RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
21 

Stanislas s’en va-t-en guerre... contre les étudiants

Stanislas Guerini député de Paris, délégué général de LREM dans l’émission “ Le temps du débat ” du 4 février, sur France Culture, propose aux étudiants de s’endetter pour pouvoir faire des études.

Stanislas, fils du directeur de Air Products France, inscrit, enfant, à l’École alsacienne, a fait ses études au lycée Henri IV. Diplômé d’HEC, il crée son entreprise Watt & Home. Il fait partie de la dream team de Strauss-Khan avec Ismaël Emelien, Benjamin Griveaux et d’autres qui ont défrayé la chronique... Les enfants chéris de la macronie qui ont biberonné au rocardisme.

Nul étonnement que ce néolibéral s’attache à faire passer cette idée géniale.

Le prêt étudiant, un assujettissement.

Le prêt étudiant qui n’était jusqu’alors qu’un produit financier très marginal deviendrait un mode banalisé de financement des études. Stanislas Guerini prend des précautions tant cette pratique du prêt étudiant est sulfureuse dans notre pays aux traditions opposées à celles des pays anglo-saxons. Le prêt de 10 000 euros serait remboursable sur trente ans à taux zéro, uniquement si le niveau de revenu le permet. Comment résister à ces sirènes ? Faire entrer dans les mœurs l’idée-même du prêt, là est l’objectif. Les mots nouveaux arrivent avec les vieilles idées. Un « capital-jeunes ».

Stanislas Guerini nous rassure en maintenant les aides existantes.

Le plan est bien au point.

L’ organisation étudiante UNEF demande, elle, l’extension du RSA à partir de18 ans arguant que la majorité civile est à 18 ans et qu’il n’y aucune raison que la majorité économique ne soit pas elle aussi à 18 ans. L’argument porte.

Mais quelle est la logique du prêt, comme d’ailleurs celle des aides ponctuelles, des minimas ? Un étudiant ne travaille pas, il étudie !

Contre toute raison, les heures passées à apprendre ne sont pas considérées comme du travail. Pourtant l’Éducation Nationale, les professeurs, se répandent en injonction sur les bulletins trimestriels de « travailler davantage », « si tu ne travailles pas tu n’arriveras à rien... ».

Que faut-il comprendre ?

Si l’on peut admettre qu’un lycéen à la charge de ses parents jusqu’à sa majorité ne perçoive pas de salaire pour son travail, il est en revanche absurde qu’un étudiant passé 18 ans ne perçoive pas un salaire. « À 18 ans ce qu’on veut c’est un travail » déclare Bruno Lemaire à BFM s’opposant au RSA à partir de 18 ans. La sagesse populaire lui répond : « à 18 ans on travaille, alors on veut un salaire ». D’ailleurs, si travailler et donc percevoir un salaire, comme semblent le dire les libéraux façon Stanislas, se résume à avoir un emploi productif, alors Stanislas n’est pas légitime à percevoir ses émoluments, médiocre apprenti député qu’il est.

Le PNSI pour étudier/travailler dans la dignité

Un Premier Niveau de Salaire Inconditionnel (PNSI) égal au SMIC, est la seule réponse juste et efficace à la détresse des étudiants qui n’ont pas eu la « chance » du petit Stanislas.

Mais l’instauration de ce premier niveau de salaire ne se limiterait pas aux étudiants. Il concernerait l’ensemble de la population à partir de 18 ans. En effet, il reconnaîtrait à chacun le statut de producteur de richesses ayant valeur économique. Il permettrait aux salariés de choisir leur collectif de travail, d’en créer un en toute sécurité. Financé par une cotisation sociale assise sur la valeur ajoutée des entreprises, il permettrait aux entreprises employant de nombreux salariés de pouvoir rivaliser avec des entreprises robotisées ayant une forte valeur ajoutée. Il exonérait les employeurs de payer la part des salaires inférieure au SMIC, pour ne payer que la part supérieure au SMIC. L’ensemble des protections sociales, sécurité sociale, UNEDIC serait bien entendu maintenu. Il est probable qu’une telle sécurité du salaire serait de nature à limiter les fléaux sociaux que sont la misère, le chômage, le burn-out, les addictions...

Stanislas, je sais que vous vous opposerez de toutes vos forces, ainsi que tous ceux qui vous ont porté sur les fonts baptismaux de la finance mais « le monde se fera sans vous ou contre vous ».

»» https://www.salaireavie.fr/single-post/stanislas-s-en-va-t-en-guerre-c...
URL de cet article 36892
  

Le Krach parfait
Ignacio RAMONET
Crise du siècle et refondation de l’avenir Le capitalisme connaît en moyenne une crise grave tous les dix ans. Mais un séisme économique d’une aussi forte intensité que celui de l’« automne noir » 2008, il ne s’en produit qu’un seul par siècle. Aucun autre cependant, avant celui-ci, n’avait conjugué une somme de menaces croisées aussi alarmantes. Tout le système financier - banques, bourses, caisses d’épargne, agences de notation, normes comptables - a craqué. Et une doctrine a fait faillite : celle du (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Si j’étais le président, je pourrais arrêter le terrorisme contre les Etats-Unis en quelques jours. Définitivement. D’abord je demanderais pardon - très publiquement et très sincèrement - à tous les veuves et orphelins, les victimes de tortures et les pauvres, et les millions et millions d’autres victimes de l’Impérialisme Américain. Puis j’annoncerais la fin des interventions des Etats-Unis à travers le monde et j’informerais Israël qu’il n’est plus le 51ème Etat de l’Union mais - bizarrement - un pays étranger. Je réduirais alors le budget militaire d’au moins 90% et consacrerais les économies réalisées à indemniser nos victimes et à réparer les dégâts provoqués par nos bombardements. Il y aurait suffisamment d’argent. Savez-vous à combien s’élève le budget militaire pour une année ? Une seule année. A plus de 20.000 dollars par heure depuis la naissance de Jésus Christ.

Voilà ce que je ferais au cours de mes trois premiers jours à la Maison Blanche.

Le quatrième jour, je serais assassiné.

William Blum

Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
123 
Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
NdT - Quelques extraits (en vrac) traitant des psychopathes et de leur emprise sur les sociétés modernes où ils s’épanouissent à merveille jusqu’au point de devenir une minorité dirigeante. Des passages paraîtront étrangement familiers et feront probablement penser à des situations et/ou des personnages existants ou ayant existé. Tu me dis "psychopathe" et soudain je pense à pas mal d’hommes et de femmes politiques. (attention : ce texte comporte une traduction non professionnelle d’un jargon (...)
46 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.