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Les centres de santé « confortés »

Invitée au congrès 
des centres de santé, 
la ministre de la Santé 
a reconnu leur utilité.

Pour la première fois depuis plus de dix ans, une ministre de la Santé est venue s’exprimer, hier, à l’ouverture du 53e Congrès national des centres de santé. « Par ma présence, je veux marquer la volonté du gouvernement de mieux reconnaître vos structures ! » a lancé en introduction Marisol Touraine.

L’Union syndicale des médecins de centres de santé (USMCS), organisatrice du congrès, espère en effet qu’elle mettra en application les recommandations du rapport de l’Igas. Publié fin juillet, celui-ci reconnaît «  l’utilité sanitaire et sociale  » de ces structures, qui apportent une réponse à la question de l’accès social et financier aux soins. Pour consolider ces établissements à la santé financière souvent fragile, l’Igas a formulé une série de recommandations, que la ministre semble encline à suivre. À commencer par l’aide à la gestion, très coûteuse, du tiers payant, depuis longtemps pratiqué par les centres de santé. «  L’avance de frais représente un coût de gestion important pour vos structures, parce qu’il vous faut assurer le recouvrement des paiements en tiers payant. Le système que je déploierai sera simple et fiable : vous en profiterez directement  », a déclaré Marisol Touraine, rappelant que le rôle des centres de santé «  doit être conforté  » dans le cadre de la stratégie nationale de santé.

La ministre a également retenu la revendication de l’USMCS visant à «  valoriser financièrement le travail des équipes  ». «  Il faut faire converger les modes de financement des soins de premier recours en augmentant la part de rémunération forfaitaire.  » Tout en promettant de «  généraliser les expérimentations sur les nouveaux modes de rémunération  » et d’améliorer «  la rémunération des médecins qui participent à la permanence des soins  » (gardes – NDLR). Reste à savoir si ces paroles seront suivies d’effets…

Alexandra Chaignon

»» L’Humanité.fr
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Du bon usage de la laïcité
sous la direction de Marc Jacquemain et Nadine Rosa-Rosso. Depuis quelques années, une frange de la mouvance laïque, qui se baptise elle-même « laïcité de combat », développe un prosélytisme anti-religieux qui vise essentiellement l’islam et, très accessoirement, les autres religions. Cela nous paraît un très mauvais combat pour la laïcité. Cette logique va-t-en-guerre est d’autant plus malvenue qu’elle se développe dans un contexte marqué, dans le monde, par l’unilatéralisme militaire (…)
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« Citoyens,

Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables. Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un beau discours, à un effet oratoire ou à mot spirituel. Evitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère. Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à choisir leurs hommes, et non à ceux-ci de se présenter. Citoyens, Nous sommes convaincus que si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considèrent jamais comme vos maîtres.

Le Comité Central de la Garde Nationale »

Texte de l’affiche apposée avant l’élection de la Commune de Paris, 25 mars 1871.

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