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Les chemins de la révolution

Michel Peyret
4 août 2011

SUR LES CHEMINS DE LA REVOLUTION

«  Cela, dit Paul Mattick, on le savait bien avant la naissance du mouvement socialiste.

«  Dès 1767, Simon Linguet ne constatait-il pas que le travail salarié n’était qu’une forme d’esclavage et même pis encore ?

QUAND LE BESOIN EST LE MAITRE

«  C’est l’impossibilité de vivre autrement qui force nos journaliers à remuer la terre dont ils ne mangeront pas les fruits, et nos maçons à élever des édifices oû ils ne se logeront pas. C’est la misère qui les traîne sur ces marchés oû ils attendent des maîtres qui veulent bien leur faire la grâce de les acheter. C’est elle qui les réduit à se mettre aux genoux du riche pour obtenir de lui la permission de l’enrichir. »

Parlant du «  manouvrier », Linquet s’exclamait : «  Quel est le gain effectif que lui a procuré la suppression de l’esclavage ? »...Il est libre, dites-vous ! Eh ! Voilà son malheur ! L’esclave était précieux à son maître en raison de l’argent qu’il lui avait coûté. Mais le manouvrier ne coûte rien au riche voluptueux qui l’occupe. »

Et de conclure, toujours à propos des manouvriers : «  Ceux-ci, dit-on, n’ont point de maître : ils en ont un et le plus impérieux des maîtres : c’est le besoin. Celui-là les asservit à la plus cruelle dépendance. »

L’ABOLITION DU SALARIAT

«  De tout temps, poursuit Mattick, les socialistes se sont fixés comme but l’abolition du salariat, donc la fin du capitalisme.

«  Cette transformation sociale, le mouvement ouvrier né au cours de la seconde moitié du siècle dernier se donna la tâche de la réaliser au moyen de la socialisation des moyens de production... »

Paul Mattick écrit cela en 1969, dans un article qu’il consacre à «  La gestion ouvrière ».

«  Il s’agissait de remplacer un mode de production fondé sur la recherche du profit par un autre, qui tendrait à satisfaire les besoins et les aspirations des producteurs associés.

«  A l’économie de marché succéderait ainsi une économie planifiée.

«  Dès lors l’existence des hommes et le développement de la société seraient régis non plus par l’expansion et la contradiction du capital, élevé au rang de fétiche, mais par les décisions collectives que les producteurs prendraient en toute connaissance de cause dans le cadre d’une société sans classes... »

LES ORGANISATIONS OUVRIERES
AVAIENT CESSE D’ETRE REVOLUTIONNAIRES

Mais, à la fin du siècle, les organisations traditionnelles - partis et syndicats ouvriers - avaient cessé d’être révolutionnaires. Seul un petit courant de gauche restait en leur sein attaché à des positions radicales.

Lénine et Rosa Luxemburg se lancèrent dans un combat doctrinal contre l’évolutionniste réformiste et opportuniste, désormais inhérent aux organisations en place, et pour un retour à la pratique révolutionnaire.

Tandis que le premier prétendait y arriver grâce à un parti de type nouveau, étroitement soumis à un Comité central, la seconde mettait l’accent sur l’autodétermination du prolétariat, tant en général qu’à l’intérieur des organisations socialistes, et lui assignait pour condition première l’élimination de la bureaucratie et l’intervention directe de la base.

«  Les partis en place, poursuit Mattick, ayant fait du marxisme leur idéologie, certaines des tendances qui se dressaient contre leur politique prirent également position contre les versions réformistes et révisionnistes des théories de Marx. »

S’EMANCIPER SANS L’INTELLIGENTSIA

«  Georges Sorel et les syndicalistes révolutionnaires, pour leur part, se disaient convaincus non seulement que le prolétariat était capable de s’émanciper sans le concours de l’intelligentsia, mais aussi qu’il devait se débarrasser des éléments petits-bourgeois qui d’habitude dirigeaient les organisations politiques ouvrières.

«  Les syndicalistes révolutionnaires s’opposaient au parlementarisme et, selon Georges Sorel, l’entrée des socialistes au gouvernement ne changerait rien à la condition des travailleurs.

«  Ceux-ci ne pouvaient conquérir leur liberté qu’en agissant par et pour eux-mêmes.

«  L’industrie capitaliste, soutenait Sorel, avait déjà organisé le prolétariat dans son ensemble ; tout ce qu’il lui restait à faire, c’était d’abolir l’Etat et la propriété privée.

«  Et, pour cela, il lui fallait posséder la certitude, en quelque sorte intuitive, que la révolution et le socialisme seraient le terme inévitable des luttes, beaucoup plus qu’une connaissance prétendument scientifique de lois inéluctables du mouvement social ».

LA GREVE : LE GRAND MOYEN D’APPRENDRE

«  Dans cette optique, dit Mattick, la grève apparaissait comme le grand moyen d’apprendre.

«  Et les grèves augmentant en nombre, en ampleur et en durée, la possibilité s’ouvrait dès lors d’une grève générale, c’est-à -dire d’une révolution imminente... »

Toutefois, lors de la première révolution du 20ème siècle, ce fut la masse inorganisée des travailleurs qui détermina le caractère du mouvement et engendra sa forme d’organisation propre : les conseils ouvriers.

Les conseils russes, ou soviets, de la révolution de 1905 surgirent dans le cadre d’une vague de grèves spontanées, alors que la nécessité s’imposait de constituer des comités chargés de coordonner l’action et de représenter les grévistes auprès du patronat et des autorités tsaristes...

LES CONSEILS : UN BESOIN OBJECTIF

Selon Mattick, Trotsky a laissé cette excellente définition du Soviet de 1905 : «  Le Conseil des Députés Ouvriers a été créé pour répondre à un besoin objectif, suscité par les conjonctures d’alors : il fallait avoir une organisation jouissant d’une autorité indiscutable, libre de toute tradition, qui grouperait du premier coup les multitudes disséminées et dépourvues de liaison : cette organisation devait être un confluent pour tous les courants à l’intérieur du prolétariat - elle devait être capable d’initiative et se contrôler elle-même d’une manière automatique ; - l’essentiel enfin, c’était de pouvoir la faire sortir de terre dans les vingt-quatre heures. »

Et Trotsky établissait plus loin cette distinction : tandis que les partis révolutionnaires sont «  des formations à l’intérieur du prolétariat », le «  Soviet » devient immédiatement l’organisation même du prolétariat... »

L’écrasement de la révolution russe de 1905 provoqua du même coup la liquidation du système des soviets, mais celui-ci devait reparaître, plus puissant que jamais, lors de la révolution de 1917.

UNE CONSTITUTION SPONTANEE

Des organisations analogues aux soviets russes et s’inspirant de leur exemple, surgirent «  spontanément » au moment de la révolution allemande de 1918 et aussi - mais avec une bien moindre ampleur - pendant les grandes convulsions qui secouèrent alors l’Angleterre, la France, l’Italie et la Hongrie...

Ce qu’il faut retenir, note Mattick, c’est que le système des conseils démontra que les activités spontanées des masses ne sont pas vouées nécessairement à sombrer dans l’incohérence, mais peuvent le cas échéant aboutir à un type d’organisation structurée et rien moins que provisoire...

La perspective d’une renaissance de la pratique des révolutions en Occident ne devait pas tarder cependant de se révéler.

«  Les révisionnistes, dit Mattick, n’étaient pas seuls à professer, selon la formule de leur chef de file, Édouard Bernstein, que «  le mouvement est tout, le but n’est rien » ; les marxistes soi-disant orthodoxes eux aussi jugeaient que la révolution sociale n’était ni souhaitable ni nécessaire.

«  S’ils disaient rester fidèles au vieil idéal - l’abolition du salariat - ils entendaient le réaliser petit à petit en mettant à profit les moyens légaux que les institutions démocratiques leur offraient.

«  A la fin des fins, quand la masse des électeurs se serait prononcée en faveur d’un gouvernement socialiste, il suffirait de quelques décrets pris en haut pour instaurer la société nouvelle.

«  En attendant, l’action syndicale et la législation sociale permettraient aux ouvriers de voir leur condition s’améliorer et de recevoir des fruits du progrès la part qu’il leur revenait... »

LES COOPERATIVES OUVRIERES

Au nombre des solutions préconisées figuraient également ces coopératives ouvrières par le biais desquelles on espérait - mais en vain - échapper tant à la condition salariale qu’au principe de la concurrence généralisée qui régit la société bourgeoise...Elles puisaient leur inspiration dans les idées des socialistes utopistes, Owen et Fourier notamment...

Mais c’était faire abstraction des conditions générales et des tendances évolutives de la société capitaliste, lesquelles devaient d’emblée les réduire à un rôle purement marginal...

Si les ouvriers finirent par perdre toute autorité au sein de leurs organisations, la cause en fut, il va de soi, leur acquiescement au système capitaliste. Organisés ou non, les travailleurs prirent leur parti de l’économie de marché, qui s’était révélée capable d’améliorer leur condition et promettait de l’améliorer encore au fur et à mesure de ses progrès.

«  Dans une situation non révolutionnaire de ce genre, poursuit Mattick, les partis socialistes réformistes et les syndicats à structure centralisée constituaient le type même de l’organisation efficace.

«  Et, de son côté, la bourgeoisie lucide voyait dans le «  business unionism » le moyen idéal de faire régner la paix sociale grâce à la conclusion de conventions collectives.

«  Cessant de faire face directement aux ouvriers, les capitalistes avaient désormais affaire à leurs représentants, dont l’existence était liée à celle des rapports capital-travail, c’est-à -dire à la perpétuation de l’ordre capitaliste.

«  Les travailleurs, en approuvant leurs organisations, montraient par là qu’ils ne se souciaient plus de transformer la société... »

LA REVOLUTION RUSSE

La révolution russe de 1917 fut la conséquence du mouvement de révolte spontanée contre les conditions de vie toujours plus intolérables que la guerre et la défaite imposaient à la population.

Une longue série de grèves et de manifestations de rue entraîna un soulèvement général qui bénéficia du soutien de certaines unités de l’armée et provoqua l’effondrement du régime tsariste.

Toutefois, les membres du premier gouvernement provisoire étaient tous originaires de la bourgeoisie dont une bonne partie avait appuyé la révolution.

Ni les partis socialistes ni les syndicats n’avaient eu l’initiative du mouvement ; ils y jouèrent néanmoins un rôle bien plus important que celui qui leur était revenu douze ans plus tôt.

En 1917 comme en 1905, les soviets ne songèrent nullement tout d’abord à se substituer au gouvernement.

Mais à mesure que le processus révolutionnaire gagnait du terrain, ils assumaient des responsabilités de plus en plus grandes ; en pratique, il y, avait dualité de pouvoir entre les soviets et le gouvernement.

L’INFLUENCE DES BOLCHEVIKS

Les bolcheviks acquirent bientôt la majorité dans les soviets-clés ; et ce fut le coup d’Etat d’octobre qui mit fin à la phase démocratique bourgeoise de la révolution.

C’est parce qu’ils avaient fait leur, inconditionnellement, les buts des masses révoltées - c’est-à -dire la fin de la guerre et l’expropriation de la propriété foncière, assortie de la distribution des terres aux paysans - que les bolcheviks purent exercer ainsi une emprise croissante sur le mouvement révolutionnaire.

Dès son retour en Russie, en avril 1917, Lénine fit clairement comprendre qu’à ses yeux le pouvoir des soviets était appelé à remplacer le régime démocratique bourgeois. Cependant, lorsqu’il invita ses partisans à préparer le coup d’Etat, il parla de remettre le pouvoir non aux soviets mais bel et bien aux bolcheviks.

La majorité des députés des soviets étant ou des bolchéviks ou des sympathisants, il allait de soi, pour lui, que le gouvernement formé par les soviets aux mains de son parti.

Et tel fut le cas, on le sait, malgré la présence au gouvernement de quelques socialistes révolutionnaires et mencheviks de gauche.

COMMENT GARDER LE POUVOIR ?

«  Mais, dit Mattick, pour que les bolcheviks puissent continuer à diriger le pays, il fallait qu’ouvriers et paysans continuent de les élire aux Soviets.

«  Or, c’était là chose des plus incertaines.

«  Les bolcheviks n’étaient-ils pas menacés d’un sort analogue à celui des mencheviks et des socialistes révolutionnaires qui, après avoir recueilli la majorité des suffrages, s’étaient tout à coup retrouvés minoritaires ?

«  Aussi, le seul moyen de conserver définitivement le pouvoir consistait à s’assurer le monopole du gouvernement : les bolcheviks n’hésitèrent pas... »

Bien que le principal mot d’ordre des bolcheviks eût été : «  Tout le pouvoir aux soviets ! », le nouveau gouvernement le réduisit aux dimensions d’un simple «  contrôle ouvrier ».

Il se mit à appliquer avec circonspection son programme de socialisation lequel, loin de confier aux travailleurs des pouvoirs de gestion effectifs, leur reconnaissait simplement un droit de regard sur la conduite des entreprises industrielles, encore aux mains des capitalistes à ce moment...

«  Aussi, dit Mattick, la politique par laquelle les bolcheviks cherchaient à satisfaire dans une certaine mesure les aspirations des ouvriers qui voulaient prendre possession des usines comme les paysans l’avaient fait de la terre, ne pouvait être que provisoire ».

LA CLASSE OUVRIERE DOIT APPRENDRE A GOUVERNER

Un an après la promulgation du décret (sur le contrôle ouvrier) Lénine s’exprimait en ces termes : «  Nous n’avons pas décrété le socialisme d’emblée dans toute notre industrie parce qu’il ne peut s’établir et se consolider que le jour oû la classe ouvrière aura appris à diriger...C’est pourquoi nous avons institué le contrôle ouvrier sachant que c’était une mesure contradictoire, imparfaite...Le plus important et le plus précieux à nos yeux, c’est que les ouvriers eux-mêmes aient pris en main cette gestion, et que le contrôle ouvrier qui devait rester chaotique, morcelé, artisanal, incomplet dans les branches-clés de l’industrie ait cédé la place à la gestion ouvrière à l’échelle du pays tout entier ».

Mais, dit Mattick, le passage du «  contrôle » à la «  gestion » devait signifier en fait la suppression de l’un et de l’autre.

«  Sans doute, de même que les soviets ne furent pas vidés de leur substance du jour au lendemain, l’influence des ouvriers au sein des entreprises ne fut éliminée que petit à petit, par la remise aux syndicats des pouvoirs gestionnaires des soviets, puis par la transformation des syndicats en organes étatiques appelés à diriger les travailleurs au lieu d’être dirigés par eux.

«  L’effondrement économique, la guerre civile, l’opposition des paysans à toute collectivisation de l’agriculture, l’agitation sociale dans l’industrie et le retour partiel à l’économie de marché, aboutirent à la mise en oeuvre de politiques contradictoires - de la «  militarisation du travail » à la revivification des entreprises privées - mais toutes conçues dans le seul dessin de maintenir à n’importe quel prix les bolcheviks au pouvoir. »

LA NECESSITE D’UN GOUVERNEMENT DICTATORIAL

«  Ainsi donc, dit Mattick, le gouvernement dictatorial doit tenir tête non seulement aux capitalistes et à ses autres ennemis politiques, mais aussi aux ouvriers.

«  Etant donné l’impérieuse nécessité de relever la production et les discours ne suffisant certes pas à décider les travailleurs à consentir d’eux-mêmes à une exploitation au moins égale à celle qu’ils avaient subie sous l’ancien régime, les membres du nouvel appareil d’Etat assumèrent les fonctions de classe dirigeante visant à reconstruire l’industrie et à accumuler du capital... »

Pour Paul Mattick, c’est du point de vue international que Lénine abordait alors les problèmes de la révolution : il escomptait qu’elle gagnerait l’Occident et frapperait ainsi la bourgeoisie russe à la base même de son hégémonie.

Aussi Lénine faisait-il valoir que la Russie a longtemps été gouvernée par 150 000 propriétaires fonciers. Pourquoi 240 000 bolcheviks ne pourraient-ils pas en faire autant ?

Et c’est ce qu’ils firent : tout en répétant sans cesse que le contrôle étatique de l’économie était synonyme de contrôle ouvrier, ils édifièrent un État autoritaire et hiérarchisé, apte à régir en maître souverain l’économie entière

ILS ONT TERRASSE LE TSARISME ET LA BOURGEOISIE

Voilà cependant, conclut Mattick, qui ne change rien au fait que ce furent les soviets et eux seuls qui terrassèrent à la fois le tsarisme et la bourgeoisie.

«  Il n’est pas interdit de penser que dans un contexte national et international différent, les soviets auraient pu conserver le pouvoir et couper court à l’essor d’un capitalisme d’Etat totalitaire.

«  Cela dit, il convient de rappeler que le contenu effectif de la révolution ne correspondit pas à sa forme, non seulement en Russie mais aussi en Allemagne.

«  Toutefois, si dans le premier cas la raison essentielle de l’échec du mouvement fut l’immaturité générale objective du pays par rapport aux exigences d’une transformation socialiste, dans le second cette raison fut le refus subjectif d’instaurer le socialisme par des moyens révolutionnaires. »

(«  La gestion ouvrière » - Mattick - 1969 - La Bataille Socialiste)

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