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Lettre ouverte à José Bové à propos de Michel Onfray, par Leila Salem.








Antigone.net, 12 février 2007.


Cher José Bové,

José, lors d’une conversation téléphonique , le philosophe français Michel Onfray t’a remercié d’être le « nom des sans voix, la voix des sans voix », des propos que je confirme et auxquels j’adhère entièrement.

Ce qui m’a gêné dans cette affaire, c’est que ces belles paroles proviennent d’une personne dont les actions et les écrits contredisent cet élan de générosité. En effet, Michel Onfray a lancé la pétition « Contre la barbarie, le soutien à Robert Redeker doit être sans réserve » publié sur le site Respublica et que l’on retrouve aussi sur le site Hayak, Libéralisme et Atlantisme. (...)

Michel Onfray, lui, qui prétend aujourd’hui se mettre du côté des sans voix lance et signe une pétition avec Corinne LEPAGE, Alain FINKIELKRAUT, Pierre-André TAGUIEFF et Cie contre ces « barbares » qui « sont tous éduqués » dans « le Coran un livre de haine et d’inouïe violence ». L’ « athée » de service soutient Redeker pour qui « Jésus est un maître d’amour alors que Mahomet est un chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame, et que l’Islam pose sa chape de plomb sur le monde ». (...)

- Lire l’ article www.antigone-net.net




Vaincre Sarkozy, maintenant, par Abéles, Balibar, Castel, Chemillier-Gendreau,...


Nicolas Sarkozy ou la collusion avec les grands patrons (de presse), par NonASarko.






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Georges Séguy. Résister, de Mauthausen à Mai 68.
Bernard GENSANE
Il n’a jamais été le chouchou des médias. Trop syndicaliste, trop communiste, trop intransigeant à leur goût. Et puis, on ne connaissait même pas l’adresse de son coiffeur ! Seulement, à sept ans, il participe à sa première grève pour obtenir la libération de son professeur qui a pris part aux manifestations antifascistes de Février 34. Huit ans plus tard, à l’âge de quinze ans, il rejoint les rangs de la Résistance comme agent de liaison. Lui et les siens organisent de nombreuses évasions (…)
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« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».

Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.

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