RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

La Coordination Nationale pour la Défense de la Révolution Cubaine et pour la Libération des 5 Cubains Emprisonnés aux E-U, dénonce l’injure de la Mairie de Paris faite à Cuba, et en appelle au Peuple de Paris

18 mai 2010 à 11h Place de l’Hôtel de ville à Paris

En pleine crise politique, économique et sociale grave, au lieu de concentrer ses efforts à soulager le peuple de Paris, à dénoncer les ravages d’une politique ultra-libérale qui jette sur le pavé nombre de ses administrés, au lieu de condamner et rassembler contre la violence de la dictature libérale du pouvoir politique soumis aux intérêts des banques qui s’acharne à asservir les citoyens en réduisant chaque jour un peu plus les libertés publiques et individuelles, qui foule du pied la simple dignité humaine en les privant de travail, de logement ou de prestations sociales, en les rejetant comme des chiens aux frontières, qui détruit par idéologie les conquêtes sociales obtenues de haute lutte par un peuple courageux, qui anéantit méthodiquement les services publics qui ont toujours participé du prestige de la France,

Que faites-vous M. le Maire « socialiste » de Paris ?

Vous n’avez rien de plus urgent, sous la houlette de votre exécuteur de basses oeuvres Pierre Schapira, que d’associer abusivement le Peuple de Paris à la campagne calomnieuse que mènent les E-U et l’Europe contre Cuba et dont vous vous faites aujourd’hui les complices en organisant, avec les deniers publics, une sauterie anti-cubaine sur le parvis de l’Hôtel de ville, avec comme outrage ultime, l’utilisation de l’apologiste du dictateur Batista et de son régime, l’ennemie viscérale de Cuba Socialiste en France, celle qui sans médias complaisants n’existerait pas, celle qui, seule, n’a jamais pu réunir à Paris, plus de 3 ou 4 de ses sbires, l’écrivassière Zoé Valdès !

Le prétexte ?

Exprimer sa solidarité avec les « Dames en blanc », un groupuscule de femmes qui manifestent le dimanche pour la libération de leurs proches, à La Havane. Ainsi, la propagande occidentale et la Mairie de Paris font un parallèle inacceptable avec les « Mères de la Place de Mai » qui manifestaient, elles, pour les disparus argentins. Ce rapprochement leur permet d’assimiler le gouvernement cubain à la junte militaire argentine, une véritable infamie que dénonce avec force Hebe Pastor de Bonafini, Présidente des « Mères de la Place de Mai ». En effet, les détenus cubains n’ont jamais été enlevés ni torturés pour leurs opinions politiques, mais jugés contradictoirement, condamnés pour intelligence avec l’ennemi, et incarcérés comme le feraient plus sévèrement encore, la France et tous les pays du monde, envers leurs citoyens coupables des mêmes délits. Les « Mères de la Place de Mai » risquaient leur vie, les « Dames en blanc », elles, protégées de toute agression par la police cubaine, sont ouvertement salariées par les USA pour jouer cette mascarade hebdomadaire et soutenues publiquement par l’ignoble assassin Luis Posada Carrilès, terroriste anti-cubain toujours en liberté aux USA, pays dont les gouvernements successifs mettent en oeuvre contre Cuba et depuis 50 ans une politique contraire aux principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies. Le Peuple cubain, lui, fort bien informé, n’est pas dupe. Il n’oppose à cette bande de mercenaires qu’indifférence et dérision. Et, c’est bien cette désaffection qui embarrasse nos « donneurs de leçon de démocratie » aveugles et muets quand il s’agit de dénoncer nos propres turpitudes.

Eh bien ! M. Delanoë, vous ne vous trompez jamais ?!

Vous avez soutenu le soldat Shalit, l’unique prisonnier israélien aux mains du Hamas, mais jamais les 10.000 prisonniers palestiniens qui croupissent dans les prisons israéliennes. Vous avez soutenu Ingrid Betancourt mais les milliers d’assassinats et disparus en Colombie à cause des paramilitaires et du gouvernement Uribe, vous indiffèrent. Vous venez d’inaugurer une avenue Ben Gourion, celui-là même qui a commandé le déplacement de 800.000 palestiniens chassés de leurs terres et la destruction de 500 villages palestiniens. Maintenant, vous « patronnez » le maigre attroupement des « Dames en blanc » de la Havane alors que vous n’avez jamais levé le petit doigt pour exiger la libération des 5 héros cubains embastillés depuis 12 ans aux E-U, une terrible injustice dénoncée par 10 Prix Nobel, alors que vous n’avez jamais condamné ni protesté contre le blocus criminel que Cuba, petit pays pacifique, subit depuis plus de 50 ans. Et que faites-vous pour les tunisiens dont les droits fondamentaux sont régulièrement bafoués par le pouvoir en place ? Décidément votre indignation est terriblement sélective et donc suspecte. Elle rend votre engagement démocratique particulièrement improbable et dès lors indigeste.

Peuple de Paris, Ne laissons pas faire, Manifestons notre indignation !

Vive Cuba Libre et socialiste,

Hasta la Victoria Siempre

URL de cet article 10631
  

Même Auteur
Les Mondes d’Après (nouvelles d’anticipation écologique)
DIVERS
PAUL ARIES, AURÉLIEN BERNIER, FRÉDÉRIC DENHEZ, MICHEL GICQUEL, JÉRôME LEROY, CORINNE MOREL-DARLEUX, JACQUES TESTART, FRED VARGAS, MAXIME VIVAS Comment ça, y a pu d’pétrole ! ? Faut-il remplacer la Société du Travail Obligatoire par la Société du Partage Obligatoire ? Vous rêvez d’enfouir Daniel Cohn-Bendit dans un tas de compost ? Peut-on faire chanter « l’Internationale » à Dominique Strauss-Kahn ? Le purin d’ortie est-il vraiment inoffensif ? 155 pages 12 (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».

Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.

Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.