Nouvelles fragiles des fronts fragiles :
Ukraine : une intervention militaire de l’Otan impossible (Berlin)
http://fr.ria.ru/world/20140625/201627437.html
14:43 25/06/2014
L’Otan ne peut pas intervenir militairement en Ukraine, et les Ukrainiens eux-mêmes ne pensent pas que ce soit le meilleur moyen de régler la crise dans leur pays, estime le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier.
L’Otan ne peut pas intervenir militairement en Ukraine, et les Ukrainiens eux-mêmes ne pensent pas que ce soit le meilleur moyen de régler la crise dans leur pays, estime le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier.
"Vous savez que l’Ukraine n’est pas un pays de l’Otan. Nous ne pouvons pas utiliser directement les méthodes militaires pour parvenir à nos fins. Mais ce n’est pas un signe de faiblesse. Les Ukrainiens eux-mêmes se montrent critiques envers le règlement militaire de cette crise", a déclaré M.Steinmeier aux journalistes avant une réunion des chefs de diplomatie des pays membres de l’Alliance.
Il a dans le même temps souligné que l’Otan pouvait influer sur la situation en révisant ses relations avec la Russie.
"Nous avons déclaré que suite au rattachement de la Crimée au mépris des normes internationales, les choses ne pouvaient plus aller comme avant. Aussi, les liens traditionnels entre l’Otan et la Russie sont-ils suspendus", a indiqué le ministre allemand.
Selon lui, la proposition du président Vladimir Poutine de demander au parlement d’abroger le décret autorisant l’utilisation des troupes russes en Ukraine constituait une "bonne nouvelle".
"Cependant, compte tenu des événements qui ont suivi, à savoir la destruction d’un hélicoptère et la mort de neuf personnes qui se trouvaient à bord, nous voyons combien la situation est fragile", a conclu M.Steinmeier.
Pologne, le zloty tremble en attendant le debat a la Chambre apres le scandale des ecoutes :
Zloty Tumbles As Polish PM Calls Vote Of Confidence After Leaked Recordings Scandal
Submitted by Tyler Durden on 06/25/2014 09:41 -0400
http://www.zerohedge.com/news/2014-06-25/zloty-tumbles-polish-pm-calls-vote-confidence-after-leaked-recordings-scandal
La démocratie et la débâcle en Irak
Par Joseph Kishore
25 juin 2014
Au cours des deux dernières semaines, le gouvernement Obama et les hautes sphères de la politique étrangère aux États-Unis ont agi rapidement pour exploiter la crise en Irak et intensifier les opérations militaires dans tout le Moyen-Orient. Des centaines de « conseillers » militaires américains sont de retour en Irak et la classe dirigeante américaine prévoit des frappes aériennes contre la Syrie et des manœuvres pour saper la position de l’Iran.
La propagande émanant de l’élite politique, reprise sans aucune critique par les médias, est à vomir de cynisme et d’hypocrisie. Si elles sont divisées sur les tactiques pour parvenir à la domination mondiale, les différentes factions de l’Etat et de l’appareil militaire sont unies sur au moins une chose : elles ne se reconnaissent de responsabilité pour rien du tout.
Le ministre des Affaires étrangères d’Obama, John Kerry, envoyé au Moyen-Orient pour comploter avec les alliés des États-Unis et menacer leurs adversaires, a résumé le sentiment général quand il a déclaré dans une conférence de presse au Caire (où il a rencontré le dictateur Égyptien Abdel Fattah al-Sisi que les Etats-Unis soutiennent) : « Les États-Unis d’Amérique ne sont pas responsables de ce qui s’est passé en Libye, ni ne sont responsables de ce qui se passe maintenant en Irak. »
D’après l’interprétation de l’histoire par Kerry, l’armée américaine « a versé son sang et travaillé dur pendant des années pour que les irakiens aient leur propre gouvernance. » Pendant que les États-Unis promouvaient la démocratie de manière désintéressée, l’État islamique d’Irak et du levant (EIIL) aurait « passé la frontière depuis la Syrie. »
L’EIIL, toujours d’après Kerry, « a attaqué des communautés et ce sont eux qui sont passés à l’action pour bloquer la capacité de l’Irak à avoir la gouvernance qu’il veut. »
Comme toujours, les responsables du gouvernement américain parlent comme si personne ne savait rien et comme s’ils pouvaient lancer des mensonges éhontés sans conséquences. Mais la version des faits présentée par Kerry est contredite par des faits qui sont même parvenus jusque dans la couverture médiatique des événements.
Premièrement, si les États-Unis ont peut-être été pris par surprise par la rapidité avec laquelle l’État irakien s’est désintégré au cours des semaines passées, l’EIIL ne leur est pas du tout étrangère. Ce groupe fondamentaliste islamique a reçu des financements de la part des États-Unis et de leurs alliés autocratiques du Golfe persique dans le cadre de la rébellion aidée par les impérialistes contre le président Bashar el-Assad en Syrie. Une fois de plus, les États-Unis récoltent ce qu’ils ont semé.
De plus, l’avancée de l’EIIL en Irak est certainement vue par une partie de la classe dirigeante américaine (et israélienne) comme un développement positif dans la mesure où elle sape l’influence que l’Iran exerce sur le gouvernement de l’Irak et sur son Premier ministre actuel, Nouri al-Maliki.
En dépit des protestations de Kerry, il est bien compris dans le monde entier que les États-Unis sont les principaux responsables de cette catastrophe qui menace de plonger toute la région dans une guerre civile généralisée.
L’absence complète de toute responsabilité quant aux crimes de l’impérialisme américain a été particulièrement mise en évidence la semaine dernière avec le retour en politique de l’ex-vice président Dick Cheney, le cerveau criminel qui était derrière la politique étrangère du gouvernement Bush.
Cheney est apparu dimanche dans l’émission de la chaîne ABC This Week with George Stephanopoulos pour faire de l’agitation en faveur d’une nouvelle invasion de l’Irak. Critiquant le gouvernement Obama qui n’agissait pas assez rapidement à son goût, Cheney a déclaré, « quand on se dispute à propos de 300 consultants alors que la demande était de 20 000 pour faire le boulot correctement, je ne suis pas sûr que nous ayons réellement réglé le problème. ».....
http://www.wsws.org/fr/articles/2014/jui2014/irak-j25.shtml
Cheney comme le Pentagone, craignent plus que tout ?,que le fragile royaume de Jordanie (sunnite) ne soit contaminé par la guerre qui est a sa porte...alors que plus de 60% d’americains refusent toute nouvelle
intervention.