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Haïti : À bas la répression !

Nous dénonçons avec force et détermination la répression sauvage orchestrée par le gouvernement Tèt Kale contre la mobilisation des masses populaires haïtiennes. Depuis plus de deux mois, on assiste à une mobilisation citoyenne de plus en plus structurée tant à Port-au-Prince que les différentes villes du pays contre le système de corruption et de pillage des ressources de l’État. L’objectif de ce mouvement est clair et légitime : l’exigence de la reddition des comptes des fonds Petro Caribe. Trois milliards huit cent millions de dollars américains se sont envolés en fumée, détournés, gaspillés sans qu’aucune investigation n’ait été effectuée. Un scandale financier sur lequel le gouvernement Moise-Céant refuse de faire la lumière, sachant pertinemment que ce détournement de fonds, cette spoliation de l’argent du peuple a été faite dans l’unique but d’enrichir une clique de malfrats qui jurent la perte de la nation.

Maintenant, incapable du moindre changement, malgré le fait qu’un nouveau premier ministre ait été ratifié, le régime néoduvaliériste Tèt Kalé a recours à une arme qu’il connait bien : la violence et la répression pour étouffer les revendications légitimes de la population. Comme à l’époque du régime sanguinaire des militaires, la police nationale et les gangs à la solde du pouvoir ont perpétré des massacres dans des quartiers populaires de Port-au-Prince. On n’en finit pas de compter le nombre de jeunes tués par les forces répressives au service du pouvoir et de l’oligarchie..

Nous dénonçons avec la plus grande vigueur le choix du gouvernement d’établir un climat de terreur dans les quartiers populaires comme moyen de contrôle social. Cette politique conçue pour terroriser et intimider a déjà fait plusieurs victimes dans plusieurs quartiers populaires.

De jour en jour, le pouvoir Tèt Kale montre son vrai visage : celui de la terreur et de l’imposition d’un statu quo, d’une structure sociale en décomposition, dont l’odeur nauséabonde et pestilentielle annonce pour bientôt la mise en terre. Le temps de la démagogie, des caravanes à la dérive, des esclandres à la Sweet Mickey, des carnavals-stupéfiants est révolu. Le peuple haïtien voit maintenant clairement le jeu machiavélique de ces « élites » antinationales et prédatrices.

La mobilisation populaire aujourd’hui en est la preuve. Et nous appuyons de toutes nos forces ce mouvement régénérateur, bâtisseur d’une nation nouvelle.

Nous profitons de l’occasion pour présenter nos sympathies aux nombreuses familles victimes de la barbarie du régime des Tèt Kalé. La victoire est à ce prix.

Pour nous, ce 18 novembre 2018, représente certes la mémoire de la lutte de nos ancêtres menée à Vertières pour détruire à jamais le système esclavagiste, mais aujourd’hui ce 18 novembre peut aussi être, par la volonté populaire, le commencement d’une ère nouvelle pour notre Haïti. Désormais l’avenir de notre pays meurtri dépend de nous et de nous seul : organisations populaires, étudiants, étudiantes, organisations paysannes, militants progressistes.

La mobilisation pour éradiquer ce système sociopolitique diabolique axé sur la répression, la corruption et l’exclusion des masses populaires doit se poursuivre sans relâche.

Pour authentification,

Renel Exentus,

Ricardo Gustave

Contact : rehmoncohaiti1915@gmail.com

Regroupement des Haïtiens de Montréal contre l’Occupation d’Haïti (REHMONCO)

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In Defense of Julian Assange
"This book shows why the Julian Assange case is one of the most important press freedom cases of this century or any other century."—James C. Goodale, former Vice Chairman and General Counsel of The New York Times. “I think the prosecution of him [Assange] would be a very, very bad precedent for publishers … from everything I know, he’s sort of in a classic publisher’s position and I think the law would have a very hard time drawing a distinction between The New York Times and WikiLeaks.” (…)
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Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières sur le pied de guerre. Si le peuple américain permet un jour aux banques privées de contrôler le devenir de leur monnaie, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, les banques et les compagnies qui fleuriront autour des banques priveront le peuple de tous ses biens jusqu’au jour où ses enfants se retrouveront sans toit sur la terre que leurs parents ont conquise.

Thomas Jefferson 1802

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