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Merci Comandante Chavez tu es des nôtres - Hasta la victoria sempre !

Nothing left to lose Comandante

Il y a un an que... le visage de cet homme à Caracas tourmenté ses yeux découpés collés dans son cahier d’écriture pour ne pas oublier justement un mois avant... ses mots à lui rien que les siens et ceux de tout un peuple pauvre méprisé aliéné sorti de sa nasse et grandi regardé advenu aimé... ses mots “ Presidente ne nous abandonne pas... ”

Les larmes de cet homme cet espoir qui s’enfonce divague retourne au néant. Cet espoir qu’ont eu des êtres simples comme elle, ces gens à qui on accorde aussi peu d’importance qu’ils s’en accordent eux-mêmes. Pas d’illusions, non, il y a longtemps que... mais un espoir dans la manière fraternelle humaine solidaire d’exister. Cet autre visage de l’homme quand par inadvertance il se risque à la montrer, le dépouiller de sous le masque neutre blanc figé de l’indifférence qui hiérarchise et qui tue. L’espoir d’avoir trouvé l’âme vive qui possède la force qu’il faut, celle qu’on réserve aux dieux pour que la vie l’emporte enfin sur le chaos de l’imbécillité financière et morbide.

Combien de temps il leur a fallu, un an pour jeter bas quinze années de volonté populaire commune, de foi dans la grandeur des êtres, de discernement poétique et politique, d’intuition généreuse ? Quinze ans de combats pour et aux côtés du grand fleuve sans mémoire qui n’en finit pas de s’écouler portant sa peine, pour qu’il sache qui il est et de quel lieu il a pris sa source souveraine. Pour qu’il apprenne de quel territoire lui vient cette parole emmurée dedans sa gorge son ventre ses poings, qu’on vient de lui rendre et qu’il peut brandir sans peur, et qu’il peut revendiquer.

Elle se dit qu’il leur a fallu un an depuis que le Comandante Chavez est mort depuis qu’ils l’ont tué... Ça n’a rien à voir avec leur lutte à eux ceux des années heureuses... non rien. Lui il luttait pour tout un peuple, pour tout un monde et pourtant ce qu’ils avaient en commun c’était la jeunesse du monde juste ça.

Janis... Me and my Bobby Mcgee... juste avant de partir encore une fois, cette gare ces trains ces durs au museau de suie... depuis toujours qu’elle existe elle les suit et s’ils ont changé de tronche, dans la sienne y a rien qu’a bougé depuis que Célestin son grand père s’est mis en retrait de son savoir faire de conducteur de locomotives. En retrait des quais avec leurs rails d’argent bleu dont elle ne voit pas le bout ce qui lui plaît sacrément. De la Gare d’Austerlitz à la Gare du Nord les odeurs fabuleuses brutes sorcières aux décoctions maléfiques de ses premiers envoûtements, café crème tabac amer, et même quand un jour bien plus tard on lui fera prendre un train pour calter loin de chez elle mais qu’est ce que c’est chez elle ? Voilà ce qu’ils ont fait d’elle une hobo et c’est bien...

Hobo des banlieues c’est là qu’elle veut croire à sa liberté, jamais encerclée cernée par le fil barbelé qui leur a à tous entortillé le cœur... Janis... à peine elle l’entend et c’est la galette de Pearl qui lui remplit les quinquets avec la joie frénétique qui démarre et qui reconnaît aussitôt le territoire qu’elle n’a pas quitté. Comment c’était ce temps inattendu improbable une déferlante Big Brother and the holding Company 1967 au Monterey Pop Festival elle peut juste l’imaginer mioche qu’elle était. Comment c’était l’Avalon Ballroom au 1268 Sutter Street San Francisco et ce white blues qui commençait à te glacer la gorge pareil qu’un granizado de limon à la table d’un bistrot de Tolède où tu n’iras pas ?

Freedom’s just another word for nothing left to lose... la langue des Yankees elle ne l’aime pas, elle lui arrive par éclats, les mots qui la traversent la lavent du présent, lui remémorent splendide fulgurant le temps de rien le temps de tout le temps d’y croire. C’était juste tout juste ça, ouais alors ! L’envers de ce que c’est devenu là tout de suite, parce que les survenus d’aujourd’hui ils ont tout à perdre vu que sans leur gros paquet de choses ficelées il existent pas.

Les paroles de cette chanson qui lui collent encore sans cesse à la peau... “ La liberté est un autre mot pour dire qu’il ne nous reste plus rien à perdre ”... Janis... nous avons eu une jeunesse totale solaire généreuse extrême folle assoiffée nomade grandiose rebelle idéale lumineuse, une jeunesse de bâtisseurs de mondes

Pourquoi est-ce qu’aussitôt qu’elle pense à lui, plusieurs jours que ça lui revient lancinant, elle replonge dans ces années à Babylone City un peu après le grand plaisir le grand commencement de Mai ? Ils n’y ont pas joué le rôle des aînés, ils avaient à peine démarré l’adolescence, et leurs vieux ils y appartenaient tous au Lumpen Proletariat fallait voir... Pourquoi elle revient à ça quand l’image du Comandante Chavez surgit à l’improviste ? Parce qu’ils en faisaient partie eux à l’époque de cette population effarée laborieuse aux humeurs brutales et qui ne savait rien ou presque de ce qui la tenait en laisse muselée.

Leurs vieux allaient marner sans se poser de questions parce que c’était leur destin d’ouvriers. Y avait pas de syndicats pas de lutte des classes et surtout pas de classes dans cette marée de la petite banlieue jamais rouge résignée besogneuse. La seule pensée politique avalée à chaque tour de pendule, à chaque carte enfoncée dans la pointeuse c’était celle du patron et des contremaîtres. On la croira pas et pourtant c’était comme ça. Ils ont été la première génération, la leur, année 75, à remettre en cause l’abrutissage l’endormissage des peuples et ça ne s’est pas passé dans la douceur, les vieux cognaient fort et personne ne les a aidés personne.

Janis... elle n’avait que quelques années de plus qu’eux, c’était la génération du Flower Power. Elle n’imagine pas ce que leurs vieux auraient brandi s’ils avaient tenté de se saper comme ça. Les plumes roses les perles les bijoux les tatouages... Ils avaient d’un coup conquis une liberté impensable. Ils avaient fait sauter tous ces interdits avec leur corps jeté à fond dans l’ivresse de la vie de la joie du désordre enchanté après l’ordre absolu de la tuerie. Ce bonheur de vivre c’était tout ce que leurs darons refusaient. Il fallait commencer par là
Ils étaient à l’avant garde de leur temps à eux. Dix ans d’écart à peine les séparait mais quand elle a écouté Me and my Bobby Mcgee la première fois Janis était déjà morte. La came venait de commencer à offrir au peuple qui ignorait tout des outils de la soumission une autre sorte de muselière après la guerre, bien plus insidieuse et radicale que l’aliénation laborieuse mais tout aussi prometteuse. Et ses promesses elle elle les honorait cash.

Hobo toi aussi tu l’as été Janis à ta façon même si ça n’a duré que quelques mois de ta life si courte. Le train Festival Express c’est l’été de 1970 qu’il traverse le Canada : Montréal Toronto Winnipeg et Calgary, avec à son bord toi qu’on appelait déjà Pearl, Delaney et Bonnie Buddy Gui Ten Years After Grateful Dead The Band... Et c’est toi qui envoie les appels déchirés qui dévorent les braseros du vent sur leur passage, de cet oiseau géant aux plumes roses. Tell Mama ça reste ton cri, trois mois plus tard pile l’oiseau retombe en cendres dans l’océan. Avec mes frangins morts d’overdose vous formez une sacrée troupe de migrateurs bondis dehors du chapeau de l’illusionniste juste à point pour ne pas vous faire becter par la société du cirque.

Janis... aujourd’hui aussitôt qu’elle l’entend, ces années 75 76 elle sait qu’on ne lui a rien retiré et qu’ils ne pourront jamais lui prendre ce bonheur là. Leur chevauchée sauvage leur échappée pleine de sens qui a nourri chaque jour ailleurs la conscience qu’ils avaient d’être les porteurs tout neufs d’un héritage différent.

Nothing left to lose c’était ça leur réalité et pas autrement. Ils n’avaient rien à perdre parce qu’ils n’avaient rien que leur jeunesse haletante et démesurée et ils étaient aussi légers que les oiseaux du ciel.

Janis... Bob Marley... les mots flagrants éclatés dans leurs têtes d’enfants têtards avec du sang de jaja rouge dedans. Dans leurs paluches larges la paume épaisse dure déjà, la corne des paysans ouvriers ça se perd pas. Et dans leurs guiboles la frénésie des routes, bondir vagabonds ne pas mettre un pied dans la soute jamais ! Les mots, comment ils leur sont arrivés au creux marteau piqueur et aiguille machine à coudre de leurs enfances laborieuses adolescences fugueuses à géant tumulte, à oraisons de production de masse dont les sirènes mutantes rappliquaient, leurs gamelles bourrées de came à ras bord contre partie obligée aliénation sublime ?

Ses poteaux... leurs darons étaient ouvriers, prolos qu’on disait, ça promettait du bon... Mario le bricoleur des mobs, son paternel trimarde aux retouches des peintures carrosseries à la Peugeot d’Aulnay, Ernesto dit Che le poète qui fait cracher à la ronéo des tracts anars à la pelle fils de jardinier balayeur mareyeur des caniveaux et sa darone turbine aux parfums au dessus des cuves à L’Oréal avec la vieille de Brigitte responsable de la tortore. Brigitte on l’appelle Salomé, c’est mieux la classe, la copine de Fil le psychopathe chef de tribu, lui son vieux se sucre comme celui de Markou son camarade le théâtreux qui lutte pour sauver ses pognes de la fraiseuse, et sa mother itou aux Régliss’mint de la Kréma les 3/8 du mâchonnage !

La darone de Fil se farcit les ménages chez les bourges avec celle de Titine et de Christina. Elles vont au ravitaillement de ce qu’ils ont besoin avec le caddie double fond, ses vieux tous les deux échappés à la moulinette à Franco, son daron marne manœuvre aux chantiers vagues interminables de Babylone City. Jean Marie dit Jehan la brute qui hésite entre eux et la bande des casseurs d’apparts et des tireurs de bécanes a son vieux qui fait tourneur fraiseur chez Mécano. Sa vieille c’est une feignasse, elle travaille pas, juste elle se fade l’élevage gavage lessivage des sept lascars pendant que la daronne à Patricia sa meuf, mais ils l’ont raccourci Patchouli depuis qu’elle s’est fait prendre arpette au coiffeur, c’est la gardienne du block tout le jour vautrée dans la marée haute des poubelles jusqu’au cou.

Ses poteaux... elle pourrait raconter totale la cité comme ça des heures mais y a pas le lieu pour le faire alors... Patchouli ses vieux sont des ritals. Logique le daron s’agite à la truelle dans les cabanes du coin, il les monte par bouts les unes derrière les autres et pour faire passer l’épreuve de la poussière de ciment la pire il s’envoie la cuite assumée au zinc.

Thierry dit Titi c’est le plus jeune de la tribu des Indiens de la zone. 15 piges au compteur et son dab qui bosse conducteur d’engins et manut chez un grossiste en fromton œufs yaourts, pour dire que chez lui quand on pousse la lourde ça renifle le lait caillé et les p’tits sont nourris gavés au calendos gratos. Sa pote Marinette Nénette on se doute, c’est l’étrangère de la tribu mais juste un peu vu qu’elle a radiné de St Etienne et comme crèche à misère on fait pas mieux. Surtout que pil poil ses vieux ont logé dans la rue qui longeait la prison Bizillon où son paternel trimait gardien ! Et voilà, il en fallait un qui lui raconte que dans la boîte qu’on appelait la pension fourchette y avait eu comme invités des gonzes de la Bande à Bonnot et même aussi Ravachol... Nénette perchée sur un tabouret reluquait les prisonniers qui lui faisaient des signes de l’autre côté des grilles.

La mère de Nénette qui avait pas dû supporter l’atmosphère s’était tirée avec un marchand de fruits légumes ambulant en laissant les trois frangins à faire becter et Nénette avait joué les mères de famille à 13 balais sans en vouloir à personne. Ça leur faisait un sujet de causerie en commun avec Titi dont la mother avait trissé peut être à cause de l’odeur du fromton sans doute avec un chercheur d’or vu qu’il recevait des fois des cartes postales de la Guyane. Et une fois bien bourrés à la Kro on les entendait s’envoyer des putain ! salope ! avant de roupiller la tête de l’un sur l’épaule de l’autre.

Ses poteaux... ils avaient eu plus de torgnoles que de beignets aux pommes au dessert. Dans un sens ça s’expliquait vu que leurs vieux ouvriers du labeur aux cadences en délire des seventies se faisaient redresser par les contremaîtres et la chefferie. Ils connaissaient pas la tendresse et les sucreries faut l’dire et une fois chez eux ils reprenaient le gouvernail du rafiot. Ils enlevaient pas le bleu, c’était leur costume de scène. Ils étaient seuls comme des héros et même la vieille donnait pas la réplique. Ce peuple là héritier d’une histoire inconnue et qui n’avait jamais été le héros de rien à ses yeux, qui allait un jour accepter de lui rendre justice ?

A partir du suicide assassinat de Salvador Allende en septembre 1973 au Palais de La Moneda à Santiago et de l’assassinat de Che en Bolivie octobre 1967 elle remonte la pente engagée avec la tuerie sacrificielle de Patrice Lumumba massacré au Katanga en 1961, qui mène jusqu’à octobre 1987, à la fin du mouvement des rebelles panafricanistes et tiers mondistes africains et américains du Sud, avec l’assassinat de Thomas Sankara, et à la fin de ce qu’ils ont cru être leurs rêves. Ils étaient la génération des rêveurs d’aubes lunaires qui prenait la suite de celle des acteurs poètes solaires amants du peuple matinal Jean Sénac criblé de coups de couteaux dans sa cave vigie le dernier jour d’août 1973.

Eux ils y ont cru de toute leur force de tout leur élan et de toutes leurs passions nouvelles d’enfants des rues de la périphérie que les Africains et les Latinos étaient leurs frères de sang. Ils ont cru que le monde qui allait arriver et les éblouir tous serait de cette couleur café crème qui était la leur, celle du mélange de la traversée du voyage. Ils y croyaient aux trains de nuit, hoboes ils n’avaient ni billets ni destination. Ils dormaient entre les banquettes, ils arrivaient chiffonnés en vrac ahuris n’importe où c’était ailleurs.

1975... peu importent les dates ses poteaux... la came avait déjà tout ravagé infesté overdosé. Y a que ceux qui ont sauté dans le dur sans regarder derrière qui n’y ont pas laissé leur peau. Anars, tous ils l’étaient. La conscience de classe elle avait radiné vite fait avec les boulots galère : coursiers nettoyeurs d’avions femmes de ménage dans les tours de la Défense la night, fallait pas compter sur les syndicats pour les mettre au parfum, de leur côté ils y fourraient pas leurs arpions. L’anarcho syndicalisme, La Makhnovtchina, la Brigade Durutti... Eux ils savaient déjà à 20 piges qu’il y a un combat à mort et sans répit contre ceux qui ont toujours eu la haine à l’égard des peuples qu’ils traient colonisent enchaînent asservissent abrutissent, transformant définitif l’épopée des Communards en une partie de joueurs de loto.

1985... terminé, le rêve est rentré dans sa niche. Il leur a fallu dix ans pour transformer le monde en un cauchemar de vieillards guerriers et avides. Et la chanson de Janis... Mercedes Benz devient prophétie moqueuse de leur impuissance... Oh Lord, won’t you buy me a Mercedes Benz ? My friends all drive Porsches, I must make amends. Worked hard all my lifetime, no help from my friends, So Lord, won’t you buy me a Mercedes Benz ? Oh Seigneur, tu voudrais pas m’acheter une Mercedes-Benz ? Mes amis roulent tous en Porsche, Je dois me rattraper. J’ai travaillé dur toute ma vie, sans aide de mes amis, Alors Seigneur, tu voudrais pas m’acheter une Mercedes-Benz ?

Pourquoi revenir à Babylone City ? C’est ce qu’elle s’est toujours demandé, mais il y avait une cible flagrante idéale somptueuse, un autre combat avec en ligne de mire les rails d’un train de ligne pour Caracas... Caracas un train ? mais c’est de l’autre côté de l’océan hein ? Peu importe ! Hobo à bord d’un de ces cargos bourrés de marchandises avec escale à Cuba obligé ! Ouais, elle le savait quand elle a vu le Comandante serrer cette vieille femme pauvre dans ses bras. C’était là bas, il y avait un type qui venait de rallumer la petite combure à l’intérieur des cabanes de tôle... elle lui a rappelé sa grand-mère paternelle Rosa Inés Chávez qui l’avait tenu auprès d’elle dans on enfance, et la petite maison en terre battue au toit de chaume de palmes.

1975 1985... dix ans pour tuer un rêve c’est peu et c’est énorme à la fois. Là il ne leur aura fallu qu’un an pour que les peuples sachent qu’ils vont devoir se battre seuls face à la muerte pour poursuivre la route que celui qui les aimait a marqué d’un simple cairn signe de son passage et de sa confiance en eux.

Merci Comandante Chavez tu es des nôtres Hasta la victoria sempre !

Dominique Le Boucher

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