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La crise de la démocratie européenne - (The New York Times)

S’il était besoin d’une preuve de la maxime disant que le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions, la crise économique en Europe, en fournit une. Les bonnes - mais étroites - intentions des décideurs de l’Union européenne ont été insuffisantes pour une économie européenne saine et ont produit, au lieu de cela un monde de misère, de chaos et de confusion.

Il y a deux raisons à cela.

Tout d’abord, les intentions peuvent être respectables sans être lucides, et les fondements de la politique d’austérité actuelle, combinée avec les rigidités de l’union monétaire de l’Europe (En l’absence d’une union fiscale), n’ont guère été un modèle de puissance et de sagacité. Deuxièmement, une intention qui est bonne en soi peut entrer en conflit avec une priorité plus urgente - dans ce cas, la préservation d’une Europe démocratique qui se préoccupe du bien-être sociétal. Ce sont des valeurs pour lesquelles l’Europe a combattu, pendant de nombreuses décennies.

Certes, certains pays européens ont depuis longtemps besoin d’une meilleure politique économique et d’une gestion économique plus responsable. Cependant, le timing est essentiel, une réforme sur un calendrier bien pensé doit être distinguée d’une réforme faite dans l’extrême hâte. La Grèce, pour l’ensemble de ses problèmes de trésorerie, n’était pas en crise économique avant la récession mondiale en 2008. (En fait, son économie a augmenté de 4,6% en 2006 et 3% en 2007 avant de commencer sa détérioration continuelle.)

La cause de la réforme, peu importe son degré d’urgence, n’est pas bien servie par l’imposition unilatérale de réductions soudaines et sauvages dans les services publics. Ces barres de coupe aveugles exigent - une stratégie contre-productive, étant donné le chômage énorme et le ralentissement de la productivité des entreprises qui ont été décimées par l’absence de demande du marché. En Grèce, l’un des pays laissés derrière pour compte par les gains de productivité ailleurs, la stimulation économique par la politique monétaire (La dévaluation de la monnaie) a été empêché par l’existence de l’union monétaire européenne, alors que le paquet fiscal exigé par les dirigeants du continent est sévèrement nuisible à la croissance. La production économique dans la zone euro a continué de baisser au quatrième trimestre de l’année dernière, et les perspectives ont été si sombres qu’un récent rapport trouvant une croissance nulle au premier trimestre de cette année a été largement salué comme une bonne nouvelle.

Il existe, en fait, beaucoup de preuves historiques indiquant que le moyen le plus efficace pour réduire les déficits est de combiner la réduction du déficit avec une croissance économique rapide, qui génère plus de revenus. Les énormes déficits après la Seconde Guerre mondiale ont en grande partie disparu avec la croissance économique rapide, et quelque chose de semblable s’est passé pendant la présidence de Bill Clinton. La réduction saluée du déficit budgétaire suédois de 1994 à 1998 a eu lieu parallèlement à une croissance assez rapide. En revanche, les pays européens sont aujourd’hui appelés à réduire leurs déficits tout en restant coincés dans une croissance économique nulle ou négative.

Il y a sûrement des leçons à tirer ici de John Maynard Keynes, qui avait compris que l’Etat et le marché sont interdépendants. Mais Keynes avait peu à dire sur la justice sociale, y compris les engagements politiques avec lesquels l’Europe a émergé après la Seconde Guerre mondiale. Ces négociations ont abouti à la naissance de l’État-providence moderne et des services nationaux de santé -à ne pas soutenir une économie de marché, mais à protéger le bien-être de l’homme.

Bien que ces questions sociales n’engagent pas Keynes profondément, il y a une vieille tradition en économie de combiner l’efficacité des marchés avec la fourniture de services publics que le marché ne peut pas être en mesure de délivrer. Comme Adam Smith (Souvent considéré de manière simpliste comme le premier gourou de l’économie de marché) l’a écrit dans "The Wealth of Nations," il y a "deux objets distincts" d’une économie : "premièrement, de fournir un revenu ou un moyen de subsistance abondant au peuple, ou, plus correctement, de leur permettre de se fournir un tel revenu ou moyen de subsistance pour eux-mêmes, et d’autre part, de fournir à l’Etat ou au groupe d’Etats un revenu suffisant pour les services publics" .

Peut-être l’aspect le plus troublant du malaise actuel de l’Europe est-il le remplacement des engagements démocratiques par des diktats financiers - opérés par les dirigeants de l’Union européenne et la Banque centrale européenne, et indirectement par des agences de notation, dont les jugements ont été notoirement malsains.

Le débat public participatif - le "gouvernement par la discussion" exposé par des théoriciens de la démocratie comme John Stuart Mill et Walter Bagehot - aurait pu identifier les réformes appropriées sur une période de temps raisonnable, sans mettre en péril les fondements du système européen de justice sociale. En revanche, des réductions drastiques dans les services publics avec que très peu de discussion générale sur leur nécessité, leur efficacité ou leur équilibre ont révolté une grande part de la population européenne et ont joué le jeu des extrémistes des deux extrémités du spectre politique.

L’Europe ne peut se relancer sans aborder deux domaines de la légitimité politique. Tout d’abord, l’Europe ne peut pas se remettre des vues unilatérales - ou des bonnes intentions - d’experts sans raisonnement public et sans le consentement éclairé de ses citoyens. Étant donné le mépris transparent pour leur public, il n’est pas surprenant que, élection après élection le public ait montré son mécontentement en votant contre les titulaires de leurs mandats.

Deuxièmement, la démocratie et la chance de créer une bonne politique sont compromises lorsque des politiques inefficaces et d’une injustice flagrante sont dictées par les dirigeants. L’échec évident des mesures d’austérité imposées à ce jour a compromis non seulement la participation du public - une valeur en soi - mais aussi la possibilité d’arriver à une solution sensible, et chronométrée de manière sensible.

On est sûrement bien loin de "l’Europe démocratique unie" que les pionniers de l’unité européenne ont recherché.

Amartya Sen, le 22 mai 2012.

Note : Amartya Sen est professeur d’économie et de philosophie à l’université d’Harvard, et l’auteur, tout récemment, de "The Idea of Justice."

Source : The Crisis of European Democracy

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COMMENTAIRES  

25/05/2012 09:23 par Michail

@Administration du Grand Soir Info

Quelques coquilles à corriger SVP :

"En Grèce, l’un des pays laissés pour compte par les gains de productivité ailleurs, …"

"Ces négociations ont abouti à la naissance de l’État-providence moderne et des services nationaux de santé - à  ne pas soutenir une économie de marché, mais à  protéger le bien-être. " (& non "de ... de")

"Peut-être l’aspect le plus troublant du malaise actuel de l’Europe est-il le remplacement des engagements démocratiques par des diktats financiers - opéré par les dirigeants de l’Union européenne et la Banque centrale européenne, …" (Omission)

"Étant donné leur mépris transparent pour le public, il n’est pas surprenant que, …" (& non "le")

Merci !

25/05/2012 10:40 par Legrandsoir

C’est fait. Merci de votre contribution.

L’article n’a pas été traduit par LGS mais, semble-t-il, par (ou avec l’aide de) un traducteur automatique.

Et comme on est débordés...

25/05/2012 12:19 par Yannik

N’est-ce pas étonnant tout de même comme nombre des meilleurs universitaires en la matière s’accordent à peu de choses près dans les conclusions de leurs analyses et que celles-ci se situent au strict opposé de ce que s’évertuent à appliquer contre toutes les évidences les dirigeants européens et leurs conseillés ? Krugman, Rogoff, Sen, etc. on voit bien de qui s’agit, mais qui sont donc leurs conseillés au fait, et où sont-ils donc allés les chercher ?

25/05/2012 15:42 par gérard

@ 25/05/2012 à 12:19, par Yannik
C’est vraiment le coeur du problème la question que tu soulèves : pourquoi tant d’obstinations des dirigeants européens ?
Céline avait-t-il raison quand il a dit que :
"Nous ne changeons pas ! Ni de chaussettes, ni de maîtres, ni d’opinions, ou bien si tard, que ça n’en vaut pas la peine."
J’en ai bien peur !
Il y a dans toute activité humaine, ce que j’appellerai pompeusement "le facteur Psychologique", ce singulier entêtement, cet aveuglement qui de tous temps a fait de l’humain le "kamikaze" de ce qu’il avait entrepris, par moments en bien, mais très souvent en mal.
Toutes les guerres n’ont été que cela...du jusqu’au boutisme !
Et pourquoi ?
Une des raisons, pas la seule mais la plus lamentable, serait "simplement"...pour ne pas se déjuger, pour ne pas perdre la face !
Des économistes comme Krugman ont donc vu "le train venir", et depuis longtemps, mais personne ne les a écoutés, et même pire le Système dans sa toute puissance les a ignorés, méprisés ou pire combattus.
"Il vaut mieux avoir tort avec le roi, que raison contre lui".
L’immense majorité des artisans du Système qui a oeuvré pour ériger son "hypertrophique" pouvoir, ne veulent ou même ne peuvent pas se rendre compte de son évidente auto-destruction, sinon ils seraient obligés de remettre en cause tout le Système, mais surtout ...de SE DÉJUGER, et ainsi de disparaitre du champ politique ou médiatique, vous n’y pensez pas !

Un texte à lire :
http://lecercle.lesechos.fr/economistes-project-syndicate/kenneth-rogoff/221140802/capitalisme-moderne-est-durable
extrait :
"avec de grandes richesses, le capitalisme a produit des niveaux extraordinaires d’inégalité"
...venant d’un professeur d’économie de... Harvard !

25/05/2012 19:21 par Michail

C’est vrai qu’ils s’accordent à constater que la dite "Union européenne" présente des tares constitutives majeures :

 Elle ne comporte pas de gouvernement politique unique et démocratique apte à une prise de décision cohérente et a fortiori réactive et claire.
 Elle ne comporte pas de fiscalité redistributive assurant un équilibre, une solidarité entre ses membres, sa stabilité et une image rassurante vis-à -vis du monde extérieur.
 Elle ne respecte ni l’intérêt général ni les règles minimum démocratiques mais des intérêts occultes sur lesquels elle n’a même plus bien souvent la main.

Partant de ce constat c’est une espèce de monstre dans lequel une oligarchie technocratique pléthorique mafieuse et une poignée despotique des chefs des Etats les plus riches se déchirent le pouvoir afin de servir chacun leurs intérêts propres au détriment des Etats les plus pauvres et de l’ensemble des citoyens de la dite "Union".

Ceci étant, il n’y a rien d’étonnant à ce que ce train sans freins, lancé depuis des décennies tout droit vers un mur, finisse par - très prochainement semble-t-il - s’y pulvériser…

26/05/2012 00:58 par Michail

Alors là c’est plus grave encore :

 The Crisis This Time - The New Nork Times

Là ce ne sont plus des professeurs d’économie de haut vol qui tirent la sonnette d’alarme, c’est un éditorial du journal !

Tout le monde conçoit bien - j’imagine - que la direction éditoriale du New York Times, ce n’est pas vraiment une joyeuse bande de gauchistes...

Si même eux taclent à ce point les dirigeants européens et considèrent qu’ils vont droit dans le mur et risquent en plus de foutre tout le monde dans la merde ............................................

26/05/2012 09:16 par gérard

Et de toutes parts c’est la même analyse de fond :
http://www.dedefensa.org/article-jacques_sapir_la_gr_ce_va_quitter_l_euro_vite_26_05_2012.html
...faudra-t-il recompter en Francs:http:Jacques Sapir 7 mai 2012 - François Hollande sera le Président du retour au franc, malgré lui !
//www.youtube.com/watch?v=smHrVc3_JbA

...Et il y a bien évidemment Étienne Chouard qui avait tiré la sonnette d’alarme il y a longtemps :
http://www.dailymotion.com/video/xiegy7_etienne-chouard-sortir-de-l-ue-partie-1-3_news
Quelle est la bonne "recette", Chouard ? Asselineau ? Généreux ?
Soit, je préfère Généreux avec tout ce que représente en plus la dynamique du Front de Gauche, mais la pérennité de l’Euro (et donc de l’Europe) est elle seulement encore envisageable ?
Je n’en sais plus rien !

26/05/2012 11:53 par Yannik

25/05/2012 à 19:21, par Michail

Partant de ce constat c’est une espèce de monstre dans lequel une oligarchie technocratique pléthorique mafieuse et une poignée despotique des chefs des Etats les plus riches se déchirent le pouvoir afin de servir chacun leurs intérêts propres au détriment des Etats les plus pauvres et de l’ensemble des citoyens de la dite "Union".

Ca me semble malheureusement en effet une définition réaliste de cette machine infernale inique qu’est cette soi-disant "Union européenne"…

Pour ce qu’il s’agit du caractère mafieux de l’organisation, c’est d’ailleurs un des points que souligne dans son papier Amartya Sen, avec ses conséquences en matière d’exercice - de spoliation systématique et délibérée, devrait-on plutôt dire - de la démocratie. L’illustration est à ce propos très parlante !

Tout le monde aura d’ailleurs remarqué - j’imagine - l’analogie frappante entre l’exercice du pouvoir au sein des dites "institutions" (de l’organisation devrait-on dire) et les péripéties de lutte de pouvoir reprises dans les grands classiques cinématographiques basés sur la mafia, inutile de détailler les similitudes…

Outre ceci il y a un autre point qui me frappe, c’est l’ignorance, la naïveté et la vulnérabilité à la propagande du public sur ces sujets, et au bout du compte sa passivité. Il n’y a pas qu’en Grèce que les gens soient à l’ouest, quand ils ne sont qu’un quart de la population à considérer l’euro comme une des principales causes de leurs malheurs et non comme une planche de salut. Ailleurs ce n’est guères mieux, quand on voit qu’en gros 6 personnes sur 10 seraient favorables à la monnaie unique européenne telle qu’elle a été instituée.

C’est tout à fait surprenant et inquiétant et il n’est qu’à considérer le cas de la France par exemple, pour s’étonner que l’on considère une monnaie déjà sérieusement surévaluée - même si cela n’a rien d’approchant avec la Grèce bien entendu - comme pouvant constituer un avantage du point de vue économique ! Mis à part plomber les capacités productives intérieures déjà bien ravagées par les délocalisations et les cessions de capital aux grands groupes économiques et financiers, cet état de fait est pervers car il encourage les importations de pays extérieurs à l’UE et décourage les investissements. Cela ne fait donc que favoriser des profits à court terme pour quelques uns et paupériser un peu plus l’économie productive dans le long terme, c’est assez loin de ressembler à ce que l’on considère généralement chez les gens sains d’esprit comme pouvant constituer un avantage !

Pour ce qui est de la passivité des populations, c’est impressionnant aussi, et ce n’est certainement sans rapport avec la propagande massive et constante à laquelle elles sont soumises. Mis à part un petit sursaut lors de la dite (sans rire) ratification du Traité constitutionnel européen, les gens sont tout de même de facto d’une passivité consternante qui touche à la servitude volontaire. De plus s’agissant de ce traité inique, on pourrait avoir la cruauté mentale de constater aujourd’hui à quoi pratiquement il a abouti…

26/05/2012 14:18 par Edy

En effet, Yannick, la propagande est pour beaucoup dans le maintien de l’ordre établi.
L’exemple français est bien frappant à cet égard : dans nul autre pays d’Europe n’existe une telle caste d’ "éditocrates" omniprésents, médiocres et pourtant suffisants..J’ai eu récemment la douloureuse expérience de perdre mon pc, juste au moment des présidentielles. J’ai du donc me rabattre sur la télé, en coupant le son, le plus souvent. Moi qui passe le clair de mon temps en Europe du nord, j’ai pu noter l’omniprésence de gnomes tels que Christophe Barbier qui n’a même pas l’excuse d’être télégénique. Mon constat au bout de 3 semaines sans internet : les médias sont une plaie pour la démocratie, déjà si précaire. Voir tant d’intervenants commenter le débat politique comme on commenterait le tour de France (revue des palmarès et luttes d’appareil, calculs politiciens et retombées électoralistes..), tant de pseudo analystes abonnés aux broutilles pour mieux escamoter le débat de fonds, et pérenniser au passage leurs rentes de situation..Je n’ai pas peur de l’affirmer ici : le premier danger qui nous guette n’est pas la montée du conservatisme FN. Le vrai danger, c’est le conservatisme auto complaisant des médias de masse.

26/05/2012 17:42 par Edy

J’ai signalé l’omniprésence -totalement incompréhensible pour moi- dans les médias français de personnes telles que Christophe Barbier, personnage superficiel au physique ingrat..Oui, c’est un procès au faciès que fais au nom de la logique télévisuelle elle-même !!! Car, comment la télé, si pointilleuse en termes de télé génie peut-elle s’accommoder d’un homme au physique aussi ingrat tel que Christophe Barbier ? Comment, et pourquoi, sinon le fait que le dit personnage participe à la confirmation d’un ordre en tous points conforme à celui défendu par les médias et la logique de la circulation circulaire. Le fait est que le déficit de démocratie en Europe, contrairement aux USA, est surtout le fait des médias. Entendons nous, la société états-unienne, bien moins politisée que la société européenne, a néanmoins accès, pour peu qu’elle le décide, à une information indépendante et fiable. Alors même que le citoyen français le plus "politisé" n’aura accès qu’aux informations autorisées par un système médiatique.

27/05/2012 02:26 par patrice sanchez

Je ne comprends pas pourquoi vous vous entêtez à parler de démocratie,
depuis le début, le projet d’union européenne fut un vaste enfumage élaboré par des hommes politiques corrompus aux ordres de la finance internationale, nos dirigeants ne sont que des pantins obéissants qui oeuvrent à un nouvel ordre mondial inhumain !

28/05/2012 04:16 par ADSKIPPY

Bon sang, mais bien sure !. Merci The New York Times. Apres Paul Kruger, voila Amartya Sen, (encore un économiste eminent), qui nous dit que l’UE ne compred rien. Pas etonnent que les USA ne connaissent pas de crise, avec de luminaires comme eux qui veillent !!!

Le media Anglo- Saxonne est plein de "specialistes" économiste et analystes ( tombes de la derniere pluie, surement) et si on les avaient ecoutees, on ne serrait pas dans ce petrin. C’est a quoi je m’attends maintenant c’est que tous ces "specialistes" derrire l’idee de l’UE, s’excusent et demandent pardon aux citoyens en admettent q’il ne savaient pas ce qu’ils faisaient.

Il faut peut-etre rappeler a ces "Americains pas si cons que ca", que c’est les USA qui sonts largement responsable pour cette crise.

28/05/2012 11:46 par Michail

@28/05/2012 à 04:16, par ADSKIPPY

Il est un plutôt exotique comme Yankee typique notre ami Amartya Sen, non ?

28/05/2012 13:40 par Yannik

@28/05/2012 à 04:16, par ADSKIPPY

Ce que vous dites n’est pas exact, si vous lisiez par exemple Paul Krugman régulièrement, vous sauriez qu’il est le premier à démonter littéralement la politique et sociale des USA, et pour ce qui est de Amartya Sen s’il a obtenu une distinction en sciences économiques c’est précisément pour avoir attaqué "le modèle" capitaliste américain !

29/05/2012 09:26 par ADSKIPPY

@ Yannik

Sorry, Je ne savais pas qu’il y avait un capitalisme "Americaine" et un capitalisme pour les "autres :.
La differance essentiel dans le debat parmi les economistes est autour de la gestion "micro et macro" economique,
et pas de la mise en cause fondamental du "System" de creation et redistribution des richesses.

De plus, Kissinger a recu le prix Nobel de la paix aussi.

29/05/2012 10:04 par Yannik

@29/05/2012 à 09:26, par ADSKIPPY

Quand on lance une balle, il ne faut pas s’étonner que l’autre parfois la rattrape, vous connaissez le baseball ?

29/05/2012 11:08 par legrandsoir

tiens, en parlant de balle, si vous pouviez arrêter de vous les renvoyer dans les forums du GS...

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