Je devrais aller au lit et me foutre de Tripoli. C’est loin Tripoli. J’habite au Canada. Je regardais, ce soir, « le peuple » se lancer sur Tripoli. Il y a du pétrole et du sang. Des femmes et des enfants invisibles. Mais bien des hommes armés et jubilant.
Il y a de l’espoir de se délivrer de « quelque chose ». Un tyran ? Les âmes de poètes ne comprennent pas la haine, ni les complots. Je me suis dit que le seul au pays à pouvoir offrir autant d’armes à son peuple était Kadhafi lui-même.
Sinon, les anguilles vont couver leur oeuf de pseudo-démocratie pour des raisons qui nous apparaissent obscures.
Pour l’instant, tout l’Occident est devenu une sorte de Christ pour effacer les misères du monde : à coups de bombes. Et d’entrelacements de politiques mêlées à des saveurs d’agitateurs bien payés. Et bien croyants… La foi soulève les montagnes, mais les drones sont capables de les niveler. Peu importe ceux qui y habitent. Le terme « collatéral » est une porte de sortie pour les robots colonisateurs et « mépriseurs » de l’art de la Vie.
Démoncratie, comme disait Allain Jules
Oui, je devrai aller au lit et me foutre de Tripoli.
Le problème est que Tripoli n’est que le commencement du jeu qui consiste à niveler la beauté du monde en une seule espèce : des clones de ricains. De la frime fripée…
Vous aussi, vous habitez loin de Tripoli ?
Méfiez-vous !
Les fabricants de robots - dont nous sommes la matière première - risque de se répandre et de ne créer que des souffrances en apparence différentes.
La médecine est une usine qui nous guérit des maux que la société a créée.
Mais c’est un étage en dessous du monde « parfait » qu’elle croie nos vendre.
Tripoli n’est que le début d’une opération. Toujours sous les mêmes veilles recettes d’antan.
Le plan établi, concocté, est au fond que le but de créer une seule race : des consommateurs qui consomment aussi de fausses démocraties. Tout comme les hamburgers…
Fast food. Fast vivre. Fast die !
La démocratie est devenue le rejeton des corporations : ces trisomiques cravatés qui nous lèchent de leur venin.
Ils nous présentent l’image d’un doux chat… sous roche. Comme les anguilles. La mer a ses vagues salines…
La route de la banque : la banqueroute
Pour mener à bien leur plan, il leur faut de l’argent. Alors, par des couverts « officiels », tels L’OTAN et l’ONU, en passant par une foule de petits organismes blanchis, à couver sirupeux, - les missionnaires à cravates - cherchent des fonds.
Les fonds ont pour but de tracer des routes pour… trouver des fonds.
Si on les laisse faire, si on les laisse trouver ces fonds, il adviendra un jour que nos serons des fonds permanents pour un monde dénaturé, séparé totalement de la souche terrestre, robotisés.
Tripoli. Syrie, Iran, Afrique.
On vide nos pays pour des guerres qui vident les pays. Et nous somme vidés en esclave de par notre travail qui ne nous rapporte pas, mais rapporte à un gang de vampires.
Et tout ça, dans une finale qui fera que l’humain ne sera plus le même. Et je ne parle pas de l’égo - qui est en soi normal - mais des liens qui font que l’amour, les liens affectifs, qui sont toujours les souches et la beauté des rapports humains.
Oui, chacun est une île, mais pour faire une Terre, il faut un lien entre les îles.
Croyez en ce que nous pouvons être et non pas en la recette vendue et payée par nos avoirs.
Le reste dépend d’un NOUS soudé…