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Jacques Sapir : Les enjeux de la crise pétrolière aux États-Unis et en Amérique Latine

Moins 37. À n’en pas douter, c’est le chiffre de la semaine. Il ne s’agit pas de la température au Groenland mais du prix du baril de pétrole WTI au soir du lundi 21 avril. Comment expliquer cette bizarrerie ? Quel va être l’impact sur l’économie mondiale ? Que se passe-t-il en coulisse entre les grandes puissances pétrolières ? La dégringolade des prix du pétrole va-t-elle emporter les économies latino-américaines ? Quels vont être les conséquences au niveau géopolitique ? Se dirige-t-on vers de nouvelles guerres du pétrole ?

Pour répondre à ce foisonnement de questions, déterminantes pour notre futur à tous, nous sommes avec Jacques Sapir, économiste, directeur d’étude à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS).

Sommaire :
0’10 : Intro
2’50 : -37$ le baril WTI, les explications d’une bizarrerie
6’43 : Quel va être l’impact sur l’économie mondiale ?
11’07 : L’Arabie Saoudite et la Russie contre les États-Unis
12’40 : Conséquences économiques aux États-Unis
17’38 : Impact de la dégringolade des prix du pétrole en Amérique Latine (Argentine, Brésil, Mexique, Équateur)
20’06 : Le cas du Venezuela
29’57 : L’Arabie Saoudite prise à la gorge
22’37 : Les économies latino-américaines peuvent elles se remettre de cette crise énergétique ?
32’33 : Conséquence géopolitique : Se dirige-t-on vers de nouvelles guerre pour le pétrole ?
34’45 : Les États-Unis : Isolationnisme ou futur membre de l’OPEP+ ?
36’10 : Le dilemme de Donald Trump : sauver l’industrie pétrochimique et les raffineries OU les producteurs de pétrole

»» Le blog de Romain Migus
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« Il y a une idée sur laquelle chacun semble d’accord. « Vaincre Daesh », comme l’a exprimé le secrétaire d’Etat Tillerson. Laissez-moi poser juste une question : Pourquoi ? Il est temps pour Trump d’être Trump : extrêmement cynique et imprévisible. Il lui faut vaincre Daesh en Irak. Mais pourquoi en Syrie ? En Syrie, il devrait laisser Daesh être le cauchemar d’Assad, de l’Iran, de la Russie et du Hezbollah. Exactement comme nous avons encouragé les moudjahidines à saigner la Russie en Afghanistan. »

Thomas Friedman, « In Defense of ISIS », New York Times, 14 avril 2017.

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