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Mexique : La grève de la faim des enfants de Copala

San Juan Copala, 20 septembre.

Les nouvelles en provenance de ce village de l’état de l’Oaxaca se suivent, se ressemblent, et dépeignent partiellement le cauchemar vécu par sa population. 500 paramilitaires, appartenant à l’UBISORT et au MULT, deux mouvements contrôlés par le PRI (le parti du gouverneur sortant Ulises RUIZ), occupent la mairie, et tirent sur tout individu qui ose sortir dans la rue, et sur les fenêtres des maisons. Deux hommes ont été tués au cours des dernières 48 heures, et plusieurs autres personnes, dont une femme de 85 ans, ont été blessés par balles.

L’objectif proclamé des paramilitaires est l’expulsion des dernières 50 familles qui ont soutenu depuis janvier 2007 la commune autonome de San Juan Copala. Leurs dirigeants n’hésitent pas à se réclamer du "bien-être" indigène, pour l’UBISORT, et même du marxisme, pour le MULT. Mais ils agissent en étroite liaison avec Marà­a de la Luz Candelaria Chiñas, la responsable de la police de l’Etat. Pour cette dernière, il n’y a pas lieu d’intervenir, il faut "laisser les organisations indigènes régler le problème".

Sur le Zócalo, la place centrale de la ville d’Oaxaca, 11 femmes et 8 enfants, qui ont réussi à fuir de San Juan Copala voici deux mois, se sont mis en grève de la faim. Pour tenter d’obtenir du gouvernement qu’il mette fin à la tuerie.

Jean-Pierre Petit-Gras

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