RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
17 

Biodiversité. Des animaux de plus en plus menacés

Jamais depuis la dernière extinction de masse, il y a 66 millions d’années, la planète n’avait perdu ses espèces de vertébrés à un rythme aussi effréné, alerte une étude.

En 2016, on ne comptait plus que 7 000 guépards et 35 000 lions africains, soit un déclin de 43 % depuis 1993, quand les populations d’orangs-outans de Bornéo ont chuté de 25 % ces dix dernières années. Quant aux girafes, elles sont passées de 115 000 spécimens en 1985 à 97 000 en 2015. Les pangolins, eux, ont été tout simplement décimés. Et plus près de nous, en France, le chardonneret a enregistré une baisse de 40 % de ses effectifs depuis dix ans... Autant de chiffres qui font froid dans le dos ! Selon une étude parue lundi dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (Pnas), plus de 30 % des espèces de vertébrés sont en déclin, à la fois en nombre d’animaux et en étendue. « Il s’agit d’un anéantissement biologique qui survient au niveau global, même si les espèces auxquelles appartiennent ces populations existent toujours quelque part sur Terre », affirment les auteurs de l’étude.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont examiné les évolutions de populations de 26 700 espèces d’oiseaux, mammifères et reptiles, soit la moitié des vertébrés connus sur les cinq continents. Ils ont ensuite observé les baisses de populations dans un échantillon de 177 espèces de mammifères de 1900 à 2015. Au total, 32 % des espèces étudiées déclinent, en termes de population et d’étendue ! Une diminution qui s’explique principalement par la disparition de leur habitat, la surconsommation des ressources, la pollution ou le développement d’espèces invasives et de maladies, sans compter le changement climatique.

Des espèces communes comme les lions sont désormais en danger

Les mammifères d’Asie du Sud et du Sud-Est sont particulièrement touchés : environ 40 % des mammifères – parmi lesquels rhinocéros, orangs-outans, gorilles et grands félins – survivent désormais sur 20 %, voire moins, des territoires sur lesquels ils vivaient autrefois. « La réelle ampleur de l’extinction de masse qui touche la faune a été sous-estimée : elle est catastrophique », jugent les scientifiques. En outre, près de 30 % de ces espèces en déclin sont considérées comme communes ; elles ne sont pas encore classées « en danger » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui a dressé l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation de la biodiversité. « Qu’autant d’espèces communes voient leurs effectifs diminuer est un signe fort de la gravité de l’épisode d’extinction biologique actuel », prévient l’un des auteurs, Gerardo Ceballos, de l’université nationale autonome du Mexique.

Mais, surtout, ce mouvement s’est accéléré, ces dernières années. « Plusieurs espèces d’animaux, qui étaient relativement en sécurité il y a dix ou vingt ans », comme les lions ou les girafes, « sont désormais en danger », pointe l’étude. « Cette perte massive est un prélude à la disparition de nombreuses autres espèces et au déclin des écosystèmes qui rendent la civilisation possible », avertit Gerardo Ceballos.

En 2015, les auteurs avaient déjà publié une étude qui montrait que la faune était d’ores et déjà en train de subir sa sixième extinction de masse : ils avaient calculé que les disparitions d’espèces avaient été multipliées par 100 depuis 1900, soit un rythme sans équivalent depuis l’extinction des dinosaures, il y a 66 millions d’années. Alors que plusieurs millions d’années sont nécessaires pour recouvrir une diversité biologique à la suite d’une extinction massive, les chercheurs appellent à agir contre les causes du déclin de la vie sauvage, notamment la surpopulation et la surconsommation.

Alexandra CHAIGNON

L’article scientifique

»» http://www.humanite.fr/biodiversite-des-animaux-de-plus-en-plus-menaces-638723
URL de cet article 32095
  

Chávez. L’homme qui défia l’histoire
Modesto E. Guerrero
Cette biographie complète du commandant Hugo Chávez, écrite par un intellectuel vénézuélien reconnu, révèle les traits essentiels d’un personnage qui n’appartient pas seulement à la légende mais aussi à l’histoire de son temps. Le lecteur est entraîné dans ce parcours exceptionnel, de la province de Barinas jusqu’aux plus hautes charges de la plus grande révolution d’après la guerre froide. Le portrait intime et politique rejoint ici l’épopée de la libération d’un peuple et de tout un continent. 514 pages (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

"De toutes les ironies exprimées par la politique étrangère américaine, notre position vis-à -vis de Cuba est la plus paradoxale. Une forte dégradation de la situation économique a provoqué une poussée du nombre de Cubains entrant illégalement aux Etats-Unis.

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour détériorer la situation économique et ainsi accroître le flux. Nous encourageons également cet exode en accordant aux Cubains, qui arrivent illégalement ou qui s’approchent par voie de mer, un statut de résident et une assistance pour s’installer.

Dans le même temps, nous n’avons pas respecté les quotas de visas pour les Cubains désireux d’immigrer aux Etats-Unis [...] quand Castro tente d’empêcher des cubains malheureux de quitter leur pays infortuné, nous l’accusons de violer des droits de l’homme. Mais quand il menace d’ouvrir grand les portes si nous continuons à accueillir sans limites des cubains sans visas - y compris ceux qui ont commis des actes de violence pour aboutir à leurs fins - nous brandissons des menaces imprécises mais aux conséquences terribles. "

Jay Taylor, responsable de la section des intérêts américains à Cuba entre 1987 et 1990, in "Playing into Castro’s hands", the Guardian, Londres, 9 août 1994.

Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
123 
Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.