AlterNet, 21 mai 2007.
Les Américains travaillent plus que jamais. La course effrénée pour avoir un salaire à la fin du mois alliée à une économie qui tourne 24h/24, 7j sur 7 a précipité beaucoup d’entre nous dans une routine sans fin. Mais parmi les victimes de plus en plus nombreuses de cet acharnement à travailler sans relâche, la plus importante a été négligée : la planète.
"Nous sommes, semble-t-il, plus déterminés que jamais à travailler plus pour produire plus, ce qui mène à un étrange paradoxe : nous sommes fiers de nous épuiser à réduire la capacité productive biologique de la planète" explique Conrad Schmidt, militant et fondateur du "Work Less Party" ("Parti pour Travailler Moins"), un Mouvement né à Vancouver qui milite pour la semaine de 32H - un virage à 180° par rapport à l’engrenage auquel nous nous sommes progressivement habitués, à savoir : "arriver tôt au travail et en repartir tard".
"Faire le choix de travailler moins, c’est la grande question environnementale dont personne ne parle"
S’élevant contre le surmenage au travail, le Work Less Party fait partie du nombre croissant de collectifs qui militent pour la réduction du temps de travail qui permettrait à la fois de traiter le problème du chômage, de limiter les activités nuisibles à l’environnement et de consacrer du temps aux loisirs. Pour Schmidt, auteur de "Travailleurs du monde entier DETENDEZ-VOUS", qui se livre à une analyse économique de la réduction de l’activité industrielle, travailler moins nous permettrait de produire moins, de consommer moins, de polluer moins et de (et, là , personne ne proteste) vivre plus longtemps. (...)
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– Dessin : Alex Falco Chang