1°) Je suis propriétaire d’un capital sur un marché local ….. Concurrence + compétition = monopolisation. => En fin de course celui qui gagne possède tout le capital argent et marchandise du marché local.
2°) Je suis le meilleur capitaliste sur un grand marché local et y règle les prix ou, ce qui revient au même, la production et la distribution des marchandises sur ce marché qui, en fin de course m’appartient => Je peux donc pratiquement réglementer, et donc influer sur le pouvoir législatif et exécutif, sur ce marché qui à terme sera à moi.
3°) Je suis seul propriétaire d’un grand marché local sur le marché mondial et, pour y régner je dois donc le contrôler …. Monter une armée pour mâter le monde par la force consomme du capital et n’en produit pas, à terme cette seule perspective réduit mon capital et le crédit de ma puissance sur le marché mondial. La corruption de fonctionnaires consomme aussi du capital mais me permet de garder les rênes du pouvoir sur mon marché local. Ce qui est bon pour mon marché local est bon pour un même marché mondial. => Je prête donc une partie de mon capital argent à des fonctionnaires choisis dans le monde, et constate …. qu’il me revient immédiatement par l’exportation d’armes qui ne me sont plus nécessaires pour mâter le monde.
4°) He he pas si bête le proprio, j’exporte une partie de mon capital argent et …. Il me revient direct après m’être débarrassé d’un stock de marchandises qui me ruinait. Cerise sur le gâteau, le coût de mon armée personnelle se réduit comme peau de chagrin, le prix des armes que je fabrique explose et la démobilisation réduit les couts du travail sur mon marché local. Pourquoi me gêner et ne pas prêter le capital argent qui ne me sert à rien et, exporter toutes les marchandises qui ne me rapportent rien ?? … Exporter augmente le prix des marchandises sur mes marché locaux et contribue a leurs besoins, en capital argent sur le marché mondial. => Par la grâce de l’exportation, mon capital argent ou marchandise ne cesse de s’accumuler dans mes poches sans fond et, ….. de croître en valeur sur mes lignes de crédit.
5°) Par le seul crédit Je deviens tout puissant sur le marcher mondial, mon rôle se limite à en contrôler la distribution. Grâce à une armée de fonctionnaires « bien rémunérés », qui prêtent et récupèrent mon capital, ce sont mes employés, endettés ou très bien rémunérés par des bonus issus de mes poches sans fonds, qui engendrent la compétition et la concurrence entre eux … dans la seule production et consommation de mes marchandises. La santé, l’éducation, les guerres, le terrorisme et la sécurité de mes employés deviennent eux aussi des produits d’investissement pour mon capital … que mes employés, toujours conscients d’un travail enrichissant, mettent en valeur et accumulent dans les poches béantes d’un costume qu’ils taillent à ma mesure !
Alors qui suis-je, un très bon capitaliste qui impose son capital au monde ou, un impérialiste qui domine le monde par le crédit de son capital ?????