RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Le mérite d’être des assassins

Pour les Yankees, être un assassin est un mérite, à condition qu’ils en soient les protagonistes. Ainsi, se sont-ils comportés depuis des siècles, depuis l’extermination des Indiens pour voler leurs terres, des Mexicains dont ils se sont appropriés une partie du territoire national, les invasions de l’Amérique centrale et des Caraïbes, l’auto-explosion du cuirassé Maine dans la baie de La Havane, où ils ont assassiné leurs propres Marines pour servir de prétexte à leur intervention dans la guerre cubano-espagnole, jusqu’à la guerre criminelle contre le peuple vietnamien, celle contre l’Afghanistan, l’Irak, la Libye et la Syrie.

Au total, leurs forces militaires ont assassiné des centaines de milliers de civils, lancé des millions de tonnes de bombes sans nom et tuent à droite et à gauche, des milliers d’actions terroristes pour semer la terreur parmi la population, et même des expériences macabres par le biais de maladies pour observer la façon dont l’être humain réagit et l’introduction de ravageurs contre la flore et la faune dans les pays qu’ils prétendent soumettre par la faim.

Ainsi sont ceux qui se proclament champions des droits de l’homme et revendiquent le droit de dresser des listes fallacieuses pour accuser ceux qui s’opposent à leurs politiques impériales.

Afin de ne pas perdre l’habitude d’assassiner, l’année 2020 vient de commencer avec un acte nouveau et dangereux, exécuté le 2 janvier sur ordre direct du président Donald Trump, l’assassinat du général Qassem Soleimani, chef de la force Quds de la Garde révolutionnaire de la République islamique d’Iran, et du chef des Forces de mobilisation populaire d’Iraq, Abu Mahdi al Muhandis, à la périphérie de l’aéroport international de Bagdad, avec l’utilisation de drones sans pilote.

Ce fait qui viole les lois internationales par l’exécution dans un pays étranger et contre de hauts responsables militaires de deux pays qui ne sont pas en guerre avec les États-Unis, démontre de quoi sont capables les Yankees pour démontrer leur pouvoir, y compris en violant les règles de leur propre pays, c’est-à-dire sans consulter le Congrès pour cette action qui met le monde en danger y compris son peuple, par les éventuelles mesures de représailles.

Le 29 décembre 2019 dernier, les États-Unis, dans un acte arrogant sans respect des lois internationales, ont attaqué avec des missiles les bases Hezbollah de Kataib , sur le territoire syrien, causant la mort de 25 personnes.

Un tel acte a conduit des centaines d’Irakiens à se rassembler aux portes de l’ambassade des EU à Bagdad et à incendier ses murs, sans faire de morts ni de blessés parmi les forces yankees, mais la mobilisation populaire a été attribuée à l’Iran, selon les déclarations Mike Pompeo, secrétaire d’État.

Pour justifier l’assassinat de hauts responsables militaires Iraniens et en Irakiens, les États-Unis accusent le général iranien Qassem Soleimani d’être le chef d’une organisation terroriste, mais la haine des Yankees est en réalité motivée par le fait qu’il a liquidé les troupes de l’armée islamique, créées, armées et financées par les États-Unis et introduites en Syrie dans le but de détruire son président, ce en quoi ils n’ont pas réussi.

La mesure de la pensée criminelle de l’extrême droite yankee se constate dans les déclarations de certains membres du Congrès qui, face à ce crime de terrorisme international, ont exprimé leur joie pour le fait, sans tenir compte du danger qu’une telle décision puisse porter à la paix mondiale.

À cet égard, le sénateur Marco Rubio a déclaré que "Soleimani était un combattant ennemi actif et plus dangereux que l’ancien chef d’Al-Qaïda Oussama Ben Laden et l’ancien chef de l’État islamique Abou Bakr al Baghdadi".

Le sénateur Lindsey Graham a salué l’action "audacieuse" de Trump, comme réponse directe à "l’agression" iranienne orchestrée par le général Soleimani contre son ambassade, exprimant : "Merci, Monsieur le Président, d’avoir défendu les États-Unis".

Plus sensée en raison de la gravité de l’acte, Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, a déclaré : « L’ordre de Trump d’éliminer Soleimani a été émis sans consultation du Congrès et ne fera que provoquer plus de violence dans la région. Les États-Unis et le monde ne peuvent pas se permette que les tensions s’intensifient jusqu’au point de non-retour. »

Les sénateurs et les candidats à la présidentielle, Bernie Sanders et Elizabeth Warren, ont exprimé sur leurs comptes Twitter :

« La dangereuse escalade de Trump nous rapproche d’une autre guerre désastreuse au Moyen-Orient, qui pourrait coûter d’innombrables vies et des milliards de dollars de plus. Le président a promis de mettre fin à des guerres interminables, mais cette action nous met sur la route d’une autre guerre », a écrit Sanders.

Elizabeth Warren a qualifiée « l’attaque d’imprudente et que la priorité des États-Unis doit être d’éviter une autre guerre coûteuse".

L’actuel candidat à la présidence, Joe Biden, a assuré :

« Avec sa décision, Donald Trump vient de jeter une cartouche de dynamite dans une poudrière. Cette attaque est un acte de très forte escalade dans une région déjà dangereuse, qui provoquera probablement de futures attaques de l’Iran au lieu de les en dissuader.

« Nous pourrions être au bord d’un grand conflit dans tout le Moyen-Orient, Trump doit au peuple américain une explication de la stratégie et du plan pour protéger nos troupes et le personnel de l’ambassade, notre population et nos intérêts, à la fois ici et à l’étranger ».

Le ministère de la Défense a publié une déclaration soutenant l’action terroriste, en soulignant :

« Sous la direction du président, l’armée a pris des mesures défensives décisives pour protéger le personnel des Etats Unis à l’étranger, tuant Qassem Soleimani, chef de la Force Quds des Gardiens de la révolution iranienne, qualifiée par les États-Unis d’organisation terroriste étrangère. "

« Cette attaque vise à dissuader les futurs plans iraniens, car Soleimani avait l’intention de développer activement des attaques contre les diplomates et des militaires étatsuniens en Irak et dans toute la région. Les États-Unis continueront de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger leur population et leurs intérêts partout dans le monde. »

Où sont les preuves de ces intentions du général iranien ?

Les faits montrent que ce sont les États-Unis qui attaquent, assassinent, détruisent, volent des ressources naturelles dans les zones occupées et laissent des pays qui étaient prospères dans la misère avant d’être envahis par les Yankees.

Une démonstration concrète de qui sont les assassins internationaux a été donnée par l’allié le plus inconditionnel des Yankees, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, en louant Trump pour le meurtre du général Qassem Soleimani.

Dans sa déclaration, il a déclaré :

« Israël soutient les États-Unis dans sa juste lutte pour la paix, la sécurité et sa propre défense, et tout comme Israël a le droit à la légitime défense, les États-Unis ont exactement le même droit. Qassem Soleimani est responsable de la mort de citoyens américains et de nombreuses autres personnes innocentes. Je prévoyais plus d’attaques de ce genre. Le président Trump a tout le mérite d’avoir agi rapidement, avec force et détermination. »

Ceux qui assassinent au quotidien, privent des millions de personnes dans le monde de leurs droits, utilisent des armes de dernière génération pour exterminer des innocents et imposer leurs lois par la force, et en accusent leurs victimes sans même en rougir.

Cette aventure de Trump prétend détourner l’attention des Étasuniens du prochain procès à son encontre et à attiser le sentiment de « superpuissance » dans le monde, auquel ils ont formé le peuple des États-Unis, et pouvoir obtenir plus de votes aux prochaines élections, que cela les conduise à une nouvelle guerre aux conséquences incalculables, dont les contribuables auront le coût sur les épaules et que de nombreuses maisons seront remplies de deuil par la mort de jeunes envoyés à la guerre, comme cela s’est produit avec celles du Vietnam, de l’Afghanistan et d’Irak. .

Espérons que la raison l’emportera et que la vengeance annoncée par les dirigeants iraniens ne servira pas les Yankees à justifier une escalade dont on sait comment elle commence, mais pas comment elle se terminera.

Jose Marti a eu raison de dire :

"Sans prétention, nous pouvons affirmer que ni l’activité, ni l’esprit d’invention, ni les arts du commerce, ni les champs de l’esprit, ni les idées originales, ni même l’amour de la liberté, ni la capacité de la comprendre, nous ne devons les apprendre des États-Unis".

Traduction Rose-Marie Lou

»» https://heraldocubano.wordpress.com/2020/01/03/el-merito-de-ser-asesinos/
URL de cet article 35583
  

Même Thème
Les Etats-Unis de mal empire : Ces leçons de résistance qui nous viennent du Sud
Danielle BLEITRACH, Maxime VIVAS, Viktor DEDAJ
Présentation de l’éditeur Au moment même où les Etats-Unis, ce Mal Empire, vont de mal en pis, et malgré le rideau de fumée entretenu par les médias dits libres, nous assistons à l’émergence de nouvelles formes de résistances dans les pays du Sud, notamment en Amérique latine. Malgré, ou grâce à , leurs diversités, ces résistances font apparaître un nouveau front de lutte contre l’ordre impérial US. Viktor Dedaj et Danielle Bleitrach, deux des auteurs du présent livre, avaient intitulé leur précédent ouvrage (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Les Français savent que la Russie soviétique a joué le rôle principal dans leur libération. »

phrase prononcée par De Gaulle à Moscou en 1966.

Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.