Plein écran
106 commentaires

Que peut-on espérer d’une humanité domestiquée ?

Je ne sais pas si c’est le coup des masques, inutiles puis obligatoires, qui m’a donné le coup de grâce, ou la lecture du dernier livre de James C. Scott, Homo domesticus, ou encore le film Thelma et Louise que je viens de revoir, ou les trois, ou quelque chose de plus profond, de plus viscéral, mais plus le temps passe, plus je me demande si l’humanité retrouvera jamais la liberté.

La décadence ouvre les yeux

Les périodes de décadence, comme celle que l’Occident vit en ce moment, ont quelques avantages et notamment celui d’ouvrir les yeux des populations. Autant, la construction ou la reconstruction d’une société, par l’espoir que cela donne, facilite l’adhésion des populations au projet de société de la classe dirigeante, autant cette adhésion diminue avec le délitement de cette même société. C’est le cas du capitalisme mondialisé (ou néolibéralisme) actuel que même ceux qui en profitent sont désormais obligés de critiquer. À mesure que l’adhésion à l’idéologie qui fonde l’ordre social s’amenuise, les puissants sont obligés d’augmenter la répression pour contenir les oppositions et maintenir leur pouvoir et leurs privilèges, ce qui accélère sa décadence.

La décadence favorise la prise de conscience des mécanismes du pouvoir qui permettent l’exploitation d’une majorité par une toute petite minorité de parasites qui ne doivent leur succès qu’à la solidarité totale de ses membres entre eux, et à la loi du silence (oui, c’est une sorte de mafia). Il leur faut détenir tous les pouvoirs : exécutif, législatif, judiciaire, médiatique, policier, militaire, sans que rien ne fuite des méthodes criminelles employées pour se faire. Avec l’effondrement d’une société, les élites se mettent à se disputer les richesses encore à piller, quitte à se trahir entre elles, les secrets sont moins bien gardés, et le peuple de plus en plus maltraité et exploité se met à comprendre pourquoi et comment il est maintenu dans une forme d’esclavage au service d’élites parasitaires, et il se révolte. Mais hélas, sur le long terme, cela n’a rien changé, au contraire, globalement, la servitude et les contrôle des hommes et des femmes n’a fait que se renforcer au fil des siècles...

Homo domesticus

Pour comprendre ce qui s’est passé, il faut revenir au livre de James C. Scott, Homo Domesticus, que j’ai mentionné au début. Les premiers hommes vivaient, comme chacun sait, de la chasse et de la cueillette. Ces petits groupes nomades n’avaient pas de chefs et n’en voulaient pas. Ils s’organisaient très bien entre eux ou avec d’autres groupes pour les tâches les plus complexes. Deux ou trois heures de travail par jour suffisaient à assurer leur subsistance, en dehors des grandes expéditions de chasse, de pèche ou de troc. Le nom de société d’abondance fait d’ailleurs référence à ce rapport optimum temps/subsistance. Leur taux de natalité était bas et les gens vivaient vieux et en bonne santé car leur nourriture était extrêmement variée, leur style de vie sain, et leur connaissances des herbes médicinales extensive. Certains de ces groupes se sont parfois sédentarisés lorsqu’une zone humide très riche le leur permettait, comme en Mésopotamie ou en Egypte.

Quelques millénaires plus tard (vers 4000 avant notre ère), sont apparues les premières cité-États. Les ancêtres de nos États fonctionnaient suivant le même principe qu’aujourd’hui : une élite autoproclamée, s’appuyant sur une armée et une administration centralisée, levait des impôts sur une population composée largement d’esclaves. Cette forme de gouvernement a fini par envahir toute la planète en consacrant l’asservissement à divers degrés d’à peu près tous les peuples, à l’exception de quelques habitants pourchassés d’Amazonie ou des montagnes du nord de la Thaïlande.

Mais pourquoi les hommes ont-ils accepté de troquer leur liberté si chère pour cette « servitude volontaire » selon l’expression de La Boétie ? C’est cela le grand mystère...

Il a fallu apparemment une conjonction d’évènements dont certains ne sont que des hypothèses. Parmi les éléments documentés, la culture extensive des céréales (blé, orge, millet, riz, maïs) a permis de lever l’impôt. Les céréales ont tous l’avantage de se voir, de se récolter au même moment de l’année et en petites graines faciles à comptabiliser, transporter et stocker à la différence de cultures comme le manioc ou les pommes de terre. Le second élément qui a permis l’impôt était l’élevage domestique. Les têtes de moutons, porcs, chèvres, chevaux, lamas sont aussi faciles à compter. La culture des céréales et l’élevage ont enchaîné au sol (et à leurs exploiteurs) les populations qui, pour survivre, devaient se mettre jour et nuit au service de leurs cultures, de leurs animaux et de leurs rois. Cette vie de servitude et de labeur n’avait rien d’attirant, et les cités-États étaient fragiles.

Pendant plusieurs millénaires, des cités-États sont apparues et ont disparues. Elles nécessitaient énormément de main-d’œuvre pour se maintenir et, malgré l’encouragement à la natalité, l’apport régulier d’esclaves (prisonniers de guerre, déplacement de populations vaincues, esclaves de la dette etc.) et la construction de murailles pour empêcher la fuite des habitants autant que pour les protéger, elles avaient du mal à se maintenir. D’autant plus que l’entassement, la promiscuité entre les humains, les animaux domestiques et tous les parasites qu’ils attiraient engendrait des épidémies terribles qui épargnaient les chasseurs-cueilleurs qui, eux, vivaient en petits groupes mobiles et étaient mieux nourris.

Malgré tous ces inconvénients, malgré la résistance des populations, la forme étatique l’a finalement emporté. Pourquoi ? La meilleure explication semble être un changement climatique, un brusque refroidissement de la température qui a rendu trop précaire la vie des chasseurs-cueilleurs, lui-même suivi d’une telle augmentation de la natalité qu’il était impossible de revenir en arrière.

Mais à l’époque romaine, les États partageaient encore le continent avec des peuples libres qu’ils appelaient barbares parce qu’ils ne se pliaient pas à leurs lois. C’est dire qu’il a fallu des millénaires pour que la forme étatique devienne la seule forme d’organisation sociale sur la planète.

Il est d’ailleurs complètement faux de dire que la sédentarisation des populations basée sur l’agriculture et l’élevage a constitué un progrès pour l’humanité, comme on veut nous ne faire croire pour nous faire accepter notre sort. C’est tout le contraire. Comme le dit James C. Scott, ce fut, en fait, le début de la domestication de l’homme.

Comme des moutons à l’abattoir ?

Les excès, la bêtise, l’incompétence et la corruption des puissants s’étalent tous les jours à la TV où le spectacle qu’ils donnent, avec leurs masques et leurs promesses creuses, à mille lieues de la réalité, est tellement grotesque qu’on en a honte pour eux. E la question jaillit : comment pouvons-nous être les esclaves, les domestiques, les subalternes de ces gens-là ? Comment est-ce possible ? Comment pouvons-nous travailler six mois par an pour que ces guignols puissent parader comme des dindons ? Comment réussissent-ils à nous y contraindre ? Sans compter la destruction de l’environnement qui menace notre existence même, les guerres de pillage qui mettent des peuples entiers sur les routes, la surpopulation, les épidémies, les famines, la criminalité, les prisons ! Rien de tout cela n’existait au temps des chasseurs-cueilleurs, les Indiens d’Amérique du nord en sont la preuve.

Et admettons même qu’il ait fallu en passer par là. Admettons qu’il ait fallu des États à moment donné pour organiser la survie des populations dans des conditions particulièrement difficiles, avec comme prix à payer la perte de la liberté et l’entretien d’élites parasitaires, pourquoi, maintenant qu’on connaît toute la nocivité et l’injustice de ce mode de fonctionnement (les dirigeants qui l’ont utilisé au bénéfice des populations sont si rares qu’ils font figure de héros), maintenant que l’on sait qu’il n’y a aucune nécessité de travailler comme des esclaves, que le progrès technique et les richesses mondiales permettraient de nourrir tout le monde et qu’il serait tout à fait possible de vivre autrement, pourquoi continuons-nous d’aller au « travail » (un travail le plus souvent idiot et inutile) pour payer « nos » impôts, comme des moutons à l’abattoir ?

On sait que les animaux domestiques ont subi des altérations physiques et comportementales du fait de leur domestication. Ils sont plus petits, grandissent plus vite, se reproduisent davantage et sont beaucoup plus dociles et moins méfiants que leurs parents sauvages. Ils sont bien sûr incapables de survivre dans un milieu naturel. Ce qu’on ne sait pas, c’est que l’homme moderne souffre d’à peu près la même dégradation de ses aptitudes par rapport à son ancêtre chasseur-cueilleur.

C’est une évidence, l’homme moderne ne peut plus vivre en milieu naturel, mais ne pourrait-il pas, au moins, organiser un univers social égalitaire, juste et solidaire à l’image des sociétés dites primitives qui avaient mis en place des mécanismes efficaces pour faire obstacles aux éventuels appétits de pouvoir ?

Eh bien, on dirait que l’homme moderne n’en est pas capable non plus. L’échec du communisme a démoralisé tous ceux qui l’espéraient encore et aucun autre projet de société égalitaire ne remporte une adhésion suffisamment large aujourd’hui pour qu’il puisse constituer une alternative.

Certains espèrent que des cendres de la civilisation occidentale, renaîtra une société plus juste. On se demande bien par quel miracle puisque cela ne s’est jamais produit. Bien au contraire, le sort des populations n’a cessé de se détériorer, avec des hauts et des bas, et ce malgré les progrès techniques. Autrefois enchaîné au blé et au bétail, l’homme l’est désormais à la machine, à l’employeur capitaliste, à la dette, aux abonnements divers et variés, aux taxes, et cela toujours au profit de la même élite qui a besoin de plus en plus d’argent pour se maintenir en place.

Des îlots de liberté pour de nouveaux barbares

Nos ancêtres étaient les égaux des lions, des ours, des éléphants, des pythons. Ils étaient capables de courir toute la journée sans boire et sans manger. Leur force, leur courage et leur valeur est attestée par la longue résistance des Amérindiens aux envahisseurs occidentaux, malgré leurs fusils, leurs canons et leur langue fourchue. Ce sont les maladies amenées par ces derniers qui les ont vaincus en emportant la majorité d’entre eux ; les massacres, les famines et l’emprisonnement dans les réserves ont fait le reste.

Nos ancêtres vivaient en bons termes avec la nature, qu’ils protégeaient en échange de leur subsistance. Rien dans leur environnement n’avait de secret pour eux. Ils connaissaient la moindre plante, le moindre animal. Ils respectaient la vie, la mort, les anciens. Ils avaient le sens du sacré. Ils croyaient en la parole donnée. Ils étaient libres et solidaires.

Puis, par un lent processus d’étatisation, l’homme s’est laissé asservir. Toute la tragédie de son destin est résumée au début de la Bible, lorsque l’Éternel chasse Adam et Eve du paradis (des chasseurs cueilleurs) et condamne les femmes à procréer (l’État avait besoin de main d’œuvre) et à être dépendantes de leurs maris, et les hommes à labourer une terre aride pour planter des céréales pour payer des taxes pour assurer la richesse et la puissance d’une élite plus ou moins prédatrice et violente selon les lieux et les époques. Une élite qui n’offre plus comme idéal à l’humanité actuelle que la consommation de biens inutiles, en échange de son labeur d’esclave, telle la verroterie que les envahisseurs offraient aux Indiens trop confiants en échange de leurs richesses.

Qu’y a-t-il à espérer de cette humanité domestiquée ? Qu’il a-t-il à espérer d’hommes et de femmes qui acceptent, sans même protester, de se laisser bâillonner par un masque inutile, au prétexte de les protéger contre une pandémie qui n’existe pas, mais qui permettra sans doute de les vacciner en masse pour enrichir les laboratoires, et au passage de leur mettre une puce pour contrôler tous leurs déplacements comme les oiseaux migrateurs ?

Pourtant, il ne faut pas se laisser décourager et plutôt que de retourner « cultiver notre jardin » en se désolant que l’être humain, créé libre et fort, ne soit désormais plus qu’une parodie de son illustre ancêtre, un troupeau servile dans la main de quelque roitelet avide et arrogant, il nous faut nous sauver nous-mêmes. Soyons les nouveaux barbares, ceux qui refusent de se laisser asservir. Certes, il n’y a plus d’endroits sur terre où fuir pour échapper à la servitude, mais nous pouvons construire, là un nous sommes, des îlots de liberté, ou rejoindre ceux qui existent, sur le terrain quand cela est possible, et sinon, en esprit, par le partage et la réflexion. Car comme l’a dit Victor Hugo « Lutter c’est vivre ». Et renoncer à la liberté, c’est déjà être mort...

Dominique MUSELET

 https://www.salaireavie.fr/post/que-peut-on-esp%C3%A9rer-d-une-humanit%C3%A9-domestiqu%C3%A9e
Print Friendly and PDF

COMMENTAIRES  

30/07/2020 16:50 par Anwen

« mais plus le temps passe, plus je me demande si l’humanité retrouvera jamais la liberté. »
S’il la veut, il l’aura.
Un début de compréhension et, nous l’espèrons, d’Espoir.

30/07/2020 18:06 par Jean Louis

"ouvrir les yeux des populations" premiers mots de votre billet, et la suite est du même tonneau. Je vous trouve bien bien optimiste !!! Moi je pense hélas que le monde d’après sera pire que le monde d’avant et que les gens vont continuer à se laisser tondre ou comme le disait en substance Voltaire qui considérait que c’était la bonne organisation de la société, un petit nombre va continuer à exploiter, à se faire nourrir par et à gouverner le grand nombre. Je souhaite ardemment être dans l’erreur

30/07/2020 18:27 par Xiao Pignouf

Nos ancêtres étaient les égaux des lions, des ours, des éléphants, des pythons. Ils étaient capables de courir toute la journée sans boire et sans manger.

Texte du niveau brevet des collège qui se résume à ces quelques lignes :

Qu’il a-t-il à espérer d’hommes et de femmes qui acceptent, sans même protester, de se laisser bâillonner par un masque inutile, au prétexte de les protéger contre une pandémie qui n’existe pas

J’ai beaucoup de mal avec des textes dont l’auteur se place au-dessus de (certains de) ses lecteurs. Qui êtes-vous Mme Muselet ? Vos insinuations péremptoires (même pas atténuées par un conditionnel et encore moins par des arguments valables) sur la soit-disant inexistence de la pandémie sont une injure aux morts du covid.

30/07/2020 20:14 par Byblos

La représentation de l’évolution de l’espèce humaine est incomplète. Il y manque le stade ultime : c’est un être doté d’un masque devenu inamovible. Il porte un nom : C’est un COVIDÉ.

30/07/2020 21:15 par Palamède Singouin

Euh... l’Homme ne serait-il pas tout simplement une créature grégaire incapable de survivre en dehors du troupeau malgré toute ses proclamations grandiloquentes en faveur d’une liberté individuelle qui en réalité l’effraie ?

31/07/2020 09:03 par gabrielle gangai

très beau texte, comme toujours de la part de Dominique Muselet, qui aide à réfléchir et à garder un peu d’espoir.
Heureusement la France n’est pas le monde...

31/07/2020 09:53 par Assimbonanga

C’est bien ennuyeux de tout faire remonter à la bible... Toutefois, il faut reconnaître que toutes les civilisations autonomes de ce vieux grimoire méditerranéen ont été décimées ou converties à cette religion dominante. Moi j’en dis beurk mais, apparemment, la bible et l’évangile semblent devenir de plus en plus une référence. Quelle tristesse ! N’est-ce pas la première des soumissions que de céder à cette mode ?

Afrique, Amériques, tous les peuples autrefois libres et qui savaient comment vivre dans la nature ont été chassés de chez eux, déculturés, spoliés de leurs terres, de leur médecine, de leur art de vivre, de leurs savoirs-faire.

Et nous sommes désormais tous esclaves de notre téléphone portable, de l’abonnement netflix, des parcs à thème, parcs d’attraction, visites guidées, tous à la queue leu leu, de notre voiture électronifiée qui nous dicte notre conduite.

J’ai jusque-là considéré le masque sanitaire comme la moindre des politesses : en l’arborant, je vous montre que je ne postillonne pas sur vous, au cas où je serais porteur sain et récent du virus. L’envisager comme une protection me plonge dans le dégoût : quoi ? Ça voudrait dire que mon masque est l’ultime destination de tous les virus environnants ? Ouille, mais c’est dégoûtant ! Surtout que, radine comme je suis, je le fais resservir lorsque je retourne -de loin en loin- à la civilisation. Mais zalors, c’est un bouillon de culture ! Là, j’avoue, je cale. Je pile sur l’obstacle. C’est trop.

Toute façon, j’étais outrée de voir à la télé des reportages d’infirmières travaillant toute masquées mais avec .... des boucles d’oreilles ! Non mais c’est pas vrai que je me disais. On leur autorise le port de nids à microbes ? On vit vraiment dans le n’importe quoi.

Je crois que beaucoup de gens ont tellement de mal avec les contraintes de ce masque qu’ils font un phénomène de rejet et y mettent tout leur potentiel de rébellion alors que les marques de la soumission, on les a depuis belle lurette mais ça ne les gênaient pas jusque-là.

31/07/2020 10:35 par Assimbonanga

Erratum : ça ne les gênait pas jusque-là

31/07/2020 10:39 par Autrement

Plutôt que JC Scott, ne vaut-il pas mieux lire et relire le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes de Jean-Jacques Rousseau ? 1754 (disponible en pdf sur internet). C’est plus actuel et plus émancipateur !
(...)
Le premier qui, ayant enclos un terrain, s’avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d’horreurs n’eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d’écouter cet imposteur ; vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n’est à personne ». Mais il y a grande apparence qu’alors les choses en étaient déjà venues au point de ne pouvoir plus durer comme elles étaient ; car cette idée de propriété, dépendant de beaucoup d’idées antérieures qui n’ont pu naître que successivement, ne se forma pas tout d’un coup dans l’esprit humain. Il fallut faire bien des progrès, acquérir bien de l’industrie et des lumières, les transmettre et les augmenter d’âge en âge, avant que d’arriver à ce dernier terme de l’état de nature. Reprenons donc les choses de plus haut et tâchons de rassembler sous un seul point de vue cette lente succession d’événements et de connaissance, dans leur ordre le plus naturel.

Le premier sentiment de l’homme fut celui de son existence, son premier soin celui de sa conservation. Les productions de la terre lui fournissaient tous les secours nécessaires, l’instinct le porta à en faire usage. La faim, d’autres appétits lui faisant éprouver tour à tour diverses manières d’exister, il y en eut une qui l’invita à perpétuer son espèce ; et ce penchant aveugle, dépourvu de tout sentiment du cœur, ne produisait qu’un acte purement animal. Le besoin satisfait, les deux sexes ne se reconnaissaient plus, et l’enfant même n’était plus rien à la mère sitôt qu’il pouvait se passer d’elle.
Telle fut la condition de l’homme naissant ; telle fut la vie d’un animal borné d’abord aux pures sensations, et profitant à peine des dons que lui offrait la nature, loin de songer à lui rien arracher ; mais il se présenta bientôt des difficultés, il fallut apprendre à les vaincre : la hauteur des arbres qui l’empêchait d’atteindre à leurs fruits, la concurrence des animaux qui cherchaient à s’en nourrir, la férocité de ceux qui en voulaient à sa propre vie, tout l’obligea de s’appliquer aux exercices du corps ; il fallut se rendre agile, vite à la course, vigoureux au combat. Les armes naturelles, qui sont les branches d’arbre et les pierres, se trouvèrent bientôt sous sa main. Il apprit à surmonter les obstacles de la nature, à combattre au besoin les autres animaux, à disputer sa subsistance aux hommes mêmes, ou à se dédommager de ce qu’il fallait céder au plus fort.

(...)
Tant que les hommes se contentèrent de leurs cabanes rustiques, tant qu’ils se bornèrent à coudre leurs habits de peaux avec des épines ou des arêtes, à se parer de plumes et de coquillages, à se peindre le corps de diverses couleurs, à perfectionner ou embellir leurs arcs et leurs flèches, à tailler avec des pierres tranchantes quelques canots de pêcheurs ou quelques grossiers instruments de musique, en un mot tant qu’ils ne s’appliquèrent qu’à des ouvrages qu’un seul pouvait faire, et qu’à des arts qui n’avaient pas besoin du concours de plusieurs mains, ils vécurent libres, sains, bons et heureux autant qu’ils pouvaient l’être par leur nature, et continuèrent à jouir entre eux des douceurs d’un commerce indépendant : mais dès l’instant qu’un homme eut besoin du secours d’un autre ; dès qu’on s’aperçut qu’il était utile à un seul d’avoir des provisions pour deux, l’égalité disparut, la propriété s’introduisit, le travail devint nécessaire et les vastes forêts se changèrent en des campagnes riantes qu’il fallut arroser de la sueur des hommes, et dans lesquelles on vit bientôt l’esclavage et la misère germer et croître avec les moissons.
(...)
De la culture des terres s’ensuivit nécessairement leur partage, et de la propriété une fois reconnue les premières règles de justice : car pour rendre à chacun le sien, il faut que chacun puisse avoir quelque chose ; de plus les hommes commençant à porter leurs vues dans l’avenir et se voyant tous quelques biens à perdre, il n’y en avait aucun qui n’eût à craindre pour soi la représaille des torts qu’il pouvait faire à autrui. Cette origine est d’autant plus naturelle qu’il est impossible de concevoir l’idée de la propriété naissante d’ailleurs que de la main-d’œuvre ; car on ne voit pas ce que, pour s’approprier les choses qu’il n’a point faites, l’homme y peut mettre de plus que son travail. C’est le seul travail qui, donnant droit au cultivateur sur le produit de la terre qu’il a labourée, lui en donne par conséquent sur le fond, au moins jusqu’à la récolte, et ainsi d’année en année, ce qui faisant une possession continue, se transforme aisément en propriété. Lorsque les Anciens, dit Grotius, ont donné à Cérès10 l’épithète de législatrice, et à une fête célébrée en son honneur le nom de Thesmophories, ils ont fait entendre par là que le partage des terres a produit une nouvelle sorte de droit. C’est-à-dire le droit de propriété différent de celui qui résulte de la loi naturelle.
(...)
Voilà donc toutes nos facultés développées, la mémoire et l’imagination en jeu, l’amour-propre intéressé, la raison rendue active et l’esprit arrivé presque au terme de la perfection, dont il est susceptible. Voilà toutes les qualités naturelles mises en action, le rang et le sort de chaque homme établi, non seulement sur la quantité des biens et le pouvoir de servir ou de nuire, mais sur l’esprit, la beauté, la force ou l’adresse, sur le mérite ou les talents, et ces qualités étant les seules qui pouvaient attirer de la considération, il fallut bientôt les avoir ou les affecter, il fallut pour son avantage se montrer autre que ce qu’on était en effet. Être et paraître devinrent deux choses tout à fait différentes, et de cette distinction sortirent le faste imposant, la ruse trompeuse, et tous les vices qui en sont le cortège. D’un autre côté, de libre et indépendant qu’était auparavant l’homme, le voilà par une multitude de nouveaux besoins assujetti, pour ainsi dire, à toute la nature, et surtout à ses semblables dont il devient l’esclave en un sens, même en devenant leur maître ; riche, il a besoin de leurs services ; pauvre, il a besoin de leur secours, et la médiocrité ne le met point en état de se passer d’eux. Il faut donc qu’il cherche sans cesse à les intéresser à son sort, et à leur faire trouver, en effet ou en apparence, leur profit à travailler pour le sien : ce qui le rend fourbe et artificieux avec les uns, impérieux et dur avec les autres, et le met dans la nécessité d’abuser tous ceux dont il a besoin, quand il ne peut s’en faire craindre, et qu’il ne trouve pas son intérêt à les servir utilement. Enfin l’ambition dévorante, l’ardeur d’élever sa fortune relative, moins par un véritable besoin que pour se mettre au-dessus des autres, inspire à tous les hommes un noir penchant à se nuire mutuellement, une jalousie secrète d’autant plus dangereuse que, pour faire son coup plus en sûreté, elle prend souvent le masque de la bienveillance ; en un mot, concurrence et rivalité d’une part, de l’autre opposition d’intérêt, et toujours le désir caché de faire son profit aux dépens d’autrui, tous ces maux sont le premier effet de la propriété et le cortège inséparable de l’inégalité naissante.
Avant qu’on eût inventé les signes représentatifs des richesses, elles ne pouvaient guère consister qu’en terres et en bestiaux, les seuls biens réels que les hommes puissent posséder. Or quand les héritages se furent accrus en nombre et en étendue au point de couvrir le sol entier et de se toucher tous, les uns ne purent plus s’agrandir qu’aux dépens des autres, et les surnuméraires que la faiblesse ou l’indolence avaient empêchés d’en acquérir à leur tour, devenus pauvres sans avoir rien perdu, parce que, tout changeant autour d’eux, eux seuls n’avaient point changé, furent obligés de recevoir ou de ravir leur subsistance de la main des riches, et de là commencèrent à naître, selon les divers caractères des uns et des autres, la domination et la servitude, ou la violence et les rapines. Les riches de leur côté connurent à peine le plaisir de dominer, qu’ils dédaignèrent bientôt tous les autres, et se servant de leurs anciens esclaves pour en soumettre de nouveaux, ils ne songèrent qu’à subjuguer et asservir leurs voisins ; semblables à ces loups affamés qui ayant une fois goûté de la chair humaine rebutent toute autre nourriture et ne veulent plus que dévorer des hommes.
C’est ainsi que les plus puissants ou les plus misérables, se faisant de leur force ou de leurs besoins une sorte de droit au bien d’autrui, équivalent, selon eux, à celui de propriété, l’égalité rompue fut suivie du plus affreux désordre : c’est ainsi que les usurpations des riches, les brigandages des pauvres, les passions effrénées de tous étouffant la pitié naturelle, et la voix encore faible de la justice, rendirent les hommes avares, ambitieux et méchants. Il s’élevait entre
52le droit du plus fort et le droit du premier occupant un conflit perpétuel qui ne se terminait que par des combats et des meurtres [note 17]. La société naissante fit place au plus horrible état de guerre : le genre humain avili et désolé, ne pouvant plus retourner sur ses pas ni renoncer aux acquisitions malheureuses qu’il avait faites et ne travaillant qu’à sa honte, par l’abus des facultés qui l’honorent, se mit lui-même à la veille de sa ruine.
(...)
Telle fut, ou dut être, l’origine de la société et des lois, qui donnèrent de nouvelles entraves au faible et de nouvelles forces au riche [note 18], détruisirent sans retour la liberté naturelle, fixèrent pour jamais la loi de la propriété et de l’inégalité, d’une adroite usurpation firent un droit irrévocable, et pour le profit de quelques ambitieux assujettirent désormais tout le genre humain au travail, à la servitude et à la misère. On voit aisément comment l’établissement d’une seule société rendit indispensable celui de toutes les autres, et comment, pour faire tête à des forces unies, il fallut s’unir à son tour. Les sociétés se multipliant ou s’étendant rapidement couvrirent bientôt toute la surface de la terre, et il ne fut plus possible de trouver un seul coin dans l’univers où l’on pût s’affranchir du joug et soustraire sa tête au glaive souvent mal conduit que chaque homme vit perpétuellement suspendu sur la sienne. Le droit civil étant ainsi devenu la règle commune des citoyens, la loi de nature n’eut plus lieu qu’entre les diverses sociétés, où, sous le nom de droit des gens, elle fut tempérée par quelques conventions tacites pour rendre le commerce possible et suppléer à la commisération naturelle, qui, perdant de société à société presque toute la force qu’elle avait d’homme à homme, ne réside plus que dans quelques grandes âmes cosmopolites, qui franchissent les barrières imaginaires qui séparent les peuples, et qui, à l’exemple de l’être souverain qui les a créés, embrassent tout le genre humain dans leur bienveillance.
(...)
Comme un coursier indompté hérisse ses crins, frappe la terre du pied et se débat impétueusement à la seule approche du mors, tandis qu’un cheval dressé souffre patiemment la verge et l’éperon, l’homme barbare ne plie point sa tête au joug que l’homme civilisé porte sans murmure, et il préfère la plus orageuse liberté à un assujettissement tranquille. Ce n’est donc pas par l’avilissement des peuples asservis qu’il faut juger des dispositions naturelles de l’homme pour ou contre la servitude, mais par les prodiges qu’ont faits tous les peuples libres pour se garantir de l’oppression. Je sais que les premiers ne font que vanter sans cesse la paix et le repos dont ils jouissent dans leurs fers, et que miserrimam servitutem pacem appellant, mais quand je vois les autres sacrifier les plaisirs, le repos, la richesse, la puissance et la vie même à la conservation de ce seul bien si dédaigné de ceux qui l’ont perdu ; quand je vois des animaux nés libres et abhorrant la captivité se briser la tête contre les barreaux de leur prison, quand je vois des multitudes de sauvages tout nus mépriser les voluptés européennes et braver la faim, le feu, le fer et la mort pour ne conserver que leur indépendance, je sens que ce n’est pas à des esclaves qu’il appartient de raisonner de liberté.
(...)
Les diverses formes des gouvernements tirent leur origine des différences plus ou moins grandes qui se trouvèrent entre les particuliers au moment de l’institution. Un homme était-il éminent en pouvoir, en vertu, en richesses ou en crédit, il fut seul élu magistrat, et l’État devint monarchique ; si plusieurs à peu près égaux entre eux l’emportaient sur tous les autres, ils furent élus conjointement, et l’on eut une aristocratie. Ceux dont la fortune ou les talents étaient moins disproportionnés et qui s’étaient le moins éloignés de l’état de nature gardèrent en commun l’administration suprême et formèrent une démocratie. Le temps vérifia laquelle de ces formes était la plus avantageuse aux hommes. Les uns restèrent uniquement soumis aux lois, les autres obéirent bientôt à des maîtres. Les citoyens voulurent garder leur liberté, les sujets ne songèrent qu’à l’ôter à leurs voisins, ne pouvant souffrir que d’autres jouissent d’un bien dont ils ne jouissaient plus eux-mêmes. En un mot, d’un côté furent les richesses et les conquêtes, et de l’autre le bonheur et la vertu.
(...)
C’est ici le dernier terme de l’inégalité, et le point extrême qui ferme le cercle et touche au point d’où nous sommes partis. C’est ici que tous les particuliers redeviennent égaux parce qu’ils ne sont rien, et que les sujets n’ayant plus d’autre loi que la volonté du maître, ni le maître d’autre règle que ses passions, les notions du bien et les principes de la justice s’évanouissent derechef. C’est ici que tout se ramène à la seule loi du plus fort et par conséquent à un nouvel état de nature différent de celui par lequel nous avons commencé, en ce que l’un était l’état de nature dans sa pureté, et que ce dernier est le fruit d’un excès de corruption. Il y a si peu de différence d’ailleurs entre ces deux états et le contrat de gouvernement est tellement dissous par le despotisme que le despote n’est le maître qu’aussi longtemps qu’il est le plus fort et que, sitôt qu’on peut l’expulser, il n’a point à réclamer contre la violence. L’émeute qui finit par étrangler ou détrôner un sultan est un acte aussi juridique que ceux par lesquels il disposait la veille des vies et des biens de ses sujets. La seule force le maintenait, la seule force le renverse ; toutes choses se passent ainsi selon l’ordre naturel, et quel que puisse être l’événement de ces courtes et fréquentes révolutions, nul ne peut se plaindre de l’injustice d’autrui, mais seulement de sa propre imprudence, ou de son malheur.
(...)
Il suit de cet exposé que l’inégalité, étant presque nulle dans l’état de nature, tire sa force et son accroissement du développement de nos facultés et des progrès de l’esprit humain et devient enfin stable et légitime par l’établissement de la propriété et des lois. Il suit encore que l’inégalité morale, autorisée par le seul droit positif, est contraire au droit naturel, toutes les fois qu’elle ne concourt pas en même proportion avec l’inégalité physique ; distinction qui détermine suffisamment ce qu’on doit penser à cet égard de la sorte d’inégalité qui règne parmi tous les peuples policés ; puisqu’il est manifestement contre la loi de nature, de quelque manière qu’on la définisse, qu’un enfant commande à un vieillard, qu’un imbécile conduise un homme sage et qu’une poignée de gens regorge de superfluités, tandis que la multitude affamée manque du nécessaire.

31/07/2020 10:41 par Assimbonanga

@Dominique, vous êtes largement en dessous de la vérité lorsque vous développez ce poncif : " On sait que les animaux domestiques ont subi des altérations physiques et comportementales du fait de leur domestication. Ils sont plus petits, grandissent plus vite, se reproduisent davantage et sont beaucoup plus dociles et moins méfiants que leurs parents sauvages. Ils sont bien sûr incapables de survivre dans un milieu naturel."
En fait, on a transformé les animaux d’élevage en monstres lourdement handicapés afin d’avoir, par exemple, de beaux filets de poulet dans notre assiette. A cause de ce poitrail hyper-développé, ils peinent à marcher, respirer. Heureusement, leur calvaire ne dure que le temps d’une vie raccourcie à l’extrême pour arriver plus vite à l’abattoir.

31/07/2020 10:47 par Assimbonanga

"Qu’il a-t-il à espérer d’hommes et de femmes qui acceptent, sans même protester, de se laisser bâillonner par un masque inutile, au prétexte de les protéger contre une pandémie qui n’existe pas ???"

C’est du négationnisme ! Dominique Muselet est en roue libre !

31/07/2020 11:02 par Gege

Définition Larousse de « pandémie » :

« Épidémie étendue à toute la population d’un continent, voire au monde entier. »

Puisqu’il existe un mot correct pour qualifier l’épidémie du COVID 19 qui sévit dans le monde entier, appelons un chat un chat , et l’épidémie du COVID 19 , une pandémie . Pourquoi ces élucubrations puériles qui consistent à nier les faits. Ceux qui ont perdu un être cher apprécieront.

Pour le reste, j’ai toujours beaucoup de mal avec le « c’était mieux avant » . Que nous ayons beaucoup à apprendre de sociétés humaines du passé, mais également du présent, cela ne fait aucun doute . Que le concept de progrès beaucoup trop large nécessite d’être interrogé et redéfinit, précisé , cela devient une évidence pour un nombre de personnes qui ne cesse de croître. Il n’appartient pas à untel ou untel de décider ce qui est bon pour tous, ou ce qui est un progrès et ce qui ne l’est pas. Seule la validation en commun de ce que nous voulons peut nous permettre de refaire société et définir très précisément notre conception du progrès . Nous ne sommes pas des moutons, nous ne sauterons pas tous ensemble de la falaise.

31/07/2020 12:55 par gilles

Merci d’aborder un des thèmes lié à la crise du COVID. Les masques qui étaient absents lors de la propagation maximale du virus sont devenus présents bien trop tard et ne servent maintenant quasiment à rien puisque l’épidémie est terminée en France. Sauf à effrayer et à faire obéir, ce qui est bien pratique en temps de contestation pour les gouvernants. Il n’est pas raisonnable de dire que quelques cas disséminés par-ci, par-là constituent une épidémie ou alors les mots n’ont plus de sens.

Mais ce n’est pas le seul sujet qui devrait faire débat dans cette crise. L’hôpital a été asphyxié de ses financements publics, le budget global d’État attribué aux hôpitaux a été supprimé pour aller uniquement à la tarification à l’acte avec Roselyne BACHELOT en 2007, suivant cela les instructions de la Commission Européenne. Ce qui entraîne d’une part une inflation d’actes médicaux inutiles voire inopportuns, d’autre part les chefs de service se sont engouffrés dans les essais en double aveugle bien rémunérés par les grandes firmes pharmaceutiques, ceci pour compenser les pénuries de financement de l’hôpital et pour leur intérêt personnel. La crise récente a fait ressortir les polarités ainsi les décisions parfois surprenantes de médecins qui tiennent aussi des rôles consultatifs ou exécutifs dans les hautes instances (Conseil Scientifique, Haut Conseil de la Santé Publique)

Le Professeur Perronne a rappelé avoir mis en place un système de déclaration des conflits d’intérêts avant toute prise de décisions, allant jusqu’à exclure les personnes des décisions ou débats si besoin est.

Début 2020, le collectif Data+Local recoupait les données de la base Transparence Santé, mise en place après le scandale du Médiator. Les 30 000 praticiens répartis en 32 CHU du territoire se sont partagés plus de 92 millions, auxquels s’ajoutent quelque 78 millions d’euros versés au titre notamment de conventions passées entre les CHU et les laboratoires pharmaceutiques.

Les labos pharmaceutiques qui tous sans exception ont tout à perdre de l’existence d’un traitement covid efficace et bon marché, voyons le palmarès des revenus versés par les grandes firmes pharmaceutiques aux infectiologues de l’hôpital public impliqués explicitement ou implicitement, via les médias ou leur activité, dans le dénigrement d’un traitement peu coûteux délivré à Marseille. Voir fichier joint.

31/07/2020 16:44 par béotien 1er

A Xiao Pignouf.
En quoi est ce faire insulte aux morts du C19 de douter de cette pseudo pandemie ? Vous devriez plutôt vous poser la question de savoir pourquoi dans des pays sous embargo, sanction, blocus, le nombre de mort est ridiculement faible par rapport aux pays sous domination de bigpharma.

31/07/2020 18:37 par J.J.

Moi qui suis maintenant bien loin des rives de ma verte jeunesse, je pense que la condition humaine n’a probablement jamais été une sinécure.
Bien sûr on peut rêver de l’univers paradisiaque des micro, pas encore vraiment sociétés, de chasseurs cueilleurs, quand les dieux n’étaient pas encore tombés sur la tête.
Mais c’est peut être voir la réalité par le petit bout de la lorgnette.
Bien sûr, on n’avait pas besoin d’aller pointer et de subir les caprices d’un chefaillon, on pouvait, au retour de la chasse ou de la cueillette, contemplant la vallée verdoyante depuis le seuil de sa caverne, se payer un bon steak d’auroch, plutôt que de "rentrer dans sa HLM manger du poulet aux hormones"(sic).

Mais on vivait aussi sans doute, entre autres craintes, de servir soi même de steak, à l’ours qui avait envie de partager la caverne, et dans la crainte aussi de se faire piquer sa compagne par un plus balèze.
Bref, je doute que la vie du chasseur cueilleur ait toujours été un long fleuve tranquille.

31/07/2020 19:20 par Alamut

J’ai revu hier soir le film "Le Procès" (The Trial) d’Orson Welles qui apporte des réponses à la question posée par Dominique Muselet.
On y voit un homme (Antony Perkins admirable et loin des grimaces hitchcockiennes..) subir la pression d’un Etat ,se révolter contre tout en la favorisant car loin des chasseurs-cueilleurs, lui aussi est devenu un homme d’état avec ses contraintes et ses réseaux serrés.

Au passage Welles nous montre qu’il ne faut attendre aucun secours de l’amour,des femmes,de la famille,de l’église et des.....avocats pour se désengluer de cette emprise.Difficile de dire si Staline ou McCarthy sont visés,Welles visant clairement à l’universel !

Michel Foucault a analysé les micro-pouvoirs qui sont l’écho du Pouvoir principal.Le malheureux Althusser ne l’a pas épaulé clairement pour s’engloutir dans un "matérialisme aléatoire" et ses disciples se sont envolés vers des cieux plus cléments....

Gramsci est le seul "chercheur" qui ait résisté à toutes les récupérations et dont les analyses concernant l’Etat ont des prolongements pertinents jusqu’à aujourd’hui (je ne lis pas l’italien malheureusement). Comment les analyses qu’il a faites de l’état "bancal" italien peuvent servir à en comprendre d’autres formes en les approfondissant et prévoir leur évolution ? Pas d’équivalent en France.La lâcheté des intellectuels ont le punition qu’ils méritent : Onfray ou Joffrin.....

L’art ? En panne sèche.
La poésie ? absente.René Char toujours enfermé dans son cabanon ;Celan mis en avant par beaucoup de littérateurs pour combler un vide abyssal et comme prothèse idéologique esthétique.Idem pour Du Bouchet et d’autres.

Je me permets de signaler deux auteurs qui ont un "ton" c’est à dire qui écrivent avec leur chair (le style est une autre histoire...) :
 Joe Bousquet,un infirme qui nous apprend tout sur l’amour et la philosophie (Il veut réintégrer Descartes à la scolastique médiévale,rien que ça !).
 Antoine Blondin,un alcoolique,qui ressuscite l’amitié (portée disparue depuis quelques temps) et le Tour de France.

Rimbaud lui-même ne s’est pas tiré en Arabie pour rien.La révolte individuelle c’est vieux comme le monde.

Pour le moment les médecins sont devenus des "intellectuels" (Gramsci les considérait ainsi) en première ligne porteurs de discours anxiogènes et gestionnaires de la mort.Discours où le médical est intimement mêlé au politique.Tout le monde le sait mais fais comme s’il fallait l’ignorer.J’envie parfois leur "bonne conscience".Silence général sur le sécuritaire qui s’y greffe dessus....

Je salue tous les "horribles travailleurs" qui vont se réveiller !

31/07/2020 19:37 par Assimbonanga

Lecture d’été : Camarade papa, roman de Gauz. C’est là qu’on voit le gâchis africain... Tout ça pour ça, est-on tenté de se dire quand on voit le résultat, l’état dans lequel se trouve notre belle planète en surchauffe.

31/07/2020 19:43 par Assimbonanga

@Béotien 1er. Les états du Venezuela, Cuba, Vietnam ont mis en place des mesures sévères de dépistage et de porte à porte pour contrôler la pandémie. Il y ont mis le paquet tandis que les Boris Johnson, Trump, Bolsonaro riaient de cette grippette.
LA STRATÉGIE CHAVISTE POUR COMBATTRE UN FOYER DE COVID À CARACAS
Ces pays ne sont pas dans le négationnisme de cette pandémie, bien au contraire. Ils y mettent les moyens, ils font des soins de santé une priorité. C’est toute la différence entre le socialisme et les USA.

31/07/2020 19:48 par Xiao Pignouf

@Béotien 1er

Primo, il n’y a pas de doute chez Mme Muselet : la pandémie n’existe pas, Raoult is the savior et la chloroquine réveille les morts. Elle nous l’a assez répété, confinée qu’elle était et nous avec.

Deuxio, dans la même phrase vous vous contredisez : s’il n’y a pas de pandémie, alors il n’y a pas de malades aux quatre coins du monde.

Votre façon de raisonner ni vu ni connu j’t’embrouille donne des crampes au cerveau : vous posez deux problèmes distincts et non un seul et même problème. D’un côté, y a-t-il oui ou non pandémie, selon la définition qu’en donne Gege un peu plus haut ? De l’autre, y a-t-il des pays dont le pouvoir s’est démerdé comme un manche ? Au deux, je réponds oui.

Et je réitère, nier l’existence même d’un drame, c’est nier l’existence des victimes de ce drame, et donc leur faire injure ainsi qu’à leurs proches.

01/08/2020 00:26 par JC

Génial le pseudonyme de circonstance (ou c’est son vrai nom ?).

Aux croyants de cette gigantesque mascarade organisée mondialement, oui, à l’échelle de la psychose et des mesures prises, la pandémie n’existe pas. Ce sont les mêmes chiffres que ce qu’on attribue d’habitude au mot "grippe", et qui n’empêchent pas les 99,9% de "survivants" de bien dormir. Si vous ne le voyez pas maintenant, si vous ne voyez pas que "la science" est corrompue jusqu’à la moelle et n’est plus digne d’être une "religion d’État" (encore moins mondial), malgré le Lancetgate et son équivalent NEJM...

Vous surestimez largement vos pairs si vous croyez que ce n’est pas possible et qu’il faudrait vraiment beaucoup de salauds. Chacun croit les autres, ou s’écrase au pire... Rapidement toute parole dissonante est écartée et c’est un rouleau compresseur conformiste médiatique qui déferle, avec le fameux biais de confirmation qui lie tout événement à ce truc qui occupe notre esprit et nous obsède (un Chinois s’écroule, quelle virus terrible !). Les gens n’étaient pas malades, ne faisaient pas de malaises et ne mourraient pas avant "la pandémie de coronavirus", c’est bien connu, d’ailleurs c’est le cas désormais. Non ? Rah, encore ce pouième de malades "positifs" au test foireux PCR, on ne sortira pas de la dictature tant que ce ne sera pas 0, partout, pour tout !! Compliqué avec 30% de faux positifs et aucun lien avec le problème (la maladie appelée Covid-19) mais croisons les doigts !

L’event 201 anticipait 100x plus de morts, et l’effet d’entraînement et d’association fait que les acteurs/experts/autorités, qui ont participé ou visionné ça, pourraient bien être pour la plupart de bonne foi, à dérouler les solutions imaginées lors du scénario de simulation (censure d’Internet etc.) alors que factuellement ça n’en vaut pas la peine, c’est une cause de décès extrêmement minoritaire et facile à éviter pour quelqu’un qui n’est pas en fin de vie (Raoult étant très loin d’être le seul à soigner avec succès et se positionner en anti-alarmiste).

C’est le moment d’aller sur YouTube voir ce que raconte Bernard Lachance sur une autre arnaque bien connue, et toute aussi édifiante quant à cette capacité à "installer" quelque chose dans les cerveaux pour que tout le monde fasse n’importe quoi de bonne foi et avec bonnes intentions.

A la fin des fins, est-ce qu’on peut décider, choisir, souverainement, collectivement, de préférer prendre "le risque" de vivre normalement et d’oublier les maladies, et on avisera s’il s’avère qu’on se trompe et qu’un problème est encore présent ? On arrête tout, les tests, les masques, et on laisse les professionnels faire leur travail. Tous les milliards investis dans la recherche de vaccins et qui attendent leur retour sur investissement ? Euh, tant pis ?

01/08/2020 04:59 par Vania

Complètement d’accord avec @ Assimbonanga et @ Xiao . Merci pour vos interventions ! Dans les pays progressistes comme Cuba ou le Venezuela, la Vie, la santé et le bien-être des citoyens sont une priorité. Et dans cette pandémie bien Réelle, ils font Tout pour protéger la population malgré le blocus et l’agressivité des pays impérialistes.

01/08/2020 05:48 par calame julia

Alamut,
Quelle culture ! Il y a bien une ou deux décennies que je n’ai entendu, lu les noms des poètes que vous citez ! merci.
A. Gramsci mériterait d’être lu dans sa langue. Les traductions parfois négligent des nuances linguistiques : subtilités
qui peuvent dérouter une pensée.

01/08/2020 09:44 par Geb

"Dieu" se rit des gens qui critiquent les effets dont ils chérissent les causes...

(Si on m’avait dit un jour que j"aurai à citer Bossuet !!!)...

On peut aussi en dire autant de personnes qui croient les narratives irrationnelles et biaisées, (Quand ça arrange leur ego ou leurs craintes), de dirigeants félons dont ils stigmatisent chaque matin en se levant les actes comme "menteurs et assassins génocidaires".

Heureusement pour l’Humanité, la Vraie,.. Y a pas que "lui" qui le dit. (- :

Si je croyais à une "justice immanente" ça me ferai penser à une vengeance divine punissant ceux qui ont soutenu les bombardements à mort de peuples innocents pour "libérer leurs épouses masquées", (Et eux mêmes - Voir les Touaregs).

Ca doit rigoler ferme à Kaboul et à Chinguetti.

Et n’oubliez pas le masque, le gel... Et le préservatif !

Surtout le préservatif. (- :

01/08/2020 10:05 par Xiao Pignouf

@JC

J’ai pour principe de ne jamais attaquer les pseudos des autres, étant donné que ce n’est pas un argument. Je ne sais pas à qui vous vous adressez, mais commencer comme ça démontre que votre argumentation est aussi faiblarde que votre honneur.

On prend les mêmes et on recommence : vous formulez la même contradiction que Béotien 1er, à savoir « la pandémie n’existe pas, mais en même temps, il y a des malades dans le monde entier, et Raoult les a mieux soignés qu’ailleurs ».

Ensuite, comme Béotien, vous amalgamez deux questions en une seule, alors qu’elles sont bien distinctes, ce qui montre accessoirement que vous ne lisez pas correctement les commentaires, tout à votre désir de bien montrer que vous n’êtes pas du genre à prendre des vessies pour des lanternes, et ça m’oblige donc à me répéter :

Petit a, est-ce qu’il y a une pandémie ?

Petit b, dans votre cas, est-ce que cette pandémie est aussi meurtrière qu’on le dit ?

Ainsi que je l’ai dit, je crois, et tout le démontre bien au-delà de la communication médiatique, que la pandémie est bien réelle. Par contre, je n’ai pas l’ombre d’une certitude quant à son caractère inhabituellement meurtrier. Il n’est évidemment pas impossible qu’elle ne le soit guère plus que la grippe saisonnière et qu’elle soit montée en épingle médiatiquement. Cependant, des gens en meurent (plus de 30000 en France, contre habituellement 12 à 13000 pour les formes de grippes), donc le doute subsiste des deux côtés, et pas, comme il est d’usage de le faire accroire, de VOTRE côté uniquement. C’est une habitude complotiste de faire passer la plèbe pour des moutons, l’auteure le fait, donc pourquoi pas vous, hein ?

Parlons de Big Pharma : votre position, comme susdit, c’est que si on croit à la pandémie et à tout ce qui va avec, c’est qu’on est d’emblée prêts à avaler n’importe quel médoc en disant « merci » à Sanofi ou consorts... Encore une façon bien commode de faire passer ses contradicteurs pour des cons. Mais faisons un instant un emploi utile de ce machin qu’on appelle le cerveau. Je résume votre pensée : la pandémie serait une invention de Big Pharma qui, avec la complicité de tous les gouvernements de tous les pays, y compris des pays socialistes, aurait mis à genoux leurs propres économies, fait perdre leur boulot à des centaines de milliers de travailleurs, pour ensuite leur vendre, comme à des lapins figés de peur par les phares d’une voiture, son traitement et se faire un pognon de dingue... C’est vrai que c’est plausible...

Allez, je vous propose la mienne, plus simpliste : la pandémie est bien réelle et Big Pharma, en bon profiteur de guerre, fait tout ce qui est en son pouvoir pour nous vendre un traitement à venir. Bref, rien d’étonnant dans le monde dans lequel on vit, c’est du capitalisme pour les nuls.

A la question « lequel de nous deux est le plus naïf ? » il n’y aura jamais de réponse.

Aussi, je vais m’arrêter là. J’ai dit ce que j’avais à dire.

01/08/2020 10:37 par Assimbonanga

@JC DIXIT : "c’est une cause de décès extrêmement minoritaire et facile à éviter pour quelqu’un qui n’est pas en fin de vie "
Pardon mais, c’est complètement faux. Sauf si tu considères que toute personne ayant atteint 65 ans est en fin de vie ?

01/08/2020 10:42 par Dominique Muselet

Oui, c’est mon nom de naissance... Il m’a peut-être aidée à ne pas me laisser museler, qui sait ?

Pour ce qui est de croire ou pas en la pandémie, pour le moment, il semble y avoir autant de gens qui croient en la version officielle que de gens qui n’y croient pas. Cela ne fait pas de ces derniers des "négationnistes", je dirais même qu’il est sain de se méfier de ce que les pouvoirs nous disent, vu qu’ils mentent sur à peu près tous les sujets. Je me suis donc renseignée, (ici notamment https://covidinfos.net/).

Je pense aussi, comme un des commentateurs l’a mentionné, qu’en fait, énormément de gens pensent que les pouvoirs publics ont des raisons plus politiques que sanitaires de les maintenir dans l’angoisse d’une épidémie qui est terminée et qui s’avère ne pas avoir été plus dangereuse que le virus annuel de la grippe, mais n’osent pas le dire par peur du terrorisme intellectuel qui règne contre ceux qui osent remettre en question la version officielle (sur cette ligne de commentaires aussi d’ailleurs,ce sont les croyants qui insultent les non-croyants et non l’inverse !). On voit d’ailleurs que la plupart des gens font semblant. Semblant d’y croire, semblant de porter le masque, à commencer par les politiciens qui le mettent devant les caméras et l’enlèvent ensuite...

La lumière sera faite lorsque les statistiques montreront qu’il n’y a pas plus de morts cette année que les autres années comme mon ami qui tient ce site à commencé à le faire pour la Belgique : https://www.levilainpetitcanard.be/tout-ca-pour-ca/. Quoique les croyants prétendront que c’est grâce au confinement, comme si le confinement lui-même n’avait pas causé des morts par manque de soin des personnes vulnérables ou atteintes de comorbidités (entre autres)...

Pour ce qui est des peuples non soumis à des Etats, comme les chasseurs-cueilleurs et ensuite les barbares, je me suis énormément intéressée aux Amérindiens, les derniers peuples libres de la planète, souvent nomades, qui vivaient encore comme à l’époque dont parle Scott.

AUCUN, je dis bien aucun, ne voulait vivre comme les Blancs qu’ils avaient appris à bien connaître et dont ils méprisaient le matérialisme, la fausseté, l’obsession de l’or, la lâcheté, et j’en passe. La guerre entre les deux peuples, n’a pas été seulement une guerre pour la terre, mais aussi une guerre culturelle, une guerre de civilisation. Il fallait anéantir la culture des Indiens qui faisait ressortir, par son existence même, la violence et l’hypocrisie de celle des blancs. Et ce fut chose faite...

De ce que j’en sais, les indiens ne voulaient pas vivre dans la sécurité. Ils voulaient vivre dans la liberté et l’honneur... Ils étaient apparemment conscients que la sécurité n’existe pas, car la mort nous attend tous et on ne sait pas quand. En fait ils se montraient très fatalistes lorsque leur heure sonnait, au point que les Blancs étaient surpris de leur absence de réaction lorsqu’ils les condamnaient à mort.

La liberté et l’honneur versus la sécurité... Evidemment ce n’est pas compatible....

Et finalement, on n’a ni la sécurité (car les temps sont remarquablement incertains), ni la liberté ni l’honneur... Mais je suis peut-être trop pessimiste !

01/08/2020 12:38 par Dominique Muselet

PS. Et comme souvent j’ai oublié le principal...

Qui est de louer et remercier LGS pour prendre et avoir pris des positions très éloignées de la bien-pensance sur nombre de sujets comme la Palestine, la Syrie, la Libye, l’islam et le MO en général, le Dalaï Lama, le Tibet, la Chine, les Ouïgours, et l’Asie en général, le Venezuela, l’Equateur, la Bolivie et l’AL en général, (etc), et la plupart sinon toutes les hystéries officielles (Charlie, ou autres) et aussi d’avoir défendu des auteurs ou des traducteurs (moi la première) accusés de toutes sortes de sottises infamantes par le système et ses tenants...

LGS tient remarquablement, depuis que le le connais, une ligne de dissidence courageuse et fort bien documentée, malgré les attaques et autres coups fourrés nombreux et répétés. Ses administrateurs n’ont jamais cédé aux intimidations, insultes et menaces et ils continuent à offrir un havre d’informations honnêtes et sincères à tous les assoiffés de vérité qui, comme moi, se demandent sans cesse "pourquoi ?"

Je ne dis pas que, nous, les lecteurs du LGS la trouvons toujours la vérité, elle est parfois bien cachée et évanescente, mais au moins on la cherche, et LGS nous y aide de son mieux... Merci et Respect !.

01/08/2020 16:28 par Xiao Pignouf

J’ai quand même une ou deux dernières choses à dire, notamment suite à l’intervention de Mme Muselet.

Madame, quoique vous soyez nettement plus mesurée dans vos commentaires que dans votre article, mais vous prônez la division.

Ceci dit, j’aimerais que les tenants négationnistes de la pandémie me confirment bien ces faits : il n’y a pas eu d’épidémie en Chine, pas plus qu’en Italie et en Espagne, c’est bien cela ? Pas plus qu’il n’y a d’épidémie actuellement en cours aux Etats-Unis, au Brésil et dans le reste de l’Amérique du Sud ? Tout cela n’est qu’un leurre ?

Ce que je trouve étrange, c’est que ceux qui défendent l’inexistence de la pandémie sont les mêmes qui défendaient le professeur Raoult et la chloroquine en pleine épidémie en France et appelaient de leurs voeux la libéralisation de ce traitement pour soigner des malades qui n’existent plus aujourd’hui, ce qui est fichtrement contradictoire, voire schizophrénique. Alors, c’est vrai que j’utilise le terme d’« épidémie », mais une épidémie par ci + une épidémie par là, ça finit quand même par faire une pandémie.

Oui, ce genre d’article et le débat qui en découle ne servent qu’à diviser des gens qui sont d’accord à propos de choses de bien plus grande importance.

Mme Muselet, une dernière chose : j’ai lu le site que vous donnez en lien. Je ne sais pas quoi penser, soit que votre ami balaie bien prestement du revers de la main plus de 5000 morts, soit qu’effectivement, comme vous le dites, c’est que l’économie libérale et le travail, ça doit être le sens qu’on donne au mot liberté de nos jours... je ne crois pas que vos Amérindiens seraient d’accord avec ça.

01/08/2020 16:43 par Le Fou D'ubu

Il faut bien reconnaitre que le capitalisme (idéologie de propriétaires) à bénéficié tout du long de son développement, de circonstances hasardeuses favorables à son étendue (aujourd’hui quasi planétaire). Bien entendu, le "hasard" faisant bien les choses (pour les capitalistes) ceux-ci se jettent comme des vauriens sur ces "évènements circonstanciels" pour en tirer les meilleurs fruits au détriment de notre jus. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est indépassable, parce qu’il bénéficie toujours de l’aide de "dieu" (qui est l’autre nom du hasard pour les croyants)... c’est bien connu mais fallait y penser...
Conclusion ; "dieu" ou le "hasard" (selon qui vous êtes) est d’obédience capitalistique et donc voué à annihiler toutes luttes prolétariennes, faute d’ennemis visibles...
Ouf, je vais pouvoir enfin prendre ma retraite grâce aux lecteurs (seulement certains) du GS. Que le hasard ou dieu (peu m’importe) leur en soit reconnaissant pour moi.
Merci encore pour ces éclairs de lucidité qui éclairent ma longue nuit...

01/08/2020 17:31 par babelouest

Parce qu’il faut bien répondre à Xiao Pignouf.
Petit a, est-ce bien ce qu’on appelle techniquement une pandémie ? Je pense que le mot est trop fort, c’est seulement une simple épidémie, que des autorités laxistes ont laissé se répandre grâce en particulier aux avions, mais aussi par des transferts de malades mal maîtrisés.

Petit b, cette épidémie, puisque je l’appellerai ainsi, a fait surtout des dégâts en raison du n’importe quoi des sommités sanitaires (pas des soignants de base) qui ont édicté des mesures complètement au rebours du bon sens, comme si un charcutier proposait de régler une Formule 1..... on avait vraiment l’impression (et celle-ci demeure) qu’ils voulaient à tout prix qu’il y ait un maximum de victimes : malgré cette engeance, cela resta raisonnable, signe que ce virus n’était pas si terrible, après tout.

J’ajouterai que hier soir je dînais (pour la première fois depuis novembre dernier) avec tous mes enfants. Nous en avons parlé. L’une de mes petites-filles l’a eu manifestement dès le début de février, ainsi que presque toute sa classe de CE1 : grosses fièvres, pertes du goût et de l’odorat, grande fatigue. Cet état de fait a duré au moins trois semaines, avec des rémissions de fièvres, puis à nouveau des pointes. L’une de mes filles, enseignante en primaire, l’a eu aussi légèrement après, à 400 Km de distance. Mêmes symptômes, avec des pics de fièvre un peu moins violents. Son logeur, un vieux monsieur, l’a eu aussi, et s’en est sorti sans aller à l’hôpital. Le reste de la famille ne l’a pas eu.

Je comprends très bien maintenant que le Professeur Raoult ait songé à l’hydroxychloroquine associé à un antibiotique : c’est un bon traitement, en le commençant le plus tôt possible, pour le paludisme. Qu’en communication il en fasse trop, au risque d’en irriter certains, est une autre affaire. Mais quand l’épidémie est là, on soigne d’abord, on en fait le bilan ensuite. Ce n’est certainement pas le temps de l’expérimentation "en double aveugle", il est même INDÉCENT d’y faire allusion. Quant à ce qui se passe aux States, c’est assez typique de territoires où les gens pensent au profit d’abord, aux besoins réels ensuite. De ce fait, ce sera lourd. Bien entendu, oui, bien entendu, les vaccins n’arrangeront rien, bien au contraire.

(désolé, c’est presque la première fois que j’interviens sur ce sujet, mais je pense que des précisions s’imposaient)

01/08/2020 21:54 par gilles

Les chiffres des cumuls des décès jour par jour par département :
https://www.coronavirus-statistiques.com/stats-globale/nombre-de-cas-coronavirus-par-region-par-departement/#tableau-synoptique-deces - Par l’agence Eficiens

Définition d’épidémie :
Augmentation inhabituelle et subite du nombre d’individus atteints d’une maladie transmissible existant à l’état endémique dans une région ou une population donnée ; apparition d’un nombre plus ou moins élevé de cas d’une maladie transmissible n’existant pas normalement à l’état endémique dans une région donnée.
Source : https://www.cnrtl.fr/definition/%C3%A9pid%C3%A9mie

COVID-19 : La carte du taux d’incidence pour 100 000 habitants par département sur les 7 derniers jours consolidés
Ce taux représente le nombre de nouveaux cas de COVID-19 diagnostiqués par une PCR SARS-CoV-2 survenus sur les 7 derniers jours dont les données sont consolidées (J-9 à J-3), rapportés au nombre d’habitants de chaque département. - Par santé Publique France

On ne peut pas dire qu’il y a beaucoup de nouveaux cas actuellement sauf en Mayenne et en Guyane. Pas d’augmentation actuelle, inhabituelle et subite du nombre d’individus atteints du COVID-19. Si il y a des clusters, des foyers infectieux, c’est que la maladie n’est pas partout, qu’elle n’est pas actuellement épidémique.

La carte du nombre cumulé de personnes décédées pour COVID-19 depuis le 1er mars 2020 - hommes et femmes - par Santé Publique France

01/08/2020 22:03 par pierreauguste

C’est très curieux,ou peut-être pas vraiment....L’auteure de l’article pose une vrai question :"que peut on espérer d’une humanité domestiquée" ? Nous n’avons pas souvent lu sur ce site( où l’on rencontre plus souvent" l’homo technicus",le progressiste très sûr de lui) ,quelqu’un qui fait si bien l’apologie de la liberté à l’opposé de notre servilité de mouton que l’on mène à l’abattoir.Et plouf,resurgit le sempiternel débat:Pandémie ou pas.Masque ou pas.....J’ai trop de respect pour Xiao,et j’aime trop le lire ,mais j’ai quand même envie de lui dire.Laisse un peu tomber ,elle pose une question vitale et nous donne des arguments et une conclusion pleine d’utopie.Eh bien vive l’utopie,sinon ,comme dit l’autre,c’est la mort.

01/08/2020 22:26 par Geb

@babelouest.

Merci pour la mise au point.

Et je confirme pour les symptômes du COVID. Mais moi ça n’a duré "que" trois ou quatre jours. Peut-être que parce qu’imbibé par un gros cocktail de médocs, dont des AVK, des tensio-régulateurs, des diurétiques ainsi que pas mal de parécétamol, parfois un Lagavulin tourbé, et j’en passe, j’ai pu confondre les séquelles du COVID avec mes symptômes arthrosiques habituels. LoL.

Comme tu vois je ne suis pas un antagoniste des médicaments qui m’ont permis jusqu’à aujourd’hui de survivre comme un homme normal. Et même un peu plus normal pour mon âge si j’en juge à travers mon environnement. Et je tiens entre autres à remercier Pompéo qui en tant que Mormon éminent a participé putativement à la fabrication de ma prothèse aortique mécanique à Salt Lake City. Payée par la Sécu. Après tout même si ça avait été le Diable je l’aurais aussi remercié pour son boulot d’orfèvre. (- :

Mais comme toi je penses qu’on a eu affaire à un coup de force mondial. Qui n’a pas eu les mêmes buts ni les mêmes déclencheurs selon qu’on est du côté blanc ou noir de la force. (Ceci pour expliquer qu’une stratégie mis en oeuvre de la même façon n’est pas la même ni dans les buts ni dans les effets selon si on se positionne du côté des agresseurs ou du côté des agressés, aux USA ou en Chine).

Mais vu le niveau d’endoctrinement sur des gens qui n’ont jamais cherché à aller au fond des choses, il est parfaitement inutile de tenter de décoder l’opération. Même si à la fin il n’y a pas plus de décès que les autres années ça sera mis au compte des actions des pouvoirs public, et tous leurs errements seront passés au noir.

De toute façon c’est mieux comme ça pour l’instant. En tout cas mieux qu’une vraie pandémie comme la Grippe espagnole ou la Peste. Et encore mieux qu’une guerre chez nous. Et en plus on a économisé les accidents de la route pendant deux mois sans avoir besoin de baisser la vitesse à 50 km/h. Que du bon.

Quant aux chômeurs présents ou à venir, il auront la satisfaction d’apprendre que l’état déplorable de leurs affaires courantes ne sera pas dû à des pourritures capitalistes génocidaires, mais à un pu...aing de virus, "chinois" de surcroît, qu’on a planté à leurs valeureux dirigeants pour les empêcher d’oeuvrer à leur bonheur comme ils le font si bien depuis des décennies.

Pour la suite il est bon à ceux qui ne tombent pas dans le panneau de savoir chez qui se situeront les futures "Chemises brunes" qui viendront les vacciner de force au nom du Salut Public. "Apparemment" ça ne sera pas uniquement du côté "brun". Il y aura plein de gens se prenant pour des "progressistes" qui joueront le rôle avec plaisir et simplement pour quelques applaudissements des voisins et l’impression de sauver l’Humanité.

Le tout est de le savoir. Tant qu’il en parlent et agissent entre eux après tout c’est pas plus dérangeant qu’un pèlerinage à Lourdes ou à La Mecque. Et y a pas plus de honte si on est volontaire à se faire vacciner/placebo qu’à s’immerger volontairement dans la piscine de la Grotte de Bernadette en payant le Vatican, ou tourner en rond en finançant MBS.

Vaccin remboursé, en plus, pour enrichir "Gilead Sciences" et Rumsfeld. Faut bien renflouer la Crise...

Et comme le disait Clooney : "What Else" ?

01/08/2020 22:38 par Assimbonanga

A titre récréatif, voici -par un reportage du JT de France 2- les images d’un gros rassemblement d’anti-masques à Berlin. Un peu comme il y a eu aux USA avec les pro-Trump : Port du masque : ceux qui militent contre
Durée 2 mn. Hé oui, c’est un courant de l’opinion publique...

01/08/2020 23:20 par Xiao Pignouf

Je crois que le désaccord sur le terme de « pandémie » vient du fait que celui-ci possède un double sens : certains, comme moi, s’attachent à son sens géographique, c’est-à-dire lorsqu’une épidémie s’internationalise, et d’autres, à son sens démographique qui pose qu’une part massive de la population mondiale soit touchée.

02/08/2020 05:08 par Vania

Concernant la sévérité de la maladie, cela dépend de la variété génétique du virus covid-19. J’ai connu une personne, en bonne santé avant de contracter le virus, qui est morte asphyxiée, entubée, couchée à plat-ventre dans un hôpital et je peux vous affirmer que c’est très triste.Un peu de respect pour les morts de cette maladie est nécessaire.
Pour information voici un article sur Bolsonaro qui affirmait également que le covid- 19 est une simple " grippette ’ et qui a participé à une manifestation anti-confinement en avril. Dans l’article, Lula affirme que Bolsonaro a simulé être atteint du virus.
https://francais.rt.com/international/77333-pour-lula-bolsonaro-a-simule-avoir-contracte-covid-19-afin-promouvoir-hydroxychloroquine
https://francais.rt.com/international/74291-bresil-bolsonaro-rejoint-manifestation-anti-confinement-tragedie-selon-opposition

02/08/2020 09:04 par François de Marseille

Ce qui est navrant avec cette histoire de masque, c’est que l’expérience du covid-19 en France va durablement rendre impossible le développement de l’excellent réflexe asiatique de mettre un masque des qu’une infection progresse.
C’est évident que le port du masque est un plus pour ralentir sa progression en freinant sa voie de développement, mais la gestion macronienne aura tellement politisé le problème qu’une grosse proportion de la population ne s’arretera plus jamais à cette logique simple.

@ Geb : ça veut dire quoi "étendue à toute la population" ?. Si c’est dire que le carte de répartition des cas couvre tout le territoire, ça pourrait être le cas d’une infection affectant 100 personne, à condition que chaque département ait au moins un cas.
Si on prend la définition à la lettre, c’est "toute la population", ce si est impossible.
La réalité c’est que le nombre de cas atteint le seuil de saturation des urgences à certains endroits. Le reste c’est du cinoche.

C’est décidément une très mauvaise idée de laisser les lettreux traiter des problemes
de matheux !

02/08/2020 09:14 par Yannis

@Vania peut-être que l’entubage et la respiration artificielle n’était pas la meilleure manière pour soigner de ce virus en particulier...

02/08/2020 09:22 par François de Marseille

Le problème de l’humanité n’est pas d’etre domestiquée, mais de ne pas se rendre compte qu’elle est conditionnée, dominants comme dominés.
Ce qui est trompeur, c’est que la condition de dominant est plus agréable que celle de dominé, mais les deux sont conditionnés à reproduire une situation qui tire l’humanité au plus bas.
Du côté des dominés, que l’on se cherche des raisons d’accepter la domination ou que l’on lutte pour la supprimer, ca reste du conditionnement.
Tant qu’on ne se rend pas compte qu’on est conditionné, on va d’un conditionnement à un autre.

"La jeunesse, aujourd’hui, comme toutes les jeunesses, est en révolte contre la société, et c’est une bonne chose en soi. Mais la révolte n’est pas la liberté parce qu’elle n’est qu’une réaction qui engendre ses propres valeurs, lesquelles, à leur tour, enchaînent. On les imagine neuves, mais elles ne le sont pas : ce monde nouveau n’est autre que l’ancien, dans un moule différent"

Krishnamurti

02/08/2020 10:19 par Assimbonanga

Certes la question de la liberté est vitale mais elle entachée par l’obsession, l’idée fixe de nier la pandémie, de la déclarer terminée (en même temps qu’elle n’existe pas !). La "liberté" est généralement le souci des amis de Trump, celle d’exploiter sans entrave. Pourquoi le souci de la liberté surgit-il maintenant alors que toute la population est depuis longtemps embrigadée dans un mode de vie industrialisé où il faut tout faire à la queue leu leu sans se rendre compte que la marge de liberté individuelle est infime, alors que des instituts de sondages, des publicitaires, des magnats comme Bernard Arnaud, planifient nos vies sous la férule de prêtres-économistes formés en série dans des écoles de commerce ?
Certes, nos gouvernements nous ont menti à tour de bras. On l’a vu. N’empêche ! Il y a des décès dans le coin où j’habite même si je n’en compte pas parmi mes proches. Je trouve étrange que beaucoup nient le nombre de décès...
Le grand désastre de ce gouvernement c’est qu’il assèche la sécu par ses exonérations de cotisations. Il viendra un moment où il aura tué la sécu.
Le désastre de ce gouvernement, c’est qu’il remplace l’égalité par l’aumône : masques gratuits oui, mais seulement pour les pauvres. Les autres, démerdez-vous ! Ce n’est plus la conception du CNR où chacun reçoit selon ses besoins alors qu’il a cotisé selon ses moyens.
Le feu couve sous la braise et le virus circule toujours. Avec le mélange estival des populations, il apparaît dans l’ouest qui en était indemne au pic de l’épidémie. Internationalement, des foyers flambent en Amérique (USA, Mexique, Brésil). Perso, je n’attends pas le salut d’un vaccin ni le secours de Bigpharma mais je trouve un peu délirante cette image complotiste du "BIGPHARMA". Ca fait très science fiction. Je préfère dénoncer les cas concrets, les Servier (médiator), les Sanofi (dépakine), les amitiés entre ces labo et le président de la république et Édouard Philippe, l’entre-soi de cette caste oligarchique.
Je "crois" que les épidémies finissent pas s’arrêter. D’ailleurs, à cette occasion, est-ce que quelqu’un sait comment on a stoppé Ebola ? Est-ce un vaccin ? Ou l’isolement des malades ? Ou autre ?

@Dominique Muselet, que savez-vous du site dont vous fournissez le lien (covidinfo.net) ? Par qui est-il alimenté ? Qui sont les animateurs ? Sous quelle influence est-il placé ?

Je crains fort que vous ne soyez la proie de l’enfumage complotiste qui fonctionne comme le FN : parti de détails tirés de la réalité, on dérive vers un échafaudage intellectuel tendancieux, malhonnête et brumeux.

02/08/2020 11:03 par Yan

Bon commentaire comme souvent Geb.

Dans mon cercle d’amis proche, tous font partie de la classe moyenne très aisée, sont intelligents, et ont des jobs pour lesquels il faut quand même un minimum de cerveau (architecte, avocat, programmeurs info, etc.).

Mais dès qu’on parle du Covid, toute rationalité fout le camp, et on voit aussi le même genre de réactions outrées, pétries de bons sentiments offusqués, avec les yeux qui vous regardent comme un monstre car vous ne "respectez pas les morts du Covid".

Moi je vois cela comme un oppression sociale majeure sur les autres dont ils se rendent coupables, mais dont ils sont aussi en premier lieu victime par les médias bien sûr.
Il suffit de voir l’exagération pour prendre mesure de cette pression. On se fait traiter de négationniste jusque dans les commentaire de LGS !

Pourquoi par ex. cette remarque du même acabit Xiao, alors que l’argument sur le site donné par M. Muselet n’est évidemment pas de "s’asseoir sur 5000 morts" ? C’est de la mauvaise foi.

Selon des chiffres belges, en 2016 rien que les particules fines auraient tué plus de 9000 personnes : Où sont les mesures ? les interdictions de voiture pendant 1 an ? L’obligation de transport en commun avec comptage des heures de trajets comme heures de travail (faisant passer la journée à 6h pour tous ! génial). On aurait sauvé plus de vies qu’avec les mesures anti corona avec un impact économique bien moindre !!

Et ceci n’est qu’un exemple ; enfin voilà c’est cela que tout le monde veut dire. Il faut relativiser, et ceux qui font semblant ici de ne pas voir ça en faisant les moralisateurs sont pitoyables.

La situation a beau avoir évolué vers le positif de façon majeure, ils sont toujours là à ne pas vouloir changer leur point de vue.

La situation ACTUELLE ne justifie plus toutes ces mesures, nulle part.

Le niveau de censure médiatique est incroyable, et il suffit honnêtement d’un peu chercher pour trouver de multiples voix discordantes sur les récits officiels. Il y a tellement que la ligne tenue par certains ici paraît fort naïve.

En vrac les questions que plein de gens se posent (milieu médical et autres) :

 Tous les cas "positifs" représentent-ils des nouveaux cas réels ? (la question de la fiabilité des test)

 Que dit la science su les masques et sur les voie de transmissions de la maladie (question de l’utilité des masques)

 Pourquoi avoir confiné alors que ce ne fût jamais le cas pour des épidémies passées BIEN PLUS GRAVE (les chiffres sont là !)

 Pourquoi n’y a-t-il aucun débat sur le futur vaccin ?? Exemption des test sur animaux, test sur l’homme déjà en cours !! pré-payement par des gouvernements pour un vaccin non testé !!
(Mais où sont donc les études randomisé en double aveugle de tous les anti Raoult ?? :-) )

On dirait que beaucoup ici ont oublié les "2 milliards de personnes qui souffriront de la grippe H1N1" selon l’OMS :-) (en 2009)

02/08/2020 12:28 par Geb

@ Vania...

En tous cas, "coucher à plat ventre" quelqu’un qui souffre d’obstruction des voies respiratoires c’est le meilleur moyen de l’assassiner, COVID ou pas, si on ne met pas les moyens de surveillance et d’action adéquats.

La position "sur le ventre", dite "décubitus ventral" est particulièrement mise en cause même si elle permet théoriquement une meilleure oxygénation parce que pour être efficace elle demande une surveillance de tous les instants impossible à obtenir en situation de saturation des services. Même en situation normale on ne l’emploie pas en réa sauf à mettre deux soignants par patient. Et même jusqu’à cinq soignants par patient dans certaines phase du protocole.

Cette position favorise les régurgitations, de multiples pathologies et lésions annexes, et peut rendre le remède plus létal que le mal.

Je vous joins le protocole en PDF. Vous pourrez juger de l’opportunité du choix en situation de pénurie de personnel.

Bonne lecture.

https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwjYwr-bofzqAhUJLBoKHXUmApoQFjAAegQIBBAB&url=https%3A%2F%2Fwww.srlf.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2015%2F11%2F1002-Reanimation-Vol19-N1-p029_034.pdf&usg=AOvVaw3U0jcJJGyZ0NTNzJ8DIdaR

02/08/2020 12:55 par MF

Les sociétés primitives étaient en guerres tribales permanentes, avec beaucoup de sauvagerie : torture, cannibalisme, esclavage, génocide de tribus entières enfants compris. De plus l’humanité est passée à l’agriculture lorsque la cueillette et la chasse ne suffisait plus aux besoins de la population en croissance, par conséquent dans un contexte de famine généralisée. Il faut garder foi dans le progrès.

02/08/2020 14:45 par Xiao Pignouf

@Yan

l’argument sur le site donné par M. Muselet n’est évidemment pas de "s’asseoir sur 5000 morts" ? C’est de la mauvaise foi.

Je ne dis pas que c’est un argument, mais plutôt une impression. Mais je veux bien admettre que cela sert mon propos et je ne peux que donner le bénéfice du doute à cette personne qui ne s’assied évidemment pas sur ces 5000 victimes du covid en Belgique. De la mauvaise foi donc.

Ceci dit, qui n’use pas d’arguments limite pour servir ses propos ?

Vous par exemple, et vos 9000 morts des particules non avérés (notez le conditionnel). On pourrait à ce moment-là parler des morts du tabagisme, de l’alcoolisme, de la route, etc. Vous comparez ce qui n’est pas comparable. La pollution n’est pas un virus hautement contagieux. Et ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit non plus : je n’ai pas dit hautement létal. En outre, pour tous ces risques, les mesures existent, vous semblez l’oublier. Et si vous craignez la pollution, vous pouvez toujours... porter un masque, mais vous ne le faites pas, parce que comme moi, vous ne matérialisez pas le risque que ces particules représentent à terme, avec risque de cancer et tout le toutim. Le cancer, par exemple, c’est toujours pour les autres, pas pour soi. C’est une attitude hédoniste, typiquement occidentale donc, qui pourrait expliquer que la contrainte soit souvent la seule solution. Dans d’autres pays, une recommandation suffirait. C’est seulement une théorie, hein, mais on en retrouve des exemples dans d’autres domaines comme par exemple la limitation des décibels dans les concerts ou allez, soyons polémique, la limitation de vitesse (quoique la connerie au volant soit un phénomène universel)...

La situation a beau avoir évolué vers le positif de façon majeure

Pour vous, peut-être, mais pas pour tout le monde. C’est une remarque tout à fait égoïste, au regard de ce qui se passe hors de nos frontières. Un virus qui continue de circuler dans d’autres pays peut toujours revenir en France avec tous les désagréments que vous connaissez.

Il est clair que la perception qu’on a de ce virus dépend plus ou moins de la manière dont on y a été ou non confronté. Globalement, ceux qui n’ont aucun malade dans leur entourage n’y croient pas, ceux qui comme Geb et son épouse ont été malades mais sans gravité pensent que l’urgence est exagérée, ceux qui ont été lourdement voire gravement malades pendant plusieurs semaines tiennent ce virus comme dangereux et cette épidémie comme une réalité tangible... qui parmi nous a des morts du covid dans son entourage ?

La rareté des cas graves est incontestable et se reflète dans la rareté des témoignages. Mais malgré ce paradoxe épidémiologique qui veut que plus un virus est mortel moins il circule, il faut bien admettre que plus le covid circule plus il fait de victimes. Que ça se soit tassé en France ou que ça ne se chiffre pas en millions de morts, cela n’en constitue pas moins un problème dont il convient d’être conscient.

02/08/2020 15:34 par Autrement

Chère Dominique Muselet (01/08/2020 à 10:42 et 12:38 ), c’est à nous de vous remercier chaleureusement pour tant d’articles intéressants que nous avons pu lire sur LGS grâce à vos traductions !
Les Amérindiens sont évidemment un sujet passionnant (voir aussi Howard Zinn).
Et l’ensemble des commentaires ici présents prouve que votre question-titre était bien propre à éveiller toutes sortes d’échos...

02/08/2020 16:13 par Assimbonanga

Petite précision : le terme négationnisme ne s’applique en l’occurrence qu’à la négation de l’épidémie. Allez pas extrapoler à d’autres négationnismes. Beaucoup de gens semblent frappés de négationnisme de la pandémie. C’est un flot ! Il en vient de partout.
Je crois qu’il sera plus sage de laisser passer l’orage. Inutile de chercher à raisonner. Seule l’épreuve du temps dira qui aura fait preuve de discernement.

02/08/2020 16:16 par Assimbonanga

Pourquoi avoir confiné alors que ce ne fût jamais le cas pour des épidémies passées BIEN PLUS GRAVE (les chiffres sont là !)
 C’est à cause du mode de transmission de cette maladie en particulier. A quelles autres épidémies penses-tu ?

02/08/2020 21:17 par Yan

La grippe de Hong Kong, espagnole.. (Y en a aussi une autour des années 50 assez grave)
Quel mode de transmission particulier ?
Mais de toute façon peu importe la pandémie, on a JAMAIS confiné TOUT LE MONDE.

Encore une fois, les gens ne font pas de négation, mais essaie de faire preuve d’esprit critique, et relativisent.

L’exemple des particules fines est le premier qui m’est venu et est peut-être malheureux.
Mais bon, l’argument tient toujours.
Il y a plein d’autres cause par rapport auxquelles on peut relativiser aisément les morts de cette crise, et même des autres épidémies que je viens de citer.

Encore une fois répétons : pourquoi le confinement, les masques, les couvre-feux cette fois-ci ?

Et oui je suis surement un égoïste comme tout le monde, mais cela ne change pas la réalité des chiffres actuels, d’ailleurs également montré ici par d’autres que moi dans les commentaires de plusieurs articles.
Toute la surmortalité est FINIE depuis DES SEMAINES pour tous les pays dans l’espace européen par ex.
Les frontières sont fermées et les mesures sont là pour les gens ayant voyagé, ça je ne suis pas contre.
Le monde est peut-être pour vous un gros village globalisé mais on va pas exagérer non plus hein...

Il n’y a pas de seconde vague actuellement, et donc il est normal de résister a PLUS de mesures maintenant.
L’hystérie médiatique est à son comble, et même sur LGS ça fonctionne :-)

02/08/2020 22:18 par Yannis

Certains feignent par ici de ne pas voir la différence de traitement politico-social entre les 4 précédentes épidémies recensées comme à risque au niveau mondial (Ebola, H1N1, Sras, grippe aviaire) et l’apparition de Covid19, pour rester au XXIe siècle. Ce sont premièrement surtout les zones obéissant au système économico-financier de la globalisation, c.a.d. les grandes métropoles asiatiques, puis occidentales, puis américaines (la dramatisation sur l’Afrique et le Moyen Orient n’a jamais marché, l’Australie ayant été plus "impactée" dernièrement par les intempéries que par cette épidémie).

Deuxièmement le Covid19 a été le prétexte d’un contrôle des esprits et des corps, avec le confinement généralisé, faute de mieux et aberrant d’un point de vue sanitaire. Depuis toujours ce sont les malades, espaces publics et zones fortement touchées ou à haut risque qui subissent un confinement pendant que les autres personnes ou zones (avec masque ou sans masque pour ce qui nous occupe aujourd’hui, toujours en débat) peuvent continuer une vie à peu près normale, tout en suivant des mesures et indications rationnelles de protection. On n’avait pas encore profité d’une épidémie pour essayer de réinitialiser le fonctionnement de l’Humanité dans toute sa complexité.

Le Sida apparu au XXe siècle (32 millions de morts à ce jour, selon l’Onusida) n’a jamais entrainé autant d’obligations et d’interdits généralisés à toutes et tous, ni fait mourir tant de personnes âgées ou atteintes d’autres maladies (diabète, cholestérol, problèmes respiratoires, etc.). Les autorités politiques et sanitaires ont fait, dès les débuts du Sida, maladie sexuellement transmissible, la promo de l’utilisation des capotes (aucun débat contradictoire sur ce sujet), et on attend toujours un hypothétique vaccin pour ce - désormais - vieux virus...

https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-les-epidemies-les-plus-meurtrieres-des-xxe-et-xxie-siecles-6806082

https://en.wikipedia.org/wiki/COVID-19_pandemic_death_rates_by_country

02/08/2020 22:58 par François de Marseille

C’est la première fois qu’un virus sature les urgences au point de sélectionner les malades, après, appelez ça comme vous voulez.
Dans le genre débat inutile, celui la remporte le prix spécial du jury !

03/08/2020 07:17 par pierreauguste

"les sociétés primitives étaient en guerre tribale permanente..........". la société moderne n’est pas responsable de la mort de 30000 enfants quotidiennement par malnutrition ,Auschwitz est une invention d’UBU .L’assassinat de centaines de milliers de communistes en Indonésie est une histoire de" pieds -nickelés".le plastique dans la mer,la malbouffe pour les pauvres ,les milliers de morts causés par la pollution,une accusation gauchiste....Mais passons et bonne chance dans notre route vers l’abîme..Et surtout n’oublions pas le masque....

03/08/2020 10:00 par Assimbonanga

La question des couvre-feux est effectivement très intéressante. En général, ça tient à la personnalité et à l’idéologie autoritaire de certains maires qui ont d’ailleurs été retoqués.
On dirait que personne ne veut voir que les cas de contamination sont de nouveau à la hausse. Comme si on inventait une vérité alternative. Le fait que la surmortalité soit finie depuis des semaines n’empêche pas qu’elle peut revenir. Les enterrements, les fêtes de familles sont notamment l’occasion de se refiler généreusement le virus.
J’ai l’impression que le négationnisme est un caractère de l’être humain qui touche un certain nombre d’individus et qui consiste à nier des trucs trop énormes ou trop difficiles à supporter ou qui n’arrangent pas.
L’hystérie, chez qui est-elle actuellement ? Sur un certain nombre de sites "négationnistes" et des manifestations style pro-trump, comme à Berlin. On y sent vraiment une hystérisation pénible.

Il n’y a pas de seconde vague actuellement ? Il y a une remontée du nombre de cas. Toutes les promiscuités estivales y concourent. Très logiquement.

03/08/2020 10:05 par Yan

@François : Ah bon ? Lisez ceci alors. J’ai pris un article, il y en a sûrement d’autres.

https://www.sudouest.fr/2020/05/04/et-la-grippe-de-hong-kong-s-abattit-sur-la-france-1968-1970-7458530-10275.php

Extrait :

"Là où le pic épidémique est intense le système hospitalier est débordé. Le professeur Dellamonica, ancien chef du service d’infectiologie du CHU de Nice, alors externe à Lyon, raconte : « Il y a eu un moment où les vaccinations se faisaient sur le trottoir, avec des étudiants en médecine recrutés dans les amphis et la police qui bloquait les accès de la rue ». Pour les malades, la grippe révélait son angoissante gravité. Le professeur Dellamonica se souvient que « les gens arrivaient en brancard, dans un état catastrophique. Ils mouraient d’hémorragie pulmonaire, les lèvres cyanosées, tout gris. Il y en avait de tous les âges, 20, 30, 40 ans et plus. Ça a duré dix à quinze jours, et puis ça s’est calmé. ». Et de rajouter : « On n’avait pas le temps de sortir les morts. On les entassait dans une salle au fond du service de réanimation. Et on les évacuait quand on pouvait, dans la journée, le soir. »

De plus si je ne m’abuse, seules certaines régions de France ont eu des saturations dans les hôpitaux (Grand Est et de l’Ile-de-France).

03/08/2020 10:32 par babelouest

@ Yan
Quelle est la part de l’à-peu-près, voire de la contre vérité, dans tout ça ?

03/08/2020 11:21 par act

@assibo : "Je "crois" que les épidémies finissent pas s’arrêter. D’ailleurs, à cette occasion, est-ce que quelqu’un sait comment on a stoppé Ebola ? Est-ce un vaccin ? Ou l’isolement des malades ? Ou autre ?"

Avec de la solidarité, en faisant primer l’internationalisme et en utilisant des moyens très basiques pour la plupart (maques artisanaux (tiens, donc !), geste barrières etc) et le savoir-faire cubain : https://www.lesoir.be/289094/article/2020-03-22/coronavirus-cuba-envoie-des-medecins-ayant-combattu-la-fievre-ebola-en-italie
Lire un article qui affirme que le "masque (est) inutile" contre une "pandémie qui n’existe pas" sous la bannière cubaine pose question. Écrire cela c’est affirmer que les Cubains mentent effrontément, que les soignant(e)s et mandataires cubain(e)s mentent, que TOUTES et TOUS les soignant(e)s de tous les pays touchés, de la Chine à Cuba en passant par les USA, l’Italie ou la France mentent...et que celles et ceux qui en ont souffert ou en sont morts sont tous des simulateurs ?
C’est effectivement une forme d’insulte aux soigant(e)s, aux victimes et à leur proches.

Et surtout, la distorsion est trop grande entre le récit quotidien de mes proches, dont plusieurs sont soignant(e)s et certaines inepties lues ici et ailleurs. Dans certains hôpitaux européens des soignant(e)s ont du "choisir" a qui donner une chance de survivre (un respirateur), de nombreux services étaient saturés, dans la section où travaille une jeune maman qui m’est très proche, il y avait 12 cas confirmés sur 15 lits. Compétente, elle ne s’en laisse pas conter, pourtant ce qu’elle et ses collègues ont vécu est inédit dans leur carrière. Après une semaine dans ces conditions (pratiquement sans protection alors que les cas-covid mourraient à une cadence inédite), comme beaucoup de ses collègues, tandis que d’autres rédigeaient des com’ septiques sur des forums, elle rédigeait son testament. Lors de la première vague, certain(e)s soigant(e)s en section covid ou maison de repos ont décidé de ne plus rentrer chez eux pour protéger leur famille...vous comprendrez que quand elles/ils entendent ou lisent que le masque ne protège pas ou que la pandémie n’existe pas -alors qu’arrivent de nouveaux patients dans les sections covid qui s’étaient vidées ou pratiquement vidées- elles/ils se sentent insultées et non respectés dans leur prise de risque et sacrifice : " le plus surréaliste c’est que j’ai probablement soigné, vu mourir et pris des risques pour des covido-septiques qui avaient préalablement propagé le virus à tout va " .

L’arnaque n’est malheureusement pas le covid, encore moins le masque, l’arnaque c’est le capitalisme et sa société du spectacle, qui se portent bien tandis que nous perdons temps et énergie dans des pseudo-débats totalement déconnectés de la réalité vécue par les camarades soignant(e)s et leurs patients, entre autres. https://lasanteenlutte.org/

@LGS :Ne voyez-vous assez de raisons pour nous unir pour en finir avec ce système capitaliste qui utilise le covid comme excuse pour ses projets les plus liberticides, ne voyez-vous pas assez de raisons pour éviter de diviser avec de pseudo-débats stériles (probablement alimentés par ceux que nous combattons) ?
Ne serait-il pas temps d’interroger (et/ou de diffuser les réponses ?) de vos camarades médecins Cubain(e)s à ce sujet ?

03/08/2020 11:50 par legrandsoir

Exact. A croire que tout ce que nous avons publié sur Cuba n’aura pas servi à grand chose...

03/08/2020 13:45 par Yan

Très bizarre façon de présenter les choses @act...

Donc selon vous quand on doute de l’utilité des masques, vous arrivez avec un sophisme délirant à dire qu’on insulterait les Cubains, qu’on traite les soignants de menteurs, etc.
Voire ce genre de rhétorique c’est vraiment détestable, et à la limite du troll.

Tout cela pour terminer en beauté par un appel subtil à LGS pour quoi ? Ne plus publier d’articles qui divisent c’est cela ? On croit rêver en lisant cela ici.

Quand on voit le nombre de commentaires que les quelques articles sur le Covid ont généré, cela montre l’intérêt des gens, mais pour vous il vaudrait mieux censurer tout cela ?

Votre expérience ne résume pas la situation du monde, et celle des autres n’est pas automatiquement une "ineptie".
De plus tout le monde est anonyme ici, et cela n’apporte rien à la discussion.
(Moi aussi j’ai des amis dans me médical....est-ce vrai ?)

Au lieu de constamment botter en touche, il serait plus convenable de répondre aux nombreuses interrogations que les gens ont déjà soulevé ici dans les commentaires, mais plus généralement en ligne.

Prenez le plus simple : pourquoi appliquent-on des mesures actuelles plus strictes alors que toutes les courbes considérées comme importantes depuis le début sont à plat ? (= mort et nombre lits d’hôpitaux occupés)

Il y a PLEIN de gens du monde médical qui remettent en cause de NOMBREUSES choses : L’utilité des masques, les chiffres réels, la mortalité réelle.

Faire semblant que cela n’est pas vrai, et prendre les gens ici pour des débiles, ça c’est la vraie insulte !

Regardez le lien donné par M. Muselet : https://covidinfos.net/

Vous pouvez ne pas être d’accord avec plein de choses dites sur ce site, mais au moins cela donne une idée du nombre de gens du milieu médical qui eux aussi disent des "inepties"

03/08/2020 13:54 par Yan

@babelouest : sorry je ne comprends pas ta question. C’est un article avec des témoignages, mais il y en a d’autres.

@Assimbonanga : toujours pas capable de juste discuter sur la réalité que vous défendez tant sans insinuer quelque chose ? Pourquoi les gens doutant de ce que vous avancez seraient des "hystériques".

Si le virus circulait fort, étant donné les grands événements ayant eu lieu (fêtes de la musique, etc.), on aurait déjà dû avoir un pic beaucoup plus fort, la fameuse seconde vague qui n’est PAS là.
Encore une fois allez regarder en ligne, plein de gens remettent en cause une reprise actuelle de l’épidémie.

03/08/2020 14:42 par pierreauguste
03/08/2020 16:48 par Vania

@act : Merci pour votre message lucide et rationnel.

03/08/2020 16:56 par gilles

à Assimbonanga, oui, c’est vrai, il y a une remontée des nouveaux cas, alors que la baisse était continue, mais j’ai du mal à savoir depuis quand en n’y prenant pas trop de temps, si quelqu’un maîtrise mieux moi le site de Santé Publique France et trouve un graphique, c’est à dire une courbe dans le temps des nouveaux cas dans un intervalle par semaine depuis le début de la maladie. Plutôt que des images.

Je préfère nettement écrire maladie qu’épidémie puisque cette maladie peut passer sous le seuil épidémique et devenir simplement endémique comme elle avait tendance à le faire ces dernières semaines.

Nous allons pouvoir comparer grâce à trois images montrant le taux de nouveaux cas dans un intervalle d’une semaine :

1] le taux d’incidence des nouveaux cas de coronavirus entre le 14 mai 2020 et le 20 mai 2020,

2] celui entre 7 juillet et le 13 juillet 2020,

3] avec le dernier taux d’incidence de nouveaux cas de COVID-19 entre le 22 juillet et le 28 juillet 2020

03/08/2020 17:01 par gilles

L’image du taux de nouveaux cas de COVID-19 entre le 07 juillet 2020 et le 13 juillet 2020. On voit bien une baisse des cas par rapport à l’image précédente de la semaine du 14 au 20 mai 2020.

03/08/2020 17:35 par gilles

Enfin le taux d’incidence de nouveaux cas de COVID-19 entre le 22 et le 28 juillet 2020, on voit bien une remontée des nouveaux cas par rapport à la semaine du 7 au 13 juillet, un peu comme si le foyer infectieux de la Mayenne avait diffusé aux alentours, en tout cas au vu des images, c’est une hypothèse à envisager. Est-ce que les animaux d’élevage ne seraient pas impliqués puisque la Mayenne concentre de nombreux élevages dans son territoire ? Ce qui me fait penser aussi à cela, c’est le nombre élevé de cas dans les personnels des abattoirs, notamment ici où j’habite dans le Loiret, la recrudescence des cas pendant une certaine période a été due aux personnels des abattoirs. De plus, c’est certain, le vison est aussi malade du COVID-19 :
https://search.disroot.org?q=ABATTAGE%20visons%20COVID-19&categories=general&language=fr

https://www.liberation.fr/planete/2020/06/13/pays-bas-570-000-visons-abattus-apres-une-possible-contamination-au-covid-19_1791153

Il faudrait investiguer plus sur ces sujets, mais je dois faire la vaisselle.

03/08/2020 19:37 par Assimbonanga

Je sais que les médecins cubains ont soigné Ebola et covid. Mais pour ce qui est d’Ebola, comment l’épidémie s’est-elle arrêtée ? J’ai un trou de mémoire, ou je ne l’ai jamais su...

03/08/2020 19:40 par Assimbonanga

@Yan tu dis : "Encore une fois allez regarder en ligne, plein de gens remettent en cause une reprise actuelle de l’épidémie." Oui ! Ca on a remarqué.
Pour ce qui est de la fête de la musique, j’avancerais volontiers qu’on était encore dans la traîne du confinement. Pas de cas, pas de transmission. (Si je peux me permettre d’avancer quelque chose...)

03/08/2020 19:42 par Assimbonanga

@Yan. Que sais-tu du site covidinfo.net ? Par qui est-il alimenté ? Qui sont les animateurs ? Sous quelle influence est-il placé ?

03/08/2020 22:42 par Thierry

Oui, bien sûr qu’il faut émettre des doutes sur cette pandémie. Pourquoi les tests PCR ne sont t’-ils pas toujours vraiment efficaces ? Comment faire confiance aux statistiques divergentes ? Quelle est la part de mensonges que les scientifiques se sont vus obliger à propager ? Quelles sont les visions machiavéliques développées par les entreprises mondiales issues du secteur digital et la possible prise de contrôle total sur les humains grâce au transhumanisme ? Depuis le début de cette « histoire » jusqu’à ce jour, j’ai collecté plus d’une centaine de sources d’informations à ce sujet. Pour la plupart en langues allemandes (https://www.heise.de/tp/features/1-von-500-000-Fuehrende-Epidemiologen-berechneten-das-Sterberisiko-durch-COVID-19-4709923.html) et anglaises (https://hipegalaxy.com/covid19/dr-andrew-kaufman-is-covid-19-an-exosome/). Celles-ci me permettent de rédiger un dossier - en cours – ayant pour thème « Le mensonge sur le COVID-19 et la surveillance totale » qui sera publié d’abord en langue allemande sur mon site human-dignity.org. Voici un extrait issu du Contrat Social qui confirme très bien la situation actuelle : « Renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’homme, aux droits de l’humanité, même à ses devoirs. »

04/08/2020 01:04 par rothenbach

@Gilles
Des courbes pour les nouveau cas, les décès , les réanimations , en hopital, en ephad ems par jour par semaine il y en a (en veux-tu en voilà) sur wikipedia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pand%C3%A9mie_de_Covid-19_en_France

04/08/2020 11:55 par Yan

Très à propos hier soir sur le JT de la RTBF (Belgique), la porte parole inter fédéral pour la lutte contre le covid 19 a donc bien confirmé qu’on est PAS en deuxième vague...

Comme déjà dit, je n’aurai aucun problème à en admettre la réalité si les chiffres étaient là, mais ce n’est pas le cas.

@Assim :

Pourquoi les gens alimentant le site https://covidinfos.net/ auraient une quelconque importance ?
Ce qui est important à la limite, c’est de savoir qui sont les gens qui ont écrit les articles repris sur ce site.
Mais là c’est une vérification que chacun doit faire, bien sûr.
Ce site donne à lire, comme LGS.
Il suffit de cliquer sur "A propos/Contact" et de lire le premier paragraphe pour comprendre leur "ligne", qui est un choix, tout comme LGS a la sienne.

Marrant que tu te poses toutes ces questions d’influence pour ce site, mais pas pour toutes les recommandations venant principalement de l’OMS par ex., pour laquelle il existe plein d’infos sur le noyautage probable de cette institution.
(Je paraphrase ici ton argument exprimé plusieurs fois qu’on ne devrait pas voir de faux complots partout, et l’OMS n’est qu’un ex., je ne dis pas que tu n’as jamais questionné leur statut).

Sinon, petite réflexion supplémentaire/question pour ceux qui pensent que certains telle que moi minimise la situation :

Quand est-ce que pour vous la situation pourra-t-elle être considérée comme normale ? C’est quoi les chiffres à atteindre, la situation à obtenir pour pouvoir reprendre notre vie comme avant ?

Pour revenir sur l’argument de certains sur l’égoïsme d’autres, si on considère la grippe saisonnière qui tue chaque année environ 10 mille personnes/an en France, que faut-il faire alors même en cas de disparition du Covid19 ? Mettre des masques chaque année entre Décembre et Février ? Confiner 3 mois par an et fermer tous les commerces ?
On ne peut quand même pas balayer de la main 10 mille morts/an, n’est-ce pas ?

J’attends avec grande impatience également la prochaine loi ordonnant la fermeture de tous les fast-food, et obligeant tout le monde à faire 30 min de jogging par jour, les accidents cardiaques étant la première cause de mortalité dans le monde.

Il est temps de se sortir de la paralysie que la peur de la mort a sur nous tous.

04/08/2020 15:20 par Assimbonanga

Quand est-ce que pour vous la situation pourra-t-elle être considérée comme normale ? C’est quoi les chiffres à atteindre, la situation à obtenir pour pouvoir reprendre notre vie comme avant , @Yan ?
Pas de sitôt ! Le nombre de cas recommence à monter, des hospitalisations en réa aussi.

04/08/2020 15:22 par Assimbonanga

@Yan, je connais quelles sont les influences de LGS. Pas de problème, c’est très clair. Par contre, pour covid.info, non... Donc, puisque tu sembles savoir, tiens-nous informés.

04/08/2020 15:37 par Assimbonanga

@Yan. Voici le Qui sommes-nous du Grand soir : https://www.legrandsoir.info/spip.php?page=qui_sommes_nous
Il y a des noms, tu remarques. Si tu trouves le premier celui de covid.info n’attends pas, envoie !

04/08/2020 18:08 par Comité de Défense du Style Interrogatif Indirect

FAUX : Quand est-ce que pour vous la situation pourra-t-elle être considérée comme normale ?
CORRIGÉ : Quand est-ce que pour vous la situation pourra être considérée comme normale ?

04/08/2020 18:28 par Yan

@rothenbach : Wiki est vraiment une source peu fiable dès qu’un sujet est politisé.

@Assim :

Lol, je pense que ce sera clair au moins pour ceux suivant encore cette discussion que tu ne veux absolument pas discuter sérieusement, mais réponds juste pour le plaisir de dire quelque chose.

Mon dernier commentaire et tes 3 pseudo réponses juste en-dessous en sont le meilleur exemple.

Tes 3 derniers sont censé apporter quoi au débat ?

Comme dit déjà juste avant il suffit de cliquer sur "A propos/contact" du site.
Je t’ai déjà répondu que la connaissance de qui publie ces articles sur ce site ne change rien, ce qui compte c’est qui écrit les articles. Leurs opinion n’engage qu’eux, tout comme ici.
Je n’ai jamais chercher à savoir qui étaient les admin du LGS et je l’ai juste appris petit à petit en lisant au cours des années.

La théorie sur la gravité serait-elle moins vraie selon qui la publierait ?
Le virus COVID pourrait-il être en seconde vague sur LGS mais pas sur un autre site ? Diantre ! :-)
Donc les données et les arguments ne comptent plus, mais juste qui les publie ?!? On m’aurait menti ?

Bienvenue dans le monde de la censure type décodex du journal Le Monde...

04/08/2020 21:49 par rothenbach

@yan Gilles demandait des graphiques à partir des données de l’agence nationale de santé publique. Mon commentaire répond précisément à sa demande ; les graphiques sont établis à partir des données de l’agence nationale de santé publique. Données fiables ou pas, ce n’est pas le sujet.

04/08/2020 21:50 par Geb

Finalement le vieil adage reste vrai.

"Donnez un marteau à quelqu’un et il cherchera partout des clous à planter".

Quand on saura ce qu’était vraiment le COVID et à quoi il a servi il y en a qui vont sentir bien orphelins. Ou bien baisés.

Au choix. Ou les deux.

En admettant que d’ici là il n’y ait pas autre chose pour leur faire oublier que ceux qui "donnent" c’est rarement pour rien..

Mais pas de souci, les Big Brothers leur trouveront un autre marteau, ou d’autres clous...

Bon, pour l’instant je lance le pari sur le nom du prochain "fléau" de masse.

Les Martiens, peut-être ???

Depuis que les Chinois veulent aller sur Mars ça craint pas mal. Des "petits hommes verts" avec "des petits hommes jaunes" ça fera assez "sulfureux".

05/08/2020 08:02 par pierreauguste

"plus le temps passe, plus je me demande si l’humanité retrouvera jamais la liberté."
Je crois qu’une partie de la réponse est là,juste à droite de votre article :
« Avant, il y avait la tomate. Puis, ils ont fabriqué la tomate de merde. Et au lieu d’appeler la tomate de merde “tomate de merde”, ils l’ont appelée “tomate”, tandis que la tomate, celle qui avait un goût de tomate et qui était cultivée en tant que telle, est devenue “tomate bio”. À partir de là, c’était foutu. »Inconnu
Peut être un infime espoir,chère Dominique,si vous me permettez ces familiarités,retrouver chez justement les nomades amérindiens dont vous parlez,les graines" allégoriques" des tomates d’origine.(Essayons du coté de San Cristobal de las casas)
Et puis une opinion pessimiste,parce que,au regard de certains commentaires suscités par votre interrogation et même si je partage votre avis sur l’espace que ,nous,vous, laisse LGS,j’ai envie de répondre:Jamais

05/08/2020 09:02 par Assimbonanga

@Yan. Voici le "A propos/contact" du site

Le site Covidinfos a été créé par une poignée de citoyens concernés par le traitement catastrophiste de l’épidémie de Coronavirus en France, le caractère hautement anxiogène des informations présentées dans les médias, leur unilatéralité, l’absence totale de discours, d’opinions ou d’informations contradictoires…Covidinfos ne produit aucun contenu, nous nous contentons de relayer des articles venus du monde entier qui ont un lien avec l’épidémie en cours, son traitement dans les médias, les réactions des gouvernements, les confinements, les restrictions de libertés et la manière dont elles sont imposées aux populations, les avis d’experts internationaux que les médias français choisissent sciemment d’ignorer. L’objectif est que chacun puisse se faire une opinion et profiter de son droit à être informé pour exercer son esprit critique et en tirer les conclusions qui s’imposent. Un grand merci à tous ceux qui ont partagé et continuent à partager nos publications, qui y ont contribué, ou qui nous ont soutenu avec leurs messages. Nous vous conseillons vivement de consulter les informations très complètes et sérieuses publiées par l’incontournable site Swiss Policy Research


  une poignée de citoyens concernés par le traitement catastrophiste de l’épidémie  : ce n’est pas très explicite ! On ne voit pas de qui il peut s’agir. Quand on veut dénoncer des "complots" faut-il encore n’être pas soi-même un comploteur.
 Il y a une piste à explorer, c’est site Swiss Policy Research... Avis aux volontaires !
 C’est important de contrôler d’où vient un collectage d’articles. C’est même crucial. On le voit à maintes occasions, comme par exemple le récent article sur les ONG publié par LGS. C’est important de savoir qui finance, oriente, canalise ces ONG,en apparence ou en sous-main. Il y a forcément un but de ce travail de collectage. Cela ne te paraît-il pas évident ? Autant on connaît l’idéologie du GS, autant on aimerait connaître celle du site covid.info.
 Sans chercher à savoir qui sont les administrateurs du site LGS, on peut le découvrir mais surtout, ils ont l’honnêteté d’annoncer la couleur et ça, c’est important. Donc, il importe de savoir dans quel but réel fonctionne le site covid.info .
 J’aimerais que tu cesses de m’accuser de tout un tas de trucs, de botter en touche, de répondre pour m’amuser, de ne pas vouloir discuter sérieusement, de ne rien apporter au débat... C’est désagréable et, quelque part, c’est presque la définition de toi-même !
 J’ai posé la question de savoir comment Ebola s’est arrêtée (outre le fait que les médecins cubains sont venus prendre en charge les malades). Mais je n’ai pas de réponse. @Yan, toi qui t’intéresses au sujet des épidémies, le sais-tu ?

05/08/2020 09:40 par Assimbonanga

Ca fait déjà longtemps que l’humanité est encadrée, nassée, canalisée. Graeme Allright le chantait avec ses "Petites boîtes". Pour rester libre, c’est un travail de chaque instant et c’est pas gagné d’avance. On est forcément le jouet d’illusions, d’opinions générales, de poncifs et de nos limitations intellectuelles de nos connaissances et cognitives de nos facultés de penser. On ne peut qu’être humble !

Il faudrait déjà se méfier des filouteries de la "communication". Communication présidentielle qui est prioritaire auprès des "journalistes". Communication de syndicats ou de lobbies aussi. Il faut passer son temps à décoder leurs messages, deviner tout ce qui se cache, toute la partie qui n’est pas dite, voire la déformation ou transformation d’un fait, faire croire qu’une défaite est une victoire par exemple.

On a de beaux exemples de comm avec les ploucs ou avec les commerçants. Jamais ils ne développeront leurs techniques de défiscalisation ou la récupération de TVA, par exemple. Bah non ! C’est pas utile pour réclamer des pensions de retraites supérieures aux cotisations qu’on a consenti à acquitter chichement.

Les taxis vous diront "qu’on leur a obligé les licences". Mais ils ne vous diront pas qui empôche l’argent des licences. C’est l’Etat ? Non. C’est la commune ? Non. C’est eux. Ils y spéculent dessus et font de l’argent avec la rareté de ces licences remises gratuitement par les mairies.

Mais je m’égare ! Il vaut mieux parler des masques. C’est chiant, ces masques. Ca tient chaud. C’est sale. C’est important de s’appesantir sur les masques. Ça passe avant les triviales considérations des petits secrets corporatistes.

05/08/2020 15:40 par Yan

J’en reste là pour cet article Assim, reste sur tes convictions, aucun problème pour moi.

Ne compte pas sur moi par contre pour ne plus relever ce que je considère comme faux dans d’autres discussions, même si cela te froisse.

05/08/2020 18:22 par Jean-Yves Leblanc

Dans la marge droite de la page LGS, il y a un article fort intéressant d’Antoine Manessis daté du 30 juillet :"Le marxisme militant connaît une tragique impuissance à réémerger”.
L’auteur y fustige le dogmatisme des gauches marxistes actuelles. Cet esprit de "forteresse assiègée" est fort bien pour unir leurs (rares) militants mais est catastrophiquement inefficace pour offrir une alternative anti-capitaliste crédible car pour cela, il faut être en prise avec le monde réel et analyser sans oeillères l’évolution de la société et des classes sociales, les évolutions du capitalisme, des classes qui lui sont alliées et des armes qu’il utilise dans la guerre des classes (riches contre les pauvres).

Ce débat autour de l’article de D Muselet et du Covid montre comment, dans ce cas particulier, le dogmatisme peut nuire et amener toute une partie de la gauche à soutenir son ennemi capitaliste et le laisser totalement libre de ses mouvements.
Voici, schématisés, quatre raisonnements dogmatiques ’Covid’ qu’on retrouve couramment dans les sites alternatifs de gauche (et chez quelques lecteurs de LGS).

1) L’Hydroxychloroquine (HCQ)
Raoult = populisme + Trump = facho = caca
OR HCQ = Raoult
DONC HCQ = caca
D’OÙ Macron + Comité Scientifique + OMS + UE = anti-HCQ = OK
ET Lancet = anti-HCQ = OK (malgré les articles pourris rétractés) ET Etudes IHU Marseille = caca
ET Gilead = anti-HCQ = Big Pharma acceptable MAIS Sanofi = Plaquenil = Raoult = Mauvais Big Pharma
ET OMS = anti-HCQ = OK MÊME SI OMS = Bill Gates = capitalisme mondialisé

2) Le confinement
Raoult = dépistage + isolement malades + traitement (stratégie adoptée depuis plus de 2 siècles)
OR Raoult = caca
ET confinement = Chine = pays socialiste (1)
DONC confinement total = OK ET anti-confinement = capitalisme génocidaire
ET Macron-Véran = OK

3) La "deuxième vague"
Anti-deuxième vague = Pro-HCQ = anti-confinement = Raoultistes + complotistes + négationnistes = fachos
OR Macron + Veran + médias officiels = deuxième vague
DONC Macron + Veran + médias officiels = OK
[Et tant pis pour les chiffres officiels Santé France (ici : https://www.ihmt-medicaldevice.com/post/28-07-2020-bilan-covid19-et-projections-du-nombre-de-patients et là : https://geodes.santepubliquefrance.fr/#c=news) qui ne voient pas de deuxième vague]
DE PLUS :
 Pour les écolos :
Covid = monde d’après ET monde d’après = austérité = sauvetage planète
DONC Covid prolongé = OK ET deuxième vague = OK
 Pour les gauchistes (aisés) coupés du peuple :
Covid = grande crise économique = glas du capitalisme.
DONC Deuxième vague = Covid prolongé = OK

4) Masques en aout 2020
DE 3) IL VIENT QUE : Masques = deuxième vague = OK
DE PLUS :
Masques = Chine + Cuba = pays socialistes (1)
Anti-masques = négationnistes (du virus) = fachos
Anti-masques = consuméristes avides d’un retour à la ’consommation effrénée’= droite
Anti-masques = indifférents à la santé des autres = égoïstes = pro-libéralisme = droite

(1) Je précise que moi aussi je suis fétichiste des pays socialistes mais pas au point de considérer que tout ce qui s’y fait est sacré et que par exemple la Chine est une pure association de bienfaisance et n’a pas de capitalistes, d’enjeux de politique intérieure ni d’intérêts géostratégiques.

06/08/2020 00:19 par Xiao Pignouf

@JYL

Je suis médusé par votre raisonnement caca ok caca... le syllogisme expliqué à des enfants de 3 ans. Quel suffisance !

Je précise que moi aussi je suis fétichiste des pays socialistes mais pas au point de considérer que tout ce qui s’y fait est sacré

Ce qui confirme bien ce que j’ai dit au-dessus. Cette façon d’être imbu de votre personne est positivement déplaisante. Non seulement vous croyez être capable d’entrer dans l’esprit des gens et de savoir ce qu’ils pensent, mais en plus vous vous plantez dans les grandes largeurs. Vos analyses politiques ne sont pas inintéressantes mais votre compréhension de l’humain ne vaut pas tripette.

Tout le monde n’est pas un franchouillard nombriliste qui croit que le monde est à son image. Il en est qui se sont confrontés ou se confrontent à d’autres points de vue. En connaissance de cause, j’ai beaucoup d’affection et de respect pour la Chine et le peuple chinois qui m’a ouvert les bras et que je défendrai si je les estime injustement attaqués, ce qui est un euphémisme ces jours-ci. Si votre mentalité ne vous laisse aucune autre alternative que de croire que cela fait de moi un adorateur béat de la politique ou de la société chinoise sans le moindre esprit critique, alors puissiez-vous mariner dans votre ignorance et vos préjugés construits par-dessus. C’est exactement le même genre de déduction malhonnête faite fréquemment dans le fil de discussion au-dessus par les détracteurs du masque et par l’auteure même, dont le texte d’un simplisme confondant délivre ce leitmotiv réactionnaire du c’était mieux avant, jusqu’à remonter à ce bon vieux temps où nous courrions à poil dans les bois et où elle n’aurait pas survécu plus loin que 30 ans à tout casser. A ce compte-là, elle m’excusera de lui préférer Thoreau.

Votre commentaire n’est qu’une redite de plus.

@Yan

Ne compte pas sur moi par contre pour ne plus relever ce que je considère comme faux dans d’autres discussions, même si cela te froisse.

Sur moi non plus.

06/08/2020 06:14 par Roubachoff

@Jean-Yves Leblanc
Un conseil d’ami : ne gaspillez pas votre intelligence ici.

06/08/2020 08:54 par pierreauguste

Et puis elle également qui dit des choses inintéressantes sur l’humanité domestiquée :https://youtu.be/c3V6DxmOy8o

06/08/2020 09:24 par Assimbonanga

Nous avons perdu notre liberté d’homme primitif. Nous sommes épinglés, pointés, contrôlés, mais c’est toujours pour une louable raison, pour notre sécurité, pour notre confort. Feuille d’impôt pré-remplie, carte vitale, médecin traitant, voiture connectée, contrôle technique, diagnostic immo, appli en tous genres et même les administrations qui s’assujettissent à Facebook ! On ne peut plus rien faire sans être fichés. Culturellement, de gré ou de force, nous suivons le mouvement. Est-on normal si on n’est pas abonné à Netflix ?
Et je ne parle pas de la massification du tourisme qui fait des citoyens des moutons attendant dans la queue de consommer leur prestation de loisir. Difficile d’échapper au formatage.
D’ailleurs, à ce propos, qu’est-ce que feraient les gens si on réduisait le temps de travail hebdomadaire ? Est-ce que la Convention Citoyenne pour le Climat avait réfléchi aux conséquences et au pour quoi faire de ce temps libéré ? Construire des surf-park, des tropicalia des Disney-lands, parcs Astérix, Puy-des-Fous, bateaux de croisières ?

Pour revenir au coronavirus, apparemment, les nouveaux cas arrivent tout doucement dans les hôpitaux. Ils résultent de réunions familiales d’été. Ce virus ne tient aucun compte des vraies valeurs, travail, famille, patrie...

Je vois que Yan en a marre de la conversation et que mes questions ne l’intéressent pas. OK ! Il se réserve cependant le droit de me harceler sur mes prochains commentaires, OK ! Je ne pourrai pas l’empêcher. En revanche, vu la "qualité" de l’échange, il ne sera pas dans mon intérêt de lui répliquer.

06/08/2020 16:11 par Papa Razzi

Petite blagounette pour détendre l’atmosphère : quelle est la différence entre les antifas et les pro-masques ?
Aucune ! Tous surfent sur des peurs imaginaires.
Et comme toujours, la gauche marche à côté de ses pompes, pour le plus grand salut de l’oligarchie.

06/08/2020 20:19 par Vania

@JYL
Vous affirmez que vous aimez les pays socialistes mais pas au point de...etc, Cependant, la discussion sur le port du masque n’a rien à voir avec l’amour. On constate simplement que les pays socialistes qui ont adopté le port du masque depuis le début de la pandémie, avec d’autres mesures de santé s’en sortent beaucoup mieux. .Les preuves de cette affirmation sont les résultats obtenus, c’est à dire un nombre inférieur de contaminés par 100 000 habitants ! C’est une question rationnelle pas sentimentale !

07/08/2020 11:43 par Jean-Yves Leblanc

Je m’interdis toute riposte aux torrents d’insultes déversés par Xiao Pignouf.

Je ne relèverai donc qu’une de ses remarques qui me paraît - elle - justifiée :
"Votre commentaire n’est qu’une redite de plus."
Ce qui me pousse à commenter ici, c’est mon aspiration à l’émergence d’une force populaire qui permettrait enfin de commencer à remonter la pente que nous descendons à toute allure. (Et grâce au Covid, nous avons descendu 3 étages d’un coup !)
Le petit espoir né du mouvement insoumis à ses débuts s’est évanoui. La gauche radicale dans toutes ses composantes me semble de moins en moins populaire, de plus en plus liée au monde urbain des classes intermédiaires, de plus en plus coupée des réalités, de plus en plus groupusculaire et sectaire et de plus en plus attiirée par les appeaux des mondialistes . Ses composantes marxistes le sont de plus en plus bruyamment en paroles et de moins en moins dans leurs analyses.
Notre bateau de gauche me semble se diriger droit sur les rochers. La ’gauche’ coulera peut-être mais les acquis d’un siècle de luttes (et plus encore) seront perdus. A chaque événement politique de l’actualité, l’analyse que j’en fais m’amène à crier "Changeons de cap, réveillons-nous" et donc je me répète.
Désolé !
J’espère pouvoir continuer et, par exemple, avoir la force de supporter le qualificatif de "facho" quand, à la veille du deuxième tour en 2022, je serai de ces commentateurs qui refuseront le vote Macron.

07/08/2020 11:44 par Xiao Pignouf

@Vania
Peine perdue, prenez le conseil de Roubachoff à votre compte.

07/08/2020 16:32 par Xiao Pignouf

@JYL

Torrent d’insultes ? Vous vous mouchez pas un peu du coude, vous ?

07/08/2020 18:26 par cunégonde godot

M. Leblanc :
Notre bateau de gauche me semble se diriger droit sur les rochers. La ’gauche’ coulera peut-être mais les acquis d’un siècle de luttes (et plus encore) seront perdus. A chaque événement politique de l’actualité, l’analyse que j’en fais m’amène à crier "Changeons de cap, réveillons-nous" et donc je me répète.
Désolé !
J’espère pouvoir continuer et, par exemple, avoir la force de supporter le qualificatif de "facho" quand, à la veille du deuxième tour en 2022, je serai de ces commentateurs qui refuseront le vote Macron.

Changer de cap consisterait à revenir à l’Etat-nation France, car les conquis « d’un siècle de luttes » l’ont été par le peuple français, en France.
Mais la "gauche" (notez les guillemets) – ses représentants politiques et syndicaux en majorité – a choisi le mondialisme (l’ "Europe"), et par-là a renoncé à la France, son histoire (sa révolution p.ex.), sa culture, ses conquis sociaux, son organisation politique, son universalisme.
La "gauche" – avec la majorité de la droite, de l’extrême-gauche et l’extrême-droite – a choisi l’ "Europe", le rutilant nettoyeur sous pression qui l’expulse de la scène politique. Un vide immédiatement remplit par le macronisme mondialiste. Quoi de plus représentatif de la "gauche" d’aujourd’hui que le couple stérile "degauche" Macron ?...

07/08/2020 18:35 par Assimbonanga

@pierreauguste, t’es-tu documenté sur TVLiberté ? Moi, rien que la consonance, je flaire une tendance , je dirais, plus qu’à droite. Et donc, il ne serait pas surprenant que leur choix se porte sur des invités qui vont dans leur sens, de préférence. On accède facilement au site de cette tévé. Tu peux aller voir.
Sur wikipédia : "TV Libertés ou TVL est une Web TV, présente sur YouTube et lancée le 30 janvier 2014 par Martial Bild, ancien cadre du Front national. Elle est dirigée par Philippe Milliau, ancien dirigeant du Bloc identitaire."
Et voilà ! On a dévidé l’écheveau du négationnisme chronique.

07/08/2020 19:22 par Jean-Yves Leblanc

@ Vania
Bien que je doute de l’efficacité du masque grand public, je veux bien adhérer à la précaution du port du masque pendant la phase aigue d’une épidémie. Votre remarque, au-delà de la politique de santé des pays socialistes, porte en fait sur l’utilité du masque pendant l’épidémie Covid 19 (mars et avril) et là, je suis globalement d’accord avec vous.
Mais vous avez sans doute remarqué que mon observation porte sur le port du masque en août 2020. C’est là toute la différence car depuis début mai, les chiffres de mortalité, d’hospitalisations et d’entrée en réa sont au plus bas et la situation sanitaire est, au sens épidémiologique, normale. Et ce dans tous les pays européens quelles qu’aient été leurs politiques sanitaires.
La question du port du masque maintenant (alors qu’il était déconseillé en pleine épidémie) n’est plus de savoir si il est efficace ou pas ou si il a sauvé des vies ou pas. Le problème est aujourd’hui le suivant : Si, en situation normale on prend des mesures d’exception, il y a de fortes chances qu’elles ne seront jamais supprimées sachant que, nécessairement, chaque hiver raméne une situation épidémique quelqu’en soit le virus et donc que la situation sanitaire future ne peut être que moins normale qu’aujourd’hui.

Je vous propose sur ce point la lecture d’un texte de Michel Rosenzweig rapporté sur l’excellent site de J.D. Michel ici :
https://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/08/06/le-masque-et-la-vie-308035.html#more
Je précise que j’ai découvert le site de J.D. Michel grâce à un commentaire posté par Maxime Vivas dans un "fil" du GS d’avril, je crois.

08/08/2020 05:28 par Vania

@JYL.
Le problème est que nous habitons Tous sur la même planète Terre et qu’au XXI siècle, ce qui arrive dans un pays aura toujours des répercussions dans toute la planète. Nous partageons tous la même atmosphère et "l’effet papillon" est toujours en oeuvre. Actuellement, l’épicentre de la pandémie est en Amérique du Sud et du Nord. Aux USA, le 6 août il y a eu 63 000 contaminés et 2 000 morts en 24h.Au Brésil, il y a eu 54 800 contaminés et 1 226 morts en 24 h Ces chiffres ne tiennent pas compte des ’sans papiers’ ni des pauvres qui ne figurent pas dans les statistiques et n’ont pas accès aux soins de santé. En Amérique du Sud , c’est aussi une calamité. Et les pays sont interconnectés.. Donc, oui il faut prendre des précautions et continuer de se protéger et de protéger Les Autres !

08/08/2020 10:13 par Assimbonanga

On a vu avec le rassemblement des évangéliques à Mulhouse que certaines attitudes permettent au virus de se propager. Chant, embrassades, milieu clos. C’est exactement ce qui se passe lors de réunions familiales, fêtes estivales, mariages, enterrements. C’est ce qui se passe en boîte de nuit, fêtes dansantes. En principe d’ailleurs, les rassemblements trumpistes ou le rassemblement négationniste de Berlin en opposition au masque et autre babiole qui égratigne leur "liberté" devraient avoir leur lot de contamination, en toute logique. J’ignore si on aura un bilan de possibles contamination dans ces rassemblements.
J’entends ici des gens qui se retranchent derrière les chiffres actuels au plus bas de morts et hospitalisés mais ils zappent sur la dynamique : les cas augmentent à nouveau. Les hospitalisations repartent. Les promiscuités touristiques vont aussi jouer un rôle, certainement. Le virus n’attends pas l’hiver ! Il continue son bonhomme de chemin.
J’observe un afflux de textes, interviews, avis d’experts, afflux offensif et très actif pour prouver je ne sais quoi, nier la pandémie (ou épidémie, peu m’importe le terme), rejeter la contrainte de ce masque qui nous gâche la vie, qui entrave notre appétit de vivre, notre "liberté". On ne peut plus faire ce qu’on veut comme on veut. On doit se gêner. C’est inadmissible pour certains caractères. C’est insupportable, je le concède. Notre vie n’est plus la même. Que faire ? Nier l’évidence. C’est une réaction commune chez Trump, Bolsonaro et compagnie.
J’ai l’impression que LGS est bombardé par cet assaut massif d’opinion égoïste ( tout ne passe que par mon propre vécu) et négationniste (nier ce qui me dérange).
Mais il faut relativiser ! Le masque nous fait sentir le problème avec le virus mais, en ce qui concerne la fonte de la banquise et des glaciers, on n’a pas encore le ressenti de la catastrophe qui nous guette. Si, dans certains département, la sécheresse et la chaleur mettent la pression aux gens : les ploucs veulent creuser des bassines pour continuer leur agriculture gaspilleuse de ressources (pour préserver le revenu) et les particuliers qui ont un peu de liquidités (pécuniaires) songent à creuser des puits dans leur jardin.
Les résultats de l’action humaine sur l’environnement vont inexorablement advenir. A quelle vitesse, c’est la seule question.

08/08/2020 12:50 par Sidonie

Parfois, sur les médias d’état, grâce à un direct on entend un peu de vérité :Le Pr Jean-François Toussaint sur LCI
https://www.facebook.com/watch/?v=223852942168902

08/08/2020 13:43 par pierreauguste

Pour tout dire,j’ai autre chose à faire que de me documenter sur "télé liberté ou télé prison". On m’envoie des choses ou je tombe dessus ,je lis ou pas et je fais partager sans état d’âme ,dans tous les cas j’évite souvent d’en parler ici(c’est mon auto censure),mais pour tout te dire, entre nous,je trouve qu’elle ne dit pas que des conneries....

08/08/2020 16:56 par Assimbonanga

@Sidonie, LCI média d’Etat ? Pour être précis, c’est un média du groupe privé TF1. Son principal actionnaire est le groupe industriel français Bouygues.
@pierreauguste, "elle ne dit pas que des conneries", oui c’est cela. Cette formule marche aussi très bien pour Marine Le Pen. Evidemment : elle ne dit pas que des conneries. Mais elle est aussi allée au rez-de-chaussée de la Trump Tower pour recevoir l’onction du vieux blond qui n’a pas daigné descendre pour l’adouber...
J’aime beaucoup ta réponse sur Beyrouth. Là, je trouve qu’on mène l’enquête !

08/08/2020 16:59 par Assimbonanga

N’y a-t-il pas une énorme contradiction entre vouloir une France souveraine (libérée de l’UE) et ouvrir une page facebook contrôlée par les USA et n’obéissant qu’aux lois étasuniennes ?
Vous avez deux heures.

08/08/2020 19:02 par pierreauguste

Si tu veux qu’on entre dans la psychologie de bazar.Non.OUI DES GENS QUI NE PENSENT PAS COMME NOUS DISENT PARFOIS DES CHOSES CENSÉES ET JE N’AI PAS PEUR DE LE DIRE.PAR CONTRE JE N’AI PAS ENCORE ENTENDU MLPEN EN DIRE OU ALORS AVEC UNE ARRIÈRE PENSÉE.BREF CE DÉBAT NE M’INTÉRESSE PAS MAIS SURTOUT CONTINUE AVEC TA VERVE ÉNERGIQUE,CAR MÊME SI JE SUIS PARFOIS DUBITATIF,J’AIME BIEN TE LIRE.Un jour dans l’au delà,je te raconterai "Sabra et Chatlla". C’est largement au dessus de nos débats.C’est l’enfer quotidien....ET À 200 BORNES À VOL D’OISEAU(TEL AVIV),VOIR AU BORD DE MER À BEYROUTH,LE FRIC ET L’OPULENCE...COMME ICI,MAIS PIRE

09/08/2020 01:53 par Roubachoff

@Assimbonanga
Vous préconisez quoi, pour les "négationnistes" de la Covid-19 ? Le goulag ?

09/08/2020 08:43 par Assimbonanga

@Roubachof, il ne s’agit pas de ma part d’une condamnation mais d’une observation clinique. Mais, de votre côté, me permettez-vous d’avoir ma propre opinion ou dois-je me ranger aux nouvelles modes obligatoires qui fondent sur nous, comme la misère su l pauvr monde ?

09/08/2020 10:19 par Assimbonanga

Ne crie pas, @pierreauguste ! Mais raconte-nous Sabra et Chatilla, prends ton temps. Montre-nous les images de ces 200 km de terre qui séparent des situations outrageusement différentes. On a besoin de ce récit, face à celui imposé par Macron and Co.
Raconte-nous ce quartier où notre bon monarque est allé faire étalage de sa belle chemise blanche.
(Au fait, y avait-t-il un valet en charge de la bonbonne de gel hydroalcoolique pour se purifier après les poignées de mains ? )

10/08/2020 17:29 par Papa Razzi

À tous ceux qui s’enferment dans le discours dominant, sans prendre la peine d’écouter ce qu’on leur dit, tout en cultivant la mauvaise foi et l’inversion accusatoire.

13/08/2020 13:44 par Beaujean

Bonjour Mme Muselet,

Dominique sera plus humain, face aux tons de procureurs utilisés ici et là ("Qui êtes-vous, madame Muselet ?"), etc., dont j’ai déjà eu à faire les frais pour ce qui me semblait relever du sain échange contradictoire revendiqué par les Démocrates qui pullulent évidemment sur LGS.
Au final des commentaires, j’avoue qu’on ne sait plus très bien de quoi parlait votre papier, ce qui est la marque de toute communication humaine, pour le meilleur et pour le pire.
Je tenais à vous remercier pour les pistes de réflexion si diverses et intéressantes que vous avez su proposer dans votre article.
Votre connaissance des cultures amérindiennes me semble précieuse (j’y fus initié par la lecture de Pierre Clastres voici bien longtemps), j’espère pouvoir vous lire à nouveau à ce sujet, sur LGS ou ailleurs.

14/08/2020 09:40 par cunégonde godot

On sait que les animaux domestiques ont subi des altérations physiques et comportementales du fait de leur domestication. Ils sont plus petits, grandissent plus vite, se reproduisent davantage et sont beaucoup plus dociles et moins méfiants que leurs parents sauvages. Ils sont bien sûr incapables de survivre dans un milieu naturel. Ce qu’on ne sait pas, c’est que l’homme moderne souffre d’à peu près la même dégradation de ses aptitudes par rapport à son ancêtre chasseur-cueilleur.

C’est une évidence, l’homme moderne ne peut plus vivre en milieu naturel, mais ne pourrait-il pas, au moins, organiser un univers social égalitaire, juste et solidaire à l’image des sociétés dites primitives qui avaient mis en place des mécanismes efficaces pour faire obstacles aux éventuels appétits de pouvoir ?

« C’est une évidence, l’homme moderne ne peut plus vivre en milieu naturel ».
Ben dis-donc, nous vl’a propres, comme disait ma grand-mère !
Mais qu’est-ce donc pour l’Homme ("moderne") un milieu naturel ? Un milieu hostile et quasi inhabitable. Et l’Homme est la seule espèce qui ne fait pas que s’adapter mais est à même de modifier le "milieu naturel" à son profit. Le modifier, c’est le dominer (un vaccin, une centrale nucléaire p.ex.).
Organiser un univers social égalitaire, juste et solidaire, l’Homme n’a fait que cela depuis l’origine. Et à mon humble avis des sociétés dites primitives qui avaient mis en place des mécanismes efficaces pour faire obstacles aux éventuels appétits de pouvoir relèvent d’un scénario à la Disneyland.
La "Nature" (la jungle) asservit, l’Etat (la loi) libère. Ici on survit dans la peur ; là on vit par la Loi (le Leviathan hobbesien, l’impavide Etat de droit des Lumières).
Le "retour à la nature" est une absurdité. Certains écologistes qui ont une betterave (bio) à la place du cerveau ont du mal à s’en persuader, mais c’est ainsi.
Au passage, quand on porte un masque on n’est pas dans la servitude, seulement dans l’obéissance...

(Commentaires désactivés)
 Twitter        
 Contact |   Faire un don
logo
« Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »
© CopyLeft :
Diffusion du contenu autorisée et même encouragée.
Merci de mentionner les sources.