RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Les fausses promesses d’un printemps

Le 20 octobre est une date repère pour les révolutions arabes. Il y a quatre ans, jour pour jour, était lynché le président libyen Mouammar Kadhafi. Les images de cet homme maltraité par une horde de dégénérés à la solde du sioniste Bernard-Henry Lévy ont fait le tour de la planète.

Quelques heures plus tard le monde apprend la mort du leader libyen. Applaudissements dans les capitales du « monde libre » et surtout à Paris où le « petit » président français célébrait cette mort comme une délivrance. Ce même président a fait le déplacement à Benghazi pour fêter avec ses sbires la promesse d’un enfer dont il avait ouvert les portes aux Libyens.

Aujourd’hui, quatre années après l’exécution moyen-âgeuse d’un chef d’Etat qui a ravi, en son temps, Sarkozy et Obama, la Libye est divisée en plusieurs petites principautés où règnent l’injustice et la violence. Pourtant, les Occidentaux avaient promis le paradis, autres choses, aux populations libyennes. Il ne reste de leur promesse que le sang des innocents et les larmes de milliers de femmes et d’enfants vivant sous le joug d’une organisation terroriste à Syrte et sous l’autorité d’un Parlement croupion à Tobrouk et d’un pouvoir pris par la force à Tripoli. La « révolution » libyenne a accouché d’un monstre à trois têtes et aucune ne ressemble au rêve dont ont été bercés les jeunes Libyens qui avaient été poussés à manifester à Benghazi.

Le cauchemar libyen, en ce quatrième anniversaire de la liquidation de Mouammar Kadhafi, n’est pas près de trouver sa fin. Les belligérants refusent de s’entendre, l’ONU est impuissante face au drame et les Libyens voient leur pays sombrer de jour en jour dans le chaos.

La promesse de liberté et de modernité n’est donc qu’un leurre qu’agitent les Occidentaux devant les populations arabes pour les détruire de l’intérieur. Il n’est pas besoin de faire de long discours pour argumenter cela. Dans les cinq pays où a germé le « printemps arabe », seule la Tunisie semble tirer son épingle du jeu. La Syrie est totalement détruite, le Yémen est dans un état lamentable et l’Egypte est profondément divisée au vu des procès qui ont débouché sur des dizaines de condamnations à mort. Tous ces pays traîneront leurs plaies des décennies. On est bien loin de la liberté promise. Bien au contraire, la déchirure historique qui a frappé le corps de la nation arabe ne présage rien de bon. Les prochaines générations évolueront dans un monde apocalyptique à tout point de vue. Il n’y a rien à attendre des Arabes des trois premières décennies du troisième millénaire.

Mais du point de vue des sionistes et de leurs alliés occidentaux, « le printemps arabe » a tenu toutes ses promesses. Toutes ces Républiques qui promettaient quelque chose à leurs citoyens ont été réduites en miettes. Et ce n’est pas des monarchies du Golfe et du Maghreb que viendra le salut des Arabes.

»» http://www.lexpressiondz.com/edito/227845-les-fausses-promesses-d-un-p...
URL de cet article 29471
  

Même Thème
DE QUOI SARKOZY EST-IL LE NOM ?
Alain BADIOU
« Entre nous, ce n’est pas parce qu’un président est élu que, pour des gens d’expérience comme nous, il se passe quelque chose. » C’est dans ces termes - souverains - qu’Alain Badiou commente, auprès de son auditoire de l’École normale supérieure, les résultats d’une élection qui désorientent passablement celui-ci, s’ils ne le découragent pas. Autrement dit, une élection même présidentielle n’est plus en mesure de faire que quelque chose se passe - de constituer un événement (tout au plus une « circonstance », (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

En Occident, la guerre deviendra la norme, la guerre constante. Les gens grandiront, atteindront la maturité, deviendront adultes, avec l’idée qu’il y a toujours une guerre. Alors la guerre ne sera plus une chose exceptionnelle, inhabituelle ou horrible. La guerre deviendra la nouvelle normalité.

Julian Assange

Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
123 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.