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Nada, pour une info alternative

Bonjour,

Nada, Nous avons des armes, est né il y a quelques mois, mais son véritable envol a lieu aujourd’hui. Nous avons rassemblé nos forces pour livrer une nouvelle plate forme d’auto-production d’« une information bio, sans trace de libéralisme, de conservateur (ou de conservatisme) et de publicité, fabriquée par des journalistes élevés en plein air, entièrement nourris à l’investigation ! »

Oui, nous sommes inondés de mal-info, comme nous le sommes de mal-bouffe. Et comme la mal-bouffe, la mal-info nuit à la santé et à l’environnement.

Alors il est grand temps de multiplier les circuits parallèles de production et de distribution.

Pour tout savoir de notre projet, consultez tout de suite le nouveau site de « Nada-info » à l’adresse suivante : http://nada-info.fr/site/ .

Autour des années 2000, dans le journal de critique des médias, Le Plan B, nous résumions la situation par un tonitruant : « les patrons plastronnent, la gauche (de gouvernement) capitule et les médias mentent ». Dix ans après, qu’est-ce qui a changé ? Les patrons plastronnent plus que jamais, la gauche (de gouvernement) capitule comme d’habitude !

Et les médias ? Certes, ils mentent toujours sans scrupule ! Mais l’immense succès en 2012 du film « Les nouveaux chiens de garde » - plus de 240 000 spectateurs, des centaines de débats, des dizaines de milliers de DVD vendus – a démontré qu’une partie des citoyens n’accepte plus cet état de fait et que pour rabattre un peu le caquet des patrons et des politiques qui les soutiennent, il serait grand temps de se saisir politiquement de la question des médias. Il devient évident pour beaucoup qu’une information à flux tendu délivrée par les Bouygues, Lagardère, Niel, Bolloré, Arnault, Pinault, Dassault et consorts ou par un service public privatisé depuis belle lurette empêche nos aspirations progressistes de triompher.

Après le temps de la dénonciation, arrive le moment de l’imagination et des initiatives.

Militants d’associations, de syndicats, de partis politiques progressistes, vous pouvez promouvoir la fabrication de films, de documentaires comme l’on fait il y a quarante, cinquante, quatre vingt ans d’autres militants et d’autres forces progressistes.

Des œuvres cinématographique comme « Les copains du dimanche » d’Henri Aisner (1956), « La vie est à nous » (1936) et « La Marseillaise » (1938) de Jean Renoir, « Sur les routes d’acier » (1938) de Boris Peskine, « Les bâtisseurs » (1938) de Jean Epstein, « Les métallos » (1938) de Jacques Lemare, la série de peintures « Le pays des mines » d’André Fougeron (1948), n’ont pu exister sans l’aide financière de militants progressistes politiques ou syndicaux, notamment de la CGT.

Comme eux, nous aussi aujourd’hui Nous avons des armes !

Contribuez financièrement à la production de cette information susceptible de vous donner des clés pour mieux comprendre et lutter contre ceux qui fabriquent un tel monde inique.

Alors soutenez Nada : http://nada-info.fr/site/?page_id=65

Propagez ce message... comme une traînée de poudre !

Merci

Pour Nada, Gilles Balbastre, co-réalisateur des "Nouveaux chiens de garde" et Gianni Cappelletti, vice-président de Nada

URL de cet article 24808
   
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Le jour de la mort de Gary Cooper, Michel Boujut est entré en insoumission comme il est entré dans les films, en devenant un cinéphile authentique, juste avant que naisse sa vocation de critique de cinéma. Chez qui d’autre que lui ces deux états ont-ils pu à ce point s’interpénétrer, se modeler de concert ? Cinéma et dissidence furent, dès lors, à jamais inséparables pour lui. Il s’abreuva d’images « libératrices », alors qu’on sait bien qu’aujourd’hui les images auraient plutôt tendance à (…)
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Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

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