Entre Hollywood et Disneyland, la propagande étasunienne vend du rêve aux enfants. La dernière trouvaille de l’appareil idéologique de l’empire est d’utiliser le conte de JONATHAN SWIFT pour mobiliser l’opinion publique « humanitaire, bien pensante … » et particulièrement de gauche contre le régime syrien.
Bachar el Assad, le GULLIVER qui hante les insomnies de Laurent Fabius et de quelques autres, est tombé au sol ligoté par de braves lilliputiens qui bien entendu n’ont pas reçu un sou d’un donateur extérieur et ne sont armés que de pelles de pioches et de bonnes intentions.
A ceux qui s’étonneront de l’infantilisme de telles campagnes il convient de rappeler que la dirigeante actuelle d’AMNESTY INTERNATIONAL , si elle a pu garder des bons souvenirs de ses lectures enfantines, n’est pas une innocente en politique SUZANNE NOSSEL, à la tête d’AMNESTY INTERNATIONAL depuis Janvier 2012, était employé auparavant par le Département d’Etat qu’elle représentait à Genève au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU. Diplômée de Harvard elle s’est fait connaitre en publiant en 2004 dans la revue FOREIGN AFFAIRS un article sur le « SMART POWER ‘ (le « pouvoir intelligent »), concept qui a largement inspiré les actions d’Hillary Clinton pendant quatre ans
Selon SUZANNE NOSSEL Le « SMART POWER » consiste à détruire les défenses idéologiques de l’adversaire en lui démontrant son extrême infériorité économique et militaire avant de le détruire physiquement si nécessaire. C’est une combinaison adaptée à chaque situation de HARD POWER (bombes, missiles …) et de SOFT POWER (la diplomatie classique..). Entre HARD et SOFT on trouve, on le sait, une gamme extrêmement variée de sanctions, pressions, assassinats ciblés …
Inutile de préciser que SUZANNE NOSSEL est une avocate de longue date d’une attaque préventive de l’Iran et un soutien de la politique sioniste, positions qu’elle a défendues dans ses divers emplois précédents au WALL STREET JOURNAL, chez HUMAN RIGHTS WATCH à la FONDATION BERTELSMANN et chez MAC KINSEY.
COMAGUER
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« A toute époque, les idées de la classe dominante sont les idées dominantes : autrement dit, la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est en même temps la puissance spirituelle dominante. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose en même temps, de ce fait, des moyens de la production intellectuelle, si bien qu’en général, elle exerce son pouvoir sur les idées de ceux à qui ces moyens font défaut. Les pensées dominantes ne sont rien d’autre que l’expression en idées des conditions matérielles dominantes, ce sont ces conditions conçues comme idées, donc l’expression des rapports sociaux qui font justement d’une seule classe la classe dominante, donc les idées de sa suprématie. »
Karl Marx