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Cuba, vu par un Français...

Je m’appelle Jean-Claude, je suis photographe et j’ai visité Cuba

photo : J-C Allard www.allard-net.com
J-C Allard

Et ils voyagent souvent. Tout près, car, comme dit Jean-Claude, "pas besoin d’aller au bout du monde pour voyager", ou tout loin, l’Espagne, le Vietnam, la Crète, Madagascar, l’Ecosse … Depuis 1990, il emporte en voyage ses crayons et carnets … Et revient avec de bien belles images. Récemment, Jean-Claude et Claire sont partis à Cuba pour trois semaines. Sans a priori, sans parti pris favorable ou défavorable. "Pour voir de près", disent-ils. Voici leur récit étonné. Et les images, bien sûr.

Jean-Claude et Claire, sa compagne, aiment voyager, c’est d’ailleurs en Chine qu’ils se sont rencontrés.

Entre le 19 décembre 2010 et le 3 janvier 2011 nous étions à Cuba. Pour un voyage « touristique ». Nous ne connaissions rien ou pas grand-chose sur ce pays, à part les quelques clichés véhiculés, même si du point de vue géopolitique nous étions curieux d’en faire la rencontre. On entend tellement de choses et leurs contraires sur Cuba qu’on avait envie de voir de près. Ce n’était pas la seule raison du choix de cette destination. Nous fuyons traditionnellement les fêtes de fin d’année et les Tropiques à Noël nous éloignaient de cet hiver arrivé trop vite en novembre.

Touristes, il est vrai, mais chez l’habitant (1) tous les jours. En demi-pension, ce qui permettait de voir d’un peu plus près comment les gens vivent, et d’échanger un peu plus facilement. Bien sûr nous n’avons ni l’un ni l’autre, Claire et moi, la maîtrise de la langue, ce qui est certes un handicap. Mais notre curiosité profonde et notre attachement à la rencontre nous ont amenés assez près des Cubains. Notre façon de dessiner ou de photographier facilite aussi les choses bien souvent. Nous n’aimons pas arracher des portraits et j’espère que cela se voit sur les images (2). Il faut dire aussi que les Cubains sont avides de rencontres, ce qui facilite bien les choses.

Malgré tout, nous avons bien conscience que deux semaines à Cuba ne permettent qu’une approche très superficielle.

Mais on doit dire que notre étonnement a été très grand. Ce voyage, plus que beaucoup d’autres, nous a permis de mettre le doigt sur notre propre façon de vivre et notre régime politique. Nous en revenons attachés à ce pays et bien disposés à le soutenir dans la lutte qu’il mène pour résister à l’impérialisme avec pour guide les USA tout proches. On se demande même comment cet îlot minuscule existe encore ! Quand on sait toutes les contre révolutions fomentées par les USA, toutes les (vraies) dictatures mises en place ou soutenues… Comment l’impérialisme américain n’est-t-il pas encore arrivé à se débarrasser de cette épine dans le pied que représente le « socialisme cubain » ? Est-ce un mystère ?

Cette dernière question a une réponse dans le soutien populaire du régime castriste. Encore en deux mots, si Cuba n’est pas une démocratie à l’occidentale (et nous y reviendrons), Cuba n’est pas une dictature. Jamais les armes dans ce pays n’ont été retournées contre la population. La principale critique envers le régime cubain est pourtant que c’est une dictature.

En terme de démocratie, nous n’avons de leçon à donner à personne. Nous ne croyons plus que le monde occidental, et la France en particulier, soient des démocraties (Larousse : gouvernement où le peuple exerce la souveraineté).
Voici une liste non exhaustive d’atteintes sévères :

Dans notre pays on vote « Non » à un traité (TCE) et on nous l’impose quelques mois après !

Dans notre pays nous sommes pendant des mois et des mois, des millions et des millions dans la rue contre une soit disant « réforme des retraites », 70% de la population y sont opposés, et le gouvernement l’impose en force, sans débat !

Dans un pays où on utilise le mensonge (à propos des armes de destruction massive) pour imposer une intervention militaire…

Quand le taux de participation à nos élections continue de chuter pour atteindre des niveaux record, que dire de la démocratie ?

Quand on sait la collusion des médias avec les politiques au pouvoir et les hommes de pouvoir…

Ou que les fameuses « agences de notation » (qui représentent qui, dites le moi !) dictent leur bon vouloir à nos gouvernements nationaux…

Bref !

Alors doucement sur notre fameux modèle de démocratie (qu’on essaie aussi d’imposer ici où là par les armes…)

Je pense que Cuba a pris beaucoup de précautions pour se protéger des agressions du capitalisme (voir le nombre d’attentats contre Fidel Castro qui n’ont heureusement pas abouti) Alors que les USA sont prêts à tout pour se débarrasser de cette expression d’autre chose que le capitalisme. Et ces précautions ont vraisemblablement pris les couleurs d’atteintes à la démocratie selon nos critères. Mais ne faut-il pas voir plus globalement ? Le fait que le régime soit populaire à Cuba fait que les USA hésitent à intervenir directement comme ils ont su le faire par ailleurs.

Et nul n’ignore les conséquences désastreuses pour l’économie cubaine de cet état d’embargo après la chute de l’URSS.

Ceci étant posé, nous avons très envie de dire nos sentiments après ce court voyage.

Première impression très forte, et je vous assure que c’est un choc pour nous : pas la moindre pub ! Aucun panneau, pas la moindre enseigne, ni en ville, ni au bord des routes… Je rêve de ne plus être agressé par toutes ces pubs qui nous polluent l’espace et l’esprit en France. Et on a maintenant la preuve que ça existe un Pays sans pub. A quoi serviraient-elles dans un pays où la « concurrence libre et non faussée » n’a pas de sens ! En tout cas c’est la première fois, et nombreux sont nos voyages, que nous le voyons. Et si vous en avez marre de voir des pin-up sur des pubs de bagnoles, allez faire une pause à Cuba.

Les gens sont toujours « propres sur eux » comme on dit ici. Toujours bien habillés. On sent que c’est important pour eux. Pas le moindre haillon comme on en voit très souvent dans les pays sous développés. Ce n’est pas le cas de Cuba. Et tout le monde sait que, dans les premières conquêtes de la Révolution, il y a eu la lutte contre l’analphabétisme.

L’éducation à Cuba est une réussite, tout le monde le reconnaît. Pauvres voyageurs, nous n’avons pas les moyens de le mesurer précisément. Mais nous avons une anecdote. Par hasard, en passant devant une école, nous avons entendu qu’il y avait une atmosphère de fête. Nous sommes rentrés facilement, l’accueil était chaleureux. Claire était impressionnée d’une part par l’aisance des enfants qui dansaient mais aussi par le fait qu’il n’y avait pas les bons devant et les moins bons derrière, mais que chacune passait d’une situation à l’autre. On est loin du culte du meilleur. Il y a eu à la fin quelques mots à la gloire du régime, du genre « vive le socialisme ! » mais on peut vous assurer que c’était du vécu, du partagé, et pas un slogan régurgité. Mais le plus fort ce n’est pas ça, c’est que la fête était en remerciement pour les enseignants ! Quand on voit comment les enseignants sont traités chez nous et le peu de cas qu’on en fait aujourd’hui…

A propos d’école, les enfants portent tous un costume de l’école, toujours impeccable. Et les jeunes filles on bien souvent des jupes ultra courtes, qu’on jugerait indécentes chez nous.

Autre surprise, la facilité déconcertante avec laquelle les commerçants vous rendent la monnaie. C’est souvent un problème dans les pays où l’éducation a ses limites.

Autre anecdote. A Santa Clara nous avons été témoins d’une fête en commémoration de la libération de cette ville par le Che. Au programme, concerts de musique très classique, aussi de musique cubaine, mais à notre étonnement, danse contemporaine de haut niveau ! A quand de la danse contemporaine chez nous pour une fête du genre ?
On pourrait en dire encore beaucoup sur le développement de la culture à Cuba.

Les Cubains sont bien nourris. Bien portants. Il est vrai que la traversée nous a montré un pays où la terre semble généreuse.

Pour ce qui est du logement, pour les campagnes et les petites villes, ce qui est étonnant, comme par exemple à Vinalès, c’est de voir des maisons coquettes.

Toutes sur la même architecture, simple et sans étage, seules les couleurs diffèrent. A La Havane, il est vrai que les façades sont très dégradées (3). Mais on a été surpris de voir qu’à l’intérieur c’était bien mieux que ce que pouvait laisser imaginer l’extérieur. Peut-être avons-nous eu la chance de tomber chez des gens plus fortunés ? En tout cas, partout où nous sommes passés, nous avons vu frigo, congélateur, télé, et des aménagements corrects qui nous rappellent évidemment les années 60. Nous avons même vu un vélo électrique…

De ces trois constatations, habillement, nourriture et logement, il nous a semblé que Cuba n’avait rien de l’allure des pays sous développés. Ajoutons que nous n’avons pas vu, comme par exemple au Vietnam, des enfants au travail ou des mômes avec la morve au nez.

Par ailleurs nous avons aussi noté qu’il n’y a pas de classes sociales. Les niveaux de vie sont très comparables entre les Cubains. Pas de maison luxueuse, pas de voiture extravagante, pas de zones privilégiées etc. C’est une constatation.

Et nous n’avons jamais vu ça dans aucun pays, y compris les pays pauvres que nous avons traversés et où on croise toujours quelque part un ghetto de riches, voire très riches. Aussi bien différent de ce qu’on a vu au Vietnam et en Chine où le luxe s’expose à côté de la pauvreté. Mais pas à Cuba. Si Fidel Castro avait une fortune quelque part, ses adversaires seraient trop heureux de nous mettre l’oeil dessus ! Et ce n’est pas le cas.

Pour comparer avec la Chine ou le Vietnam, ce qui nous a frappés, c’est que dans ces deux pays gouvernés par un parti communiste, il n’y a aucune manifestation du régime. On veut dire par là  : pas de slogans, pas de drapeau, rien qui puisse laisser voir au simple regard qu’on est dans un pays « communiste ».

A Cuba c’est différent. On voit souvent des slogans pour le régime et la révolution. On a été surpris aussi par la forme de ces slogans. J’aurais parié sur des phrases un peu stéréotypées et simplistes. Il n’en est rien d’une manière générale. Un seul exemple : « Un pays ne peut rien sans sa jeunesse ». Une sorte de gloire ou de confiance dans la jeunesse, qui chez nous est souvent considérée comme dangereuse, flemmarde, ou je ne sais quoi.

En tant que touristes nous nous sommes sentis très libres, là aussi à notre étonnement dans un tel pays. Notre curiosité n’a jamais été bridée. Jusqu’au fin-fond des villes et des campagnes, pas le moindre empêchement d’aller fouiner partout comme on aime le faire, avec notre scooter de location.

Autre signe très palpable : l’émancipation des femmes. Et certainement moins de machisme que par chez nous. A la maison les hommes participent, pour ce qu’on en a vu. Les rapports à l’intérieur des familles sont très doux, entre adultes et avec les enfants. Jamais de cri entre les uns et les autres ; ça ne grouille pas d’enfants non plus, ce qui traduit une bonne maîtrise des naissances.

Si bien entendu il n’y a pas de pub, il n’y a pas non plus de consommation de cigarettes ! Les quelques cigares croisés tiennent plus à du folklore qu’à une pratique courante. Le prix des cigares est tel qu’il semble destiné à l’exportation exclusivement.

Les paysages ne sont pas pollués par les déchets de plastique, ce qui est hélas très souvent le cas dans les pays d’Afrique par exemple. Certes ça doit être une denrée rare et précieuse le plastique, ils font souvent leurs courses en utilisant ces fameux sachets plastiques.

On a vu le ramassage des ordures, ce qui n’est pas aussi fréquent dans le tiers monde. Des balayeurs, on en a vu beaucoup dans les petites villes et à La Havane. Ce qui fait que les rues sont propres, à quelques exceptions près. Et les balayeurs, comme les autres Cubains, ne sont pas stressés par le travail ! Il nous est arrivé plusieurs fois de les voir s’asseoir sur un banc pour lire Granma et de reprendre le boulot quand ils en ont envie. Voilà qui nous plait bien. Loin du stress de France-Telecom et maintenant La Poste…

Etonnant aussi pour nous de constater que les églises étaient tranquillement animées. La liberté du culte est une réalité.

Pour cause d’embargo les Cubains sont privés de beaucoup de choses. Ce qui a aiguisé leur habileté à réparer. Chez nous on consomme, et à la moindre panne on jette. Faute de pouvoir faire autrement, et on vient de jeter ces derniers jours une balance et un micro-onde qui pourraient certainement être réparés si …

A Cuba on a vu des ateliers de réparations de tels objets ! Et comme souvent la queue bien organisée devant de tels magasins. Pas de stress non plus dans les queues. En arrivant on demande « el ultimo ? » ce qui veut dire « qui est le dernier ? »

On nous le montre et on peut aller faire un tour, boire un coup ou faire je ne sais quoi, pas de risque que quelqu’un passe avant nous. Respect ! A comparer avec le chacun pour soi, du « à qui sera le plus malin pour passer devant l’autre » de par chez nous. Ici culte du chacun pour soi. Là bas culte de la collectivité et du partage. Deux mondes.

Bref ! Cuba ce n’est pas la misère, ce n’est pas un pays sous développé, ce n’est pas une démocratie, et ce n’est pas une dictature à nos yeux.

Une dictature ne développerait pas à ce point l’éducation et la culture.

On ne sentirait pas les gens heureux, souriants.

On se sentirait, même comme touristes, « téléguidés ».

On y verrait une classe enrichie.

On n’y verrait pas un culte de l’émancipation, y compris des femmes.

C’est un pays où tout simplement il y a une expérience du socialisme, liée à son histoire, à sa situation géographique et économique.
Nous ne voulons pas de ce modèle pour la France, comme nous ne voulons d’aucun autre !

Mais Cuba a alimenté notre espoir dans un « autre monde possible ». A construire pour nous.

En tout cas nous défendrons cet état qui, on le découvre, résiste avec une certaine réussite face au capitalisme ravageur.

Très petits voyageurs sans aucun doute, et loin d’entreprendre même le tour de cet îlot particulier, nous avons simplement voulu dire ici ce que notre coeur a ressenti et qui tranche un peu avec l’image véhiculée de Cuba.

Claire et Jean-Claude.

Ps : A notre retour, quel contraste de se voir accueillir par des treillis et mitraillettes dans le métro de Paris (4). Puis de retrouver toutes ces grises mines engoncées dans leurs coquilles !

Notes

(1) Nous avions pris les vols secs, puis réservé les nuitées, demi pensions et transports en commun par l’intermédiaire d’une association.

(2) Voir les croquis et photos sur les pages « carnets » et « galeries » de mon site : www.allard-net.com

(3) La restauration des bâtiments se fait petit à petit à La Havane. On peut voir des quartiers complètement rénovés et de belle façon (confirmation par un professionnel du bâtiment, québécois, vacancier comme nous, et rencontré par hasard chez l’habitant). On peut visiter facilement par exemple ces anciennes demeures coloniales qui sont devenus parfois des hôtels ou des musées. Et comme les hôtels, par exemple, sont à l’état, leur visite se fait donc naturellement.

(4) Autre différence. Nous n’avons pas vu à Cuba de ghettoïsation comme chez nous à Paris par exemple où il y a le quartier « chinois », « antillais », « africain »… A Cuba beaucoup de métissage.

Voir ici les photos sur Cuba

et les croquis

Liens complémentaires sur le travail de Jean-Claude

Galerie de photos de Jean-Claude Allard

Des couleurs des matières, des objets, des lignes, des courbes, des visages. De beaux visages qui nous parlent, photographiés avec respect.

Carnets de voyage

Claire, parisienne, est venue s’installer en Savoie. Danseuse, elle donne des cours de danse sur les communes voisines.

Aujourd’hui, ils préparent un spectacle qui réunit différents modes d’expression, autour de 10 artistes : arts visuels, sonores et chorégraphiques.

Texte relayé par emcee avec l’autorisation de leurs auteurs

EN COMPLEMENT

L’illusion française. (la France vue par un Cubain) http://www.legrandsoir.info/L-illusion-francaise.html

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COMMENTAIRES  

20/02/2011 08:30 par Serge Charbonneau

J’ai vécu un mois à Cuba, non pas en touriste, mais dans un centre hospitalier, le CIREN, avec une amie atteinte de sclérose en plaques.

J’ai constaté tout ce que M. Jean-Claude Allard a constaté.
Et aussi je me suis dit : mais comment ont-ils fait pour survivre ainsi, tout près de cet empire et contraint à cet embargo depuis 50 ans ?

Un peuple admirable, une culture, une générosité, un altruisme hors du commun. Cuba inspire le plus grand respect. Un pays HUMAIN. Un pays qui ne roule pas sur l’or, mais qui déborde de valeurs humaines.

Lorsqu’on revient de Cuba, on a vraiment envie de dire Viva Fidel !

Serge Charbonneau
Québec

20/02/2011 08:36 par Serge Charbonneau

Impressionnant cette qualité photo, Monsieur Jean-Claude.

Impressionnant la qualité des croquis.

Vraiment Bravo !
Bravo, bravo, bravo !

Serge Charbonneau
Québec

20/02/2011 19:21 par Marie

Oui les photos et le montage photos sont remarquables !

Pour le grand soir :

Excellent d’avoir mis côte à côte ces deux articles, celui ci et la France vue par un cubain où d’un coté comme de l’autre les "images" d’un pays, façonnées, se fracassent face à la réalité.

Et l’on voit bien aussi l’opposition frontale, dans les deux descriptions, des valeurs portées ou sabordées...

20/02/2011 22:17 par kounet

Nous aussi, on a vu Cuba et on ne risque pas de dire que c’est pareil que chez Ben Ali !
On peut donc dire que nos médias et nos politiques sont des crétins doublés de menteurs et qu’ils n’y sont jamais allés .

21/02/2011 11:36 par Irina

Un recit de voyage qui resume assez bien ce que j’ai appris de Cuba en y allant ! Un pays fascinant trop souvent critiqué a tord.

"Par ailleurs nous avons aussi noté qu’il n’y a pas de classes sociales. Les niveaux de vie sont très comparables entre les Cubains. Pas de maison luxueuse, pas de voiture extravagante, pas de zones privilégiées etc. C’est une constatation"

Je me rappelle être passée dans un quartier riche de la havane, plein de maisons plus luxueuses les une que les autres, et avoir été assez choquée.
Les plaques de voiture aussi rappellent qu’il existe quand même différentes classes, avec des différences de couleur pour les politiques, les fonctionnaires ect... (pourquoi ? très bonne question... si quelqu’un peut m’éclairer !)
et les zones privilégiées n’existe peut être pas entre cubain... mais le "culte du tourisme" si, avec des parkings "tourist only", mais aussi par le fait de devoir marcher 2 mètres derrière nos nouveaux amis cubains pour ne pas se faire embêter par la police...

23/02/2011 08:27 par Liberté

Six séjours à Cuba en dix ans avec notre fille, et le dernier de deux mois en 2010.....Découverte d’un peuple et d’une histoire extraordinaire.
Jamais de peur, de malaise, de parano.
Reconnaissance d’une révolution magnifique et humaine.

Malgré tout ces voyages et, je crois , la vision assez juste que nous avons eut, nous avons bien du mal à faire admettre autour de nous la réalité cubaine dont l’image est tellement pervertie par nos médias anti-communiste primaire.C’est tout juste si l’on ne nous traite pas de "révisionnistes".

Nous avons voyagé dans bien d’autres contrées (afrique, madagascar...).Nous avons constaté la vrai misére, la souffrance des peuples, l’arrogance des nantis...

Merci à tout ceux qui disent la vérité sur Cuba et nous donnent la force de continuer à défendre ce pays et ce peuple qui nous donnent la preuve qu’une certaine "société de partage" est possible.

28/02/2011 23:41 par Iris

Je suis cubaine, je vous remerciez pour votre information sur mon pays et je veux partager cette infomation avec vous :

Hier, Cubadebate a transmis la troisième partie du film documentaire" Razones de Cuba (Les Raisons de Cuba) sous le titre Peones del Imperio (Les Pions de l’Empire) Ce film-documentaire comprend des révélations depuis Cuba sur les actions et groupes contre-révolutionnaires à l’intérieur du pays, parrainés par les Etats-Unis.

Les chaînes de télévision Cubavision et Cubavision international (cette dernière en Anglais) l’ont diffuser largement ce documentaire qui nous considéront très important, car il montre comme on tergiverse l’image de Cuba.

Le matériel a été ajouté à Cubadebate, à sa nouvelle chaîne YouTube.
Peones del Imperio (Parte 1) http://www.youtube.com/watch?v=sISdJlKMkEg

Peones del Imperio (Parte 2) http://www.youtube.com/watch?v=S2T5qL8G-qc

Chers amis,

Nous vous appelons à nous suivre dans cette transmission et de la diffuser par tous les moyens et en même temps nous envoyer les commentaires sur ce sujet. C’est un des moyens de dénoncer l’information totalement fausse qu’on présente sur Cuba en Europe.

On gardera les contacts pour la suite des actions à prendre.

Institut Cubain d’Amitié avec les Peuples

01/03/2011 19:51 par Marie TC

Mais quel régal !
Je suis emballée par le récit,
épatée par les photos,
admirative
et reconnaissante !

Une future voyageuse à Cuba...

08/03/2011 11:56 par Sylvia

Bonjour,

Nous sommes partis 10 jours en janvier 2011, à Cuba, et pour moi c’est la 2ème fois que j’y vais.
j’ai la chance de parler espagnol ce qui est pratique pour communiquer et échanger.
J’ai la même vision que vous : ce n’est pas un pays du tiers monde, ni sous -développé et oui les gens respirent la santé etc ... malgré le manque de produits de base et leur chèreté.
Ils sont de plus très écolos mais pas par mode bobo !!
Mon ami était avec moi et il a été étonné, conquis et n’aspire plus qu’à une seule chose : y retourner au plus vite.
C’est effectivement étonnant que ce pays ai tenu 50 ans en se maintenant avec ce niveau d’éducation et cette volonté de ne pas se laisser abbattre malgré une période "spéciale" très rude.
vos photos sont très originales, si vous y retournez contactez moi je vous donnerai l’adresse d’amis à la Havane chez qui vous pourrez loger ou simplement échanger autour d’un cafecito et/ou mojito .....
Sylvia & Yves (Rennes).

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