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Les États-Unis construisent une crise humanitaire au Venezuela

Nations Unies, 26 août (PL) Le chancelier du pays sud-américain, Jorge Arreaza, a dénoncé le fait que les « États-Unis font des manœuvres pour construire une crise humanitaire au Venezuela ».

Hier, le diplomate a eu un agenda intense au quartier général de l’ONU, où il s’est entretenu avec son secrétaire général, Antonio Guterres, puis avec des représentants de groupes comme ceux des Pays Non Alignés et de la Communauté des États Latino-américains et Caribéens, et avec des mandataires de puissances mondiales, dont la Russie et la Chine.

Lors d’une rencontre avec des journalistes peu après sa réunion avec Guterres, il a exprimé à Prensa Latina que sa « visite s’est inscrite dans la diplomatie bolivarienne de paix, au milieu d’un contexte marqué par une agressivité sans précédant des États-Unis contre Caracas ».

Il y a deux semaines, le président nord-américain, Donald Trump, a ouvert la porte à la possibilité d’une intervention militaire au Venezuela. Posture suivie durant les derniers jours par les mises en garde du vice-président Mike Pence, puis par les nouvelles sanctions financières annoncées hier par la Maison Blanche.

Arreaza a affirmé que ces « menaces et sanctions, qui concernent également le président vénézuélien Nicolas Maduro, constituent l’agression la plus grave de ces deux derniers siècles contre notre peuple ».

Selon le chancelier, « une telle hostilité, puis la détermination et la volonté de créer une crise humanitaire, ne peuvent avoir leur place en plein XXIème siècle, alors qu’il est supposé que les différences soit résolues par le biais du dialogue et de la diplomatie ».

« Maduro a sans cesse tenté de discuter avec les États-Unis au sujet de la construction de liens basés sur le respect mutuel ; et il enverra une lettre à Trump dans ce sens », a-t-il signalé.

Lors de sa présence au siège principal des Nations Unies, Arreaza a assuré que « les vénézuéliens resteront fermes et unis face aux menaces de Washington », puis a ajouté que « la Révolution bolivarienne évaluent les réponses aux santions et autres actes hostiles de la plus importante puissance militaire de la planète ».

« Nous les étudions, et nous prendrons toutes les mesures qui sont à notre portée, dans tous les domaines, pour défendre le peuple du Venezuela, et éviter que ces décisions aient un effet sur les familles, leur santé et leur bien-être », a-t-il précisé.

L’Histoire se répète.

Quelques jours avant la visite d’Arreaza, lors d’un entretien avec Prensa Latina, le représentant permanent vénézuélien devant l’ONU, Rafael Ramirez, a dénoncé le fait qu’une « campagne visant à créer le scénario propice pour agresser » son pays est en cours.

« Le but est de construire un scénario politique et une matrice d’opinion, pour ensuite commettre une barbarie, une agression dont tout le monde regrettera les conséquences », s’est-il exprimé.

Ramirez a rappelé qu’un scénario similaire a été utilisé dans des pays du Moyen-Orient, où règne aujourd’hui le chaos et l’instabilité suite aux interventions dirigées par les États-Unis.

Le diplomate a souligné que « les grands médias occidentaux dédient quotidiennement beaucoup de temps et d’espace au Venezuela en diffusant des informations fausses et manipulées ».

« Notre peuple et notre gouvernement n’ont ni peur, ni ne se débinent face aux menaces et pressions. Nous sommes les fils de Simon Bolivar et la terre d’Hugo Chavez », a-t-il conclu.

Waldo Mendiluza

 https://frances.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&view=article&id=880429%3Ales-etats-unis-construisent-une-crise-humanitaire-au-ve
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COMMENTAIRES  

30/08/2017 21:36 par alain harrison

Bonjour.
« « Nations Unies, 26 août (PL) Le chancelier du pays sud-américain, Jorge Arreaza, a dénoncé le fait que les « États-Unis font des manœuvres pour construire une crise humanitaire au Venezuela ». » »

Une occasion pour envoyez des observateurs accompagné de journalistes pour deux choses :
1. montrer à la population du Vénézuéla que l’ONU s’assure de leur sécurité.
2. les journalistes sous observation, rendre compte de la démarche citoyenne de la Constituante, à travers les médiats.
À mon avis une présence soutenu est indispensable pour contrer toute dérive interventionniste.
Cela aurait pour effet de paralyser la droite fasciste et leurs alliés.

La Constituante devra s’attaquer au paradigme économique, c’est la base des blocages à toute alternative récupérée.
À commencer par les notions d’économie. Ex : l’économie de partage, instrumentalisé par UBER. Ou encore les entreprises progressistes. Des notions ouvertes, rendu caduques par l’Instrumentalisation et la confusion qui s’ensuit. L’instrumentalisation des mots est la base de la guerre idéologique et psychologique, n’est-ce pas ! L’autre aspect, est celui de la corruption qui fait des dommages terribles sur les mêmes plans, mais aussi érode la vie de tous les jours de millions de Vénézuéliens, sans parler du reste du monde. Pour ne citer que deux autre exemples , en cours, la Grèce mise à sacre au sein même de l’UE, et Haïti en perpétuel sous-développement et éclaté.

Ce que va faire la Constituante Citoyenne au Vénézuéla, entre autre.

Les urgences du chavisme
par Marco Teruggi
24 août 2017

Il faut prendre des mesures. La population le demande clairement.
Dans l’immédiat, il faut freiner la hausse des prix de tous les produits et services –hormis ceux qui appartiennent à l’Etat, comme le métro par exemple- devenu pratiquement gratuit, la fuite des devises, remédier aux difficultés à se procurer des médicaments. Il faut faire preuve d’autorité pour remédier à cette situation, rétablir l’ordre devant ces faits, sévir contre la spéculation et la corruption surtout : la corruption privée et publique aggrave une situation déjà difficile en situant une part du problème au sein même des rangs chavistes. On l’a constaté avec la mafia de la Procureure générale Luisa Ortega, transformée en « chavisme critique » par un gauchisme occidental sous influence médiatique. Tout a donc commencé et se termine là ?

https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/08/29/les-urgences-du-chavisme/

« « « On l’a constaté avec la mafia de la Procureure générale Luisa Ortega, transformée en « chavisme critique » par un gauchisme occidental sous influence médiatique. Tout a donc commencé et se termine là ? » » »

Effectivement la corruption ne connaît ni frontière, ni idéologie, ni sexe.

Et l’on sait l’arrogance des meneurs, ni de droite ni de gauche. Quand l’état de droit légalise et que le système de justice soutient. Ici, je parle de l’occident et de ses effets directes. Nous ne sommes plus dans les effets collatéraux, excusent suprême pour disculper, mais bel et bien d’effets directes dirigés selon les intérêts des Occidentaux (multinationale et ci.) et le soutient apporté aux droites fascistes (néo-colonialisme des élites). Les peuples occidentaux ne peuvent plus ignorer leur participation "inconsciente". Le fameux vote de l’alternance de l’état de droit, la marque du néo-con-libéralisme. La Démocratie n’existe pas encore.
Korzybski : le su et le non su.

31/08/2017 22:06 par irae

JB Poquelin dit Molière dans l’école des femmes "qui veut noyer son chien... "

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