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Sarkozy, le pape et Carla.



Lettre de liaison, n°8 du 30 décembre 2007.


Désolés, chers lecteurs. Ce titre pourrait vous promettre du croustillant, au moins qu’on se foute un peu de leur gueule à ces profiteurs peu reluisants. Mais il ne s’agit ici que de colère.

Car ce que Sarkozy est allé raconter sous le nez du pape est d’un niveau de gravité au moins égal à celui de ses déclarations de campagne électorale sur le caractère "génétique" de la pédophilie et du suicide des ados. Quelques extraits commentés seront utiles.


Notons d’abord, mais on le savait déjà , que Nicolas Sarkozy est un ignorant : « C’est par le baptême de Clovis que la France est devenue Fille aînée de l’Eglise. Les faits sont là  (sic !!!). En faisant de Clovis le premier souverain chrétien, cet événement a eu des conséquences importantes sur le destin de la France et sur la christianisation de l’Europe. A de multiples reprises, ensuite tout au long de son histoire, les souverains français ont eu l’occasion de manifester la profondeur de l’attachement qui les liait à l’Eglise et aux successeurs de Pierre. Ce fut le cas de la conquête par Pépin le Bref des premiers Etats pontificaux ou de la création auprès du Pape de notre plus ancienne représentation diplomatique. »

Tout professeur ou étudiant d’histoire médiévale sursautera devant ce condensé de sottises. La France n’est pas née avec Clovis, chef flamand qui, pour prendre l’Aquitaine aux Wisigoths, s’est allié aux évêques catholiques et à la vieille noblesse foncière gallo-romaine également devenue catholique. Le mythe de la France "fille aînée de l’église", auquel Clovis n’avait pas pensé, s’est formé bien plus tard sous les monarques capétiens, surtout sous Louis XIV qui voulait faire du catholicisme la religion obligatoire et expulsa pour cela, tortura, envoya aux galères les protestants. Pépin le Bref, à propos duquel il circule que Sarkozy le court aurait commis le lapsus Pétain le Bref, n’était pas plus un roi "français" que Clovis, la France n’existant toujours pas au VIII° siècle. Il mena à bien une opération de brigandage par laquelle il attribua au pape la bande de territoires qui devait être ensuite le malheur de l’Italie sous le nom d’ "Etats pontificaux", jusqu’en 1870, composés des derniers morceaux de l’empire byzantin que n’avaient pas pris les Lombards, et dont le pape avait pris le contrôle : comme l’empereur d’Orient ne pouvait plus le protéger il a fait appel aux Francs en inventant l’idée de reconstruire un empire d’Occident, une invention chrétienne aux conséquences elles aussi très graves dans l’histoire de l’Europe. Quant à cette histoire de représentation diplomatique, c’est tout simplement n’importe quoi. Il n’y connaît rien, il raconte n’importe quoi (ce qui n’est pas le cas, notons-le, du vieux renard Ratzinger, qui s’y connaît, lui, en histoire canonique).

Un peu plus loin Sarkozy cite soudain le philosophe grec Héraclite : Si l’on n’espère pas l’inespérable, on le reconnaîtra pas. (Il s’agit en fait d’une mauvaise traduction d’un fragment d’Héraclite rapporté par Clément d’Alexandrie). Outre que ceci en dehors de tout contexte ne veut strictement rien dire -et les mouvements de mentons ne changent rien à la nullité de la pensée-, les bonnes âmes pourront se dire "mais où va-t-il chercher tout ça ? ". Tout ça, c’est du toc ; Héraclite pour ce que l’on en connaît est un penseur dialectique, qui met en valeur les oppositions, le choc des contraires et le combat. Rien à voir avec cette eau de sacristie insipide et inculte.

Ceci établi, passons au plat de résistance : « Les racines de la France sont essentiellement chrétiennes. (...) Tout autant que le baptême de Clovis, la laïcité est également un fait incontournable dans notre pays. Je sais les souffrances que sa mise en oeuvre a provoquées en France chez les catholiques, chez les prêtres, dans les congrégations, avant [la mise en oeuvre de la loi avant son adoption ? Sarkozy croit que cela se passait comme avec lui ! Passons ...] comme après 1905. Je sais que l’interprétation de la loi de 1905 comme un texte de liberté, de tolérance, de neutralité est en partie une reconstruction rétrospective du passé. C’est surtout par leur sacrifice dans les tranchées de la Grande guerre, par le partage des souffrances de leurs concitoyens, que les prêtres et les religieux de France ont désarmé l’anticléricalisme ; et c’est leur intelligence commune qui a permis à la France et au Saint-Siège de dépasser leurs querelles et de rétablir leurs relations. » En clair, cela veut dire que la loi de 1905, séparant les églises et l’Etat, garantissant le caractère privé de la religion -une notion totalement absente du discours de Sarkozy, et pour cause- n’était pas une loi de liberté, ne garantissait pas la paix civile, agressait injustement les malheureux catholiques ; et que les choses ont finalement bien tourné parce qu’il y a eu l’union sacrée dans le carnage patriotique de 1914-1918, vrai acte fondateur, à l’encontre de la loi de 1905, de la "laïcité positive" à la sauce Sarko, et que les prêtres ont fait preuve d’intelligence contre le satanique et liberticide anticléricalisme. La laïcité, explique donc Sarkozy, est "devenue une condition de la paix civile", ce qu’elle n’était donc pas au départ. Pas faux : elle a été dévoyée dans l’union sacrée pour la défense de l’ordre établi. Car en effet la laïcité de 1905 (la seule laïcité véritable, qui ne privilégie pas les religions), est pour Sarkozy fondamentalement mauvaise, car elle veut nier le "baptême de Clovis" : « Elle n’a pas le pouvoir de couper la France de ses racines chrétiennes. Elle a voulu le faire. Elle n’aurait pas dû ». C’est le même reproche que Franco faisait à la République espagnole. Soulignons ce passage :

« Arracher la racine, c’est perdre la signification, c’est affaiblir le ciment de l’identité nationale, et dessécher davantage encore les rapports sociaux qui ont tant besoin de symboles de mémoire. »

Par la métaphore de la "racine", l’imagerie saint-sulpicienne qui se veut "spirituelle" tend la main à une autre imagerie, celle de la "terre et les morts" de Maurice Barrès, penseur nationaliste des années 1900, en allemand le Blut und Boden (le sang et le sol) de sinistre mémoire. Sans qu’il y ait équivalence entre les deux systèmes de représentations, il y a des passerelles. On remarquera que le thème de l’ "identité nationale", appellation d’un ministère et d’un ministres désormais célèbres, se situe bien à la charnière de ces deux sphères idéologiques -celle de l’intégrisme chrétien et celle du racisme ethnique. N. Sarkozy était d’ailleurs accompagné devant Ratzinger du polygraphe français Max Gallo, que l’on peut de plus en plus considérer comme un sous-produit de Maurice Barrés.

Les militants laïques doivent méditer particulièrement cette interprétation sarkozyste des évènements récents : « le peuple français a été aussi ardent pour défendre la liberté scolaire que pour souhaiter l’interdiction des signes ostentatoires à l’école ». Sont ici mis sur le même plan la défense de la soi-disant "liberté de l’enseignement", c’est à dire le détournement de nos impôts pour payer des écoles contrôlées par l’Eglise catholique essentiellement, et la loi sur les signes religieux à l’école, interdisant de fait avant tout le voile musulman, et accessoirement les kippas et les trop grandes croix. Sarkozy a ici raison, non en ce qui concerne l’ "ardeur" du peuple, mais le contenu de la loi chiraquienne : la loi de 1905 par elle-même suffisait à proscrire les signes ostentatoires et permettait un combat éclairé et non discriminatoire contre le voile, alors que la loi de 2003 et le rapport Stasi sur laquelle elle se fonde ont pour base la volonté de faire cohabiter les différentes "communautés" dans une école conçue comme celle de "toutes les religions" (voir la Lettre de Liaisons de janvier 2004, consultable sur le site des archives de Liaisons).

Mais le pire est un peu plus bas. Après avoir affirmé qu’il ne voulait pas abroger la loi de 1905, Sarkozy se livre à une attaque en règle contre son application :

«  Qu’il me soit également permis de rappeler les critiques virulentes dont j’ai été l’objet au moment de la création du Conseil français du culte musulman. Aujourd’hui encore, la République maintient les congrégations sous une forme de tutelle, refuse de reconnaître un caractère cultuel à l’action caritative ou aux moyens de communication des Eglises, répugne à reconnaître la valeur des diplômes délivrés dans les établissements d’enseignement supérieur catholique alors que la Convention de Bologne le prévoit, n’accorde aucune valeur aux diplômes de théologie. »

Il faut donc libérer les congrégations de tout contrôle, en leur permettant notamment, ajouterons-nous, de pomper encore plus de subventions publiques ; reconnaître le caractère cultuel des actions caritatives, ce qui mène très loin contre la santé publique et dans les quartiers, et faire des diplômes catholiques des diplômes d’Etat, permettant l’embauche de fonctionnaires agréés en tant que tels par les autorités cléricales. Voila la "laïcité positive" ! A part ça, on dit qu’on ne remet pas en cause la loi de 1905 ...

Le tout est complété par une attaque contre toutes les morales et éthiques non religieuses, républicaines, sociales, etc. -en fait contre tous les courants républicains et libéraux puis révolutionnaires et socialistes qui, depuis 1789, se sont affirmés contre la prééminence de la religion. Pompant cette fois ci sur la prose d’un Régis Debray, Sarkozy explique que la morale de l’incroyant est plus faible que celle du croyant. Oh certes, il le dit d’abord avec les subtilités jésuitiques et universitaires de ceux qui ont écrit son discours : « Même celui qui affirme ne pas croire ne peut soutenir en même temps qu’il ne s’interroge pas sur l’essentiel. Le fait spirituel, c’est la tendance naturelle de tous les hommes à rechercher une transcendance. Le fait religieux, c’est la réponse des religions à cette aspiration fondamentale. » Grossièreté et jésuitisme se conjuguent ici : évidemment l’incroyant s’interroge lui aussi (peut-être même, bien souvent, un peu plus !) sur "l’essentiel", et il peut revendiquer une "spiritualité" qui ne saurait toutefois équivaloir à cette "recherche de la transcendance" qui, dans la bouche de la médiocrité qui nous gouverne, ne veut rien dire du tout si ce n’est "agenouille toi devant ce qui te dépasse et reconnaît que cela t’échappera toujours". Si la "transcendance" c’est ça, non merci. Or, ajoute padre Sarko : « ... la morale laïque risque toujours de s’épuiser ou de se changer en fanatisme quand elle n’est pas adossée à une espérance qui comble l’aspiration à l’infini ». C’est la thèse de Ratzinger dans sa dernière encyclique contre le matérialisme athée : en clair, pas de morale sans religion. Finalement, puisqu’il ne peut pas s’empêcher d’être grossier, il fallait aussi que Sarkozy le dise grossièrement :

«  Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance.  »

L’instituteur ne vaut pas le curé, mais il doit s’en approcher le plus possible. Ite missa est. Nul doute que Sarkozy est ici à l’unisson de Ratzinger qui canonisait récemment les prêtres franquistes ayant mis en oeuvre le meurtre des institutrices et instituteurs laïques espagnols et catalans.

Reste la cerise finale : ne reculant devant rien, Sarkozy a expliqué aux ecclésiastiques présents que lui, président, comprenait les prêtres parce que leur vocation et les sacrifices qu’elle est censée impliquer sont au fond très proches. Il est permis de rire, naturellement, surtout quand on pense à l’ombre longiligne de Carla Bruni à laquelle tous ont du penser en matière de "sacrifices". Mais ces propos sont parfaitement en cohérence avec le contenu politique de tout le discours : l’institution présidentielle, comme son ancêtre directe l’institution monarchique, est un sacerdoce, une cléricature. A quand le sacre ? A quand la présidence de droit divin ?

En attendant, Sarkozy fixe une perspective de combat. Il a expliqué que sa République a lui a besoin de croyants, pas d’incroyants : « Bien sûr, ceux qui ne croient pas doivent être protégés de toute forme d’intolérance et de prosélytisme. Mais un homme qui croit, c’est un homme qui espère. Et l’intérêt de la République, c’est qu’il y ait beaucoup d’hommes et de femmes qui espèrent ». Vieille rengaine de l’Inquisition : qui ne croit pas n’espère pas, qui ne croit pas n’est pas un bon citoyen, espérez c’est-à -dire croyez ! D’ailleurs, « la France a besoin de catholiques convaincus qui ne craignent pas d’affirmer ce qu’ils sont et ce en quoi ils croient. La campagne électorale de 2007 a montré que les Français avaient envie de politique pour peu qu’on leur propose des idées, des projets, des ambitions. Ma conviction est qu’ils sont aussi en attente de spiritualité, de valeurs, d’espérance. »

Nous voila prévenus : la destruction du droit du travail ira de pair avec l’offensive contre-révolutionnaire catholique. Ce discours abominable a été tenu avec les trois invités du président venus voir le pape avec lui : un amuseur de beaufs, Bigard, représentant de l’idée qu’il se fait du "peuple" ("pipi ? hi hi hi ! Caca ? ha ha ha !" - Amen), Denis Gilbert, "curé des loubards", et Max Gallo, déjà cité. Le scatologue pour beaufs, le curé pour pauvres et l’allumé du bocal composaient ainsi une trinité résumant la "France de Sarko". Comme l’écrit La Croix : « Jamais un chef de l’Etat français n’avait si vigoureusement défendu l’héritage catholique de son pays ». La Croix est oublieuse de ses propres amours. Car le seul équivalent de tels discours, suivi d’actes, c’est le maréchal PETAIN.


Oui, mais, et Carla, dans tout ça ? On y vient. Qu’on le veuille ou non, l’affichage -à Disneyland- du président avec la dite Carla (Cécilia, Rachida, Carla, Fadela, Rama, Yasmina ... on va finir par le croire fétichiste des femmes en A) relève de la même politique. Quand la régression est en marche, elle doit concerner tous les domaines. Si le président, c’est le roi, alors les petites maîtresses du roi font partie du cirque présidentiel et ont une fonction politique. Au moins dans le registre du symbolique, il était triplement nécessaire que l’inconscient institutionnel de la V° République monarchique soit rassuré envers la virilité présidentielle, puisqu’il y avait eu :

- 1°) la peur sociale devant les cheminots et les jeunes,

- 2°) le sacrifice quasi sacerdotal du président devant son Altesse Khadafi comme rançon d’une politique afro-méditérranéenne de gangster,

- 3°) le divorce de la légitime.

Il était donc nécessaire, dans cette logique là , de faire savoir au bon peuple -celui que Bigard fait rire, d’une part, mais aussi celui des hauts fonctionnaires d’autorité dont la propre autorité est censée être une émanation de celle du chef suprême, comme l’aura des prêtres leur vient de leurs évêques qui le tiennent du pape- que la virilité du chef était encore en état de marche, compte tenu des batailles sociales qu’il lui falloir encore soutenir en 2008, car le plus dur reste à faire, ainsi qu’il le dit lui-même souventes fois ...

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