Cubains, Vénézuéliens, Nicaraguayens et Colombiens : les "traîtres à la patrie".
Hernando CALVO OSPINA
Dans tous les pays du monde, à commencer par les États-Unis et l'Europe, les lois punissent sévèrement les « traîtres à la patrie », ceux qui appellent à l'invasion de leur pays par des puissances étrangères.
Le plus grand porte-avions étasunien se trouve dans les eaux des Caraïbes, accompagné de la dernière génération de navires et d’avions de combat, ainsi que de milliers de marines. Ils viennent, dit-on à Washington, pour arrêter le trafic de cocaïne et d’autres drogues qui, à vrai dire, ne sont pas produites dans la région. On profite aussi de l’opération, bien sûr, pour « sauver » les Vénézuéliens d’une « dictature narco ». Alors, quelques lâches traîtres à la patrie applaudissent et prient pour que cela se réalise...
L'écrivain uruguayen Eduardo Galeano disait : « Chaque fois que les États-Unis sauvent un peuple, ils le transforment en asile ou en cimetière. »
Il a oublié de dire que, dans presque tous les cas où Washington a imposé sa « civilisation » et sa « démocratie », il a compté sur le soutien et les applaudissements de « patriotes » lâches et vendus, qu’on peut aussi appeler traîtres, cinquième colonne, cipayes, pitiyanquis, renégats, collabos, mercenaires et tous les (…)Lire la suite »























