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Maman, c’est quoi la « Démocratie » ? « Ben, je…. » (Une petite contribution pour la VIème République)

DEMOCRATIE : Régime politique dans lequel le peuple exerce la souveraineté lui-même.

« Alors, je peux décider ce que je veux, Maman ? ». « Non, c’est moi qui décide ce qui est bien pour toi ».

« Mais alors quand est-ce que je pourrais décider par moi-même ? ». « Quand tu seras adulte et émancipé ».

« Zut alors ! Ca ne sera jamais trop tôt ».

Les élites privilégiées et leurs représentants politiques nous traitent comme des enfants. Ils usent et abusent du mot « démocratie » pour préserver leur main mise sur le pouvoir et exploiter les masses.

L’injustice, l’exploitation et les inégalités ; est-ce démocratique ?

Une monarchie, même parlementaire, est-elle démocratique ?

Ploutocratie, Oligarchie, est-ce démocratique ?

Les États-Unis, en l’absence des droits civiques pour les « Noirs », se disaient démocratique.

L’Afrique du sud, l’ex Rhodésie (Zimbabwe) considéraient l’apartheid comme démocratique.

Israël, (l’apartheid et la ségrégation ethnique/religieux des Palestiniens) se dit démocratique.

Etc. Etc.

Donc, une nouvelle « démocratie » reste à déterminer, à définir et/ou à inventer, car, en tout état de cause, le peuple est vulnérable et victime de l’abus et corruption politique du « mandat électoral ».

L’émancipation « démocratique » du peuple et de la société est stagnante ou bien marche en reculant (un pas en avant, deux pas en arrière).

Je suis toujours intrigué par la perception, imaginaire ou réelle, de l’insécurité ou danger qu’éprouve le citoyen, même en tenant compte du fait que l’environnement social y joue un rôle important, mais qui s’explique aussi par une certaine passivité et « soumission tacite. »

Craindre où avoir peur de la mort n’est nulle question de courage, mais avoir peur de vivre et vivre dans la crainte, c’est du défaitisme.

Abandonner ou déléguer nos droits démocratiques, au plaisir et discrétion d’une élite « politicarde » professionnelle, qui n’agissent que dans leurs propres intérêts et de ceux de leurs « maîtres », les privilégiés du pouvoir de l’argent, n’est qu’une aberration de la « démocratie ».

Il y a ceux qui s’imaginent être un militant « avant garde » de nos jours, il faut être « l’homme à tout faire » et avoir des connaissances polyvalentes et réponses à tout : politiques, sociologiques, psychologiques, philosophiques, économiques et même, excusez du peu, de la plomberie et du bricolage générale.

Mais une vérité incontournable est que le capitalisme n’est pas seulement incompatible avec la démocratie, mais nous mènent, tous, vers l’abîme.

Alors que faire ? Par où et quoi commencer ? Nous ne pouvons tout faire, seuls, par conséquent nous avons besoin d’alliés « objectifs ». Dans l’intérêt général, toutes les personnes de bonne volonté qui ne collaborent pas avec la classe dominante sont les bienvenues. Car nous, le peuple, ne pouvons plus nous permettre de laisser une élite minoritaire, motivée uniquement par ses propres avarices et privilèges, nous pousser, « démocratiquement » dans le précipice, sans réagir.

Car le gouffre est de plus en plus évident.

Vive la VIème République démocratique, la liberté, l’égalité et la fraternité,.. ENFIN !!

A la prochaine.

ADSkippy

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Si j’étais un milliardaire ou un agent du renseignement, je voudrais probablement perturber la gauche au point de faire croire que quelqu’un de "gauche" est celui qui ne conteste jamais l’impérialisme US, ou qui soutient activement l’impérialisme US pour "contrebalancer les oligarques étrangers".

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