RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Les banques centrales enrichissent les spéculateurs

Les banques centrales sont devenues ces dernières années l’appui principal d’un marché spéculatif à outrance, déconnecté de l’économie réelle. Elles déversent de l’argent en quantités illimitées pour le plus grand bonheur des investisseurs professionnels. Les entreprises, otages de l’humeur des marchés voient leur valeur déconnectée à la hausse comme à la baisse de leur valeur réelle. La logique économique disparaît pour laisser la place à un comportement court-termiste, cherchant un gain rapide privé mais dont les risques sont mutualisés.

Les banques centrales sont devenues ces dernières années l’appui principal d’un marché spéculatif à outrance, déconnecté de l’économie réelle. Elles déversent de l’argent en quantités illimitées pour le plus grand bonheur des investisseurs professionnels. Les entreprises, otages de l’humeur des marchés voient leur valeur déconnectée à la hausse comme à la baisse de leur valeur réelle. La logique économique disparaît pour laisser la place à un comportement court-termiste, cherchant un gain rapide privé mais dont les risques sont mutualisés.

En effet, cette politique monétaire a et aura un coût. La facture est déjà présenté au citoyen-consommateur-contribuable. Il doit déjà faire face à une inflation galopante mais soigneusement maquillée grâce à des calculs auxquels on fait dire ce que l’on veut ! (1)

Cette inflation n’est compensée que par une contrepartie dérisoire en terme salarial. A ce coût s’ajoute,une précarisation et une destruction des emplois. En effet, dans la course à l’explosion des valeurs boursières, on n’hésite pas à jeter à la rue les collaborateurs pour aller construire plus grand, plus performant mais surtout moins cher sous des cieux paradisiaques pour des exploitants de la misère. Ces patrons de la haute finance n’ont que faire des données humaines. Seuls comptent la performance et le rendement. Obsédés par les chiffres, ils n’hésitent pas à délocaliser pour satisfaire l’insatiable marché financier. Leur aveuglement les empêche de voir à quel point ils participent et génèrent le malheur là où ils passent. Un journaliste parlait d’un de ces patrons en disant que là où monsieur X passe l’herbe ne pousse plus.

Autrefois, les banques centrales avaient un rôle noble de soutien à l’Etat dans la régulation et la stabilisation des prix. Aujourd’hui, leur rôle est devenu clairement celui d’un soutien illimité à des financiers dont rien n’étanche la soif de richesses et de pouvoir.

Mais qu’y a-t-il de si étonnant à cela ? Après tout, les banques centrales qui comptent sont des entités indépendantes des Etats, prises en main de près par les représentants des marchés financiers. Il est courant de trouver dans leur conseil d’administrations ou conseil de banque une juxtaposition de personnes issues du monde politique avec des hauts responsables d’établissements financiers. Dans le conseil d’administration actuel de la Banque Nationale suisse on trouve des patrons de banques en activité, de hauts responsables du principal lobby de l’économie en Suisse, des banquiers privés mais aussi de hauts responsables de sociétés immobilières, de fonds d’investissement, d’assurances,... (1)Le cumul de ces fonctions créent un mélange indigeste où se heurtent sans répit intérêts privés et intérêts publics. Ce phénomène appelé récemment encore conflits d’intérêts est devenu monnaie courante et vient gangrener la gouvernance publique.

Si l’avenir s’annonce particulièrement incertain pour le citoyen normal, on peut également spéculer sur le devenir de la grande famille des prédateurs de la haute finance ... Ne sont-ils pas eux-mêmes trompés par un succès éphémère, qui peut laisser en un instant la place au crash le plus brutal ?

Face à autant de désinvolture, il reste une hypothèse : celle d’un crash prévu par ce monde de la très haute finance qui permettra la fusion des banques centrales afin de mettre en place une banque centrale mondiale unique avec une monnaie mondiale unique... Cela ne serait pas pour déplaire à un marché mondial unique qui fait sa révolution dans le plus grand silence des médias.

(1) http://www.snb.ch/fr/iabout/snb/bodies/id/snb_bodies_council#t9

A lire aussi l’excellent article de Myret Zaki Ça fait rire les spéculateurs, ça ruine les salariés : http://www.bilan.ch/myret-zaki/redaction-bilan/ca-rire-speculateurs-ca...

»» http://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2014/07/10/les-banques-centrale...
URL de cet article 26188
  

L’Archipel du génocide
Geoffrey B. Robinson
Les événements atroces survenus en Indonésie à l’automne 1965 restent encore aujourd’hui largement méconnus du grand public et jamais évoqués par les grands médias. En octobre 1965 débute pourtant l’un des pires massacres de masse du XXe siècle, de communistes ou assimilés, avec l’appui des États-Unis, de la Grande- Bretagne, et d’autres puissances comme l’Australie, les Pays-Bas et la Malaisie. Les estimations varient entre 500 000 et trois millions de personnes exterminées, sans compter les incarcérés, les (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Analyser la réussite ou l’échec du modèle économique cubain en faisant abstraction d’un blocus criminel de plus de 50 ans, est une pure hypocrisie. N’importe quel pays capitaliste d’Amérique Latine, soumis à un blocus similaire, s’effondrerait en quelques mois.

Rafael Correa
ancien président de l’Equateur

Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.