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Haïti : La macabre offensive du fascisme rose mise à nu !

Carpettes d’une certaine communauté internationale dite « amie d’Haïti », - qui elle continue de tout faire pour défendre le plus récent crime électoral d’août et octobre 2015, - une bande de mercenaires corrompus sortent de leurs gonds, voyant que les sacrifices consentis par ceux et celles qui ont toujours cru qu’ ʽʽil faut que ça changeʼʼ ont servi à quelque chose. Forts de la culture de l’impunité avec la complicité honteuse de la justice, la lâcheté et le cynisme des gouvernements passés, toutes tendances confondues, ils sont ces Temer et Cunha [1] à nous, qui hurlent au Parlement pour une chemise, ces clowns attitrés, ces fascistes patentés, membres de partis politiques, de l’élite intellectuelle, de la société civile, de confessions religieuses, ces théoriciens de l’empire du chaos, voyous cravatés ou non, ex-président du Sénat, ex-rebelle, ex-PM, ex-sénateur recyclé délégué PHTK puis maire etc, qui font du chantage à la menace terroriste...

A force de tout voir on finit par tout supporter... A force de tout supporter on finit par tout tolérer... A force de tout tolérer on finit par tout accepter... A force de tout accepter on finit par tout approuver ! constatait St Augustin. Angela Davis nous convie elle à « ne plus accepter ce que nous ne pouvons pas changer et de changer ce que nous ne pouvons accepter ».

« Le 9 août, en ordre de bataille, l’oligarchie a décidé de frapper un grand coup. Du fétide, du crime à grande échelle contre des innocents ! Il nous faut, pour répéter le Dr Buteau, [2] nous dresser face à cette nouvelle « coalition des élites » ; nous nous devons d’arrêter cette offensive macabre. Il nous faut refuser ce nouvel équilibre de l’échiquier politique construit à coups d’argent et de fraude. Il nous faut refuser tout net l’inacceptable. Sans concession. Dignement ». [3]

En conduisant le peuple à l’abattoir le 25 octobre 2015 nos leaders politiques sont rentrés dans l’entonnoir à des fins suspectes, donc inavouées et inavouables et...nous ont fait collectivement accepter l’inacceptable !

"Il faut constamment soulever les va-nu-pieds contre les gens à chaussures et mettre les gens à chaussures en état de s’entre-déchirer les uns les autres, c’est la seule façon pour nous d’avoir une prédominance continue sur ce pays de nègres qui a conquis son indépendance par les armes. Ce qui est un mauvais exemple pour les 28 millions de noirs d’Amérique." [4]

Les frères siamois Fanmi Lavalas-Pitit Desalin et leurs tentacules devraient mesurer la portée d’une telle déclaration et agir en conséquence. Sinon dans l’intérêt des gens à chaussures qu’ils sont (les dirigeants) du moins dans l’intérêt majeur des va-nu-pieds à soulever pour qui ils disent prendre fait et cause !

Composer ou décomposer. [5] La bête est revenue. Les Lafontant, Constant, Toussaint, Philippe, Delva, Opont et même Lucas... ont fait leur temps. C’est au tour des Latortue, Paul... de ʽʽtravaillerʼʼ à visière levée avec obligation de résultat visible. Ce à quoi ils s’acharnent d’ailleurs.

Les fraudeurs-corrupteurs-corrompus : candidat à la présidence, députés-sénateurs nommés, leurs partis ou groupuscules, leurs affidés, leurs complices et tuteurs nationaux et internationaux passent de la parole : menace d’instabilité et de déchainement social, aux actes : recrudescence de l’insécurité, vols, viols, manifestations violentes, incendies, assassinats, pénuries alimentaire et énergétique ciblées, grèves par des... charlatans !

Pour, une fois pour toutes, mettre les bandits hors d’état de nuire, la vraie lutte, la lutte du peuple par le peuple, la lutte par TOUS les moyens, doit reprendre...

« On dit d’un fleuve emportant tout qu’il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l’enserrent ». [6] Commençons donc par faire nôtre la décision de Privert d’inclure les dépenses liées aux élections dans notre budget national : « Prendre à César tout ce qui ne lui appartient pas », [7] un devoir citoyen. En donnant son aval pour l’approfondissement de la recherche de la vérité tel que recommandé par la commission présidentielle de 2015, il a tenu tête au Département d’État US, à l’UE, à PHTK- KID, principaux artisans et bénéficiaires quasi-exclusifs de la scandaleuse fraude électorale du 25 octobre, un crime presque parfait !

Il nous faut continuer à dénoncer et condamner leurs mensonges éhontés. Il nous faut condamner l’omerta quasi-absolue de la Conférence Épiscopale (CEH) qui a depuis longtemps démissionné de sa mission sacrée afin de se faire l’auxiliaire et le relais des tenants du statu quo ante. Il nous faut faire nôtres les décisions courageuses que devra prendre l’actuel CEP pour crédibiliser le processus électoral.

Quoiqu’il arrive, (maintien de Privert, bordel programmé, chambardement, chaos total), au risque de nous répéter « les dirigeants politiques qui font partie des forces démocratiques, les vrais démocrates doivent être capables de discerner ce qui relève de la « cuisine » politique et ce qui relève de l’intérêt général. Laisser au sectarisme le choix du calendrier, est une forme d’inconséquence politique.

Notre problème est que l’accumulation de nos inconséquences, que ce soit celles des analystes et des intellectuels dont certains semblent plus préoccupés de leur virginité politique que du bien commun, ou que ce soit celles des dirigeants politiques, aura un coût politique énorme. Ces inconséquences empêchent aussi d’éduquer militants, adhérents et sympathisants aux tâches qui se profilent et risquent fort de ne laisser le choix qu’entre l’impuissance totale ou la véritable confusion des motifs. De ce point de vue, il est urgent de se remettre à faire de la politique dans le sens le plus noble de cette dernière.

Comment les partis [... tels que Akao, Aso, Fanmi Lavalas, Fusion, Kan Pèp La, Kontra Pèp La, Mas, OPL (ce qu’il en reste), Pitit Desalin, RDNP] ..., conçoivent-ils leur fonction pédagogique : encadrement, mobilisation, socialisation ? Quelle place accordent-ils à la formation des militants, l’une des modalités concrètes de la transformation sociale ? Quelle place accordent-ils à ceux et celles (nombreux), - leur électorat potentiel-, qui se sont faits voler leur vote ?

Le peuple, les électeurs, les laissés-pour-compte en ont assez, le pays en a assez !

La démocratie n’est pas un enjeu et une cause parmi d’autres. Elle est la cause. Quiconque se sert d’elle ne peut que [doit] chuter et ... disparaitre ». [8]

Yvon Pierre

P.S : Rappelons qu’il a été plus aisé pour la plus grande puissance mondiale de localiser et d’assassiner Mouammar Kadhafi et Ben Laden que de retracer Guy Philippe...

»» http://www.alterpresse.org/spip.php?article20260

[1] Wikileaks prouve que Michel Temer le nouveau président du Brésil fut « un informateur des services d’intelligence des États-Unis ». Accusé en août 2015 de corruption et de blanchiment d’argent par le Procureur de la République, Rodrigo Janot, Eduardo Cunha lui, est suspendu le 05 mai 2016 de ses fonctions de député et conséquemment de président de la chambre des députés, poste qu’il occupait depuis février 2015.

[2] Jean Hénold Buteau, Haiti Élections : « Arrêtons cette offensive macabre », adresse aux forces démocratiques, http://www.alterpresse.org/spip.php?article18733#.Ved5ZyVViko

[3] Yvon Pierre, Pour un pouvoir sans le peuple, coupable attraction de nos candidats http://www.alterpresse.org/spip.php?article18799#.V2GHtOnqGfQ

[4] Franklin D. Roosevelt, président des États-Unis, 4 mars 1933-12 avril 1945

[5] Oracle de Evans Paul, K-Plim, Premier Ministre : menace d’instabilité et de déchainement social, 26 février 2016

[6] Bertolt Brecht

[7] Paul Éluard

[8] Yvon Pierre, Pour un pouvoir sans le peuple, coupable attraction de nos candidats http://www.alterpresse.org/spip.php?article18799


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"Pourquoi les pauvres votent à droite"
Thomas Frank
Titre original : What’s the matter with Kansas ? (2004, 2005, 2007) Traduit de l’anglais par Frédéric Cotton Nouvelle édition. Première parution française dans la collection « Contre-feux » (Agone, 2008) À la fin des années 1960, la concurrence internationale et la peur du déclassement transforment un populisme de gauche (rooseveltien, conquérant, égalitaire) en un « populisme » de droite faisant son miel de la crainte de millions d’ouvriers et d’employés d’être rattrapés par plus (…)
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Le cynisme particulier des États-Unis est que durant toute l’existence de Cuba révolutionnaire, ils ont délibérément cherché une stratégie pour étrangler le pays, discriminer son peuple et détruire l’économie.

Maria Zarajova
porte-parole du Ministère des Affaires Étrangères de Russie

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