RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Syrie : les USA s’inquiètent du jeu des terroristes qu’ils aident

Les Étatsuniens doivent accepter leur défaite, sinon ...

Le Président étatsunien Barak Obama s’est empressé ...d’appeler son homologue russe, Vladimir Poutine, dès la publication, par l’ambassadeur de Russie, au Conseil de sécurité, d’un communiqué faisant assumer à la Conférence de Rome et à son parrain, le secrétaire d’Etat John Kerry, la responsabilité de la poursuite du soutien aux extrémistes et aux terroristes, en Syrie.

Il a été convenu, lors de cette conversation, d’organiser une réunion urgente entre les chefs des diplomaties des deux pays, pour élaborer un nouveau plan, au sujet de la crise syrienne.

Le message ferme de la Russie sous-tend une position encore plus ferme, communiquée, récemment, par le commandement syrien, à Moscou. Les dirigeants syriens avaient fait preuve d’une grande flexibilité et avaient multiplié les déclarations positives, depuis le discours du président Bachar al-Assad, le 7 janvier. Dans ce discours, le chef de l’Etat syrien avait proposé un plan de sortie de crise, après des concertations avec la Russie, la Chine et l’Iran, qui en avaient, auparavant, discuté avec certaines composantes des oppositions syriennes. Celles-ci avaient organisé une réunion, à Genève, pour choisir la voie du dialogue et rejeter les actes terroristes et les interventions étrangères.

Cependant, les dernières mesures américaines, qui consistent à envoyer de nouvelles cargaisons d’armes aux rebelles syriens et la tenue de propos conciliants envers les parties syriennes et régionales les plus extrémistes, sont en contradiction avec le climat positif, récemment, répandu par la diplomatie russe. Ces aspects positifs, imposés par des rapports de forces politiques et militaires, s’étaient traduits par le retrait de la condition à tout dialogue consistant au départ préalable du Président Assad.

Le commandement syrien mesure les positions étatsuniennes, sur le terrain. Il sait, pertinemment, que la Turquie, l’Arabie saoudite, le Qatar, la Jordanie, la France, la Grande-Bretagne et les parties libanaises impliquées en Syrie, se répartissent les rôles. Damas sait que les chambres d’opérations installées, en Turquie, sous la supervision directe d’officiers étatsuniens sont plus actives que jamais. De même, les chambres d’opérations médiatiques, à Dubaï, au Caire et à Beyrouth, poursuivent leurs campagnes acharnées contre la Syrie.

Les dirigeants syriens testent, à ces niveaux, les véritables intentions des étatsuniens, et celles-ci sont plus belliqueuses que jamais.

La première clause du plan du Président Assad, concernant le mécanisme de l’arrêt de la violence, qui repose sur la fin du financement, de l’armement et de l’entraînement des terroristes, qui sévissent, en Syrie, est l’examen de passage, pour les intentions de Washington. L’opportunité de la solution politique accordée par la Syrie ne durera pas longtemps et l’Armée arabe syrienne ne donnera pas aux agresseurs plus de temps.

Limiter les pertes, dans les rangs militaires et civils, est une des priorités du commandement syrien, qui a privilégié, dès le début, la solution politique à la crise. Mais si les États-Unis ont décidé de jouer la politique du bord du gouffre et d’adopter un double langage, l’armée et le peuple syrien sont disposés à payer le prix qu’il faut pour détruire les agresseurs et imposer le fait accompli à l’empire américain sur le déclin.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, informera son homologue étatsunien que Washington doit cesser de tergiverser et doit payer le prix politique et moral pour obliger ses auxiliaires arabes, européens et régionaux, impliqués dans la guerre universelle contre la Syrie à faire marche arrière. Surtout, que Washington a préparé la voie à ce retournement, en mettant en garde contre le danger que représentent les groupes terroristes, qu’ils ont, eux-mêmes, créés et alimentés, en Syrie.

URL de cet article 19609
  

Même Thème
L’Etat voyou
William BLUM
Quatrième de couverture « Si j’étais président, j’arrêterais en quelques jours les attaques terroristes contre les États-Unis. Définitivement. D’abord, je présenterais mes excuses à toutes les veuves, aux orphelins, aux personnes torturées, à celles tombées dans la misère, aux millions d’autres victimes de l’impérialisme américain. Ensuite, j’annoncerais aux quatre coins du monde que les interventions américaines dans le monde sont définitivement terminées, et j’informerais Israël qu’il n’est plus le 51e (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Les prolétaires n’ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !

Karl Marx

Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.