Plein écran
15 commentaires
Une analyse de la résolution 1973 de l’ONU

Libye : les manipulations de la gouvernance

Présenté par la France, avec l’appui de la Grande-Bretagne, le texte de la résolution 1973 du Conseil de Sécurité de l’ONU, voté ce 17 mars, constitue un nouveau pied de nez de la «  gouvernance » pour le droit international, c’est-à -dire d’un interventionnisme arbitraire, comme au Kosovo, comme en Irak, comme en Afghanistan.

Cette résolution, en effet, présente un caractère aberrant et constitue un lourd précédent : d’une part, elle transgresse les principes de non-ingérence et de souveraineté des États et, d’autre part, elle normalise un peu plus encore la politique des deux poids et deux mesures, qui caractérise de plus en plus radicalement l’action onusienne.

Basée sur le postulat rhétorique que le gouvernement de Mouammar Kadhafi exercerait une répression criminelle «  contre le peuple libyen et les populations civiles éprises de liberté » (dixit Alain Juppé, ministre des affaires étrangères français), la résolution appelle la communauté internationale à interdire tout vol dans l’espace aérien libyen et à tout mettre en oeuvre pour «  protéger la population civile et faire cesser les hostilités », soit un texte relativement vague qui occasionnera certainement bien des exactions de la part des États intéressés…

Or, le postulat de base est biaisé : le gouvernement libyen, au moyen de l’armée régulière, pour dictatorial qu’il soit (la légitimité d’un gouvernement, selon le droit international, ne repose nullement sur le critère démocratique), ne vise en aucun cas à massacrer des civils, mais à réprimer une rébellion, armée, qui tente de renverser par la force l’ordre établi, et ce, en outre, dans un contexte tribal qui oppose le nord-est du pays (Benghazi et Tobrouk) aux tribus, majoritaires, qui soutiennent le clan Kadhafi.
Il ne s’agit donc pas d’un «  dictateur massacrant son peuple désarmé » : le chef de l’État, commandant des forces armées, combat des troupes rebelles, minoritaires, qui sèment le trouble dans le pays, et ce en parfait accord avec le droit international, qui fonde la légitimé de tout gouvernement à exercer souverainement l’autorité sur son territoire, à l’intérieur de ses frontières.

Une intervention militaire à l’encontre de l’armée gouvernementale libyenne reviendrait ainsi à soutenir une rébellion armée qui tente de renverser un gouvernement légalement établi.

C’est pourquoi plusieurs membres du Conseil de Sécurité de l’ONU -et non des moindres : la Chine, la Russie, le Brésil, l’Inde et l’Allemagne, soutenus par la Turquie- ont refusé d’avaliser cette résolution et se sont abstenus lors du vote.

En outre, comment interpréter l’attitude des puissances signataires et de la Ligue arabe (à commencer par l’Arabie saoudite), qui s’indignent des événements qui se déroulent en Libye et proposent, Qatar et Émirats arabes unis en tête, une intervention militaire, alors que, dans le même temps, le roi du Bahreïn, voisin frontalier direct du Qatar et des Émirats, massacre sans pitié son peuple, des manifestants civils, non armés, eux, avec l’appui de l’armée saoudienne envoyée à sa rescousse ? Revoilà donc les deux poids et deux mesures…

Cela étant, le gouvernement libyen, qui a déjà repris le contrôle de la majeure partie du pays, a accepté l’injonction de l’ONU, a décrété unilatéralement un cessez-le-feu pour éviter les frappes annoncées et a appelé la Chine, la Turquie et Malte à dépêcher des observateurs. Mouammar Kadhafi a ainsi désamorcé la crise et coupé l’herbe sous le pied des Occidentaux désireux de soutenir la rébellion, à commencer par la France qui avait parié un peu vite sur la chute du régime libyen et s’est trouvée en mauvaise posture lorsque celui-ci s’est révélé plus solide que prévu.

Mais la France est passée outre, invoquant la supposée fallaciosité des déclarations du gouvernement libyen, et est intervenue en frappant plusieurs cibles au sol sous le prétexte de «  protéger des civils », appuyant de la sorte la contre-attaque des rebelles.
En cela, la question qui se pose est de déterminer les motivations acharnées de la France à vouloir renverser Mouammar Kadhafi. L’erreur stratégique commise par l’Élysée, en reconnaissant les rebelles comme nouveau gouvernement en Libye, peut expliquer que, dorénavant, la seule option pour Paris, soucieuse de maintenir son influence sur les ressources pétrolières libyennes, est de remplacer le gouvernement Kadhafi par les leaders de la rébellion qu’elle a soutenue. Et personne n’y perdrait au change, dans la mesure où Kadhafi ne s’est pas toujours montré aussi docile que l’Occident l’avait espéré.
Aussi, probablement, un nouveau gouvernement serait-il plus complaisant, constitué des ministres et diplomates qui, croyant le moment venu, ont retourné leur veste de ces derniers jours et appelé à la chute du «  dictateur » qu’ils avaient pourtant si bien servi jusqu’à présent.

Mais attention, la partie n’est pas encore terminée : face à l’armée libyenne, puissamment équipée par l’industrie d’armement française, dont elle a fait les choux gras des années durant, les forces d’intervention étrangères pourraient bien y laisser des vies… Et cette résolution fumeuse, à présent qu’elle est suivie d’effets, risquerait d’entraîner la Libye dans le désordre dévastateur d’une guerre civile inextricable.

Pierre PICCININ
Professeur d’histoire et de sciences politiques

http://www.un.org/News/fr-press/docs//2011/CS10200.doc.htm

Print Friendly and PDF

COMMENTAIRES  

20/03/2011 10:47 par François Mary-Vallée

{{}}

1 Nous ne voulons pas la guerre

2 Le camp adverse est le seul responsable de la guerre

3 Le chef du camp adverse a le visage du diable (ou « l’affreux de service »)

4 C’est une cause noble que nous défendons et non des intérêts particuliers

5 L’ennemi provoque sciemment des atrocités, et si nous commettons des bavures c’est involontairement

6 L’ennemi utilise des armes non autorisées

7 Nous subissons très peu de pertes, les pertes de l’ennemi sont énormes

8 Les artistes et intellectuels soutiennent notre cause

9 Notre cause a un caractère sacré

10 Ceux (et celles) qui mettent en doute notre propagande sont des traîtres

20/03/2011 11:27 par argeles39

A l’évidence s’il n’y avait pas de pétrole en Lybie il y aurait eu "NON INTERVENTION", comme en 1936 en Espagne.
Mais est-ce que la "NON INTERVENTION en Lybie" aurait été une bonne option ? Personnellement je ne le crois pas.
La position de Blum et Chamberlain concernant l’Espagne de 36 a été payée au prix fort par les républicains espagnols, et in fine par tous les peuples européens. Ne pas intervenir en Lybie comporte le même type de conséquences.......

20/03/2011 12:10 par kounet

Le gouvernement Français est en dessous de tout, c’est normal avec ce qu’il a à sa tête .
Cette guerre est affreuse et le sera bien plus encore comme au Kosovo, en Afganistan, en Irak et ailleurs .De plus, au Barhein et à Gaza, on peut massacrer en toute quiétude, l’ONU est occupée ailleurs .
Comme la SDN, l’ONU doit etre remplacée et vite, elle ne sert que les puissants .

20/03/2011 12:39 par lisa

"Armée libyenne puissamment équipée par l’industrie française", écrivez- vous !
Avec nos politiciens on n’est pas à une contradiction prés.

On arme, on fabrique une opposition, on diabolise, puis on agresse.

La pire des contradictions est que cette méme coalition a envahi deux pays souverains, l’Irak et l’Aghanistan, faisant des millions de victimes, des millions de réfugiés. Là , la contradiction est d’aller "aider des arabes libyens", alors que ces politiques passent du temps à stigmatiser et ghettoiiser ceux qui sont chez nous !

En tout cas, Sarkozy a intégré la France à l’OTAN, il a de l’argent pour aider les banquiers, faire la guerre en Afghanistan, en Libye, mais il n’a pas d’argent pour la sécu, ou pour régler la pauvreté en hausse dans notre pays !

20/03/2011 14:54 par Bernard gensane

Comme vous avez raison. Il faut toujours se méfier du consensus, surtout lorsque ce consensus s’appelle Obama, Sarkozy, Cameron et Abdallah d’Arabie Saoudite, ce roi qui vient d’offrir 93 milliards de dollars à son peuple pour le remercier de ne s’être pas révolté.

20/03/2011 18:53 par Byblos

Faire un parallèle entre la NON INTERVENTION en Espagne en 1936, et une NON INTERVENTION en Libye relève de l’aberration. Aujourd’hui, comme l’article le démontre si clairement, l’ONU intervient contre un gouvernement qui, pour détestable qu’il soit, exerce néanmoins un pouvoir légitime contre une insurrection armée.

En Espagne, l’intervention aurait dû se faire pour sauver un gouvernement républicain et démocratique, légitimement élu, alors qu’il était menacé par un militaire félon qui s’est avéré (ce qui était prévisible) un fasciste.

20/03/2011 18:55 par Byblos

On éprouve effectivement des sentiments contradictoires face à la montée de la contestation dans le monde arabe (trop tôt pour parler de Révolution, il me semble, en particulier en l’absence de leaders connus pour leur opposition antérieure, et d’une idéologie, ou à tout le moins d’un programme).

On éprouve les mêmes sentiments contradictoires face à ce qui s’est passé en Tunisie et en Égypte d’une part, et ce qui se passe en Libye d’autre part. C’est volontairement que je n’aborde pas encore les cas de la Presqu’àŽle Arabique (Bahrein, Yemen, sud de l’Arabie) sur lesquels on pourra revenir ailleurs.

Ce qui semble ressortir des opérations Tunisie, et surtout Égypte, c’est que des pouvoirs apparemment plus attentifs aux besoins concrets des citoyens sont apparus. Là où (Tunisie, Égypte) les recommandations du FMI ont conduit à ce gigantesque décalage entre l’enrichissement scandaleux de certains et l’appauvrissement écrasant de tous, il est question de répondre quelque peu aux besoins les plus criants, sans remettre en question le positionnement de ces deux pays en matière régionale et étrangère.

Le cas de la Libye est à part. D’abord, par le positionnement à géométrie variable des Occidentaux vis-à -vis de ce mégalomane qu’on dénonce, qu’on reçoit de façon très ostentatoire, qu’on enlace et qu’on embrasse chaleureusement (Berlusconi) pour le vouer soudains aux gémonies.
Et si l’opération Bushienne de « Grand Moyen Orient » était reprise avec des méthodes plus subtiles ?

Contrairement à l’Égypte et à la Tunisie, la Libye est un assemblage hétéroclite : Cyrénaïque, Fezzan, Tripolitaine sont peuplées de tribus antagonistes, et leur unité ne tient qu’à un fil. L’approche occidentale ici rappelle le cas de l’ex-Yougoslavie. N’assistons-nous pas aux préludes d’un partage du pays ? N’aurait-on pas d’abord neutralisé ses flancs en y désamorçant les crises sociales qui y couvaient ?

Pour l’Égypte, on voit bien que la succession du « méchant » Mubarak a été confiée à l’armée dont les USA peuvent compter sur les cadres supérieurs qu’ils ont formés militairement et idéologiquement. Ce pays de plus de 80 millions de population pèse lourd dans l’équilibre de la région. On ne peut pas laisser crever une population si nombreuse sans risquer des secousses sismiques ou des tsunamis imprévisibles qui pourraient faire s’écrouler tout le château de cartes moyen-oriental que les USA peinent à mettre sur pied.

Et si on confiait le pétrole de la Cyrénaïque à l’Égypte gouvernée désormais discrètement par une armée « réputée proche du peuple », mais fidèle aux USA ? ON sortirait un peu l’Égypte de la dèche dans laquelle elle croupit, tout en assurant aux USA un accès sûr à un pétrole pas trop cher et de la première qualité.

Divagations ? Peut-être.

(petite note du Grand Soir : pensez à insérer des lignes entre les paragraphes, notre outil de publication ne reconnait malheureusement pas les simples retours de ligne. Ce commentaire a été donc édité par nos soins)

20/03/2011 19:32 par lolito

Etant un anti-sarkozyste primaire (pour faire plus court un antifasciste), je pense que le businessman de l’Élysée est prêt à tout et au besoin à la guerre pour se maintenir au pouvoir. Kadhafi, Sarkozy même combat.

20/03/2011 20:05 par Caius Gracchus

Pour organiser uen expédition guérrière invoquer les grands précédents : soit l’un, soit (c’est encore mieux) tous ensemble : la guerre d’Espagne, Munich, le nouveau Fürher, le génocide des juifs (remplacez "juifs" par le peuple adaptés), le débarquement, le Rwanda etc.
Bien entendu oubliez que ce sont les mêmes classe dominantes qui, dans ces évènements passés, n’ont pas été lâches, mais très consciemment complices, et qui, aujourd’hui, la main sur le coeur, interviennent contre l’état voyou du jour.

En Espagne il n’était pas question d’intervention, mais simplement d’aider un gouvernement légitime et démocratiquement élu contre un coup d’état militaire. Et pas d’envoyer des troupes mais seulement d’honorer les contrats d’armement ! et le problème de la non intervention était celui d’une politique accommodante avec les nazis et aussi de privilégier les intérêt bassement impérialiste du capital (anglais notamment) en Espagne... rien de comparable avec la situation d’aujourd’hui ( a oui j’oubliais Kadhafi nouvel Hitler..qui pourrait y croire un moment).
Munich ? pas la lâcheté des "démocratie occidentale" mais le choix de l’alliance avec Hitler contre l’ennemi extérieur (les soviets) et contre l’ennemi intérieur (les communistes et la classe ouvrière).
Le génocide des juifs : évidemment dans aucun des pays voyous une situation analogue n’a existé. A si ! au rwanda ! où là on est bien intervenu...mais pour sauver la mise aux génocidaires !
Le débarquement ? mais les américains ne sont pas intervenus pour "libérer la France " (leur plan étaient plutôt de mettre en place une administration militaire américaine) mais pour porter l’estocade à l’adversaire allemand. Ils ne sont pas intervenus contre Vichy mais pour battre les armées d’Hitler. Pareils en Italie ou en Afrique du Nord.
Donc dites que vous êtes embarqué dans le char de l’impérialisme contre un chef d’Etat qui ne vous revient pas.. ;mais arrêtez d’invoquer à tort et à travers le passé !!

20/03/2011 22:18 par Symbiosis

Je viens d’apprendre que Kadhafi a ou aurait armé le peuple libyen d’un million d’armes... Je ne sais pas ce que vaut cette information. Admettons que cela soit effectivement le cas, l’allégation visant à mettre dos à dos Sarko et Kadhafi dans un même combat de dictateurs s’effondre. Sarko opprimant le peuple français avec par exemple et au hasard la loi LOPPSI II, nous sommes d’accord, mais Kadhafi, le tyran libyen sanguinaire et exterminateur, armant le peuple, cela n’a pas de sens ! Comment peut-on logiquement armer un peuple que l’on opprime et que l’on massacre ?
Il y a quelque chose qui tourne pas rond, j’y retourne immédiatement (à mes investigations...)

20/03/2011 22:55 par Anonyme

J’approuve l’hypothèse de l’auteur sur les motivations de sarkozy : après avoir reconnu trop vite l’autorité des rebelles, il ne pouvait se dédire et il veut les aider à renverser Khadafi (conduira-t-il un char lui-même ?). Par la même occasion, il pense redorer l’image de sa politique étrangère, ce qui permettrait peut-être une mainmise sur le pétrole libien.

Comme toujours, donc, il navigue à vue au gré de ses emportements. A-t-il songé qu’il ne serait plus aux rênes de l’Etat quand les bidasses français seront englués à Bengazi ou Tripoli, dans quelques années ?

21/03/2011 06:55 par stella

Fait du bien à Bertrand il te le rend en c......

Curieuse façon pour Sarko de remercier quelqu’un qui a financé sa campagne électorale.

à méditer.

21/03/2011 09:26 par Julienne

Oui moi aussi je pense que Sarko a voulu la guerre pour ne pas avoir trop idiot après avoir reconnu les chefs des tribus rebelles sur le conseil de BHL, mais on ne fait jamais les choses pour une seule raison. En voici quelques autres à mon sens :

Il est si impopulaire juste avent les élections présidentielles qu’une petite guerre, même si elle ne lui fait pas de bien, ne peut pas lui faire de mal..

La guerre est le meilleur moyen de détourner l’attention du public des bêtises, insuffisances, injustices flagrantes, subordination aux riches et autres malversations de Sarkozy, sans compter la destruction et le pillage systématique de la France à travers l’Europe, parce que la guerre, quand on est l’agresseur évidemment et bien à l’abri chez soi,fait remonter en nous des pulsions pas bien nettes, de toute puissance, de justicier, de revanche, de sadisme et une sorte d’exaltation malsaine... Je le sais car bien que je sois une vieille dame, je les sens et je dois les combattre en moi.

Un ennemi extérieur commun est aussi bien meilleur qu’un ennemi intérieur d’autant plus que l’ennemi intérieur à nous désignés par l’oligarchie au pouvoir, à savoir les arabes, les pauvres, s’avère un choix problématique au moment du réveil arabe et de la montée du FN.

Enfin il s’agit de montrer aux pays arabes que quels que soient leurs gouvernements (dictateurs ou démocrates) il leur faut faire allégeance à la "cté internationale" comme se prénomme modestement l’occident car nous avons plus d’armes et n’avons aucune intention de renoner à consommer 80% de l’énergie mondiale.

Et puis nous avons déjà tué environ un million d’arabes en Iraq, sans compter les blessés, les estropiés, les orphelins, les veuves et les veufs en toute bonne conscience alors quelques dommages collatéraux de plus ne vont pas nous empêcher de dormir, après tout il s’agit de liberté, de la nôtre j’entends, notre liberté de dominer le monde et de l’exploiter à notre guise !

C’est pourquoi les "libérateurs" que nous sommes libérons la Libye (dont on ne peut plus tenir le tyran et qui a du pétrole) mais pas le Barhein (où l’armée saoudienne est entrée pour écraser dans le sang les démocrates avec l’accord des USA), ni le Yémen et encore moins la Palestine où a lieu un nettoyage ethnique et qui a été sauvagement bombardée par Israël en dec et jan 2008-09 avec l’accord des USA.

Quant à l’ONU, il a été volontairement affaibli par les USA qui lui ont substitué les G 7,8,20, et maintenant il n’a quasiment plus de pouvoir ni d’indépendance, la preuve !

21/03/2011 12:03 par yellow

Sarkozy fait diversion tout azimut pour faire oublier les casseroles qui lui mordent les mollets, et qui a mon avis si nous sommes vraiment dans une démocratie, la justice le ratraperas a l’issue de sont mandat si il n’est pas réélu.

la liste est longue...

dernière affaire a l’affiche ... le Kadhafi gate... l’avion a 319 cj présidentiel ...le karachi gate ...bettancourt gate... Clearstream ..etc.

Et le problème c’est qu’il est près a tout pour faire obstacle a toute instruction, ont a pu le voir lors des épisode judiciaire ces dernier mois.

En attentant il est le Président de la France et chef des armées !

Petit commentaires sur la photo en tête d’article...l’ombre de sont nez fait apparaitre la moustache en cravate du Führer !

22/03/2011 03:16 par Bob

L’argument est valable du point de vue de la légitimité juridique, mais la légitimité morale d’écraser les "rebelles" quels qu’ils soient n’est pas valable. Le problème de légitimité réside aussi dans l’abstention des pays extérieurs au trio américain.

(Commentaires désactivés)
 Twitter        
 Contact |   Faire un don
logo
« Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »
© CopyLeft :
Diffusion du contenu autorisée et même encouragée.
Merci de mentionner les sources.