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John Pilger : « J’ai fait ce film pour briser le silence sur la guerre nucléaire »

John Pilger : « J’ai fait ce film (The Coming War on China) pour briser le silence sur la guerre nucléaire »

John Pilger a couvert la guerre du Vietnam pendant dix ans lorsqu’il était encore un jeune journaliste. Depuis lors, il a mis en lumière ce que cachaient les nombreux conflits et s’est avéré être l’un des analystes les plus fiables en termes de politique internationale ainsi qu’un cinéaste talentueux. En tant qu’ennemi juré de la guerre de propagande, il a salué l’action des lanceurs d’alerte qui ont exposé les terribles abus des gouvernements occidentaux commis avec le silence complice et parfois même l’appui des grands médias. Dans cette entrevue exclusive qu’il a accordée à Investig’Action, John Pilger nous parle de son nouveau film La guerre à venir contre la Chine. Il nous interpelle également sur les dangers actuels d’un déploiement de la guerre nucléaire qui menacerait l’humanité toute entière.

Le 5 décembre, votre nouveau film La guerre à venir contre la Chine sera diffusé pour la première fois au Royaume Uni. Pouvez-vous nous en parler ?

La guerre à venir contre la Chine décrit le renforcement massif des forces aériennes et navales étasuniennes en Asie et dans le Pacifique, avec dans leur ligne de mire, la Chine. Le film traite autant de la propagande que de la provocation militaire ; les informations nous disent que la Chine menace la paix dans la région en construisant des pistes d’atterrissage sur des îles situées en Mer de Chine méridionale ; mais cela occulte le fait que les États-Unis ont encerclé la Chine avec 400 bases militaires (pourvues de missiles, d’avions, de navires de guerre), qu’un spécialiste en stratégie a surnommé « le parfait nœud coulant ».

Le film démarre dans les Îles Marshall, où une bombe similaire à celle lancée sur Hiroshima a été testée tous les jours pendant 12 ans. Il met au jour un programme secret (le projet 4.1) qui a transformé tout une nation en cochons d’Inde. C’est là que les EU ont bâti l’une de leurs bases les plus secrètes qui supervise une zone allant du Pacifique jusqu’en Chine.

Pourquoi avoir fait ce film maintenant ?

La guerre à venir contre la Chine entreprend de briser le silence sur la guerre nucléaire qui, selon des spécialistes militaires, n’est plus inimaginable mais est “une éventualité” ; il décrit une nouvelle guerre froide dans laquelle les « lignes de front » ne sont plus aussi facilement tracées qu’au temps de l’ancienne guerre froide, et les risques et les dangers sont plus importants.

De même que la Chine, la Russie semble être une cible majeure. Que pensez-vous de la décision des juges britanniques de fermer des comptes bancaires de RT ? Et que pensez-vous de la récente résolution du Parlement européen contre les médias russes et qui placent ces derniers dans la même veine que la propagande terroriste ?

La décision de fermer les comptes de RT a été prise semble-t-il par les banques, car celles-ci craignent peut-être d’être sujettes à des amendes pour « violation des sanctions » contre la Russie. Cependant, on a récemment informé RT que la décision était toujours débattue et qu’aucune menace immédiate ne pesait sur leurs comptes. Ces deux épisodes font partie de l’hystérie anti-Russie encouragée par l’administration Obama ainsi que par l’UE.

Vous avez récemment déclaré qu’ « une guerre mondiale a déjà commencé ...et c’est une guerre de propagande ». Que peuvent faire les gens sur le champ de bataille de l’information ?

Ce que les gens devraient faire c’est se réunir dans un grand mouvement qui exige que leur gouvernement arrête de piller et d’attaquer les autres pays. Ils n’ont pas à être distraits pas les politiques d’introspection (« politiques identitaires ») et par les fausses réalités de médias qui ne sont rien de plus que des extensions du pouvoir féroce exercé par Washington, Paris, Bruxelles et Londres.

L’élection de Trump a soulevé un vif débat aux EU et en Europe. Même certains analystes de gauche ont salué la volonté de Trump de vouloir apaiser les relations avec la Russie. Partagez-vous leur optimisme ?

Le mot « apaisement » est un terme datant de la propagande de la guerre froide. En réalité, il y a une autre forme d’apaisement : trop de gens en Europe et aux EU se taisent face aux dangereuses velléités bellicistes de leur gouvernement. Quand les atrocités de Paris se sont produites l’année dernière, Hollande a envoyé des avions de guerre bombarder la Syrie. Avec quelle conséquence ? Il a probablement déclenché d’autres atrocités.

Trump pourrait-il être moins belliciste que Clinton ?

On ne devrait pas s’inquiéter de qui fait la paix entre la Russie et l’Europe, du moment que la paix est conclue. L’alternative est la guerre, et éventuellement la guerre nucléaire.

De nombreuses personnes craignent désormais d’assister à un “séisme politique” similaire dans des pays comme la France où le Front National pourrait accéder à l’Élysée en 2017...

Si le Front National brigue l’Élysée en 2017, qui sera pleinement fautif ? Les libéraux, des gens qui s’appellent souvent eux-mêmes « la gauche ». Peut-être qu’ils devraient se regarder dans le miroir ; ce sont eux qui n’ont monté aucun mouvement durable afin de s’opposer à l’austérité ainsi qu’au bellicisme du gouvernement. La Libye a été détruite grâce aux bombardiers de Sarkozy, de Clinton et de Cameron.

Avec Kadhafi hors d’état de nuire et la mise à sac de son État moderne, les armes ont afflué vers le sud ; Ce bellicisme stupide ainsi que la destruction délibérée de la Libye ont ouvert les portes à une ruée de migrants et de réfugiés venus d’Afrique. La soi-disant « crise migratoire » en Europe est la conséquence directe des assauts de l’Occident sur des sociétés tribales fragiles. Et qui s’y est opposé parmi ceux qui s’offusquent désormais au sujet de Trump et de Le Pen ?

Interview réalisée par Alex Anfruns et traduit de l’anglais par Rémi Gromelle pour Investig’action

La guerre à venir contre la Chine sortira dans les salles britanniques le 5 décembre et sera diffusé sur ITV Network le 6 décembre. Il sera diffusé l’année prochaine aux EU, en Amérique latine et en Australie. Un distributeur est toujours recherché afin qu’il puisse être diffusé en Europe. Pour contacter le producteur.

 http://www.investigaction.net/john-pilger-jai-fait-ce-film-pour-briser-le-silence-sur-la-guerre-nucleaire/
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COMMENTAIRES  

01/12/2016 08:36 par jakodey

Le front national pseudo populiste sera certes au second tour mais il ne parviendra pas à l’Elysée. Jamais d’ailleurs.
Pourquoi ? parce qu’il est fait pour ça : faire alterner le pseudo lr et le pseudo ps, bref l’herpès.
Tant qu’une majorité de Français ne l’admettront pas, la roue boueuse continuera à tourner dans le bourbier.
Le moyeu de la roue est déjà sous la surface ... et les merdias plus bas dessous.

01/12/2016 11:00 par manant

Le problème, le cœur du problème, souligné par John Pilger, l’une de très rares grandes consciences occidentales, ce n’est pas le FN, mais l’attitude de ceux qui se disent "de gauche" et qui ont laissé faire et s’installer l’austérité en Europe et le chaos dans les pays du Sud en ânonnant "liberté" et "droits de l’homme" ! C’est la consternation qui nous saisit devant une telle attitude dans laquelle il n’est plus possible de distinguer ceux qui se disent "de gauche" de ceux qui soutiennent les pires menées du capitalisme US. Le FN, apparaît à cet égard, comme un "accident de l’histoire" produit par la démission d’une gauche qui a oublié que la lutte des classes ne s’arrête jamais.

01/12/2016 13:04 par Xiao Pignouf

Je suis peut-être un peu naïf, et avec tout le respect dû à Monsieur Pilger, je trouve ce scénario un peu tiré par les cheveux.
De toutes les guerres qu’ils ont entreprises, les américains n’ont pas été foutus d’en gagner une seule dès qu’une armée leur faisait face, fut-elle équipée de lance-pierre. En tout cas, les victoires pleines et entières de ces guerroyeurs patentés ne courent pas les livres d’histoire, si on sait lire entre les lignes. On met trop facilement à leur actif par exemple d’avoir écrasé l’armée allemande, alors qu’en fait ce sont les Russes, eux ne l’ayant frappée qu’à terre. Pour celles qui ont suivi, leur bilan est peu glorieux : Corée, Cuba, Vietnam, Somalie, Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, j’en oublie bien sûr, mais on remarquera qu’ils s’attaquent toujours à des adversaires minuscules, et que rares sont leurs victoires. Pire encore : quand ils "gagnent", ils ne savent jamais tirer profit de leur victoire, et du coup, ne naît que le chaos, et si par bonheur ils passent pour des libérateurs, il ne leur faut que quelques semaines pour être honnis des populations et faire regretter amèrement à ces dernières la situation antérieure, bien souvent préférable à ce qu’ils apportent. En fait, leur stratégie militaire est à l’image de leur sport national, le football américain : un truc de bourrin, sans couilles et sans finesse.
Comment donc pourraient-ils s’attaquer à des super-puissances comme la Russie ou la Chine, aux armées infiniment mieux équipées et plus nombreuses que celle de tous leurs anciens adversaires réunis ? Faut m’expliquer. A moins qu’ils souhaitent la destruction totale de leur monde, et du nôtre par extension.
Les américains sont présents militairement sur tous les continents du globe, c’est leur manière de montrer qu’ils ont le contrôle de la situation et que rien ne leur échappe, même si encore une fois, ils sont incapables d’en faire quoi que ce soit de positif. Alors, avec Trump, on ne peut pas savoir à quoi s’attendre, militairement parlant, vu que depuis qu’il a été élu, il semble faire tout le contraire de ce qu’il a dit qu’il ferait (dans le cul, ses électeurs l’ont profond), alors...
Qu’ils souhaitent ou fomentent même la partition de la Chine ou l’effondrement économique de la Russie, c’est presque certain mais leur objectif à plus court terme est clairement leur isolement diplomatique en provocant à leur encontre l’opprobre des populations occidentales décérébrées, c’est un script qui me semble plus plausible dans la décennie qui suit. Reste à savoir si on suivra dans les urnes, car on ne peut plus ne voter que pour sa gueule.

01/12/2016 15:01 par D. Vanhove

@X.Pignouf : vous avez raison de rappeler les échecs cuisants de cette armée redoutée partout dans le monde... et de vous interroger sur la poursuite de cette course en avt au niveau de l’armement... mais le pb des USA auj’hui, c’est que toute leur économie repose sur la production et la vente d’armes (pour rappel, cette économie dépense chaque jour près de 2 milliards de dollars pour son budget "Defense" - quel euphémisme ! - soit près de 10x le budget de la France)... elle ne peut donc plus s’en passer et est prise dans un engrenage suicidaire... à moins d’une reconversion à laquelle le lobby de l’armement n’est pas prêt, psq pour l’instant, ceux-là se remplissent les poches comme jamais...!

par ailleurs : "Avec Kadhafi hors d’état de nuire et la mise à sac de son État moderne, les armes ont afflué vers le sud ; Ce bellicisme stupide ainsi que la destruction délibérée de la Libye ont ouvert les portes à une ruée de migrants et de réfugiés venus d’Afrique. La soi-disant « crise migratoire » en Europe est la conséquence directe des assauts de l’Occident sur des sociétés tribales fragiles. Et qui s’y est opposé parmi ceux qui s’offusquent désormais au sujet de Trump et de Le Pen ?"... genre de propos dont on se délecte, tant ils tapent en plein dans le mille... et par la même occasion, mettent le roi à nu...!

01/12/2016 18:02 par depassage

@Xiao Pignouf

Je suis peut-être un peu naïf, et avec tout le respect dû à Monsieur Pilger, je trouve ce scénario un peu tiré par les cheveux.

Exactement vous êtes naïf, mais dirais-je qui ne l’est pas. Votre point de vue est percutant et votre constat est juste, mais n’empêche que vous faites deux erreur que nous faisons tous. La première erreur est de ne pas reconnaître que ce que nous vivons n’a pas de précédant (si quelqu’un en connait un qu’il le cite), la deuxième est de donner de l’intelligence à ce qui n’en a pas sans aller jusqu’à se poser la question suivante : sommes-nous vraiment intelligents tel qu’on le prétend ? J’en doute.

Par contre dans la nature on rencontre des phénomènes incroyables, comme celui des criquets pèlerins.je cite sans donner de références :

« Normalement, les criquets mènent une vie solitaire et sont tout à fait inoffensifs. Ils se réunissent seulement pour s’accoupler. Mais, dans certains cas, sous l’influence du temps, ou parce qu’ils sont trop nombreux, les criquets changent de comportement ».

Si ces criquets pèlerins ravagent les cultures et la végétation en général, à un stade critique, emportés par les vents, ils finissent dans les océans et les mers où ils vont nourrir le poisson ou la faune aquatique.

Mon but n’est pas de comparer le criquet pèlerin à l’homme, C’est pour dire que les systèmes que nous crions ne peuvent pas échapper aux lois de la nature et ne nous pouvons pas prédire dans qu’elle direction ils peuvent nous mener. Par opportunisme naturel, on s’y en gouffre avec les meilleurs intentions du monde, sans se soucier si le système est un système prédateur sans limite. Il arrive même qu’on s’étonne qu’il puisse rencontrer des résistances. Un système n’est pas intelligent, si l’homme qui prétendument l’est, qui doit le changer. Mais la tâche peut ne pas être à sa mesure, comme cela fut pour toutes les civilisations qui avaient continués à persévérer dans leurs errements quand elles ne furent pas tout simplement détruire par d’autres plus fortes qu’elles ou par les révoltes à l’interne.

Maintenant revenons à l’empire américain. Dire que l’empire américain n’a gagné aucune guerre de toutes les guerres qu’il a menées ou auxquelles il a participé, c’est méconnaître son système. Ses guerres sont faites pour nourrir son système, et on ne peut pas dire qu’ils ne l’ont pas bien nourrit, en soumettant les peuples faibles à son dictat et en imposant à ses concurrents, une course folles à l’acquisition des moyens de défense au détriment des besoins de leur peuple. D’ailleurs, c’est cette réalité qui a détruit le socialisme en tant que possible alternative.

Au Vietnam, c’est les américains qui ont gagné, mon microprocesseur Intel est fabriqué au Vietnam et les vietnamiens boivent du Coca-Cola pour n’en parler que des apparences. En Irak, c’est les américains qui ont gagné, cela leur a permis de s’installer définitivement dans le Moyen-Orient au sein des pays qui comptent pour eux et qui leur payent leurs guerres contre une protection bien amusante d’ailleurs tout en se servant d’eux d’exécutants des manœuvres de bas étage. Ils ont réussi leurs printemps Arabe, en faisant croire à tout le monde qu’il voulait libérer les peuples arabes de leurs dictateurs alors que leur visée était en premier lieu la Lybie ensuite la Syrie et ils l’ont atteinte. Il reste qu’en Syrie la donne est autre. Si certains peuvent se demander pourquoi l’Algérie n’est pas passé à la casserole, c’est parce qu’elle est passé en même temps que l’ex-Yougoslavie. Quant aux pays des roitelets, ils étaient déjà sous la coupe des Américains.

En conclusion, monsieur Pilger ne présente pas un scénario tiré par les cheveux, mais un scénario plus que possible, une simple erreur humaine ou une décision d’un esprit dérangé peut en être la cause. Et ce, sans parler d’une visée intentionnée pour montrer ses muscles comme cela s’est fait sur le Japon. . Bien sûr, on espère tous que cela n’arrivera jamais. Comme on dit : un homme averti en vaut deux.

01/12/2016 19:41 par macno

D’accord avec Xiao Pignouf : « avec tout le respect dû à Monsieur Pilger, [moi aussi] je trouve ce scénario [pour le moins] un peu tiré par les cheveux. »
Quant à « briser le silence sur la guerre nucléaire », cela ne sert pas à grand chose puisque le commun des mortel se sent totalement impuissant face à cette menace. Il y a des silences bien plus importants à briser...
Dans l’état actuel des alliances Chine/Russie, une guerre nucléaire signifierait la "fin des haricots", de plus la Chine même seule est loin d’être désarmée face à une telle éventualité.
À moins d’imaginer les exploits d’un "docteur Folamour" alors dans ce cas là l’embrasement de la planète serait assuré...
Les États Unis possède un des pires talons d’Achille de la Planète, le super-volcan du Yellowstone National Park. Des méga-éruptions ont lieu tous les 600.000 ans. La dernière en date remonte à... 630.000 ans !
Quels seraient les effets du "coup de pouce" d’un éventuel missile atomique en sont centre ?
C’est tout l’hémisphère nord qui serait concerné par un gigantesque "feu d’artifice" et par un suicide collectif en premier américain car les Russes ne resteraient certainement pas les bras croisés...

01/12/2016 20:52 par Xiao Pignouf

@D. Vanhove et Depassage
Je ne suis pas en désaccord avec vous. J’ai dit que c’était tiré par les cheveux, pas que c’était impossible. L’avenir nous le dira.

L’économie américaine est une économie de guerre, mais pour qu’elle fonctionne, ils doivent trouver un juste équilibre où l’offre et la demande existent. Se risquer à un conflit direct avec la Russie ou la Chine, et fort probablement une alliance des deux, ce serait synonyme d’un anéantissement rapide de leurs moyens de production. En outre, les américains n’ont jamais vécu de guerre sur leur sol et dans ce contexte, il y aurait des retours de bâton sérieux sur leur paillasson. Et franchement, il est pratiquement certain que le peuple ne le supporterait pas longtemps, sans parler de l’arsenal domestique qui ferait vite monter la mayonnaise en guerre civile, c’est surtout ça qui leur pend au nez, si on se met à imaginer tous les possibles. S’engager dans une aventure aussi risquée après des décennies de fiasco et en même temps maintenir l’ordre dans un chez-soi au bord de l’insurrection, je sais pas, je continue à douter...

Bien sûr que l’empire américain domine, c’est bien ça le problème. Mais ce n’est pas la Pax Romana tout de même. Les Irakiens buvaient du Coca avant de sombrer dans le chaos, et les Chinois adhèrent complètement aux repères culturels des USA qui n’ont pas besoin de les bombarder pour ça. Pas de précédent ? Oui et non. On est quand même revenu en pleine guerre froide et les propos que d’aucuns tenaient à l’époque des missiles étaient les mêmes qu’aujourd’hui : à savoir, qui c’est qui va appuyer sur le bouton ? Oui, c’est possible. Tout est possible vu comme ça. Y a plus qu’à espérer se trumper.

02/12/2016 01:07 par depassage

La question n’est pas d’être d’accord ou en désaccord, encore moins que le scénario de Pilger soit tiré par les cheveux ou non. Il faut quand même réfléchir et ne pas répondre à un scénario par un scénario de science fiction ou improbable. Sinon on peut aller dans tous les scénarios possibles et imaginaires comme une météorite géante qui tombera du ciel, un raz de marée subite du à une série de volcans sous-marins qui rentreront simultanément en éruption ou encore à un réchauffement climatique accéléré qui nous donnera même pas le temps de s’y préparer…

Pour répondre à Xiao Pignouf qui cite la guerre froide comme un précédent, alors qu’elle n’était qu’une étape qui a permis à l’Amérique d’émerger comme seule puissance mondiale, ou en d’autres termes a fait triompher son système sur la terre entière, j’ai à préciser que je parle d’un précédent de civilisation. Jamais une civilisation n’a amassé autant de moyens de destructions massives comme la notre, jamais une civilisation n’a connu un nombre d’humains et des concentrations urbaines comme la notre, jamais une civilisation n’a connu une exploitation des ressources naturelles comme la notre, jamais une civilisation n’a connu une sophistication des moyens de production comme la notre, etc.

Quand je parle de Coca-cola j’use d’un symbole de pénétration pour ne pas trop développer. Si avant la guerre d’Irak, les Irakiens buvez Coca-Cola, il n’y a avait pas de bases militaires sur leur sol et maintenant ils en ont, en plus de se servir du peuples Irakien comme de la chair à canon pour leurs ambitions.

Quand à l’offre et la demande de papa, soignons sérieux on en est plus là, l’offre existe et la demande on la crée même si à pure perte pour le client.

Dans mon précédent commentaire j’ai parlé d’une protection amusante, j’explicite ce que j’entends par une protection amusante : L’Arabie Saoudite a un traité avec l’Amérique de protection contre pétrole, mais elle achète des armes dont elle n’a même pas les capacités d’entretien et encore moins d’en user à sa guise si ce n’est seulement sur ordre.

Quand à la Chine, non seulement, on exploite son peuple pour des salaires de misère, il faut encore la tenir sous la menace pour que la plus-value qu’il lui reste et que dégage son peuple soit détournée vers des moyens de défense. Avouons que c’est démoniaque.

Ceci est un échange. Quant à la compétition, elle n’a jamais été de mon domaine, comme je n’ai jamais cherché à avoir raison, car il y a trop de gens qui ont raison et qui l’impose par la force, la ruse et autres procédés.
PS : La pax romana, c’est de la marelle pour fillettes comparer aux moyens de coercitions existant à notre époque.

02/12/2016 07:08 par depassage

@Xiao Pignouf
Je crois avoir été dur dans mes propos, mais cela n’a rien avoir avec votre commentaire ou de tout autre, mais plutôt avec moi-même parce que j’ai du mal comprendre ceux qui n’arrivent pas à comprendre que nous sommes dans un « monolithisme » civilisationnel quasi universel et continuent à parler de civilisation musulmane , de civilisation chrétienne, chinoise ou que sais-je encore en confondant résidus culturels et cultuels avec civilisation alors qu’on est dans une seule et unique civilisation qui se dresse là devant nos yeux comme une gigantesque statut en marbre.

02/12/2016 12:22 par Xiao Pignouf

@Depassage
Pas du tout, votre réponse était tout ce qu’il y a de plus cordiale. Je ne m’offusque pas qu’on corrobore le qualificatif que je me suis apposé moi-même. Cette tournure m’a permis de me dédouaner d’une bêtise que j’aurais pu dire. C’est classique. Puis, vous y avez mis les formes, y a donc pas de mal. C’est une divergence de forme, parce que dans le fond, on est d’accord. C’est comme de regarder un gros nuage noir arriver : il y ceux qui pensent qu’on va se prendre une drache et ceux qui pensent que ça peut passer à côté. Les deux ont raison, jusqu’au moment où ça se confirme.

02/12/2016 15:01 par manant

Dans son énumération, depassage oublie de mentionner le plus important : c’est la première fois dans l’histoire que la contre-"civilisation" possède les moyens de détruire toute vie sur terre. Pouvoir quasi divin qui, depuis les premiers essais de la Bombe, a suscité la peur de ses propres créateurs qui savent, comme le disait Tchekov, que lorsqu’on introduit sur scène un révolver, c’est qu’il va servir. Chaque fois que ce sujet revient en discussion, me vient à l’esprit la scène où dans la Dolce Vita de Fellini, un écrivain très respecté donne la mort à ses deux enfants chéris et se la donne à lui-même pour leur éviter de vivre "dans la peur de la bombe". Cela veut dire que la Bombe a arasé la civilisation par sa seule existence, car, qu’est-ce qu’une civilisation dont les citoyens sont condmanés à vire dans le contexte d’une peur indicible et omniprésente ? Comment oublier aussi que les USA ont été les premiers et les seuls à s’en servir pour des raisons plus que suspectes ? Comment intégrer les États-Unis, dont on sait que leur seul métier est de faire la guerre (La mort est mon métier) puissent être compris dans une sphère quelconque de civilisation ? Face à ces faits, ceux qui doutent en s’appuyant sur la rationalité ont le tort d’exclure l’irrationnel de leur champ de vision.

02/12/2016 16:04 par rouge de honte

Bon, ça va être difficile de départager les fous pour attribuer le nobel de la folie.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tsar_Bomba
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombe_H

02/12/2016 17:45 par depassage

@manant
Mon énumération se termine par etc., j’ai laissé le choix au lecteur d’ajouter le reste ou ce qui compte le plus pour lui. Au sujet de l’irrationnel, il y a débat, car c’est une vue de l’esprit.

Il peut désigner ce qu’on ne sait pas et ce n’est pas ce qui nous manque le moins au point où on peut dire que si on met sur la balance ce qu’on sait et ce qu’on ne sait pas, probablement que la balance ne bougerait pas du tout et le plateau de la connaissance resterait haut percher et à sa place. Irrationnel = Méconnaissance, c’est ce qui j’ai essayé d’introduire dans mon premier commentaire ci-haut. Si la bombe atomique joue l’effet de l’épée de Damoclès, la plupart des civilisations ont eu leur épée de Damoclès basée sur de simples croyances aussi dures et consistantes qu’une bombe atomiques dans l’esprit de ceux qui les portaient, à la différence que cette dernière est bien réelle et on connait ses méfaits ou dégâts.

Ou il (irrationnel) peut désigner un savoir occulte que seuls quelques initiés connaissent et partagent entre eux. Là, on rentre dans une sphère qui appartient plus à la sphère du mystère et des psychologies survoltés dont on connait plus les dégâts que les bienfaits. C’est un terrain miné auquel je préfère le plancher des vaches où on préfère la lumière du jour à la nuit des tunnels de l’esprit humain. Raisonner sur l’irrationnel, c’est lâcher bride à la bête même si je ne suis pas un rationaliste tatillon. Et à tout raisonnement, je préfère le raisonnent dialectique qui rejette le principe du tiers exclu même si je ne renie pas son utilité et vois dans le couple le moteur de toute chose comme je vois dans les imbrications des couples et de leur positionnement aléatoire la définition même de la complexité.

À plus tard !

03/12/2016 10:13 par macno

@ manant "Comment intégrer les États-Unis, dont on sait que leur seul métier est de faire la guerre (La mort est mon métier)".

Le "la mort est mon métier", est-ce une allusion au sulfureux et excellent livre de Robert Merle dont c’est le titre ?
À mon avis c’est une vision du passé, ou seulement concernant les acteurs de la base, les militaires, mais je vais y revenir.
Non, je ne crois pas une seconde aux objectifs bien définis, bien calculés et donc "ultimes" du Système, celui "du déploiement de la guerre nucléaire qui menacerait l’humanité toute entière".
Je crois plutôt au "retenez moi ou je fais un malheur (bidon)" comme celui d’Obama dans l’épisode tragi-comique de la "ligne rouge", (mais Ô combien tragique pour les victimes), du "gaz sarin (prétendument) de Bachar"
Le Chaos actuel qui pourrait apparaître comme étant le résultat d’objectifs économiques du moment (énergétiques et/ou faire tourner la machine du complexe militaro-industriel), ou au contraire "irrationnel", c’est un Chaos en définitive soigneusement contrôlé dans un terrifiant "poker" (donc par définition menteur), avec des objectifs de rentabilité(s) bel et bien calculés mais eux sur un bien plus long terme...
Ce "poker" a plus d’un siècle d’existence et a été réactualisé par le PNAC...
 Wall Street a financé d’un côté la Révolution Bolchevique il y a plus d’un siècle, et dans la foulée le nazisme dans un seul et unique but : Le Grand Jeu. Ce sont les "silences bien plus importants à briser" dont j’ai fait précédemment allusion.
http://www.revueconflits.com/le-nouveau-grand-jeu-bonus/
Ce n’est quand même pas pour tout faire bêtement exploser...
Non, les Économies américaines, chinoises, russes etc, sont trop imbriquées les unes dans les autres, autrement dit les Américains y ont beaucoup trop d’intérêts, pour en faire un immense "brasier", soyons sérieux, halte aux gaspillages !
Le "seul métier" des États Unis, c’est celui d’imposer leurs intérêts au "reste du Monde" [ils n’en ont pas encore assez !], et ce par tous les moyens possibles, y compris militaires mais pas que, voir le Brésil.
Comme je l’ai dit, un "docteur Folamour" est toujours possible, mais il aurait préférable de dénoncer ce que le Système met insidieusement en batterie (depuis maintenant pas mal de temps), un autre style de guerre, les guerres "hybrides", de couleur, "légalistes" comme au Brésil ou par chaos interposé comme en Syrie pour faire tomber les gouvernements qui ne lui plaisent pas.
Quand un Analyste de l’Ouest dénonce le danger militaire et surtout nucléaire, automatiquement un cerveau de l’Ouest "normalement" constitué met sur un même plan/danger Est & Ouest.
Résultat des courses, les responsabilités s’annulent.
Par contre il vaut mieux éviter de toucher à d’autres sujets politiquement très/trop incorrects... Ce que Pilger évite.

03/12/2016 11:16 par legrandsoir

Ce que Pilger évite

Pilger ne paraît pas être du genre à éviter un sujet. Après tout, il passe son temps à en soulever...

03/12/2016 11:30 par manant

@ depassage
Vous avez raison et votre commentaire nécessiterait de très longs développements. Aussi, serais-je bref et me limiterais-je à un seul aspect. La perception humaine, ou l’entendement, ne repose pas uniquement sur la pensée, mais sur 3 autres fonctions comme le sentiment, la sensation (très développée notamment chez les artistes) et sur l’intuition. Selon les personnes et selon les sphères culturelles, une fonction est privilégiée et développée plus que les autres et au détriment de autres. Or, et c’est là l’intérêt de la chose, les fonctions Pensée et Sentiment sont toutes deux rationnelles mais elles s’opposent de façon irréconciliable. Quand la première dit : vrai/faux, l’autre dit "bon/mauvais". C’est donc à la fonction Sentiment que je me référais quand j’ai parlé d’irrationnel, car, bien que rationnelle à sa façon, elle est irrationnelle aux yeux de ceux dont la conscience repose sur la Pensée. Le comportement de l’écrivain Steiner dans La Dolce vita peut être mis sur le compte d’une contradiction insurmontable entre ces deux attitudes de la conscience humaine : le sentiment de peur l’a emporté sur les assurances apportées par la raison ; cette dernière reposant sur le doute ; le sentiment sur des forces difficiles à cerner par la seule raison, mais qui sont la source inépuisable d’une abondante création littéraire.

03/12/2016 12:33 par D. Vanhove

Je ne résiste pas, dans ces échanges intéressants, à rappeler une réflexion de Lanza del Vasto (reprise dans mon livre "La Démocratie Mensonge" - 2008 - Ed. M. Pietteur) :

"Logique et mécanique de la fatalité.
Que voulez-vous ? On ne peut tout de même pas ne pas inventer la Bombe !
Quand on a tout inventé, y compris la machine à penser, on ne peut pas s’empêcher d’inventer la Bombe !
Et quand on l’a inventée, on ne peut tout de même pas ne pas la vendre au Gouvernement pour la sauvegarde de la Patrie !
Et puis on ne peut pas s’empêcher de la vendre à l’ennemi pour sauver les droits de la Science qui est universelle !
Et maintenant on ne peut tout de même pas se permettre d’avoir moins que lui.
D’ailleurs plus on a de bombes plus on a de paix. L’ennemi sachant que nous en avons tant « réfléchira » (sûrement il réfléchira, mais à quoi ? Peut-être à la manière de nous envoyer la sienne le premier, et de nous anéantir d’un coup. Il peut arriver aussi que l’explosion précède la réflexion – ça demande moins de temps).
Nous fondons sur la terreur notre assurance de paix. Mais parmi les motifs de guerre, il n’y en a pas de plus fort que la terreur.
Qu’importe ! On ne peut tout de même pas revenir en arrière. Ainsi, de part et d’autre, chacun fabrique consciencieusement sa propre mort." -

Lanza del Vasto - Les quatre fléaux - 1959 - Ed. Denoël - extrait

03/12/2016 13:51 par macno

@ Legrandsoir
« Pilger ne paraît pas être du genre à éviter un sujet. Après tout, il passe son temps à en soulever... »
NON, il ne les soulève pas, disons plus qu’il les suit à la trace..., mais en cela il n’est pas anodin.
En définitive, j’aime bien Pilger, mais je dirai que la manière dont il aborde la (bien grand mot) géopolitique mondiale, me fait penser qu’il est juste, par moments, un tant soit peu hors sujet :
« J’ai fait ce film (The Coming War on China) pour briser le silence sur la guerre nucléaire »
...une guerre nucléaire contre la Chine ? Bigre !
Bon, je dirai d’accord, compte tenu des innombrables bases américaines qui l’encercle, mais à condition d’oser imaginer une guerre contre l’arrière cour de main d’œuvre bon marché (la Chine) qui permet au Système d’obtenir une paix sociale intérieure "royale" (question pouvoir d’achat), et à de nombreuses entreprises américaines de se faire de juteux, mais non voyons, de pharaoniques bénéfices sur leur sous-traitance asiatique...
À ces conditions, pourquoi ne pas imaginer une guerre contre la Chine, moi je vous le demande !
Heu...les Américains, et surtout les 0,0001% ils n’ont rien de candidats au suicide pour oser toucher à la Chine, et à mon avis ils veulent avoir (et ils ont certainement) leur mot à dire sur la politique étrangère américaine...
Et je n’ai pas causé des conséquences pour le moins "délicates" pour l’Économie américaine, à savoir si la chine continuait de liquider ses bons du trésor américain dont elle a fait un stock, comme elle a commencé de le faire (de mémoire !), ça pourrait poser de bien douloureux problèmes financiers pour le dollar, un de plus...

03/12/2016 13:59 par legrandsoir

vous êtes en plein déni.

Les génocides en Indonésie, au Timor-Oriental, l’histoire des khmers "rouges" au Cambodge, la sort infligé aux aborigènes en Australie (Pilger est Australien), Wikileaks... etc.

Vous avez une certaine propension à prendre de haut pas mal de personnes engagées.

03/12/2016 14:03 par Jean Cendent

Bonjour, LGS
Question hors sujet.
Que pensez-vous de la revue Conflits et de son directeur Pascal Gauchon.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pascal_Gauchon

03/12/2016 23:20 par depassage

À manant
D’abord, je vous remercie et je partage entièrement votre commentaire. Il reste et il n’est pas farfelu de lui apporter quelque éclaircissement. Bien sûr, caricaturaux à l’ère de la pensée sandwich où il faut exceller si on n’en veut pas être mangé avec le sandwich en tant que son contenu, non pas en tant que soi mais en tant que n’importe qui, quoi que je peux avouer que je suis un médiocre dans ce domaine. C’est vrai qu’on peut s’étonner de l’anthropophage et le prendre pour un monstre, mais à voir de plus près, on n’est pas très loin de lui mais d’une manière dissimulée. Ceci n’est pas à prendre à la lettre parce qu’il y a eu des évolutions inconstatables qui peuvent être surmonté par d’autres meilleurs, peut-être fragiles mais non pas impossibles.

Pour continuer et vous parler de moi qui ne pèse pas une once ou ce que vous voulez de plus petit sur cette terre, mes maîtres ont été les sages des peuples ou du moins d’un certain nombre. Ils en existent et tiennent un rôle important dont personne ne se rend compte. Attention ! Il n’y a aucun mystère, ici, ils sont des gens les plus ordinaires qu’on puisse rencontrer. Et parmi eux, il y a des penseurs, des vrais.
Avant de poursuivre, il faut savoir que la sagesse n’a rien à voir avec la morale à quatre sous qui condamne la pute et le brigand. Elle est celle qui essaye d’arrondir les ronds. Ronds qu’un certain Henri Poincaré a posés comme conjecture et qu’un certain russe a résolus en refusant un million de dollars parce que tout est rond ou déformation du rond que j’ai essayé de rendre ici même par le corps et son aspiration à l’unité. Sur ce point tout le monde a le droit de décrocher, il n’est imposé à personne de croire à l’incroyable.

Je me suis égaré. Il est urgent que je revienne à mon plancher des vaches et à mes maîtres du quotidien. Le sages ou le gens que je qualifie tels savent tous plus aux moins consciemment, par intuition ou par d’autres moyens que l’amour et la haine aveuglent. Et que l’entendement est le projet de notre environnement et non pas de nous même, car c’est lui qui conditionne nos liens neurologiques selon nos facultés héréditaires. S’il est évident qu’ils savent que l’amour et la haine aveuglent, ils savent aussi les différencier. Ils savent que le premier, l’amour construit même si c’est à courte échelle et la haine détruit à courte ou à longue échelle parce qu’elle cherche être un centre d’un cercle qu’elle ne pourra jamais avoir. Chose vaine, mais elle ne fait beaucoup souffrir.

Maintenant en toute conscience je vais m’égaré. On a peur de ce qu’on ne contrôle pas et que nous n’avons pas soumis à nos desiderata, ce qui nous conduit à notre fascination par le ciel sur lequel on a encore aucun contrôle à tel point que même de nos jours, on désigne par stars des personnes qui ne sont que de pures parasites enchanteurs comme on s’imagine le ciel lui-même.

Pour rester dans le cadre de LGS, quand Théophraste. R nous dit qu’il est athée, il ne nous dit rien d’autre qu’il s’en fout du ciel et de ce père mystérieux qui est le ciel, il se suffit de sa mère qui est la terre. Si j’ai eu toujours d’admiration pour Fidèle Castro et bien d’autres. c’est parce qu’ils refusaient de se laisser fasciner par le ciel qui fascine notre monde comme il a fasciné d’autres mondes au point qu’ils ne peuvent rien voir d’ici bas et marchent sur la terre vers le ciel en écrasant tout ce qu’ils puissent écraser. Que ciel soit l’argent ou toute autre chose, il reste toujours ce qu’il faut dominer. Il y a l’essence et sa forme, et au commun, seule importe la forme après ce qui le fait nourrir et flatte son paraître.

04/12/2016 05:44 par depassage


Au grand soir
Voici une mouture corrigée vraisemblablement de mon dernier texte pour le remplacer. Sinon jetez-le à la poubelle. Je ne vous en tiendrais pas rancune et je vous comprends.

@ Manant
D’abord, je vous remercie et je partage entièrement votre commentaire. Il reste et il n’est pas farfelu de lui apporter quelques éclaircissements. Bien sûr, caricaturaux à l’ère de la pensée sandwich où il faut exceller, si on ne veut pas être mangé avec le sandwich en tant que son continu, non pas en tant que soi mais en tant que n’importe qui, quoi que je peux avouer que je suis un médiocre dans ce domaine. C’est vrai qu’on peut s’étonner de l’anthropophage et le prendre pour un monstre, mais à voir de plus près, on n’est pas très loin de lui mais d’une manière dissimulée. Ceci n’est pas à prendre à la lettre parce qu’il y a eu des évolutions inconstatable qui peuvent être surmontées par d’autres meilleures et peut-être fragiles mais non pas impossibles.

Pour continuer et vous parler de moi qui ne pèse pas une once ou ce que vous voulez de plus petit sur cette terre, mes maîtres ont été les sages des peuples ou du moins d’un certain nombre. Ils en existent et tiennent un rôle important dont personne ne se rend compte. Attention ! Il n’y a aucun mystère, ici, ils sont des gens les plus ordinaires qu’on puisse rencontrer. Et parmi eux, il y a des penseurs, des vrais.
Avant de poursuivre, il faut savoir que la sagesse n’a rien à voir avec la morale à quatre sous qui condamne la pute et le brigand. Elle est celle qui essaye d’arrondir les ronds. Ronds qu’un certain Henri Poincaré a posés comme conjecture et qu’un certain russe a résolue en refusant un million de dollars, parce que tout est rond ou déformation du rond que j’ai essayé de rendre ici même par le corps et son aspiration à l’unité. Sur ce point tout le monde a le droit de décrocher, il n’est imposé à personne de croire à l’incroyable.

Je me suis égaré. Il est urgent que je revienne à mon plancher des vaches et à mes maitres du quotidien. Les sages ou les gens que je qualifie tels savent tous plus aux moins consciemment, par intuition ou par d’autres moyens que l’amour et la haine aveuglent. Et que l’entendement est le projet de notre environnement et non pas de nous même, car c’est lui qui conditionne nos liens neurologiques selon nos facultés héréditaires. S’il est évident qu’ils savent que l’amour et la haine aveuglent, ils savent aussi les différencier. Ils savent que le premier, l’amour construit même si c’est à courte échelle et la haine détruit à courte ou à longue échelle parce qu’elle cherche à être un centre d’un cercle qu’elle ne pourra jamais avoir. Chose vaine, mais elle nous fait beaucoup souffrir.
Maintenant en toute conscience je vais m’égarer. On a peur de ce qu’on ne contrôle pas et que nous n’avons pas soumis à nos desideratas, ce qui nous conduit à notre fascination par le ciel sur lequel on a encore aucun contrôle à tel point que même de nos jours, on désigne par stars des personnes qui ne sont que de pures parasites enchanteurs comme on s’imagine le ciel lui-même, inaccessible et mystérieux.

Pour rester dans le cadre de LGS, quand Théophraste R nous dit qu’il est athée, il ne nous dit rien d’autre qu’il s’en fout du ciel et de ce père mystérieux qui est le ciel, il se suffit de sa mère qui est la terre. Si j’ai eu toujours de l’admiration pour Fidèle Castro et bien d’autres, c’est parce qu’ils refusaient de se laisser fasciner par le ciel qui fascine notre monde comme il a fasciné d’autres mondes au point qu’ils ne peuvent rien voir d’ici bas et marchent sur la terre vers le ciel en écrasant tout ce qu’ils puissent écraser. Que ce ciel soit l’argent ou toute autre chose, il reste toujours ce qu’il faut dominer. Il y a Il y a l’essence et sa forme, au commun, seule importe la forme après ce qui le nourrit et flatte son paraître.

04/12/2016 10:01 par macno

Et si on mettait les compteurs à zéro...Je réitère ma position mais cette fois précédée de ma précaution initiale (que je n’ai malheureusement pas reproduite à chacun de mes commentaires) :
« avec tout le respect dû à Monsieur Pilger, [moi aussi] je trouve ce scénario [pour le moins] un peu tiré par les cheveux. »
Ça va comme ça, je ne suis plus dans le "déni" ?
Je pose donc moi aussi LA question centrale :
« Pourquoi avoir fait ce film maintenant ? »
Réponse de Pilger :
« La guerre à venir contre la Chine entreprend de briser le silence sur la guerre nucléaire qui, selon des spécialistes militaires, n’est plus inimaginable mais est “une éventualité” ; il décrit une nouvelle guerre froide dans laquelle les « lignes de front » ne sont plus aussi facilement tracées qu’au temps de l’ancienne guerre froide, et les risques et les dangers sont plus importants. »
Une guerre est d’autant moins imaginable entre deux (ou plus) belligérants que les conséquences sont fatales pour les deux. Cela s’appelle la dissuasion. Et depuis le renouveau militaire de la Russie et celui en cours de formation (surtout avec des sous-marins) de la Chine, une guerre nucléaire serait la dernière de la planète...S’il y avait des survivants, la prochaine guerre, comme a dit Einstein, se ferait à coup de gourdins.
Dois-je faire remarquer que nous ne sommes pas du tout là dans le conditionnel. L’avis de "spécialistes militaires" est donc pris en compte. Désolé, mais là j’ai carrément bondi !
Depuis le 11.9., je peux dire que plus les militaires se rapprochent d’une éventualité et plus (modestement, cela va sans dire) j’aurais tendance à vouloir m’en écarter ou du moins à l’étudier à la loupe...
Pourquoi donc avoir fait ce film maintenant ? Oui, pourquoi ?
Alors que de toute évidence de nouvelles formes de guerres ont fait leur apparition et ce depuis pas mal de temps, et là je n’utilise pas le conditionnel, celles des "révolutions" de couleurs, guerres hybrides, mixtes cad "légalistes" + couleur (jaune canard au Brésil) et d’autres qui restent à inventer, et il faut faire confiance pour ça à la CIA...
Il est intéressant de rappeler la position de John Pilger sur le 11.9. : "le laisser faire est le plus plausible". C’est malheureusement pour lui la position la plus indéfendable, celle qui défie toute logique surtout concernant la WTC 7, la 3ième tour et son effondrement magique...
Pilger n’est donc pas exempt d’analyses...bancales. Mais c’est hors sujet.
Qu’on se comprenne bien, je sais les énormes qualités d’investigateur de John Pilger, mais on n’a pas le droit néanmoins de se départir de son impartialité :
 The Coming War on China, la guerre à venir contre la Chine, rien que ce titre me semblait totalement "hors sol", presque digne d’un thriller-système, ce qu’il n’est certainement pas...
Mais il donne quand même le droit de s’interroger sur son fond et sur sa pertinence, non ?
Mais il faudrait déjà avoir vu son film...

Il y a bien une guerre contre la Chine, elle est économique et les Américains sont entrain de la perdre :
http://lesakerfrancophone.fr/tous-a-bord-du-monde-post-tpp

04/12/2016 10:04 par manant

@ depassage,
Bien que j’ai eu du mal à vous suivre dans certains de vos développements, j’ai retenu votre définition de la sagesse dissociée de la morale, et en relation avec l’amour/haine, c’est-à-dire avec le sentiment, ainsi que votre interprétation de l’entendement : ce n’est pas nous, en définitive, qui comprenons : nous somme compris dans quelque chose de plus grand (la nature au sens du monde physique) ; et enfin le rapport avec le ciel et le mystère de l’être que les hommes ont toujours vainement cherché à résoudre. L’esprit religieux privilégie le sentiment (quelque chose qu’on ne domine/contrôle pas, tandis que l’athée privilégie la pensée (qui est une fonction/un outil) qu’il confond avec la raison qui n’est que la recherche du pourquoi, : quelle est la raison d’être de chaque chose ?. La sagesse incite à ne pas trop se préoccuper du pourquoi. La vie pousse à l’action. Et la pensée comme le sentiment doivent nous inciter à contrôler autant que faire se peut cette action afin qu’elle ne nous mène pas à notre perte (d’où l’intérêt de l’article dont nous discutons). Cela ne peut se faire que dans le cadre, soit de la morale, c’est-à-dire en termes de bien et de mal tels que définis par le religieux ou le civique selon les aires culturelles et historiques ; soit, et c’est ce qui a caractérisé les XIXe et XXe siècles, par une idéologie qui dit le vrai et le faux, le juste et l’injuste. Pour ma part, je retiens comme boussole la définition de la praxis du Marx philosophe : la stricte production de ce qui est nécessaire à la vie et à sa reproduction. Retenez que la production/reproduction sont liés à la vie dans sa dimension écologique la plus large. Comment contrôler cette production matérielle pour la reproduction de la vie, sans que vienne s’y greffer le parasite de la plus value (le profit) ? Telle est la question fondamentale qui se pose désormais si nous tenons à maintenir la vie sur la planète. D’où la nécessité, désormais vitale, d’abattre le capitalisme.

04/12/2016 18:45 par depassage

À manant
Nous obéissons à des habitudes de raisonnement qu’une fois acquises, on n’en se défait plus. C’est tout un art de rendre simple ce qui ne l’est pas. Je suis conscient qu’un bon nombre de mes idées peuvent paraître absconses, tout en me laissant aller à les exprimer. Il y a l’expression et il y a la vision, toutes deux se basent sur la perception qui est plus ou moins développée selon les personnes. Dans une vision, la réalité se présente agglutinée, rassemblée avec des détails et des formes plus aux moins précis qu’on peut détacher. L’expression est l’outil par lequel, on essaye de transmettre une vision quand les deux ne sont pas confondues. Si la vision peut être panoramique, sphérique ou encadrée, l’expression ne peut être que linéaire dans ses formes habituelles, la forme écrite et la forme oral. On part d’un point et on termine en un point.

Je me rappelle qu’on reprochait beaucoup à Fidel Castro, parce qu’il est d’actualité, ses discours-fleuves, alors qu’en fait, il ne faisait rien d’autre qu’essayer de transmettre sa vision le plus fidèlement possible. En résumé, les esprits forts font la différence entre la vision et l’expression et les esprits faibles les confondent.

Je sais que lorsque je parle de sphère, de rond ou de cercle, la première idée qui peut germer dans l’esprit d’une personne, c’est la forme géométrique bête et méchante qui proviendrait. Si on ne sait pas ce qu’est la nature dès qu’on dépasse son constat, on sait par contre qu’elle est très économe dans tout ce qu’elle fait, et organise tout sous forme de cercle ou de sphère, c’est-à-dire un centre et tout autour des choses qui lui sont liées. Cela se constate partout même dans un petit groupe humain où il se désigne ou se dégage un chef comme centre. Les villes et leurs périphéries. L’œuf et sont centre contenant la vie. Le soleil et ses planètes. La graine … et ainsi de suite. Il faut convenir que je reste en surface pour transmettre une vision simple sans plus. Donc ; la forme sphérique ou circulaire, ce qui est la même chose, c’est juste une question de l’espace pris en considération, est la plus privilégiée par la nature. Et tous le reste n’est que déformation de celle-ci, sans aucune connotation négative.

Sans aller dans la sphère de la pensée marxiste, on peut constater que les liens qui peuvent unir des choses à un centre commun peuvent être divers avec des degrés d’importance divers aussi. Pour une société humaine, les liens les plus tangibles qui peuvent lier ses membres à un centre sont bel et bien leurs intérêts économiques sans lesquels ils ne peuvent pas vivre ou exister. En toute logique, le centre commun de ces membres sont les moyens avec lesquelles ils produisent ce qui les fait vivres, moyens qui devraient être leur propriété à tous s’il l’on veut que tous le monde s’implique et se sente concerné. En un mot, le centre des sociétés humaines est leurs intérêts communs. Mais comment cela s’exprime dans les faits est le centre de tous nos problèmes.

Si l’humanité a alterné dans son développement entre une forme d’organisation circulaire et une autre pyramidale, la plus stable reste la forme circulaire qui fait primer l’intérêt générale sur l’intérêt particulier. Dans le contexte actuel, elle reste à inventer ou à faire. Et il n’y a pas pires obstacles que les obstacles des consciences humaines, c’est ce que j’ai essayé d’expliquer dans mon précédent commentaire que je voulais détendu, car les dangers ne viennent pas de ce qui ne savent pas et le reconnaissent mais de ceux qui croient savoir en écoutant les murmures de leurs tripes qu’ils prennent pour la voix du monde. Mais enfin, je vois que cela ne me réussit pas d’être détendu.

04/12/2016 20:59 par Dominique

La crise actuelle n’est pas une simple crise du capitalisme mais une crise systémique de notre concept même de civilisation basée sur l’exploitation globalisée du vivant et du non vivant. Avec l’industrialisation de cette exploitation, cette exploitation et son corollaire la pollution de l’environnement ont explosé de façon exponentielle. Il faudrait une série d’articles pour décrire la situation environnementale. En résumé, nous avons déjà tellement détruit les conditions nécessaires à la vie sur cette planète que sommes en train de vivre en direct le début de la sixième extinction de masse de l’histoire de la Terre. Les scientifiques ont prouvé que cette extinction massive est d’ors et déjà plus globale et rapide que les précédentes. Ce qui implique qu’au lieu de discuter de limiter les émissions d’un seul polluant, le gaz carbonique. nous devrions changer de mode de vie et nous mettre de toute urgence à réparer nos conneries.

Mais revenons au sujet de cet article, la guerre nucléaire. Celle-ci ne changerait pas grand-chose à la situation catastrophique du vivant sur cette planète. Elle ne ferait qu’accélérer notre disparition, à l’exception de quelques richissimes capitalistes comme les Bush qui se sont fait construire des bunkers sous-terrains dans lesquels il est possible de vivre en autarcie complète pendant 2 ou 3 siècles. Quand ces gens-là dépensent autant d’argent, ils investissent sur l’avenir. Pilger à donc bien raison quand il dit que la guerre nucléaire est une éventualité.

Enfin, le véritable problème n’est pas là. Nous vivons aujourd’hui la phase terminale non seulement du capitalisme, mais aussi du concept même de civilisation basé sur l’exploitation du vivant et du non-vivant. Et vu les dégâts déjà causé au vivant, la question qui devrait nous préoccuper est de savoir si nous voulons continuer à laisser faire nos élites et disparaître en tant qu’espèce en même temps que notre civilisation, où si nous voulons essayer de sauver notre peau et celles de nos enfants en essayant de construire dés maintenant une société basée sur le respect du vivant et du non-vivant. Le reste n’a aucun intérêt.

05/12/2016 04:39 par depassage

@ Dominique
J’ai intervenu ici plus souvent qu’à mon tour, et je persévère. Le constat que vous faites est juste, par contre le concept de civilisation a toujours été un mot creux qui cache beaucoup de turpitudes qu’il ne s’approprie de qualités.

Les civilisations tant qu’elles restaient cantonner dans des espaces géographiques précis, leurs disparitions ou leurs chutes, ne compromettaient pas la vie sur terre. Elles se faisaient supplanter par d’autres et la vie continuait son chemin. Si elles apportaient des progrès techniques surtout militaires qui finissent en incidences positives sur la société et ainsi que des progrès organisationnels incontestables, il n’en demeure pas moins qu’elles se basaient toutes ou presque sur l’exploitation et le mépris du plus faibles ou du vivant faible. Pour que cela soit fonctionnel, elles instauraient une structure pyramidale avec des couches ou classes sociales différenciées pour l’unique soutien du sommet de la pyramide. Ceux qui se trouvaient au sommet ne pouvaient se sentir en sécurité et puissants qu’en élargissant la base de leur pyramide jusqu’à ce qu’elle s’écroule pour un cause ou une autre.

Notre civilisation n’est pas plus différente qu’une autre à la différence qu’elle est totale et cumule des moyens techniques colossaux en tous genres et des structures organisationnelles sans pareilles dans notre histoire de bipède à grosse tête. On peut tuer un berger en Ethiopie à partir de son bureau à New York.

Si elle s’écroule, il y a le risque qu’elle emportera tout avec elle, même ceux qui iront se cacher dans des bunkers. S’il y a une solution ou une issue de sortie :
  Elle n’est pas dans un retour en arrière qui vient à l’esprit des esprits faibles (les faibles, ce ne sont pas ceux que l’on croit souvent) à chaque fois qu’une civilisation ou une société manquaient à trouver des perspectives jouables, possibles à même de nourrir leurs espoirs qui ne sont pas toujours sains. Parce que le passé est très différent du présent. Je vois mal ceux qui nous rabattent les oreilles avec le passé voyager en calèche et seconder par des domestiques, à moins qu’ils consentent à la disparition des ¾ de l’humanité.
  Comme elle n’est pas aussi, dans les rêves futuristes qui sentent l’encens

Le reste n’a aucun intérêt.

C’est à cause de cette conclusion est plus proche du désespoir que de l’espoir. Tout a un intérêt parce que la solution est collective ou ne sera pas. Car le début de celle solution est dans la naissance d’un monde multipolaire le plus large possible et dans une baisse significative des tensions qui nous ruinent et ruinent notre monde pour nourrir un système son but basé sur le gain au détriment de tout.

05/12/2016 06:42 par macno

@ Dominique, entièrement d’accord et on ne peut mieux dire :
La crise actuelle n’est pas une simple crise du capitalisme mais une crise systémique de notre concept même de civilisation basée sur l’exploitation globalisée du vivant et du non vivant (etc...).

Mais quant à imaginer que les riches se satisferaient de la survie dans un bunker, autant dire dans une prison et « dans [laquelle] il leur [serait] possible de vivre en autarcie complète pendant 2 ou 3 siècles », j’ai de sérieux doutes. L’Être humain est grégaire et à quoi ça peut bien servir d’être riche s’il n’y a plus de pauvres, devenir "un roi sans divertissements" ?
« Ce qui implique qu’au lieu de discuter de limiter les émissions d’un seul polluant, le gaz carbonique. nous devrions changer de mode de vie et nous mettre de toute urgence à réparer nos conneries. ».
Bien dit, et c’est la position de beaucoup de "climato-sceptiques". Et questions "conneries", il y a du boulot en perspective...

06/12/2016 18:00 par Jean Cendent

Bon ben... avant que l’article arrive dans l’historique du GS et vu le nombre de réponse à ma question.

C’est @banal qui donne la réponse sur un autre article dans son commentaire du 06/12/2016 à 11:52
Donc, je le remercie, j’espère qu’il ne m’en voudra pas pour avoir d’une certaine manière profité de son commentaire.
Il peut me le reprocher s’il le souhaite, c’est son droit.

Pour ma part Pascal Gauchon est à droite de la droite : ex-rédacteur en chef de Défense de l’Occident, il fut membre d’Ordre nouveau. Puis devint secrétaire général du Parti des forces nouvelles, mouvement d’extrême droite, de 1974 à 1981. En mai 1979, il participe, en 4e position, derrière Michel de Saint Pierre, Jean-Louis Tixier-Vignancour et Jean-Marie Le Pen, à la tentative de liste commune PFN/FN pour les élections européennes.
Beau pedigree, non ?

Bref, pour moi c’est un facho de première mais bon comme toute la société tire à droite depuis bien des années, au fil du temps est-il devenu de « droite respectable » ?

En tous les cas ces gens-là vont la mettre bien profond au peuple de gauche qui s’en fout… Alors tout va bien madame la marquise ?

Je remercie LGS pour avoir passé ma question.

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