turse écrivait en 2011 :
"Dans un monde de statistiques et de précision, un monde où le terme de "transparence" est devenu la devise de Washington, un monde où on trouve toutes les informations qu’on cherche en un clic de souris, personne ne connait le nombre exact de bases US dans le monde. Ni le Pentagone. Ni le président. Ni les spécialistes. Personne.
Et Turse ajoute : "moi-même, qui ai écrit de nombreux articles sur le sujet et qui en ai parlé longuement dans un de mes livres, comme les autres, je n’ai pas réussi à savoir".
Selon lui, il y a plus de 1000 bases militaires dans le monde. Mais dit-il, ce chiffre pourrait bien être supérieur.
De l’Italie à l’Océan Indien, du Japon au Honduras, les bases US encerclent la terre entière, créant des tensions parmi les populations locales et déstabilisant le pays.

Voici une liste des installations et bases militaires US à l’étranger et dans ses territoires d’outremer

Mais, cette liste n’est pas exhaustive : il manque, par exemple, tout le continent africain, où l’armée US s’est progressivement et discrètement installée sous la présidence d’Obama, utilisant souvent des structures locales pour former des armées pour leurs guerres par procuration, et dont la plus importante et en plein essor est Djibouti.

En 2012, Nick Turse, écrivait dans l’article : Afghanistan’s Base Bonanza :
"le nombre de bases augmente rapidement en Afrique et en Amérique Latine".

Le recensement officiel du Pentagone de 2008 indique qu’il y a 865 bases dans plus de 40 pays et territoires US, y compris à Diego Garcia , dans l’Océan Indien, et à Guantánamo.

En ce qui concerne le Moyen-Orient, son remodelage était prévu depuis longtemps.
Ainsi, Zbigniew Brzeziński, qui a été conseiller à la sécurité nationale du président des États-Unis Jimmy Carter de 1977 à 1981, est un des artisans du « programme afghan » , l’opération secrète de la CIA qui consistait à armer les moudjahidines afghans opposés au gouvernement communiste. Cette opération, appelée « Opération Cyclone » avait été commencée par le président Jimmy Carter le 3 juillet 1979 et s’était poursuivie jusqu’au 1er janvier 1992 sous l’administration George H. W. Bush.

L’invasion de l’Afghanistan en 2001, puis celle d’Irak en 2003, ont été les deux premières opérations du projet de remodelage du Grand Moyen-Orient des néoconservateurs américains, réunis derrière le président Bush, le vice-président Dick Cheney et le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld, qui visent à étendre l’influence des États-Unis dans ces régions stratégiques du globe.
C’est ce qui s’est appelé la "doctrine Bush", la stratégie de sécurité nationale de l’administration Bush, esquissée dès le début de son mandat, qui prône le maintien de la suprématie militaire américaine dans le monde et son usage, via la guerre préventive si nécessaire.

Et, donc, les attentats du 11/09 n’ont fait que servir de base de lancement au projet de remodelage du Grand Moyen-Orient des néoconservateurs américains par Bush, Cheney et le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld, et qui se poursuit aujourd’hui sous l’administration Obama, grâce à la pseudo-offensive contre l’EI en Irak et en Syrie. Et qui est, en fait, la revanche du vengeur frustré qui n’a pas pu renverser Assad lors de la première tentative.

Quant aux invasions de l’après 11/09, elles ne sont que la continuation de ce qui s’est passé depuis 1980 jusqu’à aujourd’hui : les US ont mené une guerre pratiquement ininterrompue en Afghanistan et ils ont depuis 1990, mené trois guerres en Irak, été à l’initiative de la guerre Iran-Irak entre 1980 et 88, et soumis pendant 12 ans l’Irak à un embargo cruel et meurtrier où la liste de produits interdits allaient de simples denrées alimentaires à la quasi totalité des produits pharmaceutiques, avant de l’envahir.

Aujourd’hui, c’est Obama qui a repris les guerres de Bush et qui en a mené d’autres.
Au début de l’année, il avait promis de retirer les troupes US d’Afghanistan, mais, en aout dernier, il signait un décret, tenu secret jusqu’à présent, permettant la poursuite de la guerre d’au moins encore un an. Ce décret autorise les attaques aériennes et les opérations au sol.

Plus personne de sain d’esprit aux US ne peut penser que c’est toujours pour punir l’Afghanistan d’avoir abrité les "terroristes" des attentats du 11/09.
Et d’ailleurs, personne de sain d’esprit ne penserait qu’il est normal que les USaméricains veuillent se venger des attentats en bombardant des populations civiles innocentes et en détruisant leur pays.
Savoir qui sont les commanditaires du 11/09 n’a plus d’importance aujourd’hui que pour quelques agités.
Ce qui est effrayant, c’est l’encerclement de toute la planète par les troupes et les missiles US, les guerres par procuration menées en secret qui détruisent des familles et des populations entières, les assassinats extrajudiciaires, les distributions d’armes à des fanatiques qui terrorisent un pays entier, et tout ce qui anéantit des sociétés entières pour le profit de quelques-uns.
Ce qui est effrayant, c’est que tout cela se fait avec la bénédiction et l’aide active de nos gouvernants corrompus et sanguinaires.

15/12/2014 09:00 par gérard

@ Leo Lerouge
Que ça fait du bien un bon éclat de rire dès le matin :
« Savoir qui sont les commanditaires du 11/09 n’a plus d’importance aujourd’hui que pour quelques agités. »
Je ne me moque pas bien au contraire. Je suis d’accord avec vous sur pratiquement tout et d’ailleurs sur l’essentiel, à savoir les méfaits de "l’Empire", mais sur un point vous vous obstinez coûte que coûte à vouloir avoir raison, quitte à énoncer une grossière contre-vérité qui a provoqué mon hilarité tellement elle est grosse : le mouvement pour la vérité ne serait que le fruit que de "quelques agités" outre Atlantique !
Sérieux, vous connaissez le sujet ?
La remarque de mandrin est effectivement fort pertinente, et elle m’amène à en faire une autre : ce "nouveau Pearl Harbor" a été indispensable pour que le "complexe militaro-industriel" obtienne, outre le soutient de l’opinion publique (on l’avait oublié celui-là), tout simplement...des CRÉDITS pour réaliser le PNAC On l’avait oublié celui-là aussi, et le soutient de l’opinion publique américaine était indispensable à sa réalisation !...
Pas le temps de faire de plus amples recherches, mais j’ai retrouvé cela de 2004 :http://www.voltairenet.org/article12253.html
Extrait :
« Depuis 1998, les États-Unis d’Amérique ont renoué avec leurs ambitions impériales et relancé leurs dépenses militaires. Cette évolution alarmante est passée hors de contrôle depuis les attentats de septembre 2001. Désormais, rien n’est trop cher lorsqu’il s’agit de défendre le pays face à la « menace terroriste ». L’administration se lance dans des programmes pharaoniques à l’utilité douteuse et aux coûts imprévisibles.
Le budget prévisionnel du seul département de la Défense était de 265 milliards de dollars pour 1998, il est monté à 343 milliards pour 2002 et atteint 420 milliards pour l’année fiscale 2005.
 »
Il y a un graphique qui est très "causant" ici :http://www.mvtpaix.org/wordpress/les-depenses-militaires/ où apparaît très nettement la très forte augmentation des budgets militaires américains à partir de 2002.

15/12/2014 09:34 par mandrin

@ Léo Lerouge

bonjour et merci pour vos éclaircissement bien informant et au résumé je retient deux événements qui on servis de tête de pont pour le lancement d’ installation massive de base US "la chute du mur de Berlin et le 11/9" et je crains qu’un troisième événement de cet importance soit en préparation en Ukraine pour contraindre la Russie a une guerre ouverte avec l’Ukraine et non pas avec l’Otan qui n’est pas en mesure d’affronter la Russie militairement, ils ne prendraient pas le risque que leur son potentiel militaire soit détruit et serait de fait a la merci des Chinois...mais plutôt attiser une haine farouche des ukrainiens contre les russes tout en les arment massivement.

Dans cette situation les russes auront la tâche des plus compliqué, comment stopper une telle confrontation sans faire de victimes ukrainiennes vu la puissance de l’armée russe qui serait alors accusé de génocide pour retourner l’ opinion russe et international contre le président Poutine avec le concours d’une opposition russe en embuscade pour mobiliser tout azimut pour un changement de gouvernement en Russie.

La solution serait un soulèvement en Ukraine pour renverser la junte de Kiev, ou la fédéralisation de l’Ukraine..."c’est bien la souveraineté de la Russie qui est visé".

15/12/2014 19:39 par Ben Malaki

@" ... savoir qui sont les commanditaires du 11/9 n’a plus d’importance aujourd’hui que pour quelques agités ..."

Heureusement que le ridicule ne tue pas, fallait oser. Il franchit le mur du çon notre papy Léo, là ... Hé Bé

16/12/2014 00:43 par chb

Rappel du point de vue d’Howard Zinn (l’Huma-D, 2008)
LE 11 SEPTEMBRE 2001, UNE "OPPORTUNITÉ EN OR" POUR L’ADMINISTRATION BUSH
PAR HOWARD ZINN, HISTORIEN AMÉRICAIN, AUTEUR DU SEST-SELLER " UNE HISTOIRE POPULAIRE DE l’AMÉRIQUE"

Les mensonges de l’administration Bush sur les armes de destruction massives, le travail bâclé de la commission d’enquête sur le 11 Septembre, et plus généralement sur le fait que cette administration soit probablement la plus secrète de l’histoire américaine ont contribué à semer le doute.

Beaucoup d’intellectuels américains ne soutiennent pas ceux qui affirment que le gouvernement a délibérément organisé les attaques du 11 Septembre, mais ils accueillent la version officielle avec beaucoup de scepticisme et constatent avec raison que cet événement a été utilisé pour atteindre d’autres objectifs que la lutte contre le terrorisme. Indéniablement, les "grands médias" ont lamentablement couvert cet événement et ont applaudi presque aveuglément a la "guerre contre la terreur", aux invasions de l’Irak et de l’Afghanistan. De manière certaine, ces attentats ont constitué une opportunité en or pour l’administration Bush afin d’étendre la puissance américaine au Moyen-Orient, de mener a bien le projet de bouclier antimissile et de restreindre les libertés individuelles. Je soutiens évidemment toute enquête pour en savoir plus, même si je ne pense pas que les énergies devraient se concentrer sur cette issue. La question de savoir si l’administration Bush a participé ou non à ces attentats ne sera probablement jamais tranchée. Alors que la manière dont ces attentats ont été utilisés, la fausse "guerre contre la terreur" et les invasions injustifiées ont davantage de chances de réveiller et de mobiliser la population américaine.

16/12/2014 10:15 par gérard

@ chb
« Beaucoup d’intellectuels américains ne soutiennent pas ceux qui affirment que le gouvernement a délibérément organisé les attaques du 11 Septembre, mais ils accueillent la version officielle avec beaucoup de scepticisme »
En préambule je veux dire que je suis conscient qu’attaquer ce sujet c’est entrer dans une impasse, et je comprends un peu que Le Grand Soir ce n’est peut-être pas le lieu, quoique... Mais je tiens surtout à affirmer aussi qu’il est impossible dans l’absolu, d’accepter un tel raisonnement.
On est avec ces "attentats" comme on le serait dans un tribunal avec un procès "classique".
Il y a eu crime, juge, verdict, accusé et condamné.
À partir du moment où le moindre doute subsiste sur toute une procédure dans un procès dit "classique", le Droit de tout accusé est de présenter sa défense et ensuite celui de faire appel au cas où, on est bien d’accord ?
La Justice se doit d’être aveugle, c’est un principe qu’on ne doit transgresser sous aucun prétexte.
Il ne s’agit donc pas d’anticiper, de préjuger de tel ou tel autre accusé possible, mais de rechercher à l’aveugle la "Vérité".
Le "simple" scepticisme affiché par ces intellectuels prouve que la Version Officielle sur ces "attentats" (le verdict) ne les satisfait pas et cela devrait donc au minimum les inciter à réclamer un autre procès, sans anticiper, sans préjuger je le redis, de tel ou tel autre accusé possible.
Pourquoi ne le font-ils pas alors que la Version Officielle est truffée d’invraisemblances, est LA question.
Ne pas apporter d’autres explications est LA position qu’ont prise toutes les associations (sérieuses) pour la vérité sur le 11 Septembre.
Position assez difficile à tenir c’est certain, et il est là le problème, car inévitablement des voiles s’entrouvrent au fur et à mesures que des questions et des réponses assez "troublantes" sont apportées sur beaucoup d’aspects factuels de ces événements.
On peut aborder de nombreux sujets contre l’Empire, pratiquement tous, sauf celui du 11 Septembre. Ceux qui n’affichent que leur "scepticisme" en sont parfaitement conscients....
Il faut se poser la question du pourquoi, avant, à mon avis, de sous estimer l’impact qu’une "autre vérité" aurait sur la société américaine....

16/12/2014 10:53 par Leo Lerouge

@tonton Ben
Si vous n’avez pas compris mon raisonnement, ne commentez pas, surtout en ricanant.
Je le maintiens : à l’heure actuelle, les commanditaires des attentats ne sont d’aucune importance, ce sont les conséquences de ces attentats qu’il faut étudier.
Savoir qui les a commis ne permettra pas de revenir en arrière et ne changera pas la face du monde.
D’autre part, combien de criminels de guerre et contre l’humanité US ont été poursuivis, disons, depuis la Seconde Guerre mondiale ?
Combien de présidents et de gouvernements US n’ont pas mené de guerres, orchestré de coups d’état, renversé de chefs d’état élus, fait assassiner des démocrates ? Combien ne se sont pas alliés aux fascistes, etc.?
Et combien de leurs successeurs ont dénoncé leurs crimes et ont mené une politique de dialogue et de paix ?
Entres autres crimes encore plus graves, Obama a, même, en violation des lois internationales, fait assassiner et jeter à la mer Ben Laden en passant outre la souveraineté nationale du Pakistan sans que personne ne trouve à redire, ni les chefs d’état corrompus, ni les populations anesthésiées par la propagande.
Il fait assassiner des civils par drones au Yémen, au Pakistan et ailleurs.
Et, aujourd’hui, le président des États-Unis ne fait même plus d’efforts pour justifier les invasions et les bombardements aériens. Pour aller bombarder l’Irak ET la Syrie … euh … "l’EI", il leur a suffi de verser des larmes de crocodile sur le sort des Yazidis, dont on n’entend plus parler, et sur la décapitation de deux journalistes.

Cheney, le criminel de guerre, qui a dirigé la société Halliburton, spécialisée dans l’industrie pétrolière et, qui grâce à ses fonctions et ses relations politiques, lui a obtenu des contrats juteux avec le Pentagone, a déclaré cyniquement sur la torture :"et s’il fallait le refaire, je le referais".
Quelles ont été les réactions de la population ? Des émeutes ?

Il y a aux Etats-Unis de vrais pacifistes et de vrais intellectuels (souvent les deux) qui n’en sont pas restés à se lamenter sur le 11/9. Ils sont passés à autre chose, parce que rien ne s’est arrêté le 11 sept. 2001.
Et cet "autre chose" ne me fait pas rire du tout.

@mandrin.
Merci pour votre réponse intéressante.
Je suis tout à fait d’accord avec ce que vous dites à propos de l’Ukraine (en anglais : les mensonges d’Obama sur l’Ukraine dénoncés par Robert Parry ).
Les US avancent actuellement leurs pions partout dans le monde et resserrent l’étau, en particulier, autour de la Russie et de la Chine, au MO et en Afrique.

D’accord, aussi, en ce qui concerne la chute du mur. C’est à partir de là que les US ont commencé à remodeler le monde pour étendre leur influence sur les pays de l’ancien bloc soviétique et ailleurs.
Depuis, 1990, toutes les interventions US d’envergure ont permis de laisser sur place toute une série de nouvelles bases militaires dans des régions stratégiques du monde où les US ne s’étaient encore jamais implantés.
Ils y construisent de nouvelles structures, ou cherchent à passer des accords pour s’installer sur des bases étrangères existantes. Mais une fois la guerre officiellement terminée, les forces US ne se retirent pas entièrement : les bases et le personnel nécessaire restent sur place.
Donc, les guerres servent opportunément à installer leurs bases, ce qui a permis à Washington de s’implanter dans une région bordée par l’Europe à l’ouest, la Russie au nord et la Chine à l’est dans le but de la placer dans sa "sphère d’influence".
C’est ainsi qu’à l’issue de la guerre du Golfe de 1991, et contrairement à ce que les US avaient promis à leurs alliés, ils ont conservé d’importantes bases militaires en Arabie Saoudite et au Koweït, et le droit d’utiliser les bases existantes au Bahreïn, au Qatar, dans le sultanat d’Oman et dans les Emirats Arabes Unis. Cette guerre avait également permis de développer les bases aériennes US existantes en Turquie.

Les US avaient décidé de conserver ces bases après 1991, non seulement pour riposter contre Saddam Hussein, et servir d’appui aux bombardements continus en Irak, mais pour réprimer d’éventuels conflits internes.
D’ailleurs, le motif invoqué par Oussama ben Laden lui-même pour les attentats du 11/09 était la présence de bases militaires US sur les terres sacrées d’islam en Arabie Saoudite (il est à noter que sitôt après l’invasion de l’Irak les US avaient fermé leurs bases en Arabie Saoudite).
La Somalie :
Dans les années 1970-80, les États-Unis utilisaient les ports de Somalie, qui, situés à la pointe sud de la Mer rouge, faisaient le lien entre le canal de Suez et l’Océan Indien. Plus tard, après la guerre en Somalie en 1992-93, les US avaient, malgré leur défaite, fini par obtenir le doit d’utiliser la base navale du port d’Aden, au Yémen, juste de l’autre côté de la Mer Rouge.

Les Balkans :
Les interventions militaires US en ex-Yougoslavie ont permis l’installation de bases dans cinq pays, la Hongrie, l’Albanie, la Bosnie, la Macédoine, et au Kosovo, où a été construit le gigantesque complexe du Camp Bondsteel

Les US ont également établi des bases militaires en Ouzbékistan et au Kirghizstan, et signé des accords avec le Japon.

En 2011, quand les US ont décidé de retirer les troupes d’Irak, ils comptaient conserver quatre grandes bases, mais le gouvernement irakien a fermement refusé (*).
Et c’est la raison pour laquelle les Etats-Unis sont à nouveau en Irak : pour s’y réinstaller durablement. On ne se moque pas de l’Oncle Sam, minus.

En conclusion, la majorité des installations militaires US ont été construites avant le 11 sept. Il fallait juste les développer ou en organiser d’autres, selon les besoins.
Sauf en Afghanistan, que les US ne vont pas maintenant lâcher de sitôt pour qu’il ne leur arrive pas la même mésaventure qu’en Irak.
Donc, si on consulte un planisphère, on constatera que les États-Unis sont installés partout, et que, s’ils ne sont pas sur le terrain, ils en sont à portée de missiles.
Et tout se met en place pour la Troisième Guerre, cette fois-ci, véritablement Mondiale. Cela, grâce à la propagande acharnée que nous livrent les grands médias privés.
C’est, justement ce que dénonce Pilger, qui, lui, regarde la lune.

Une de mes sources.

(*) Et vous savez pourquoi Obama n’a pas insisté ? Parce que la condition pour qu’ils puissent rester était que les soldats US qui avaient commis des atrocités soient jugés par un tribunal irakien.
Ils n’auraient sans doute pas été aussi bien jugés que les "terroristes" de Guantanamo.

@chb
Je viens de lire votre commentaire.
C’est exactement ce que je tente de dire depuis le début, mais je n’ai pas su l’écrire aussi bien que vous.

16/12/2014 17:06 par Ben Malaki

@ Léo

Votre entêtement à confiner ses attentats à un problème américano-américain et consternant !!.

Premièrement, les attentats du 11:9 n’ont pas servi malheureusement qu’à accélérer la politique du PNUD que vous nous rappeler sans cesse (plan pour un nouveau siècle américain) qui je le reconnais, était déjà en cours depuis longtemps (tiens, tiens !). Mais ils ont servi à créer une dynamique "rouleau compresseur" contre toute contestation des politiques de Washington à ce sujet (pour vous en convaincre écoutez le discours du directeur de la CIA face au rapport sénatorial sur la torture. Le 11/9 y est déclaré ouvertement comme en étant la cause légitime et absolue justifiant les "méthodes"), car si ces attentats n’avaient pas eu lieu, les politiques guerrière du pentagone auraient trouvé sans doute beaucoup plus de résistance dans le monde et chez eux particulièrement (vous semblez l’omettre volontairement)
Deuxièmement, ce que vous passez sous silence est aussi le fait qu’ils ont servi également les politiques INTÉRIEURES des états assujettis et surtout à promulguer des lois assassines pour les libertés individuelles à L’INTÉRIEUR même de tous les pays occidentaux. Des lois comme le ’Patriot act" ont été promulguées un peu partout dans le bloc BAO (même chez nous comme vous le savez). Ces lois sont liberticides et prennent prétexte du terrorisme pour faire de tous contestataires des soi-disant "terroristes" qu’il faut museler (pour vous en convaincre remémorez-vous l’affaire tragico-comique des "autonomes" de Tarnac). Vous comprenez comment l’enjeu dépasse de loin "Ground Zéro" ? Oui ces attentats sont fondateurs. Pas d’une politique. Mais de l’application de cette politique dans le monde, contre vents et marées et surtout contre les peuples, car vous n’êtes pas censé ignorer que derrière ces néo-cons se cachent les multinationales qu’ils défendent. Car depuis le 11/9 elles sont les grandes gagnantes de ces guerres éternelles contre la "terreur" ...
En clair si ces attentats ne sont pas la genèse de la politique extérieure des US (OK), ils le sont en ce qui concerne toutes les politiques répressives intérieures des pays du bloc BAO. Ils ont permis de valider des lois qui ne seraient jamais passées (du moins pas sans heurts) sans cet évènement que vous présentez contre vents et marées vous aussi, comme sans conséquences réelles sur les peuples du monde (mis à part quelques "agités"). On croit cauchemarder !!!!
And last but not least, ces attentats ont servi au pire. C.a.d à mettre en perspective le fameux " choc des civilisations" cher aux néo-cons et autres "méssianistes" aux pouvoir dans les pays. La fable des 19 cutters se jouant de la plus grande puissance militaire du monde alimentant un désir de vengeance le justifiant.
En bref ces attentats "anodins" ont servi de SOCLE non pas pour valider des politiques extérieures meurtrières des USA (ca c’était déjà en cours je vous l’accorde) mais pour les JUSTIFIER auprès des populations intérieures atones d’une part et étouffer toutes contestations d’où qu’elles viennent d’autre part (ce à quoi vous participez allègrement et avec légèreté à votre niveau).
En quelque sorte et peut être sans le savoir, avec cet entêtement stérile vous êtes aussi (sans vouloir vous offensez heinnnn) ... un nouveau "chien de garde" ...

@ Gérard

" ... une justice se doit d’être aveugle ..." !!!

Meilleur moyen en effet de frapper des innocents. Une justice se doit d’être juste et équitable. Et d’avoir au contraire les yeux bien ouverts sur tout le monde. Je dis bien, tout le monde ...

@ LGS

MERCI encore pour toutes les traductions passées, présentes et futures qui permettent des débats ... et parfois des polémiques (dommage cela nuit à vos efforts)

@ Lecteurs talentueux et perspicace du LGS

Snowden le héros qui sort du chapeau juste quand Manning fait sortir des vidéos explosives et vraiment compromettantes pour le pentagone et qui depuis l’a zappé et fait les unes des "mainstreams" !!! C’est peut être effectivement un contre-feux comme on dit, non ? A vous de voir ...

Il serait temps pour quelques anciens qui se reconnaitront, de revoir certains de leurs paradigmes. Après tout, qui ne change pas d’avis ? ...

16/12/2014 18:52 par Dwaabala

Bof ! Que la destruction des tours du WSC ait été largement exploitée par Bush, secondé par les grands médias, n’est contesté par personne... quant au reste c’est un peu comme de savoir si la Constituante sera élue ou tirée au sort.
Merci donc à Leo Lerouge, et à chb.

16/12/2014 20:02 par mandrin

mouais...y’ en a ici qui connaisse pas la rue des 4 chapeau comme celui ci en l’ occurrence http://fr.ria.ru/presse_russe/20141215/203224399.html

16/12/2014 21:52 par Leo Lerouge

Merci, Dwaabala, ça fait plaisir de voir qu’il existe des gens capables de comprendre et de réfléchir.

@mandrin, eh bien, voilà ! L’oligarchie mondiale a son candidat. Comme souvent, quelqu’un qui ne vit même pas dans le pays, mais en Suisse (tout un symbole).
C’est dire s’il doit être proche des gens.
Encore une "transition démocratique" qui se prépare.

16/12/2014 23:21 par Ben Malaki

@ " Bof ! Savoir qui sont les commanditaires du plus grand attentat de tous les temps qui modifient encore la face du monde depuis 13 ans, nous en touche une. Que se soit 19 islamistes ou bien une officine obscure dirigée par des néocons n’y change rien à l’histoire. Pas vrai !!!! "... Et sur ce on se remercie ...
Là les papys, cela devient de la haute voltige. Vous devriez descendre mettre un filet de sécurité. Vos trapèzes sont défaillants. Palabrer des années sur les conséquences d’un crime pour en ignorer l’auteur au final, fera rire vos petits enfants. Moi, (je) me satisfait de sourire à cette conclusion profonde ...

16/12/2014 23:36 par Ben Malaki

Hé qu’est-ce que vous faites ?
Ben pardi, on cherche les balles d’un crime !
Ah d’accord ... Et l’auteur ?
Quoi l’auteur ! On te cause de balles
Ben d’accord, mais qui c’est l’auteur du crime ?
Mais on s’en fout mon vieux, on cherche les balles On n’a pas que ça à faire !
On pense nous. Avec maitre Jojo et maitre Pierre.
Même que des fois on parle de Voltaire ...

Ouais vous nous faites un skecht ! Si c’est ça, alors Bravo. J’ai marché ... et même couru !

17/12/2014 00:22 par Dwaabala

L’incendie du Reichstag en 1933 est un fait,comme celui de la destruction des tours du WSC.
Les historiens discutent encore pour l’attribuer soit à un communiste néerlandais isolé, van der Lubbe (éventuellement manipulé par les nazis), ou aux nazis.
Qu’est-ce que cela change à la réalité du nazisme et à l’histoire ?

L’attentat de Sarajevo, fin juin 1914 maintenant.
Si l’un des auteurs avoua avoir été armé par la Serbie, des liens directs entre le gouvernement serbe et l’action du groupe n’ont jamais été prouvés.
Qu’est-ce que cela change à la réalité des évènements qui ont suivi et à celle de la Première Guerre mondiale ?

Une des caractéristiques de l’idéologie du néolibéralisme est qu’il constitue les individus comme libres et autonomes, en particulier sans mémoire ni lien avec l’histoire.

Quelques uns des commentaires ci-dessus témoignent de la pénétration de cette idéologie chez ceux qui ne se posent pas de question à cet égard ou qui s’en croient les plus éloignés en donnant des leçons d’ignares.

17/12/2014 15:03 par Ben Malaki

@ Dwabala

Vous avez oublié l’incendie de Rome !
Bon une dernière chose après je vous laisse tranquille les anciens. Une chose à laquelle vous ne pensez pas (peut être parce que c’est vous qui avez le moins. L’avenir). Si il est vrai que de connaitre les commanditaires d’un crime ne change pas le passé pour les victimes, Mettre sous les verrous les véritables assassins change l’avenir de futures victimes. C’est pour cela qu’il est utile de connaitre et condamner les assassins. Pour les empêcher de nuire à nouveau. Car ils nuisent encore les néocons vous l’ignorez peut être. Demandez aux enfants d’Afghanistan et d’Irak pour ne citer qu’eux ( la liste est trop longue ). Demain et après demain des enfants vont encore mourir par leurs drones et leur politique ... Mais on s’en fout pas vrai Léo. Ce n’est pas les nôtres ...
Allez dormez bien sur vos deux oreilles les anciens et n’oubliez pas de vous féliciter pour toute votre prose d’érudit ....

17/12/2014 15:15 par gérard

@ Ben Malaki
Hé ouiii, entièrement d’accord, mais sourire n’est peut-être pas la conclusion que je préfère, enfin, ça dépend des jours...(immense soupir !)
Il y a une anecdote que j’aimerai raconter qui prouve à quel point l’impact du 11 Septembre est puissant dans les esprits et pas dans ceux où l’on s’attendrait le plus "naturellement" l’y trouver.
Fin de chantier, un repas un peu arrosé, la discussion s’engage sur ce sujet avec un collègue et ami récent. C’est un immigré de deuxième génération je crois, mais comme je n’y ai prêté aucune importance, je n’en sais précisément rien....
Il vit totalement à cheval sur deux mondes : il a suivi même anticipé l’arrosage éthylique, mais ne mange pas de cochon. Et quant au reste de sa religiosité, je ne suis pas dans la confidence, cela ne m’intéresse pas plus que cela. Il est avec ses filles (3 !) toutes ados et très "occidentalisées". Comme il vit séparé de leur mère qui elle, est pratiquante, je ne vous dis pas le bazar qu’il a à se gérer.
Au fur et à mesure de la discussion je lui révélais que les "islamistes avec des cutters"...c’était des c*****ies, qu’ils n’avaient très certainement rien à voir dans ces attentats, et qu’il faudrait plutôt chercher la responsabilité "ailleurs", du côté "occidental". Son agressivité a aussitôt monté inexorablement en puissance, uniquement en paroles bien sûr. Manifestement, à mon plus grand étonnement, il ne voulait rien entendre de cette histoire.
Mon incompréhension passée, j’ai fini par réaliser qu’il faisait tant d’effort d’intégration pour une société plus ou moins "idéalisée", et l’idée, qu’elle soit à l’origine de ces horreurs, loin de le rassurer en apportant la preuve de l’innocence de ses "compatriotes" (ce que "logiquement" j’avais pensé), lui était simplement intolérable. Il n’a jamais voulu admettre cette éventualité.
Il devait me recontacter pour qu’on en finisse tranquillement avec cette discussion. Je suis presque certain qu’il est "passé" un jour sur LGS, mais je n’ai plus de nouvelles de lui, et c’est dommage...J’ai vraiment peur qu’il ait attrapé une maladie dont on guérit difficilement, la rage d’avoir été trahi.
Très certainement tout ce qui a suivi le 11 Septembre, toutes ces guerres sont effroyables en dégâts humains, en ce je suis d’accord avec Léo et on l’est tous ici, mais on est très loin d’imaginer les dégâts que cet événement a pu provoquer dans les esprits de millions de gens, et de tous les bords...et c’est très loin d’être terminé. Ce qui vient de se passer en Australie et au Pakistan en est directement issu.
Le pouvoir des cauchemars, la terreur règne sur une bonne partie de l’Humanité, plus intensément depuis le 11.9. :
http://www.dailymotion.com/video/xcn73w_le-pouvoir-des-cauchemars-11-septem_news

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