Tableau 1
Le nombre de suicides chez les soldats américains dépasse le nombre de morts sur le terrain, selon les chiffres officiels, publiés par le département américain à la défense.
Le Taux de suicide parmi les soldats, en 2012, ont, largement, dépassé les prévisions, selon le dernier rapport officiel de Pentagone, ont révélé les médias américains. Au premier trimestre 154 soldats américains se sont suicidés, selon ce rapport, c’est-à -dire en moyen un suicide par jour. Le taux de suicide chez les militaires américain a augmenté de 18% par rapport à la période de l’année précédente, a révélé le Pentagone.
alterinfo.net
Tableau 2
Les Québécois sont plus que jamais accros aux antidépresseurs. En 2011, un nombre record de 14,2 millions d’ordonnances ont été délivrées par les pharmaciens.
Ce sont au-delà de 1 million d’ordonnances de plus qu’en 2010. Il va sans dire que les ventes atteignent également des sommets. Celles-ci ont dépassé les 420 millions de dollars au Québec seulement, l’an dernier, selon les plus récentes données fournies par IMS Brogan. Canal TVA
7 millions de Québécois, bébés y compris, et vieillards sur-chimifiés… Pendant que les américains vont au combat pour se tirer une balle dans la tête…
La beauté du monde est maintenant revenue à celle d’un arbre, d’un papillon, d’un jardin, et de la simplicité volontaire.
En fait, nous sommes tous intoxiqués. Car la vente de l’intoxication, aussi bien chimique, informatique ou en provenance du monde du mensonge a fait culbuter la réalité dans une zone s’apparentant à l’univers de Philip K. Dick :
La plupart des espèces animales ont disparu dans le cataclysme si bien que leur simple possession est devenue, non seulement un signe de richesse, mais également une source de bien-être pour des Terriens vivant isolés.
Rick Deckard est l’un de ces hommes qui continuent à vivre sur Terre. Chasseur d’androïdes, il rêve de remplacer son mouton électrique par un vrai. Aussi, lorsque son supérieur lui apprend que des androïdes Nexus 6 se sont illégalement enfuis de Mars vers la Terre, il espère aussitôt que la récompense offerte pour leur capture va lui permettre de réaliser son rêve. Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? .
Nous voilà fabriqués, chimifiés, maltraités, trompés, et … plastifiés. A quoi donc reviendrons-nous un jour ?
Si nous revenons…
Pour l’instant, nous suffoquons.
Manque d’air dans nos âmes
Nous voilà souterrains, à gruger les restes d’une clique de fabricants d’argent. La souche de la recette est au « génie » de Rockefeller qui vendait ses produits pharmaceutiques (sic) à base de pétrole, le Nujol.
Mais il n’y a pas que l’industrie pharmaceutique qui a saisi et appliquée la méthode Rockefeller.
Non.
La finance.
La politique.
Et la filature des « hommes d’affaires »…
On nous vend ce que vendait Rockefeller à l’époque. Et quand ça ne fonctionnait pas, il « améliorait » sa recette.
L’humain : un client
Avant - pendant que nous étions dans la réalité - nous échangions un mouton pour 20 poules. Maintenant, avec le poison Wall-Street et la magouille des lustrés à cravates PDG, on a créé une vaste pyramide de petits et de grands bouffeurs d’argent, d’avoir.
Peur ! Peur ! Peur !
L’Homme a vendu son âme à un colporteur cravaté. Tout le reste est une couche de vernis.
Quand on n’est plus un client pour quoi que ce soit les pubs à la télé semblent s’adresser à une population fantôme et imaginaire. Les discours familieux semblent n’être plus qu’un écho du passé. Les films qui sortent au cinéma sont semblables à des fous qui répètent en boucle leurs craintes apocalyptiques et leurs espoirs médiocres. Le mépris et le déni semblent ne s’adresser qu’à ceux qui n’ont pas encore tout perdu.
Les pays richissimes partent en guerre contre les pauvres pour leur voler leur dernier espoir d’accéder à la fantasmagorie des parfums de luxe.
On a presque envie de dire qu’ils ont raison.
Les médias tant critiqués disent en fait la vérité. Ils sont le témoignage historique du discours du système en train de péricliter. Qui voudrait empêcher les arracheurs de dents d’accoucher d’une expression si utile au langage ?
L’homme qui craint la mort n’est-il pas à moitié fou 8119, Les joies de la misère
Retrouver le mouton
« Ipadés », les yeux de l’esprit boursoufflés d’étonnement devant la « science », de toutes les formes de « sciences », dont celle de l’arnaque économique, nous voilà enterrés sous des jours de travail allongés, des préoccupations de survie dans un monde d’abondance, on n’est pas aux portes du progrès si cher et si mal compris.
Le progrès est un robot.
Nous nous robotisons chaque jour avec une lenteur qui nous est invisible. Nous sommes plastifiés par des discours vaseux et menteurs. Nous sommes givrés de croyances, de foi, alors que la vie est mouvante et flexible.
Le mouton électrique retrouvera-t-il le vrai ?
Le progrès
Si on se tue à la guerre, si on s’enterre sous des pilules, si on a l’âme qui a plus mal que la chair, alors, nous avons un problème qui est mondialisé. On crève de faim dans les pays pauvres et on crève à 40 ans dans les pays « développés ».
Le bon, celui qui porte le bonheur
La beauté des gens simples, ceux qui réellement supportent ce monde insupportable, fait qu’il soit encore en vie. Les gens simples, ce sont les Shiva du monde occidental.
Shiva est un personnage complexe et contradictoire. Shiva est le dieu de la destruction, des illusions et de l’ignorance. Il représente la destruction, mais celle-ci a pour but la création d’un monde nouveau. L’emblème de Shiva est d’ailleurs le phallus ou lingam, symbole de la création. Il a les yeux mi-clos, car il les ouvre lors de la création du monde et les ferme pour mettre fin à l’univers et amorcer un nouveau cycle.
Notre Shiva occidental ne sait plus trop où aller, quoi penser, mais il est prêt à faire et à refaire le monde… dans le doute.
Shiva est-il en train de fermer les yeux ?
En attendant, il est enfermé quelque part en lui, isolé, ayant foi à la politique intoxiquant notre monde, au milieu des affaires, à tout…
C’est un rat qui ne sait plus où aller, ni à quel saint se vouer…
Alors, dans son âme, incapable de saisir tout l’ensemble de la filouterie mondiale, le mensonge perpétuel, le « monde » est devenu une toile incompréhensible qui l’affole, le rend fou.
Il s’enfouit sous terre.
Pour survivre…
Il ne sait plus trop où sont la beauté et la grandeur de ce monde.
Il renonce à sa lumière intérieure pour se contenter de la noirceur et de la puanteur des égouts.
Un rat dégoût…
Gaëtan Pelletier
18 Juin 2012
La Vidure